{/!\} ... Régler une petite dette, ça te tente? =_=

Je le regardais sauter par la fenêtre avec un sourire satisfait, des frissons remontant encore mon échine. Voilà un programme qui va me plaire... à cette idée, je me mordis légèrement la lèvre inférieur avant de me diriger vers la porte et sortir.
Une fois dans ma chambre, je n'accordais aucun regards à Azy qui continuait de bosser, et me dirigeai directement vers mon bar pour prendre ce dont j'avais besoin. Je jettais ma veste en cuir sur mon lit, n'étant plus vêtue que de mon ensemble de cuir rouge, constitué d'une courte veste sans manches au col remontant jusqu'à ma mâchoire, la fermeture ne se fermant pas jusqu'en haut, laissant paraitre un décolleté assez... dévoilé; d'une courte jupe en cuir léger, retenue par une large ceinture noire à la boucle argentée.

- Quand tu auras finis, tu me posteras la réponse. Je ne vérifierais pas, alors prouve-moi que je peux te faire de nouveau confiance.

- D'accord...

Sans lui accorder d'avantage d'attention, je sortis pour retourner dans la chambre d'Akira et mis le shaker contenant les glaçon et deux cerises confites dans son frigo, posant mon plateau avec le verre à martini sur le lit à côté de moi. J'attendis le retour d'Akira pour voir s'il avait pu obtenir ce dont on avait besoin.

Je regardais le corbeaux reprendre la forme d'Akira avec un sourire en coin... qui faillis devenir un fou rire en voyant ce qu'il avait ramené.

- Merci Dis-je suite à son compliment

je me levais pour le débarrasser, et posai le tout sur le haut de son frigo, avant de me retourner vers lui avec un sourire malicieux et surtout amusé.

- Déjà, pour des raisons que je t'expliquerais plus tard, il va falloir que tu fasses un choix, entre: le "banshee" qui contient tout ce qui est crème et le "Gin kiss" qui contient le triple sec etc... Et tu auras beau insister, je ne pourrais pas te servir les deux, désolée

Je lui adressai un sourire malicieux et lui désignai le lit comme si je lui montrai une table.

- Si monsieur veut bien se permettre de s'installer à sa convenance.

Une fois qu'il se fut assis, je retournai préparer le fameux Gin kiss, mélangeant les ingrédients dans le shaker que je secouais le passant d'une main à l'autre, en le lançant en l'air pour ensuite le rattraper etc... je servis le résultat dans le verre à martini, et plaçai en guise de décoration deux cerises confite dans le mélange incolore, faisant ressortir encore davantage la couleur rouge des fruits. Je le posai sur le plateau, et me dirigeai vers Akira avant de lui tendre sa "commande".

- Je vous souhaite une bonne dégustation, monsieur Et... quand vous auriez fini, vous pourriez me dire si vous vous sentez... différent?

J'eus un sourire victorieux.

- Je savais bien que c'était des conneries tout ça ! J'ai donc gagné mon pari pour une fois ! Akira, excuse moi un tout petit instant, j'ai un coup de fil à passer !

je m'éloignais de quelques pas, sortis mon portable et composai un numéro avant de le coller à mon oreille.

- ... Lei? Oui, c'est moi. C'est juste pour te dire que je viens de remporter mon pari, et que tu l'as dans l'os mais bien profond ! J'attends le cageot de pâtisseries avec impatience... c'était le Gin Kiss... Non, je ne l'ai pas raté ! Il a bien la bonne couleur ! Quoi ? Ça fait à peine 2 minutes qu'il l'as bu. Ah mais je m'en fiche ! Tu avais dit que c'était imparable, tu t'es planté ! Je savais bien qu'un simple cocktail ne pouvait pas faire office d'aphro, et que c'était du grand n'importe quoi ce que tu me disais... Mais bien sûr que je me suis sentie obligée d'essayer !

J'éclatais d'un rire fier de moi.

- On verra on verra... quoi qu'il en soit, le résultat est là: c'est inefficace. C'est quoi ce rire moqueur que tu as là ? hein ? Et me sort pas que ça dépend des individus se serait trop simple C'est ça oui... bye mon grand et bonne soirée. A la proch... Arrête de te marrer putain ! Tu riras moins quand tu devras envoyer on poids en pâtisserie, tient ! Ça te calmera.

je raccrochai, remis mon portable dans ma poche et rejoignis Akira, toujours avec mon sourire fier de moi.

- Je te remercie, grâce à toi j'ai pu gagner mon pari Je te ferais gouter les pâtisseries si tu veux, elle seront originaires de mon pays.

Nan mais sans dec, j'étais trop fière de moi quoi ! Pour une fois que je gagnais un paris contre Lei ! C'est un jour à marquer d'une pierre blanche !

- Tout juste ! Même si je n'y crois pas une seule seconde, je ne voulais tout de même pas prendre de risques, je pense que tu devine aisément pourquoi...

Je m'assis à coté de lui en croisant les jambes, et levais le nez en l'air d'un air digne.

- Mais comme je m'y attendais, c'était juste un cocktail tout ce qu'il y a de plus normal. Il était bon au moins? demandais-je en lui refaisant face, un sourire en coin sur les lèvres.

Je levai les yeux au ciel lorsqu'il me dit que c'était moins bon que le soleil levant.

- Il n'y a pas que le soleil levant dans la vie, marmonnais-je, moqueuse. Je sens qu'il va falloir que je varies mes cocktails pour essayer de t'en faire apprécier d'autres autant...

Je fis une moue boudeuse lorsqu'il me demanda le deuxième cocktail.

- Imagine que celui-là marche ? Je perdrais mon pari... tu ne veux pas plutôt que je t'en fasse un aut...

Je me tus en voyant la manière dont il me regardait. C'était bien loin de me déplaire, mais il me faisait trop penser à une loup fixant avec envie une biche bien savoureuse. J'écarquillais les yeux de surprise lorsqu'il me sauta limite dessus, et m'accrochai vivement à son haut quand je basculai vers l'arrière. Ma peau frissonna lorsque ses doigts glissèrent sur elle, et mes jambes se décroisèrent automatiquement.

Akira qui changeait d'avis au sujet d'un... cocktail ? Qui disait qu'il n'en voulait plus tant que ça? C'est pas normal du tout ça...

Quand je parvient à échapper à la prison de ses lèvres, aussi délicieuses qu'elles furent, je posais ma main sur son front, tentant de ralentir le rythme de ma respiration légèrement saccadée suite à ce baiser.

- T'es fiévreux pour être aussi entreprenant? demandais-je avec un sourire moqueur, ma main glissant de son front plus chaud que la normale (mais dans cette situation ça ne voulait rien dire) à sa joue droite.

Sauf que moi, je ne suis pas une gentille biche... et je lui lançais un regard similaire à tout à l'heure pour lui faire comprendre.

Je ne pus retenir un faible soupir sous l'effet de ses caresses et de ses baisers, et mes mains se crispèrent sur son tee shirt.

- Non... bien au contraire, articulais-je, tu devrais... être comme ça plus souvent... ça te change...

Mes mains remontèrent, froissant le tissus au passage, jusque dans ses cheveux. L'une de mes mains resta au niveau de la nuque tandis que la deuxième se perdait dans ses cheveux, et je basculai la tête vers l'arrière, dévoilant mon cou.

- C'est même... pas désagréable du tout... soufflais-je.

Je me débarrassai tant bien que mal de mes bottes, mais ne parvins pas à retirer mes bas de collant noir qui m'arrivaient au dessus du genoux.

C'est là qu'une idée déplaisante traversa mon esprit... et que je compris la raison pour laquelle Leï s'était foutu de moi devant mon assurance.

- J'ai perdu mon pari finalement... murmurais-je dans le cou d'Akira, tandis que ma main sur sa nuque caressait à présent ses omoplates.

Je souris lorsqu'il approuva la perte de mon pari, nullement inquiète pour mon futur gage qui m'attendait bien au chaud dans la cervelle vicieuse de Leï. Pour l'instant, je voulais profiter du moment présent pleinement, et oublier tout le reste.

Quand ses lèvres se posèrent sur les miennes, mes doigts se refermèrent sur ses cheveux sans pour autant les tirer, et mon autre main passa dans son col pour glisser sous le tee shirt et caresser sa peau avec délice.
Était-ce judicieux de faire le petit concours habituel cette fois ci? Après tout, l'aphrodisiaque pouvait être considéré comme du dopage dans cette situation, non? Comment ça c'est de ma faute et qu'il fallait que j'assume?
...
Je me pose tout de même de drôles de questions, là... - -"

Je brisai notre baiser, et lui caressais doucement et tendrement la joue, en contraste avec le sourire carnassier et le regard provoquant que je lui adressais.

Au prix d'un gros effort, je le forçais à se redresser en position assise, et pris appuie sur ses épaules pour me mettre à cheval sur ses cuisses, mes genoux de part et d'autre d'elles. Je caressais son torse par dessus son tee shirt avec mes deux mains, puis ses épaules avant de nicher mon visage dans son cou, inspirant avec délice l'odeur de sa peau. Mes mains glissèrent le long de ses bras, avant de passer sur ses côtes.

En sentant ses doigts glisser aussi lentement sur ma peau, allongeant le temps de la caresse, je pinçais les lèvres en fermant les yeux et baissant la tête au dessus de l'épaule d'Akira.
Trop impatiente de ressentir sa chaleur, je glissais vivement mes mains sous son Tee shirt et caressais avec délectation sa peau déjà chaude. Je dessinai doucement la forme de ses abdos, puis celle de ses pectoraux du bout des doigts, avant de caresser son torse sur sa totalité.

J'approchai mes lèvres du creux de son épaule, me contentant dans un premier temps de frôler simplement sa peau, cherchant à lui faire ressentir la même frustration qu'il avait provoqué en moi en faisant de même. Mais j'étais bien moins patiente que lui, et finis par embrasser son épaule, remontant le long de sa jugulaire. Au moment où j'allais faire glisser le bout de ma langue sur son oreille, un faible soupir m'échappa en sentant son index glisser entre mes seins. Mes dents se refermèrent sans violence sur l'ourlet de son oreille afin d'étouffer un nouveau soupire lorsque son autre doigts passait sous le cuir de ma jupe. Je fis sortir une de mes main de sous son haut, et la posai sur le dos de sa main qui caressait me poitrine. Je fis tout d'abord glisser mes doigts sur les siens, puis pris sa main pour la poser à plat sur mon cœur, qui avait commencer à prendre du rythme. Ma deuxièmre continuait inlassablement à caresser son torse, sous ce tee shirt qui commençait à sérieusement me gêner.

Mes dents lâchèrent son oreille, et j'embrassais sa joue avec tendresse, puis le coin de ses lèvres.

Je me mordis la lèvre inférieur en fermant les yeux quand sa main caressa aussi doucement mon sein. Tandis que ses main glissaient le long de mes cuisses, je posai mon front contre le sien, en essayant de ralentir le rythme de ma respiration, et par la même occasion me calmer un peu. Je ne pus m'empêcher de frissonner lorsque ses mains passèrent sous ma jupe, et je posai mes mains sur ses épaules pour conserver mon équilibre quand il se leva.

J'eus un regard surpris en le voyant ouvrir ma fermeture éclair avec les dents, chose que j'aurais eu du mal à imaginer, mais j'eus aussi un sourire amusé et satisfait de cette action. D'ailleurs, un petit rire m'échappa et je lui caressai doucement la nuque puis le dos du bout des doigts en passant dans son col, pour l'encourager à continuer de me surprendre.

Quand mon dos entra en contacte avec le mur, je frissonnais à cause de la différence de température: il me semblait si froid par rapport à ma peau. Une petite exclamation de surprise mêlée de plaisir m'échappa quand il fit glisser sa langue entre mes seins, et mes doigts se crispèrent convulsivement sur sa peau. Je penchai la tête sur le coté quand il embrassa mon cou, les yeux toujours fermés. Je les rouvris en sentant ses lèvres si délicieuses se poser sur les miennes, et je plongeai dans son regard empli d'envie. Mes lèvres s'entrouvrirent légèrement, et ma langue glissa entre les siennes, avant que je n'approfondisse ce baiser, désireuse de combler ses attentes... ou au contraire faire croître le désire qu'il ressentait. Mais parallèlement, il m'offrait tant de plaisir à travers ce baiser, que je voulais qu'il dure encore et encore.

Sans me détacher de ses lèvres, que je savourais comme le meilleur des mets, mes mains revinrent sur ses épaules, puis caressèrent son torse avant de passer sous son tee shirt et glisser sur sa peau avec lenteur. Je posai mes index au niveau de ses aisselles, et les fis glisser le long de ses côtes pour le chatouiller, faisant des allers-retours sur sa peau avec un regard malicieux.

Voulant lui libérer les mains pour des raisons égoïstes, je nouai mes jambes autour de ses hanches, suffisamment pour qu'il puisse me lâcher.
Lassée de son tee shirt, mais ne pouvant pas encore l'enlever (quand je vous dis que je préfère les chemises !), je retirais une de mains de son torse et allait chercher une des siennes, pour la faire doucement glisser le long de ma cuisse jusqu'à la rotule, l'intensité de mon baiser variant selon le plaisir que je ressentais à ce moment. Puis je pris sa main pour l'approcher de mon visage. Je brisai à regret notre baiser, mais posai mes lèvres sur la deuxième phalange de son index, avant de mordiller le dessus de son doigt replié.

Je me mordis ostensiblement la lèvre inférieur quand il fit glisser ma veste au sol, attendant avec impatience de pouvoir faire de même. Un frisson remonta mon échine en voyant de quelle façon il me regardait et je lui rendis son baiser avec passion. Un sourire ravi étira mes lèvres lorsqu'il colla son torse à ma poitrine, et voulu l'enlacer, mais il entrelaça nos doigts et fis monter nos mains au dessus de nos têtes. En sentant son souffle dans mon coup, son nom s'échappa de mes lèvres, et je serrais mes poings dès que mes mains furent libérées.

Quand il commença à faire glisser ses mains le long de mes bras, je savais ce qui m'attendais dans quelques instant. Et ça ne rata pas. Arrivé au niveau de la base de mes bras, je basculais ma tête vers l'arrière en serrant mes lèvres le plus possible pour ne laisser passer aucun son pouvant trahir les sensations qu'il me faisait ressentir, même si j'étais consciente qu'il le savait déjà... et j'étais persuadée qu'il en jouait pas mal.

j'en avais assez de ce tee shirt qui m'empêchai de sentir la peau brulante de son torse, et dès que mes bras furent libres, mes mains attrapèrent le tissus et je lui ôtais sans sommation, bien contente de l'en débarrasser. Une fois que sa peau nue fut à découvert, mon regard brilla de malice, et mes lèvres se posèrent avec envie sur ses épaules. mes mains se posèrent sur ses pectoraux, limite en les massant avec délectation. Mon souffle accéléré fit voler ses cheveux lorsque je posai ma joue contre la sienne, les yeux fermés, mes mains glissant sur l'intégralité de son corps.

je finis par lui refaire face, et lui mordilla le bout du nez avec malice, puis pris un air penaud.

- Pourquoi tout à l'heure... tu m'as lancé un air de reproche? demandais-je, tout en faisant glisser mon doigt le long de sa jugulaire. C'est bien toi qui avait dit que je pouvais faire ce que je voulais car tu avais tout ton temps, non?

Mon doigts glissa sur sa mâchoire puis sur ses lèvres, avant que je ne décide de le remplacer par mes lèvres pour l'embrasser avec sauvagerie, décollant mon dos du mur pour me coller le plus possible contre lui, mes mains cramponées à ses omoplates. Plus le baiser prenait en intensité, plus je resserrais mes jambes autour de lui.

En sentant ses mains glisser le long de mes cuisses, un soupire tout juste étouffé m'échappa, mais je ne lâchais pas ses lèvres que je savourais tant que je le pouvais. Quand ses mains arrivèrent sur mes bas, j'eus la soudaine envie de les ôter pour mieux sentir ses paumes glisser sur toute la longueur de mes jambes, mais ne pus m'y résoudre tant la peau de son torse était attirante.

Lorsqu'il rompit notre baiser, puis qu'il repris sa respiration, je tentais de faire de même, le souffle haletant suite à ce baiser que je mourrais d'envie de reprendre... mais pas tout de suite, sinon je vais mourir asphyxiée, et c'est pas dans mes plans du moment. La façon dont il me regarda enflamma ma peau et mon coeur partit comme une fusée. Je tendis ma main vers son visage pour le caresser du bout des doigts pendant qu'il répondait à ma question.

- Fallait pas me dire que je pouvais faire ce que je voulais alors, dis-je d'une voix moqueuse, avec le sourire qui allait de paire, tu devrais le sav...

Je ne pus finir ma phrase qu'il avait déjà reposé ses lèvres sur les miennes pour renouveler ce baiser que je souhaitais tant.
Quand il passa ses mains sous mes cuisses et commença à me soulever, mes jambes se desserrèrent pour enfin se décroiser et balancer dans le vide. Je me mordis les les lèvres jusqu'au sang (pour une fois que c'est moi) quand il posa ses lèvres au niveau de mon nombril, son désir transparaissant à travers l'intensité de ses baisers. Mes mains passèrent doucement dans ses cheveux couleur corbeau, comme pour me raccrocher à la réalité et éviter de me laisser sombrer dans ce puits de plaisir. Son souffle chaud contre ma peau me fit fermer les yeux les yeux de délice, mes mains cessant de bouger.

Mais quand sa langue glissa sur ma peau, mes lèvres s'entrouvrirent. Je plaquais vivement une de mes mains sur ma bouche tandis que l'autre se crispait sur son épaule, laissant 4 courtes traces de griffure, mais je ne m'excusai pas cette fois. Ma respiration se fit plus haletante, et lorsque sa langue arriva au bout de son chemin, un gémissement que j'étais parvenue à retenir jusque là força mes lèvres. Un gémissement qui comportait son prénom.
Je n'aimais pas cette position, car je ne pouvais rien faire pour lui rendre la pareille. Et pourtant j'en avais tellement envie...

- Akira...

Ce fut avec soulagement que je sentis le sol sous mes pieds, mais je n'eus pas le temps de tergiverser davantage que mes lèvres étaient de nouveau prisonnières de leurs délicieuse prison. Sentir son corps contre l'intégralité du bien me procura un soulagement indescriptible, et j'approfondis notre baiser, caressant sa langue avec la mienne.

J'aurais tant voulu que ces instants de plaisir purs durent encore et encore, me coupant ainsi du monde...

Les jambes légèrement flageolantes, je reculais d'un pas pour attirer Akira contre moi et me retrouver plaquée contre le mur. Mes mains parcouraient son corps dans tout ses recoins, avant de s'arrêter sur le bas de ses reins, et l'attirer encore contre moi.
je m'arrachai brutalement de ses lèvres, le souffle court, et plongeai vers ses pectoraux pour les mordiller chacun leur tour, tandis que mes mains glissaient sur ses hanches. Arrivées au niveau de son pantalon, je défis la boucle de sa ceinture, et fis glisser celle-ci dans les arceaux avant de la faire passer derrière la nuque d'Akira pour l'attirer à moi et mordiller simplement ses lèvres avant de lancer la ceinture aux alentours de la porte de la chambre.

Pendant une folle seconde, je songeai sérieusement à ce qu'on couche ensemble à même le sol, mais des souvenirs d'expériences similaires et des promesses faites à moi même de ne jamais retenter me revinrent, et suffirent à m'en dissuader. Pourtant, j'avais déjà commencé à glisser contre le mur. C'est avec un regard vaguement d'excuse que je me redressais, et repoussais doucement Akira pour que je puisse me décoller du mur, et nous faire faire un demi tour. Je passai mes bras autour de son cou, et reculai lentement, tandis que mes lèvres parcourraient la gorge et sa clavicule avec délice, faisant glisser ma langue doucement sur cette dernière.

Quand je butai contre le lit, je basculais sur l'arrière sans chercher à me retenir à Akira ni même le faire basculer avec moi, et atterris sur la couette les bras en croix, me mordant légèrement la lèvre inférieur, lui lançant un regard provocant, tournant légèrement ma tête sur le coté pour le fixer du coin de l'oeil..