Re: J'aime pô la pluie...mais elle me sert bien [privé]

par **Edward** Lun 16 Aoû - 20:06

Je lui lançais un coup d'oeil blasé avant d'éclater de rire.
Tant pour ses révélations qu'à cause de ma stupidité. Bien sure, pour moi c'était évident. C'était dans mes moeurs, dans ma culture.
Personne d'autre qu'un Hijikata aurait pu m'apprendre à manier le sabre. Rien que mon nom en lui même était une Ecole du sabre.

"Et ben...c'est du jolie."

Mon regard venait de changer légérement. J'essayais d'imagnier Farfaya d'abord en jeune ado pourris gaté et délinquente, echappant à la surveillance de ses parents, ou nurse apparement en crochetant des serrure.
Puis je repensais à cette nuit passé dans sa chambre, celle ou pour une fois, j'avais sombré le premier...Cette nuit ou tout aurait pu changer.
Le cauchemard qui l'avait réveillé et ses révélation me revinrent en mémoire et je me mis à imagnier Farfaya en tueuse à gage et là...Ben je bave.

On va se reprendre, c'est vraiment pas bon de penser à se genre de chose. Mais en même temps, se métier va avec tout plein d'autre chose...
Ta gueule, ta gueule, ta gueule!!!
Je déglutis et offrit un sourire désolé à Farfaya, la bénissant de ne pas être Télépathe.

"C'est dingue, j'ai du mal à t'imaginer en gosse de riche."

Je tournais la tête, fixant le sol couvert de feuille morte devant moi.
Je viens de faire un belle bourde là...Vite, un rattrapage.

" Ca nous fait un point en commun de plus. Je veux dire, je me souviens pas non plus de ma mère. Je sais juste que Reia à les même yeux qu'elle."

par **Farfaya** Lun 16 Aoû - 20:42

Je lui lançais un regard amusé lorsqu'il éclata de rire, et je m'autorisais un grand sourire. On en avait fait de belle, mon frère et moi..."Angelo" hein ? Mon cul oui...c'était lui le pire U_u Prenant un air innocent, je haussais les épaules, un éclat malicieux dans le regard.

- Qu'est-ce que tu veux, quand on n'a rien à faire, on s'occupe comme on peut...et quand plus des trois quart de la maison te sont condamnés, il faut improviser, ajoutais-je avec un clin d'oeil.

Je me concentrais à nouveau sur ma route, pris une légère avance, enjambais le premier tronc pourrit de la journée, et me retournais pour attendre Edward...qui arrivait tranquillement, le regard dans le vague. Je me demande bien à quoi il pense...C'est quoi ce sourire désolé ?? Je dois le prendre comment ? Ca veut dire quoi ?...Rah, c'est pas juste, je veux savoir T.T A sa remarque, j'éclatais tout simplement de rire.

- Tu sais quoi ? Moi aussi. Et puis attend, t'as même pas idée du niveau du truc...Barraque immense, terrains comparables, piscine, écuries, à chevaux et à bagnoles, fringues de marques, longues et belles études envisagées...Et surveillance constante, cours de musique imposés, longs dîners cérémonieux où tu t'endors sur ta table (et c'est du vécu U_u), réceptions où tu accueilles les invités un par un, debout toute la soirée, avec un sourire commercial à te bousiller les zygomatiques...Et ton frangin au milieu, qui a paumé son noeud papillon et choisit d'aller voir son cheval à ce moment précis, qui rentre les cheveux en bataille et couvert de poussière, soupirais-je en souriant.

Je lui offrais un sourire rassurant. Etrangement, parler de cette partie là de ma vie m'était moins douloureux qu'évoquer les cinq ans que j'avais passé en temps que snipeuse. Le souvenir de mon frère était encore bien présent, et je ne me pardonnerais jamais son meurtre...mais avant cette nuit là, je n'avais que de bon souvenirs. Je tournais la tête vers lui, admirant son visage aux traits ciselés, un doux sourire sur le visage.

- Et...ton père ? Tu t'en souviens ?...

par **Edward** Lun 16 Aoû - 21:57

Je lui lançais un regard faussement réprobateur. Non mais sérieusement, c'est une Heren Istarion, il faut qu'elle fasse attention à sa réputation.
Elle ne sera plus jamais crédible si on connait son passé de gamine délinquante.

"C'est du joli tien..."

Quand elle pris de l'avance, je n'accelérais pas le pas, en profitant pour admirer sa silhouette fine se détacher dans le vert sombre nimbant la foret.
Sa démarche féline m'élaictrisé, comment était-ce possible d'être aussi belle même sous un pluie battante?
Y a pas à dire, faut que j'arrête de penser, sa me réussit vraiment pas.
La rattrapant en quelques enjambées, j'écoutais son histoire, ravie de constater qu'un sourire un brin nostalgique illuminais son visage.
Enfin un peu de sentiments et visiblement, ceux là ne sont pas trop douloureux.

J'éclatais de rire, imaginant sans peine les scéne qu'elle me décrivait.

"Ca doit être barbant et frustrant...Sérieusement, je pourrais pas."

Et puis, elle passais des longues soirées mondaine ennuyante au longues réunion barbantes du Conseil.

"Et toi, tu jouais les petites filles sages pour mieux fausser compagnies à toute l'assemblée une fois que tu pouvais te fondre dans la masse?"

Je souris et lui lançais un regard amusé.

"J'suis bête, toi, tu pouvais pas te fondre dans la masse..."

Faut que j'arrête de parler, sans rire, je vais finir par sortir une connerie plus grosse que moi.

"Mon père...Ouais, vaguement, et je m'astreint à oublier le reste...Il était dingue."

Il portait trop bien son nom...Qu'est ce que je peux le détester se fouttu nom.

"Imagine un maniaque des tradition, exilé de force et qui voit en son fils un moyen de revenir sur le devant de la scéne. J'ai eu droit à tout les entrainement possible et imaginable. Formation aux arts martiaux et aux arts politique."

par **Farfaya** Lun 16 Aoû - 22:27

Je recommençais à avancer, un léger sourire accroché au visage, plus ou moins plongée dans mes souvenirs, mais pas assez pour ne pas être attentive à ce qu'il me disait. Je me tournais vers lui à sa remarque, en profitant, une nouvelle fois, pour détailler son visage, ce visage fin et rieur que j'aimais tant, et je me noyais dans son regard acier, qui semblait réfléchir toutes les teintes du ciel et de la terre.

- Tu te répètes, rétorquais-je, malicieuse.

Et encore, s'il savait...Je l'observais, amusée, tendit qu'il riait, et je me retins à grand peine de ne pas tendre la main pour décoller une mèche trempée qui ruisselait dans son cou. Si je le touche maintenant, je fais un arrêt cardiaque.

- Barbant, c'est bien le mot, et frustrant, t'imagine même pas à quel point ><, répondis-je en grimaçant. Sérieusement, voir cet abrutis passer une première partie de la soiré à faire l'andouille dehors, et l'autre moitié à soi-disant se changer, sans même avoir la possibilité de monter lui sonner les grelots pour qu'il se magne, ni même pouvoir envoyer quelqu'un le faire à ma place parce que tout le monde est débordé, oui, c'est "frustrant", assurais-je en hochant la tête. Et moi, ajoutais-je en lui lançant un regard insistant et amusé, j'accueillais bien sagement tout le monde en étant un modèle de politesse et de bienséance, et lorsqu'on me demandais où était mon frère, je répondais qu'il devait être quelque part en train d'aider ><

C'est ça, le plus frustrant, en fait T.T Surprise par sa remarque, je sentis mes joues s'enflammer avant d'avoir le temps de faire quoi que ce soit, et son regard amusé n'arrangeait rien. J'me disais aussi, qu'il était drôlement sage aujourd'hui T.T...Je détournais vivement la tête pour cacher la teinte rosée qu'avait prit mes joues...avant de tourner à nouveau la tête vers lui en entendant ce qu'il me racontait.

- J'imagine...et ça me donne des frissons, répondis-je en le regardant, un doux sourire aux lèvres. Politique hein ? repris-je, malicieuse. IL faut donc que je reste "politiquement correcte" en ta présence, si je ne veux pas craindre de potentielles représailles ? interrogeais-je, amusée.

par **Edward** Lun 16 Aoû - 23:00

Je passais une main dans mes cheveux pour dégager mon visage, je pris un air boudeur.
Ouais, je me répéte, mais en même temps, avec elle à côté, j'ai du mal à penser correctement.
Je soutin le regard qu'elle tourna vers moi, un sourire taquin accroché aux lèvres. Finalement, en apprendre plus sur elle n'était pas si difficile, tant qu'on ne touché pas à un sujet sensible.
Avais-je eu droit à un peu de chance, ou alors avait-elle assez confiance en moi? Je priais pour que se soit la deuxième option.

"C'est dure, j'avoue...Et ça nous fait un point en commun de plus...Sauf que pour mon cas, personne ne cherchait Yuya quand mon père présenté la famille."

Apercevant son mouvement du coin de l'oeil, je croisais les mains dans le dos et tournais les yeux vers elle.
Mon sourire s'effaca et je grimaçais. J'ai pas vraiment précisé que niveau politique, j'avais souvent eu tendance à desespéré mon père...Je ne savais que bluffé, c'etait pas mal pour un début, mais jamais suffisant pour lui.

"J't'en fouttrai moi du politiquement correcte" grinçais-je.

Sans prévenir, je m'arrêtais, attrapais le bras de Farfaya et profitais de son élan et de sa surprise pour la précipiter dans mes bras que je refermais autour de sa taille.

"C'est d'un ennuis..." soufflais-je, effleurant ses lèvres.

par **Farfaya** Lun 16 Aoû - 23:21

Je l'observais dégager les mèches de cheveux trempées collées sur son visage avec un sourire en coin. Si j'avais osé, je l'aurais fait moi-même...mais je n'avais pas osé. C'était tout moi ça...Son petit air boudeur était tout simplement craquant, mais il ne le garda pas assez longtemps pour que je le lui fasse remarquer...et ce n'était pas plus mal U_u

- Donc nous étions les pauvres esseulés, condamnés à faire bonne figure pendant que l'autre vaquait à ses petites occupations comme si ne rien n'était, remarquais-je en souriant.

Mais lorsque son sourire s'effaça, je regrettais immédiatement ma remarque. Et voilà, ça y est, j'ai gaffé...Lui lançant un coup d'oeil inquiet, je continuais pourtant à avancer, commençant à me tourner vers lui à sa réponse, frissonnant à son ton grinçant...Avant de le sentir plus que je ne le vis m'attraper le bras et me tirer en arrière. Echappant une exclamation surprise, je m'écrasais contre lui, et sentis ses bras se refermer autour de moi. Je redressais la tête pour croiser son regard...et oubliais jusqu'à mon prénom lorsque je sentis son souffle sur mes lèvres, et les siennes, si proches et pourtant si lointaines...

Me raccrochant à son kimono, je penchais légèrement la tête, juste assez pour frôler sa mâchoire du bout du nez, les yeux clots, frissonnante. Ca, c'est un coup bas...

- Tricheur...murmurais-je, laissant mes lèvres glisser le long de sa mâchoire, avant de remonter sur son menton, ses lèvres...et d'embrasser timidement ces dernières, posant mes mains sur ses épaules, laissant enfin glisser une de ses longues mèches noires entre mes doigts.

par **Edward** Lun 16 Aoû - 23:35

Rien que pour ça, pour cette exclamation de surprise, pour son corps contre le mien, pour son consentement, pour ses lèvres, sa peau et pour tout le reste, je me damnerais tout simplement.
L'imitant, je fermais furtivement les yeux, savourant la caresse de ses lèvres.
Quand elle s'emparra timidement de mes lèvres, je les lui offrais dans la moindre hésitation, l'embrassant avec certainement trop de passion, mais je m'en fichais.
Je savourais le gout de ses lèvres, comme si c'était la première et la dernière fois que j'y goutais.
Doucement, je me séparais d'elle gardant mes bras autour de sa taile.

"Ca te surprend tant que ça? Ne t'ai-je pourtant pas dis que j'était un pro du poker."

Je frolais un nouvelle fois ses lèvres, frisonnant, enivré par leur douceur.

"Donc de la triche."

Je soupirais, penchant la tête en avant, effleurant la peau sucrée et humide de son coup.

"Tu crois qu'on à l'air de "très bon amis" là?" soufflais-je à son oreille.

par **Farfaya** Lun 16 Aoû - 23:52

Je crispais mes mains sur son kimono alors que le timide baiser que je lui offrais se faisait plus passionné tendit qu'il s'emparait de mes lèvres, et je lui rendis son baiser avec avidité, profitant d'être absolument sûre que nous ne serions gênés par aucun témoins, vu que nous étions déjà à plus d'une heure de l'Ecole. Je profitais de ce baiser, sachant que nous n'irions pas plus loin de toute façon, et cette constatation me donna l'envie d'en profiter encore plus, tant que c'était possible.

Je voulais lui répondre, mais il m'en empêcha une première fois en effleurant à nouveau mes lèvres, puis une seconde en descendant dans mon cou, me faisant oublier mes mots au fur et à mesure que je les trouvais.

- C'est...pas juste, gémis-je en penchant la tête sur le côté, libérant un peu plus mon cou pour l'offrir à ses caresses. Je n'ai aucune chance contre toi...chuchotais-je, en sachant parfaitement que ma phrase pouvait être prise à double sens.

Je m'interrompis, frémissant sous ses caresses, me raccrochant à lui en enfuissant mon visage dans son cou, soupirant d'aise. Je n'étais jamais aussi bien que dans ses bras...

- Certainement que non, murmurais-je, mais je n'ai pas de comptes à rendre aux arbres, ni à la pluie, répondis-je, me lovant un peu plus contre lui pour appuyer mes dires.

par **Edward** Mar 17 Aoû - 0:17

Je souris en la sentant se racrocher à moi, ou nicher sa tête dans mon cou.
J'inspirais profondément son parfum, quand elle m'offrit un peu plus son cou, je n'hésitais pas et m'emparer de sa peau avec avidité.
Ici, personne ne nous dérangerait et pourtant, je savais qu'il m'était interdit d'aller plus loin.

Je remontais les lèvres le long de son cou jusqu'à son oreille.

"T'as raison...C'est pas juste." soufflais-je.

Poussant un soupir, je me détachais d'elle, doucement, tout doucement, comme pour pas trop nous blesser, sachant que pour moi c'était peine perdue.
A chaque fois que je cedais à l'appel de ses lèvres, de sa peau, de son parfum, je profitais à fond de ses quelques minutes de paradi, sachant que la séparation serait toujours plus douloureuse.

Je souris en la sentant je blottir un peu contre moi et posais un furtif baiser sur le haut de son crâne, esquissant un sourire.

"Tes doubles vont nous attendre."

par **Farfaya** Mar 17 Aoû - 12:04

Je frissonnais à nouveau en sentant ses lèvres glisser contre ma peau humide, dégageant au passage les courtes mèches violettes de mes cheveux qui ruisselaient dans mon cou. Profitant d'être pile à la bonne hauteur, je penchais la tête pour effleurer doucement sa clavicule du bout des lèvres, que son kimono, trempé et de toute évidence enfilé à l'arrache, découvrait une nouvelle fois. Puis, essayant (non sans mal) d'être raisonnable, je me reculais légèrement, quittant son étreinte avec regret, et lui lançais un regard réprobateur.

- C'est pas possible d'être aussi...débraillé, marmonais-je en soupirant, remettant son kimono en place pour la seconde fois de la journée.

Je lissais doucement le col de son kimono, geste parfaitement inutile mais qui me permi d'effleurer une dernière fois la peau de son cou du bout des doigts, puis je me détournais pour recommencer à avancer. Folle. Il va me rendre complètement folle...

- Et bien elles attendront, il n'y a aucune urgence...lançais-je en haussant les épaules. Pourquoi, t'es si pressé que ça de nous voir nous battre ? interrogeais-je en lui lançant un coup d'oeil amusé.

par **Edward** Mar 17 Aoû - 23:15

Je serais violement les poings quand elle consentit elle aussi à se détacher de moi, pour m'empêcher de la retenir.
Pourtant, j'en mourais d'envie. La garder, là blottis dans mes bras, au milieu de nul part, sans aucun regard indiscret, sans personne pour nous juger.
Comme coupé du monde.
Comme si il n'y avait plus qu'elle est moi sous la pluie. Juste elle est sa beauté hypnotisante, et moi, sans aucune épée de Damoclès au dessus de la tête.

Je poussais un long soupir et lui lançais un regard blasé.
J'lui dit ou j'lui dit pas?

" Si tu t'y accrochais pas à pleine main...Il te gêne tant que ça?"

Je lui offrit un sourire taquin sans vraiment avoir de réponse.
Lorsqu'elle frola ma peau en remettant mon kimono en place, je frisonnais violement. C'est carrément de la torture là.
Quand elle se détourna, je fermais les yeux, repsirant un grand coup.

Courage Ed, tu peux le faire.
Tu peux passer un peu de temps avec elle sans lui sauter dessus...Pff...Tu parle, même moi j'y crois pas.
Les poings serré, je lui emboitais le pas puis la rattrapais.

" Non, je suis pressé de remarqué que tu joue très bien les petite filles fragile."

Je lui fis un leger clin d'oeil. Pas une seule seconde j'avais était duppe, j'étais certain qu'elle serait un adversaire redoutable.

par **Farfaya** Mar 17 Aoû - 23:40

Détendue en apparence, je serrais pourtant les poings, la mâchoire légèrement crispée, me retenant pour ne pas me retourner et tout simplement me jeter sur lui. Je me retournais vivement à sa remarque, les joues soudain brûlantes...sachant que j'avais déjà tenté de l'en débarrasser deux fois...

- Mais non mais...mais...je...bredouillais-je...

...Avant de me rendre compte que je n'avais rien à répondre, car c'était plus ou moins la stricte vérité. Croisant son regard rieur, je rougis de plus belle et me détournais, fixant le sol, me concentrant sur mes pieds. C'est pas vrai, en fait au final, c'est moi qui lui saute dessus à chaque fois T.T Je suis sûre qu'il s'en est déjà fait la réflexion T.T Si ça se trouve, il me prend pour une...une...une je sais même pas quoi T.T

Je respirais un grand coup, bien que sa présence à mes côtés n'aide pas vraiment à me calmer, surtout que je l'avais déjà vu torse nu, plusieurs fois, les dernières en date étant la première fois que j'étais allée dans sa chambre, et la seconde lorsqu'il sortait de la douche, me croyant endormie...STOOOOOOOOOP !!!!!!! C'est TRES, TRES, TRES, TRES mauvais pour toi là !! Ne pense plus !! Ou tu vas finir par exploser...Bénissant mon pouvoir, qui me permettait de conserver une carnation de peau décente, je lui lançais un coup d'oeil amusé.

- "Petite fille" hein ? C'est comme ça que tu me considère ? Comme une "petite fille" ? demandais-je, retenant un rire à grand peine.

par **Edward** Jeu 19 Aoû - 22:36

Ralentissant un peu, je la laissais prendre une légére avance. Fixant le sol pour oublier sa démarche souple et fluide à mes côté.
Pour ne pas penser à sa peau, ses lèvres, la chaleur de son corps...Et là, je fais quoi? J'y pense pas peut être.
Je retins un long soupir de frustration. Le pire dans tout sa, c'est que notre situation m'agace tellement qu'elle me donne des mots de tête et par la même me rappelle pourquoi nous sommes dans cette situation.
Je pouvais pa screver rapidement, genre, en mission, plus simplement, sans faire de vagues?
Non, faut que j'agonise lentement. Et comme je suis égoïste, j'ai beau dire, penser, ou faire, je finis toujours par lui imposer à Elle mon agonie.
Les paroles d'Ode me revinrent en mémoire et je me mordi une lèvres, pris de l'envie de faire demi tour pour aller supplier Reia de me laisser partir en mission.
Mais ça aurait été stupide, puisque le mal était déjà fait. Détournant, le regard agacé, je remarquais ses poings serré et fixais de nouveau le sol.
Si bien que lorqu'elle s'arrêta pour se retourner et me faire face, je manquais lui rentrais dedans.
Serrant un peu plus les poings, je me fis violence pour ne pas ouvrir les bras et me rattrapais en la serrant contre moi.
Je relevais les yeux et souris en la voyant rougir.

Touché...
Crétin...

Oui, c'est ça, tu as raison, passons à autre chose.
Je secouais la tête, un air intelligent (qui doit me donner plus l'air d'un crétin) accroché au visage.

"Non, j'ai dit que tu jouais "les petites filles" avec ton numéro de "je t'ai vu à l'oeuvre et je fais pas le poid"."

Deux fois, je mimais les guillements avec mes doigt et lui lançais un sourire entendu.

par **Farfaya** Jeu 19 Aoû - 22:49

J'ouvris de grands yeux. Mon Dieu, je ne pensais pas qu'il était si près, la vache !! Il redressa les yeux au dernier moment, remarquant à la dernière seconde que je m'étais arrêtée, et je levais machinalement une main, que je posais sur son bras. Comme si cela aurait suffit à l'arrêter, s'il m'avait réellement foncé dedant...Ce simple contact, complètement bénin, me fit pourtant l'effet que des dizaines de petits papillons se promenaient dans mon ventre. Le relachant vivement, je reculais de quelques pas, soucieuse de remettre un peu de distance entre nous...avant que je ne lui arrache vraiment son kimono, forêt et pluie diluvienne ou non.

Et ça le fait sourire en plus. Rrrhh...Je recommençais à marcher, me contentant de lui tirer la langue, amusée. Faut changer de sujet là, et vite. Me remémorant une conversation que nous avions pourtant eue des mois auparavant, je tournais la tête vers lui, souriante.

- Donc comme ça, tu écumais les Casinos de Las Vegas en plumant tous les malheureux qui avaient l'infortune de jouer contre toi, c'est ça ? résumais-je, malicieuse. J'ai passé pas mal de temps à Las Vegas, c'était là que vivait ma meilleure amie...Tu sais ce qui serait vraiment drôle ? Qu'on se soit déjà croisés sans le savoir ^^, dis-je, souriant toujours.

par **Edward** Jeu 19 Aoû - 23:18

Elle le fait exprés. Hein? Elle le fait exprés, je vois pas d'autre solution.
La enfaite, elle se venge? Non sérieusement, comment je suis censé faire abstraction de tout se qui m'attire chez elle si elle réagis comme ça à chaque fois que je trébuche?
Pas que je trébuche souvent, mais quand même. Et puis, j'ai même pas trébuché là.
Mais ta gueule on s'en fou!!!!
On se calme...Je soupirais, de plus en plus harceler par ces fouttu migraines.
Quand elle se remis à marcher, je lui emboitais le pas, prenant soin de rester à sa hauteur cette fois ci.

Je tounais vers elle un sourire réellement triste pour le coup.
Tu trouve que ça aurait été drôle? Moi, je trouve que ça serait triste et tellement stupide. T'avoir croisé sans te remarqué, perdu dans mon orgueil.
Etre passé à côé de toi pour te regarder m'échapper maintenant.
Je détournais les yeux et fixais une nouvelle fois le sol.

"Je suppose que je t'aurais pas recnonnu arrivé ici."

C'est vrai. Je ne cconnaissais même pas son vrai visage. Ou du moins, je ne savais pas si le visage qu'elle me montrait était le sien.
Mais enfaite, je m'en fichais, parce que qu'elle que soit la forme que prendrais Farfaya, son regard ne changerais jamais et je ne pouvais faire autrement que de m'en éprendre une nouvelle fois.

par **Farfaya** Jeu 19 Aoû - 23:36

Je dû le quitter un instant du regard pour faire attention où je mettais les pieds, histoire d'éviter de me rétamer en beauté. Me concentrant sur mes pieds, je passais un tas de branchages mort avant de me tourner à nouveau vers Edward...qui arborait un sourire d'une tristesse qui me rendit presque malade. Et merde, ça y est, je l'ai dite, ma connerie. Fallait bien que ça arrive à un moment ou à un autre. Il détourna le regard pour fixer à nouveau le sol, et je l'imitais, me mordant la lèvre. Merde, je m'en veux là...Zut, merde et zut.

- Tu suppose bien...répondis-je doucement.

Je baissais la tête, honteuse. Parce que je mens à tout le monde depuis que je suis Istarion. Parce que je me moque de vous tous sous le simple prétexte que je ne supporte plus mon propre reflet dans un miroir. Parce que tu ne connais même pas le vrai visage de la femme que tu fais l'erreur d'aimer...Je m'arrêtais, si discrète que j'eu peur un instant qu'il ne le remarque pas, et j'attrapais sa manche, du bout des doigts, entre le pouce et l'index, serrant délicatement son kimono trempé entre mes doigts.

- Je...j'ai fais une bourde, c'est ça ?...Je suis désolée, je ne voulais pas...excuse-moi, soufflais-je simplement du bout des lèvres, relachant sa manche, laissant ma main retomber contre moi sans oser relever la tête.

par **Edward** Lun 23 Aoû - 0:14

J'esquissais un nouveau pauvre sourire, les yeux fixais au sol. J'aurais aimé le connaitre son vrai visage. MAis de toute façon, qu'est ce que ça pouvait bien changé?
Qu'elle soit brune, blonde ou rousse, elle resterais elle. Féline, gracieuse et terriblement attirante. Quelque soit le visage qu'elle arborerait, elle serait toujours magnifique, à tel point que je passerais ma vie à me demander si elle était réellement humaine.
Dans mon dos, je la sentis s'arrêter et l'imitais au moment ou elle saisit sa manche, tête baissais je soupirais en l'entendant.
Agacé, je serais les machoirs et me retournais vivement pour la prendre dans mes bras et l'y serais avec force. Je posais un furtif baiser sur le haut de son crâne avant d'y poser ma joue et fermais les yeux.

"C'est rien, rien du tout."

Je passais une main dans ses cheveux, savourant leur douceur. Ca aussi ça ne pourrait jamais changé, j'en était convaincu.

"Je me disais juste que j'aurais aimé te rencontré avant...Mais je pense trop, Reia dis que c'est pas bon dans mon état."

J'etouffais un nouveau rire.

"Elle me dis ça depuis qu'on est môme..."

par **Farfaya** Lun 23 Aoû - 14:43

Détournant la tête, je me mordis la lèvre, ramenant mon bras contre moi sans plus savoir quoi faire. Je ne voulais pas lui faire de peine...mais avec moi, c'était inévitable...faire souffrir ceux que j'aimais était le domaine où j'excellais le plus. Lorsqu'il se retourna, je voulu reculer, persuadée qu'il était en colère, mais il ne m'en laissa pas le temps, et je me retrouvais dans ses bras pour la seconde fois en quelques minutes. M'emprisonnant dans l'étau de ses bras, je sentis ses lèvres effleurer mon front, avant qu'il ne me serre contre lui avec plus de force encore. Mais ça ne me dérrangeait pas, et je glissais mes bras autour de sa taille, remontant mes mains dans son dos pour lui rendre son étreinte, le serrant contre moi de toute mes forces. Je frissonnais en sentant sa main dans mes cheveux, et je m'accrochais à lui de plus belle, inspirant profondément son odeur, à la fois terreuse et musquée, mélange de bois humide et de gingembre, accentuée grace à la pluie. Je souris en l'entendant, mais choisis de ne pas répondre. Oh non, crois moi, tu n'aurais jamais voulu me rencontrer, sauf en cas d'envies suicidaires...

- Vraiment ? interrogeais-je, amusée, me détachant un peu de lui, juste assez pour pouvoir plonger mon regard dans le sien. Et elle, qu'est-ce qu'elle pensait de ta passion pour le poker ?...

par **Edward** Lun 23 Aoû - 21:18

Ravi qu'elle me rende mon étreinte dans même hésitais, je l'attirais encore un peu plus contre moi, si c'était encore possible
J'inspirais son parfum comme si il était le seul oxygène capable de me tenir encore en vie.
J'aurais voulu que la pluie et tout le reste disparaisse. Malgrè la profondeur et le calme de la forêt, j'aurais voulu être dans le desert, être certain d'être seul au monde avec elle.
Etre certain de ne l'avoir rien que pour moi pour une éternité. J'aurais voulu être capable de maitriser le temps et l'obligeait à arrêter sa course.
Seulement, je n'étais bon qu'à vouloir. Je ne pouvais que profiter et regardais le temps me filer entre les doigts en même temps qu'elle et sa beauté sauvage.

Croisant son regard souriant, je me déridais un peu.
Comme j'aimais se sourire espiègle, il me disait de ne plus pensait à rien, il me disait qu'elle était la pour moi. Et en bon égoïste, j'adorait ça.
Pêut petre prouvait-il aussi que l'espace de dix seconde, elle était heureuse dans mes bras. Cette idée était comme une bouée, celle sui me permettait de m'accrocher encore un peu plus à la vie qui me filait sous le nez.

Pourtant,en entendant ses paroles, je m'assombris, incapable de jouer la comédie, ou de me reprendre.
De toute façon, avec elle, je n'avait plus envie de jouer, seulement de profiter et d'être réellement sincére.

"Elle ne m'as jamais vu jouer..."

Je gardais mes bras nouer autour de sa taille, mais fixais les arbres dérrière moi pour tenter de dissimuler la honte qui me gagner à chaque fois que je pensait à cette periode.

"Quand je suis arrivé au Val, je ne l'avais pas vu depuis douze ans."

par **Farfaya** Lun 23 Aoû - 21:44

Je souris de plus belle en le voyant se dérider un peu, esquisser une ébauche de sourire sincère, croyant égoïstement que le mien, de sourire, y était peut-être pour quelque chose. Mais ce fugace sourire sur son visage aux traits que je connaissais par coeur fut à nouveau remplacé par cette moue mélancolique qu'il arborait quelques secondes plus tôt, et je compris que j'avais fait une nouvelle bourde en voyant ses prunelles acier s'assombrir dans ses yeux en amande. Deux en deux minutes, qui dit mieux ?...Sans blague, c'est surement moi qui ai le passé le plus compromettant, et c'est moi qui fait les gaffes...je suis vraiment pas douée.

Posant ma main sur sa joue, je dégageais une mèche trempée qui collait à sa peau et l'obligeais, doucement, à tourner à nouveau son visage vers moi. Plongeant brièvement mon regard dans le sien, je relevais les yeux pour dégager toutes les mèches noires qui lui retombaient dans la figure, une à une, sans plus croiser son regard, appréciant simplement de sentir ses bras autour de ma taille qui me maintenaient contre lui. Une fois ma tâche achevée, je laissais ma main glisser sur son épaule, l'autre toujours autour de sa taille, et penchais la tête pour appuyer le haut de mon crâne contre son torse.

Je restais ainsi quelques secondes, ravie qu'il ait été sincère, dégoutée de savoir qu'il ne connaissait même pas mon vrai visage, heureuse d'être avec lui, triste de le faire souffrir un peu plus à chaque fois que j'ouvrais la bouche.

- Je crois que je vais la fermer, ça sera mieux, soupirais-je, plus pour moi que pour lui, avant d'enfin le relacher, à regret mais pour son propre bien, sachant que lui souffrirait toujours plus que moi...fuyant son regard, je repris ma route, silencieuse.

Mais le silence n'était pas mon fort. Douze ans qu'il ne l'avait pas vue ? Il était parti alors ? Il avait fugué ? Bon alors, si on prend l'age qu'il avait quand il est passé Valar...on enlève un an...puis douze...Il avait donc 12 ans, l'age que j'avais quand j'avais...mal tourné. Repensant à son air honteux, je lui retournais un timide sourire rassurant.

- Tu avais donc 12 ans...tu t'es enfuis ? Franchement, tu peux me le dire, t'en fais pas...Sans vouloir minimiser tes actes, je pense sincèrement que le pire d'entre eux n'est rien face au plus anodin des miens...ajoutais-je en me retournant, m'assombrissant à mes propres paroles.

par **Edward** Mar 24 Aoû - 21:52

Les yeux fixés derrière Farfaya, cherchant tant bien que mal à refouler les souvenirs. Pas que j'ai un passé si compromettant ni exceptionnel que ça.
Des jouerus de poker plutôt douée, à Las Vegas, ça se compter par dizaine de milliers. Les fils à papa qui tournait mal, juste pour faire chier le monde, ça aussi ça courrait les villes.
En revanche, des abrutis dans mon genre qui fuyait leur soeur après qu'elle les ai sauvé, ça y en avait pas beaucoup.
Quand Farfaya commença à dégager mon visage, je gardais les yeux obstinément fixé sur les tronc derrière Farfaya et lorsqu'elle me forca à tourner la tête, je fuyais son regard autant que possible.
Ses mains frolant mon visage, son front contre mon torse, son parfum envahissant mes narines, j'avais l'impression de devenir fou.
Tous se melangait dans ma tête. Tant de souvenir, que ça en devenait inssuportable.
Sakuya.
Farfaya.
Chacune m'ayant échapper et seulement parce que j'étais plus qu'egoïste. Et c'était à cause de se même égoïsme que j'avais rendu la vie de ma soeur impossible et que je faisais souffris Farfaya aujourd'hui.

Croisant enfin ses yeux semblable à de l'argent en fusion reflettant les caprices du ciel apparaisant à travers la cime des arbres, je frisonnais de nouveau.
Un instant, je fallis m'y noyer, voulant tout oublier, puis, secouant la tête, echappant enfin à ses yeux électrisant, je détournais les yeux.
Quand elle se détourna, je laissais retomber ma tête sur mon torse et me détournais pour lui emboiter le pas.

J'esquissais un faible sourire à sa question. Ne venait elle pas de dire qu'elle préférer se taire?
Marchant légérement en retrait, je hochais la tête.

"Ne m'en veux pas, tu pourra me cuisiner autant que tu voudra, je ne pourrais pas cracher le morceau. Pas que je ne veuille pas, mais je serais obliger de te révéler des chose qui touche Reia de trop près, je suis pas sur qu'elle soit pour."

Je tournais un faible sourire vers elle avant de fixer le sol devant moi.

"Et toi, Las Vegas, c'était comment?"

par **Farfaya** Mar 24 Aoû - 22:17

J'avançais sans vraiment y faire attention, attendant sa réponse, me maudissant d'avoir posé la question. Je n'aurais pas dû poser cette question...il n'aurait pas eu à y répondre, et l'atmosphère ne serait surement pas aussi lourde qu'elle ne l'était maintenant par ma faute...Je m'arrêtais pour le laisser revenir à ma hauteur, plongeant mon regard dans le sien, impassible...avant de reprendre ma route, échappant un léger soupir.

- Je n'avais pas l'intention de te "cuisiner", répondis-je doucement d'une voix neutre, regardant droit devant moi. Même si cela ne devait concerner que toi, je ne te forcerais jamais à parler, c'est une question d'équivalence...ajoutais-je, toujours aussi doucement.

Je marchais lentement, restant à son niveau, et sa question illumina mon visage d'un grand sourire. Je tournais mon regard vers lui, avant de me concentrer à nouveau sur ma route pour ne pas m'étaler - ce serait dommage.

- C'était le paradi, confessais-je en m'autorisant un léger rire. C'est une ville totalement opposée à New-York...Il n'y fait jamais nuit, jamais noir, soufflais-je, me laissant envahir par mes souvenir. Dès que j'avais dix secondes, je sautais dans l'avion pour rejoindre ma meilleure amie, et en avant la musique...Elle se chargeait de tout me faire oublier, elle m'emmenait partout, me faisait faire n'importe quoi...Elle me trainait dans les Casinos pour perdre une véritable fortune en l'espace d'une seule heure, m'obligeait à mettre les pieds dans des boutiques où je ne serais jamais entrée en temps normal, me forçait à porter des fringues que j'aurais brûlée si j'avais été à New-York...Avec elle, je ne faisais plus que ce qu'elle voulait, mais quelque part, c'était ça qui m'amusait, me faire trimballer à droite à gauche sans avoir à utiliser ne serait-ce qu'un demi-quart de mes neurones...sans plus me soucier de rien...C'était ça pour moi, Las Vegas.

par **Edward** Mer 25 Aoû - 17:01

Marchant à côté d'elle, légérement en retrait, les yeux fixé sur le sol. J'avais longtemps prié pour que Farfaya ne me voit jamais comme ça, aussi honteux. Pas que mon passé son extrémement honteux, mais elle connaissait bien Reia, elle savait dans quel état elle était arrivé.
Après se qu'elle avait fait pour moi, je l'avais abandonné, alors qu'elle n'allait pas bien.
Sentant Farfaya s'arrêter je tournais légérement la tête et croisait son regard, je souris faiblement et quand elle se remis en route je la suivis.
Sa réponse me tira un sourire, j'étais presque sur, qu'elle brulait d'envie de savoir...Remarque, c'est idiot de penser ça, ça se trouve, elle insiste pas parce qu'elle sait tout.
Du coup deux option, soit je suis un salaud parce qu'après les petites révélations qu'elles m'a faite sur son passé, moi, je refuse de lui parler du mien, soit je suis un salaud pour se que j'ai fait à ma soeur...
Ouais, non, ça y a pas le choix! Mais dans tout les cas, j'ai du grandement baissé dans son estime, et le pire, c'est que je n'est ni le droit de m'en plaindre, parce que je le mérite, ni le droit d'essayer de rattraper le coup, parce que se serait inutile, pas avec cette voix perçant les ténébres de plus en plus profond de mes nuits qui se réjouissait de la fin qui approchait certainement trop vite.

Quand elle répondis à ma question, je me concentrais sur sa voix cristaline, sur ses mots et leur sens et souris, sans même m'en rendre compte.
Pour une fois, en parlant de son passé, elle avait l'air presque heureuse.

"J'aime bien t'entendre parler comme ça."

Je lui lançais un sourire, un peu plus sincére.

"T'as meilleure amie, tu as encore des contactes avec elle?"

Je regrettais immédiatement la question avant même d'avoir finis de la posé. J'avais certainement mis les pieds dans le plat et bien correctement.

par **Farfaya** Mer 25 Aoû - 17:52

Le regard dans le vague, un léger sourire flottant sur mes lèvres, je me laissais envahir par mes souvenirs, les seuls moments de bonheur sincère auxquels j'avais droit à cette période de ma vie. Ma Nirina, feu follet énergique à la beauté envoutante, la seule capable de me faire oublier l'espace d'une nuit ma condition, celle qui mettait sur le tapis la vie des autres pour préserver la mienne...Croisant son regard, je lui rendis son sourire. Moi aussi...moi aussi, j'aime parler d'elle, j'aime me rappeler son visage, son sourire, sa voix et toutes ses exigences, plus farfelues les unes que les autres...Mais à sa question, je lui retournais un pauvre sourire triste. Quelque part, c'était aussi parce qu'elle était la seule personne dont je ne me sentais pas responsable du décès, que je pouvais parler d'elle avec autant de liberté...

- Elle est morte trois ans après que je ne sois arrivée au Val. Je n'ai jamais su ni comment, ni pourquoi, mais elle se serait apparement suicidée...C'est...moche à dire, mais pour une fois que je ne me sens pas responsable de la mort de quelqu'un que j'ai aimé, ça ne me dérange pas de parler d'elle...

par **Edward** Dim 29 Aoû - 15:18

A sa réponse, je cachais un soupir de soulagement. J'avais eu peur de la plongée dans la torpeur que provoque le souvenir d'une personne morte.
J'avais eu peur de la mettre en colère, de faire remonter à la surface des souvenirs qu'elle tenteraient desespérement d'enterrer.
Mais finalement, elle souriait. Nostalgique, certe, mais la nostalgie n'est pas toujours une mauvaise chose.
Et puis, elle sourait, c'était le plus important.
Croisant les mains dans le dos, de plus en plus attentif au sol sous mes pieds qui devenait accentué, je retins un haussement d'épaules.

"Il n'y a rien d'horrible à ne pas se sentir responsable de la mort d'un proche."

Y a qu'à prendre Reia, elle ne se sens même pas respoonsable de l'homme que son sabre à transpercer.
Remarque, elle à peut être pas tord, il l'avait chercher.

"Et puis, si tu peux parler d'elle aussi librement, son souvenir n'en sera que plus vivant et toi, un peu plus souriante."

Je la bousculais doucement de l'épaule.
Depuis combien de temps marchions nous. Je levais rapidement le nez vers la cîmes des arbres pour me rendre compte qu'elle cachée le ciel que je devinais toujours girs et capricieux.

"Tu crois que les filles nous attende dejà?"

par Contenu sponsorisé