{/!\} ... Régler une petite dette, ça te tente? =_=

Lorsqu'il me dit que ça m'allait bien , je lui tirais la langue en lui faisant un clin d'oeil.

- Les vêtements d'un homme vont souvent à une femme, même si la réciproque est fausse ! Je te vois bien mal porter mon ensemble rouge...

Je retrouvais mon sourire moqueur lorsqu'il bailla avant de se laisser tomber sur le lit.

- Eh ben ? On tient pas la rouuuuaaaaaaah...

...

- Le bâillement est communicatif, ça ne veut en aucun cas dire que je suis fatiguée ! Répliquais-je avec un air digne, avant même qu'il ait pu dire quoi que ce soit.

je grimpais sur le lit à sa suite, et à 4 pattes sur les draps, mes deux mains de chaque coté de sa tête, je le regardais de haut avec un sourire trèèèès moqueur.

- Aller petit Akira ! Il est l'heure d'aller faire un grrrros dodo ! Sinon tes petits yeux vont se fermer tout seuls et Azylis va prendre touuute la place dans le lit !

Ca se voit que je me fout de lui ? (je vais finir par dormir dehors si ça continue...)

- Aller ! Pyjama, dentifrice et va au lit ! ;p

J'allais répondre à son histoire de bain de bouche, quand je sentis mes mains glisser brutalement sur les draps avant de me sentir partir en avant. Une fois le coup de la surprise passée, je lui rendis son baiser sans hésiter (j'allais pas non plus lui refuser, ça va pas ? En plus il prends les devants, se serait du gâchis !)
Je finis par détacher mes lèvres des siennes en reprenant appuie sur mes poignets, et lui adressais un air faussement vexé.

- Ça m'énerve: c'est la deuxième fois que tu me fais ce coup là, et j'ai encore rien vu venir, c'est pas juste ! ><

je reposais brièvement mes lèvres sur les siennes, avant de retrouver mon sourire moqueur.

- Tu attaque en traître, c'est mal... pour quelqu'un de fatigué, t'es plutôt vif, j'ai intérêt à rester sur mes gardes... (au cas où tu décides de me faire payer toutes mes vacheries...)

Je lui tirais la langue en lui faisant un clin d'oeil, avant de le laisser tranquille pour aller me glisser sous les draps... en plein milieu du lit, sinon c'est pas drôle ! Quand il commença à s'installer, je me mis plus sur la droite pour lui laisser de la place. Ayant jeté l'oreiller contre la porte tout à l'heure, je posais ma tête sur son torse une fois qu'il fut bien installé.

Un chant d'oiseau bien trop proche à mon goût me sortit de mon doux sommeil réparateur, tandis que qu'un rayons très timide me caressait la nuque avant de bien vite disparaitre derrière un nuage. Je serrais davantage contre moi l'oreiller que j'avais apparemment subtilisé à Akira dans la nuit, et nichait mon visage contre le matelas pour me protéger les yeux de la lumière. Mais rien y fit. Même la chaleur réconfortante et apaisante de la couette ne me permit pas de me rendormir. Après un faible soupir, je me retournais pour faire face au dos d'Akira, apparemment encore endormi. Un sourire amusé étira mes lèvres, et j'enserrais doucement sa taille pour ne pas le réveiller, et posai délicatement mes lèvres sur sa nuque, entre deux mèches de cheveux.

- Debout la Belle aux bois dormants, murmurais-je à voix basse, ne m'oblige pas à jouer les princes charmants...

... un poney ? Quel poney ? Il veut un poney ?
...
Le rêve le plus cher d'Akira est donc d'avoir un poney ? (je n'y crois pas moi même)

Bizarrement, ce qui semblait être un rêve agréable se transforma en cauchemar lorsque sa respiration devint haletante. Quand il tourna la tête vers moi, je lui lançais un regard un peu étonné, qui devint bien vite amusé.

- Mmmmmh... je ne sais pas... les princesses sont souvent des nanas qui arrivent à se mettre dans des pétrins pas possibles toutes seules... mais si la princesse charmante est l'alter ego du prince charmant, alors elle devrait être assez débrouillarde pour que je puisse l'incarner, murmurais-je doucement. Mais comme tu t'es réveillé tout seul, tu n'as pas besoin du baiser... à moins que ça puisse te permettre d'oublier le cauchemar duquel je t'ai sorti...

J'eus un sourire en coin.

- Je peux au moins t'accorder ça: tu as été tellement sage cette nuit...

J'approchais mon visage du sien pour... l'embrasser doucement sur le front.

- Ptêtre bien que ça t'évitera de cauchemarder

j'approchais de nouveau mes lèvres de son visage, pour cette fois les poser tendrement sur les siennes.

- Et ça, c'est pour te dire "bonjour" murmurais-je en souriant.

je reposais ma tête sur le matelas (puisque l'unique oreiller restant était à présent par terre - -"), et caressais distraitement son torse par dessus son tee shirt.

- Alors comme ça... on rêve de poney ? me moquais-je gentiment.

... Bon ok là je me suis fait avoir (c'est à cause du réveil : il n'est pas en état de marche à ce moment de la journée. Je dois attendre le moment du petit déjeuner pour qu'il s'allume. Si c'est une excuse valable!). Mais elle posa ensuite ses lèvres sur les miennes.

"Bonjour." Murmurai-je avec un sourire.

Je laissai ma tête retomber... sur le matelas (merde, je n'avais pas tilté que l'oreiller s'était fait la malle, j'espère qu'il n'est pas parti trop loin)? J'écarquillai les yeux en tendant sa réplique (à Azylis, pas l'oreiller).

"Hein?"

Je ne sais plus trop de quoi parlait mon rêve mais je crois me rappeler qu'il y avait des chevaux dedans. Je me sentis rougir. Punaise j'ai parlé en dormant, la honte, vas savoir ce que j'ai raconté en plus. Je toussotai pour essayer de reprendre des couleurs.

"Euh... Peut-être. J'ai oublié de quoi j'ai rêvé."

Ce qui était en grande partie vraie mine de rien.

"Ça faisait longtemps que t'étais réveillée?" Demandai-je pour essayer de faire dévier la conversation.

Je déteste le moment du réveil, c'est plus qu'officiel.

j'eus un sourire moqueur lorsqu'il commença à rougir de honte.

- Ouais, t'as parlé dans ton sommeil... t'as dit "Veux rester sur le poney...", dis-je en imitant sa voix endormie. Et c'est pas tout, dans la nuit je t'ai entendu faire des bruits suspectes, ton rêve étant apparemment... mouvementé... Et ça ne semblait pas être un cauchemar à ton sourire...

je laissais régner le suspense une bonne poignée de secondes, et mon sourire s'étira.

- Je déconne J'ai dormis comme une masse cette nuit, donc si t'as bougé j'ai rien sentis.

Je frissonnais en sentant très légèrement son souffle dans mon cou nu (la veste n'était plus très droite sur mes épaules, mais le principal était un minimum caché quand même !)

- Je dirais une dizaine de minutes. je ne suis pas parvenue à me rendormir, donc j'ai décidé de te réveiller. Un ptit dej au lit, ça te branche ? (si j'arrive à convaincre Francesco de nous envoyer des truc... >_>)

Lorsqu'il se leva, je suivis le mouvement mais pour me diriger vers mes vêtement.

- Ni l'un ni l'autre, répondis-je en déboutonnant sa chemise, je vais retourner dans mon antre

Une fois la chemise totalement ouverte, je la fis glisser le long de mes bras pour la retirer et la posai convenablement sur le dossier de la chaise pour ensuite commencer à m'habiller (quoi ? Il a vu pire qu'une paire de seins et un pauvre sous vêtement quand même)

- Si je descendais manger en ta compagnie le matin, ça ne t'apporterait rien de bon, continuais-je en ajustant ma ceinture, avant d'enfiler ma veste mais en ne fermant la fermeture éclair qu'à moitié. J'ai pas envie que des rumeurs indécentes courent à ton sujet.

Je m'assis sur le lit pour remettre mes bas, tournant momentanément le dos à Akira.

- Personnellement, je me fiche pas mal des rumeurs, tu verras en rencontrant des gens (quoique c'est peut être déjà fait) que les avis à mon encontre varient autant que la couleur d'un caméléon.

Une fois habillée et les bottes mises, je récupérais mon plateau d'argent ainsi que mon matériel à cocktail pour enfin rejoindre Akira.

- Mais si un jour tu entends la rumeur comme quoi j'ai couché avec au moins 100 partenaires différents, c'est totalement faux: je ne suis pas une nympho non plus

- Masochiste ET schizophrène pour moi, répondis-je avec un sourire moqueur, l'index levé.

Je n'eus pas le temps de répondre à son au revoir, qu'il rerentrait dans sa chambre pour aller chercher son pull. Je ne pus m'empêcher de m'esclaffer devant tant d'étourderie, et lorsque nos regards se croisèrent à nouveau, je lui adressais un regard candide.

- Mais ce n'était pas un commentaire, ça...

Arrêtons le massacre de mon visage avec des expressions aussi ridicules.
Je lançais mon bras gauche en avant, et les converses de la veille atterrirent aux pieds de leur propriétaires.

- Je ne suis pas certaine que tes pieds apprécient le carrelage du hall... lui fis-je remarquer avec une expression franchement moqueuse.

Je fis un pas en avant pour lui ébouriffer un peu plus les cheveux, avant de me reculer pour prendre un air malheureux.

- Et en plus, tu me dis au revoir comme ça, à la one again... "A la prochaine"... je suis déçue et triste... quelle... froideur ! Gémis-je, en lui lançant un regard triste.

Heureusement qu'il n'y avait pas un chat dans le couloir... (d'autant que s'il y avait un chat, ça aurait ou être un morphe).

- Tu ne me fais même pas profiter de ta super technique secrète et ancestrale pour embrasser aussi bien...

Oui bon... mon sérieux n'est pas resté bien longtemps, je l'avoue. Mais pour faire bonne mesure (et rattraper mon écart d'humour) je lâchais un soupir las.

J'eus tout juste le temps de stabiliser mon plateau dont le shaker manqua de s'échapper lorsqu'Akira m'attrapa par la taille pour m'embrasser, baiser que je lui rendis sans hésiter (en même temps, c'est moi qui lui avait demandé....). Mon indexe glissa doucement sur sa joue, tandis que je profitais de cet "au revoir" fort agréable. Quand nos lèvres se séparèrent tout en restant, j'adressais à Akira un sourire plus que satisfait.

- Rien de tel pour mettre de bonne humeur le matin... du moins de mon point de vue, murmurais-je avant de l'embrasser de nouveau, mais juste en posant simplement mes lèvres dur les siennes avec douceur.

Ce genre de baiser était aussi agréable que savourer un petit chocolat fourré au praliné. Tellement bon qu'il était difficile de s'arrêter d'en reprendre.... mais au bout d'un moment, faut quand même être raisonnable.

- C'est de ta faute, murmurais-je en séparant (cette fois de façon définitive) nos lèvres et en reculant d'un pas, tu embrasses tellement bien que j'ai du mal à résister...

Je lui adressais un sourire malicieux tout en lui faisant un clin d'oeil.

- Mais promis, c'est la dernière fois que je t'embête pour aujourd'hui

Je réajustais mon verre et mon shaker sur le plateau avant qu'ils ne tombent (ça me ferait chier...), puis m'adressais de nouveau à Akira:

- Et c'est pas parce que quelqu'un rêve de poneys qu'il ne fait plus envie, t'inquiète ! Si les rêves avaient une influence là dessus, l'humanité serait dans la grosse merde... je crois, même qu'elle aurait disparue depuis belle lurette ! (ce qui réjouirait grandement Anikei)

Je posais ma mains libre sur son épaule, et pris un air solennel.

- Les poneys sont une erreur de jeunesse Akira... tu peux surmonter ça. Une fois que se sera fait, tu seras un homme... Mon fils.

- Ce n'est pas uniquement pour me faire plaisir, lançais-je avec malice en mettant ma main libre sur ma hanche, dire le contraire serait mentir ! Et laisse-moi le plaisir de te complimenter de temps en temps, ça n'arrivera pas souvent !

Je lui tirai la langue avec un air de petite fille qui nargue son grand frère après qu'il l'ait grondée.

Je penchai la tête sur le coté avec un sourire lorsqu'il me parla de Dark Vador.

- Tu rigoles ? J'aurais jamais supporté d'être ta mère ! Je suis certaine que tu étais un sale petit malin étant gamin: timide comme tout la plupart du temps, mais qui embêtait les filles les plus proches (amicalement parlant) de toi !

Je retirais ma main de son épaule, lui fis un dernier clin d'oeil un peu moqueur, et fis volte face pour commencer à me diriger vers le bout du couloir où se trouvait l'escalier. Sans me retourner, je levais le bras en signe d'au revoir.

- La prochaine fois, tu me raconteras qui est ce "Dark Vador" !

Arrivée au bout du couloir, je bifurquais en soupirant à l'idée de grimper 3 étages...