{/!\} ... Régler une petite dette, ça te tente? =_=

Le coin de ma bouche tressaillit en un léger sourire amusé devant sa réaction. Je m'attendais à quelque chose de semblable, mais pas à un bug aussi long.

- C'est à prendre ou à laisser. Cette offre ne sera pas renouvelée ultérieurement.

Je ne prêtais pas attention à bouteille qu'il avait reposé, me contentant de le fixer dans les yeux, attendant patiemment sa réponse.

Mon sourire en coin s'accentua lorsqu'il accepta, mais il n'y avait rien de moqueur dans mon expression. Je récupérai mon verre et en bu une gorgée avant de relever juste les yeux vers Akira quand il me posa LA question que j'attendais, c'était tellement prévisible. En même temps, je ne faisais pas souvent preuve de ce genre de générosité, mais c'est pas de ma faute si les conditions n'étaient jamais comme je les attendais.

- Disons... qu'il se pourrait que je te considère suffisamment intéressant pour que tu en vailles la peine. Il se pourrait aussi que tu sois à la hauteur pour me sortir de mon ennui et pour susciter mon intérêt, ce que trop peu de gens parviennent à faire. Peut être même que j'apprécie ta compagnie et que le fait que tu crèves au fond des bois me fasse passablement chier, qui sait? Mais bon, ça fait beaucoup de "possibilité", il n'y a rien de bien concret.

Cette fois, mon sourire en coin était moqueur.

- Et puis tu as accessoirement une qualité que je ne nommerais pas sous peine de passer pour une fille vulgaire et intéressée et d'en plus te faire rougir au possible , ajoutais-je sur le ton de la plaisanterie, juste histoire de détendre un peu l'atmosphère.

Parce que j'aimais pas quand l'ambiance prenait un ton trop "grave" et sérieux pendant les moments qui devaient être de détente.

Ben quoi ? C'est quoi cette mine de blasé de la vie ? J'ai juste dit la vérité et rien que la vérité ! Lui en faut vraiment pas beaucoup... <= très fière de moi en fait !

- Je l'espère bien que tu tâcheras de ne pas me décevoir ! Sinon, selon la situation, tu risque de te retrouver à la porte à coup de pieds au cul ! Rétorquais-je avec un digne et fier.

A sa dernière question, j'eus un doute... est-ce que nous nous étions bien compris?

- Cette proposition ne marche QUE pour les blessures provoquées par Anikei ou celles qui mettent ta vie en danger. Parce que le système des dettes perd tout son intérêt si c'est trop régulier! U.U Mais tout ce qui est autre blessures, encore plus si elles sont acquises de façon stupides, les soins ne seront pas gratuits. A toi de faire attention! Mais après tout, rien ne t'oblige à me laisser te soigner.

Je sortis mon portable de ma poche et l'ouvris tout en m'approchant d'Akira. Je mis une main dans une de ses poches pour lui emprunter son portable et m'appeler, avant d'entrer mon numéro dans son répertoire et de lui rendre.

- Tiens, tu as mon numéro maintenant, ça t'évitera de refaire touuuuuuuut le chemin comme la dernière fois!

A sa question, je me rembrunis.

- ... Tu sais que tu viens de carrément casser l'ambiance, là? demandais-je en croisant les bras sur ma poitrine. Tu t'inquiète pour elle? Elle qui n'a qu'une chose en tête: hurler des prénoms et sauter sur tout les garçons mignon qu'elle croise, quelque que soit le sens du mot "sauter''...

J'avais beau dire, je lui en voulais toujours à cette petite idiote.
Un "ça te regarde?" me brulait les lèvres, mais je décidais de m'abstenir: après tout, je m'en fichais qu'il le sache ou pas.

- Elle a tout simplement fait la connerie de trop, à savoir coucher avec un valar qui lui plaisait. Sans mon accord bien sûr. Et le problème avec Azy, c'est qu'elle est bien gentille, mais si on lâche trop la corde elle en profite: tout comme Alis, elle a hérité de mon coté sournois. Du coup, je ne l'ai pas invoquée pendant près d'un mois, et maintenant je lui fais comprendre qu'il vaut mieux pour elle qu'elle ne la ramène pas pendant un moment, sous peine de le regretter très chèrement.

Je lui fis un sourire en coin.

- Et puis comme tu le sais, je suis assez rancunière, donc vu la grosseur de sa connerie, ça risque de durer longtemps.

- Je ne suis pas indulgente avec ceux qui passent outre mes ordres et mes interdictions, répondis-je d'un ton ferme, sinon ça signifierai que mon autorité peut être discutée, que mon influence n'est pas aussi importante que ça, et que mes paroles ne sont que du vent.

Après avoir fini mon verre, je le reposais sur le frigo, puis m'avançais vers Akira pour approcher mon visage du sien, un sourire moqueur sur les lèvres.

- Mais je me demande bien pourquoi tu veux la protéger... aurais-tu un petit faible pour elle? me moquais-je en faisant glisser mon doigt le long de sa mâchoire.

"Toujours de ma faute", hein? C'est même pas vrai!

- Le réchauffement climatique, c'est de TA faute, susurrais-je, vu le nombre de fois et avec quelle facilité tu rougis...

Je la regardai en haussant un sourcil. Là c'est certain : on n'a pas du tout la même notion de ce qu'est avoir de l'autorité. Mais bon, ce genre de sujet, ça ne m'a jamais vraiment passionné, du temps qu'on n'essaye pas de m'imposer une quelconque autorité, chacun fait ce qu'il veut de sa vie et de ses opinions.

Lorsqu'elle s'approcha, j'essayai de reculer, n'étant pas vraiment rassuré, mais heurtai rapidement le mur. Je sentis mes joues commencer à se teinter de rouge... avant de virer complètement au rouge lorsqu'elle mentionna le fait que justement je rougissais facilement et en sentant son doigt glisser le long de ma mâchoire. Mais impossible de reculer davantage.

~Ne reste jamais près de quelqu'un lorsque tu es handicapé par rapport à lui~

Mon cœur loupa un battement en ré-entendant la voix d'Anikeï dans ma tête et illico presto, je pivotai pour finir par me retrouver face à Azylis qui était désormais dos au mur en tenant les épaules de cette dernière, comme pour maintenir une distance de sécurité (bon j'avoue que c'était surtout pour garder les idées claires).

"C'est vous qui vous éclatez à me faire rougir aussi." Marmonnai-je en détournant les yeux, les joues encore un peu rouges.

"Et puis c'est pas pour ça. C'est juste que je ne supporte pas de voir quelqu'un limite traité comme un animal, déjà que pour certains animaux je ne supporte pas certaines manières de les considérer."

Par exemple, je n'ai jamais aimé cette "règle" selon laquelle les chiens dorment par terre, voir-même dehors et non pas dans un lit comme les humains.

Je regardai Azylis avec un sourire en coin.

"Et puis, si c'était le cas, ne me dit pas que tu serais jalouse." Dis-je avec un petit rire.

J'écarquillai les yeux de surprise lorsqu'il me coinça contre le mur, m'empêchant de faire ce que j'avais en tête.

- Mon contact te déplait autant? demandais-je, faussement vexée. Et puis c'est de ta faute aussi: c'est trop amusant de te faire rougir ! Et encore, t'es yeux ne changent même plus de couleur... c'est franchement pas juste.

Pour le faire quand même chier, je fis glisser mes doigts sur sa main, entre ses doigts, avant de remonter lentement le long de ses bras.

- Et puis je me traite comme j'en ai envie dit donc ! Azy, c'est moi! (enfin une partie de moi)

Je sais, c'est hyper compliqué quand on est pas ubiquiste... même moi j'en ai chié avant de comprendre le principe.

- Ah ça, je sais pas... ça me foutrait quand même les boules je pense ! Il y aurait forcément la question "pourquoi elle et pas moi ?", sachant que c'est juste un de mes doubles. Mais bon, le problème ne se pose pas de toute façon. U.U

Par contre, ej me demande tout de même pourquoi il a réagit aussi vivement tout à l'heure... il devrait avoir l'habitude maintenant.

- Au fait, si tu "ressent mieux ton corps" maintenant, ça veut dire que tu ne te limite plus aux transformations animales, si?

Mon sourire s'accentua lorsqu'il dit que mon contact ne lui déplaisait pas... avant de vite s'effacer en entendant son ramassis de conneries.

- Encore heureux qu'il n'y ai que le milieu de ta phrase qui soit vraie... oui je cherche un partenaire de jeu, mais PAS pour faire des trucs bizarre! J'ai même pas envie de savoir précisément de quoi tu parlais... t'as l'esprit super tordu en fait...

Azylis... ne rougis pas à sa 3e remarque... retient toi.... voilà, brave fille. U.U

- Et l'originale t'en remercie chaleureusement, répondis-je avec un "vrai" sourire, dénué de toute moquerie (mais ça va pas durer)

Je fis redescendre mes doigts jusqu'au creux de ses coude, et y traçai des petits cercles concentriques, avec cette fois mon éternel sourire en coin.

- Juste pour savoir... mais laissons cela de coté pour l'instant, murmurais-je en tournant ma tête sur le coté, continuant à le fixer du coin de l'oeil, un sourire en coin sur le visage. Et si tu me lâchais maintenant?

On aurait dit une panthère qui avait trouvé une pelote de laine

Je frissonnais en gardant mon sourire lorsque je sentis son souffle, puis très légèrement ses lèvres dans mon cou. Ca m'aurait presque manqué, dis donc !

- Déjà... je commencerais par te voler ceci... murmurais-je en lui volant un baiser au passage, parce que vu le nombre de fois que je t'ai prévenu, tu devrais savoir ce que tu risques lorsque tu approches ton visage aussi près du mien...

Je m'adossais d'avantage contre le mur, et continuais à lui lancer ce regard qui lui avait fait se mordre les lèvres.

- Et ensuite, je dirais que tu es un tricheur, parce que dans cette situation je ne peux pas me défendre convenablement contre tes... "assauts"...

Oui, bon... on ne peut pas dire que je cherche beaucoup à me défendre, c'est vrai... mais c'est juste parce que c'est plus amusant de lui donner tord U.U

J'enchainais frisson sur frisson au fur et à mesure que ses lèvres touchaient ma peau, ce qui était très loin de me déplaire. Lorsqu'il lâcha mes épaules, je laissais ses mains glisser le long de mes bras avant de poser mes mains sur ses épaules.

- Si, je pourrais... mais je risquerais de me montrer très déloyale...

Je fis glisser le bout de mon nez sous son oreille jusqu'à la base du cou.

- ... et si je me montre déloyale, tu vas pleurer, comme la dernière fois...

Oublions un instant que j'avais pleurer aussi... mais ils s'y étaient mis à deux pour me coincer les enfoirés!

- Mais tu veux vraiment que je me défende? demandais-je en faisant glisser doucement mes mains le long de son corps, me dirigeant (vicieusement) petit à petit vers ses côtes, mon sourire s'accentuant davantage.

Je fis une moue désapprobatrice lorsqu'il me rappela l'état dans lequel il m'avait mis avec ses chatouilles.

- Vous étiez deux contre moi toute seule ! C'était encore plus déloyal, tu devrais avoir honte de toi, lançais-je... sans aucune conviction dans la voix.

En sentant son souffle dans mon cou, je cessai de faire glisser mes mains le long de son torse, me contentant de savourer les sensations que ça me procurait.

Je ne résistai pas lorsqu'il m'attira contre lui, et passai mes bras autour de son cou lorsqu'il m'embrassa. Je fis glisser une main dans ses cheveux afin d'approfondir doucement ce baiser, lui donnant de plus en plus d'intensité, comme pour me faire "pardonner" de ce qui allait suivre.

Je mis fin moi même au baiser, le souffle légèrement haletant (pas ma faute, j'ai oublié de respirer, roh !), et plongeai mes lèvre juste sous sa clavicule.

- J'ai envie de m'amuser pour l'instant... et je sais pas combien de temps ça va durer, dis-je avec malice, avant de poser mes lèvres sur sa peau.

Je fis glisser mes mains le long de son corps jusqu'à son bassin, puis les fis glisser sous son haut (et c'est même pas une chemise, dommage...) avant de les remonter jusqu'à ses côtes. je commençais alors à faire doucement glisser mes doigts sur sa peau, le chatouillant avec un sourire carnassier, mais pas suffisamment pour qu'il soit plié en deux à hurler de rire.

Sans défenses... j'aurais tout entendu. Le "sans défenses" s'est tout de même bien vengé que je sache.

Je me mordillais de déception l'intérieur de la lèvre lorsqu'il me prouva que mes chatouilles avaient presque pas d'effet sur lui, et surtout qu'il m'enleva les mains de son corps. Tandis qu'il caressait mes hanches je posais mes mains sur son torse et fermai les yeux lorsqu'il posa doucement ses lèvres sur la peau de mon cou. Un frisson de délice traversa mon échine, et je posai ma joue contre son torse.

- La seule chose que je crains, soufflais-je, c'est que tu te lasses à la longue...

Je pliais lentement les genoux jusqu'à en poser un au sol, mon visage glissant sur ses vêtements, puis fis à mon tour glisser mon indexe autour de la limite de son pantalon.

- Alors je vais essayer de changer un peu de recette...

lorsque je remontais, je passais littéralement sous son tee shirt, et mes lèvres embrassant la peau de son torse sur mon passage.
Bon certes, on était un peu à l'étroit à deux dans le même vêtement, mais j'étais pas bien grosse non plus !
Toujours sous son tee shirt, je fis passer mes mains dans son dos, tandis que j'embrassais ses deux pectoraux tour à tour, et caressai ses omoplates. Soudain, une information récemment acquise me revint à l'esprit.

- Navrée de casser l'ambiance, mais... tu aurais du triple sec, du gin, du citrons et de l'eau gazeuse ? Ou alors de la crème fraîche, de la crème de bananes, de la crème de cacao et du sucre? Et surtout... un nouveau cocktail fraichement appris avant de passer aux choses sérieuses, ça te tente? demandais-je avec une voix malicieuse.

Je pouvais voir son visage par le trou de son col, mais préférai ne pas trop reculer la tête de peur de craquer son tee shirt. Tout en attendant sa réponse, je me contentais de poser puis retirer inlassablement mes lèvres de sa peau.

Je lui rendis son sourire avant de déposer un dernier baiser entre ses deux pectoraux, puis fis frôler sa peau de mes lèvres en redescendant pour me dégager de sous son tee shirt. Je lui refis face, les cheveux un peu ébouriffés, le teint rosi (c'est pas ma faute, il fait chaud là dessous), un sourire plus que satisfait sur les visage. Je passais mes bras autour de son cou, et collai mon corps au sien.

- Il manque plus que le citron, susurrais-je avec malice. Tu te sens capable d'aller le chercher à la cafet pendant que je vais chercher mon shaker et des glaçons?

Je fis glisser mon doigt le long de sa nuque, mes lèvres frôlant les siennes.

- Mais je te préviens, c'est un tout nouveau, donc c'est pas dit que je le réussisse parfaitement... j'essayerais juste de ne pas trop te décevoir...