Re: L'eau chaude aide à s'endormir [Privé]

par **Anikeï** Dim 10 Oct - 14:53

Cette fois c'est trop. J'ai essayé avec la méthode douce et il n'a pas voulu s'y adapter. C'est également typique de cette maudite race humaine : ils prétendent pouvoir s'adapter à tout type de conditions alors qu'ils essaient de les modifier pour que ce soient les conditions qui s'adaptent à eux. Et lorsqu'ils s'aperçoivent qu'il n'arrivent pas à faire faire aux autres ce qu'il prétendaient être capable de faire, ils abandonnent. Je ne supporte pas cette hypocrisie.
L'eau se gela immédiatement, les vapeurs d'eau devinrent des cristaux de glace qui s'écrasèrent au sol et les murs environnants se recouvrirent de glace et la température atteignit les moins vingt degrés Celsius.
Lorsqu'il commença à ramper, j'étais derrière lui. Les griffes de mes mains se plantèrent dans son épaule puis le soulevai pour le retourner vers moi. Mes yeux étaient défigurés par la rage et la haine.
Vu que la méthode douce n'a pas marché, je vais adopter une méthode plus efficace.

-Tu sais pourquoi tu es si mauvais pour te servir de ton pouvoir? Sifflai-je d'un voix perçante en commençant à resserrer ma prise sur son épaule.

-Il est parfaitement éveillé et est parfaitement en état d'être utilisé et tu le ressens suffisamment pour que même l'humain le plus incompétent puisse le sentir. Ce que tu ne ressens pas assez, c'est ton propre corps imbécile. Si tu ressens suffisamment chaque membre de ton corps, tu pourras te transformer à ta guise.

Mon poing se referma d'un coup sec et son épaule émit un craquement bruyant. Mon autre main attrapa le col de son t-shirt tandis que la première relâchait son épaule. Mon pied percuta son estomac et le projeta en arrière.

-Si tu arrives à transformer tes bras, c'est parce que tu ne les as jamais aussi bien senti que la dernière fois, quand tu essaieras de transformer tes jambes tu obtiendras le même résultat.

C'était tellement évident que je n'arrive toujours pas à comprendre comment il a bien pu faire pour ne pas le comprendre avant. Maintenant la seule manière de ne pas le tuer que j'avais était de suffisamment le blesser pour suffisamment calmer ma rage. Je sortis une petite pince de ma manche.
Je frappai son torse d'un coup de pied. Le choc lui fit ouvrir la bouche. J'y introduisis la pince qui se referma sur l'une de ses molaires.

-Maintenant tu vas changer tes dents en des dents de chat. Tant que tu n'y seras pas parvenu, je t'arracherai les dents une à une. Murmurai-je d'une voix glaciale.

Puis je tirai sur la pince et lui arrachai la première dent. Je la laissai tomber au sol avant de poser la pince sur la molaire suivante.

par **Akira** Dim 10 Oct - 18:25

La température chuta d'un coup et le sol se recouvrit de glace, ce qui ralentit encore plus ma progression. Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite tandis que ma respiration était toujours aussi accélérée et bruyante à cause de l'air que j'inspirais désespérément. Je n'avais pas besoin de me retourner ni de demander pour savoir qu'il était en colère.

Il faut absolument que je m'échappe.

Soudain, je sentis ses griffes se planter dans mon épaule et un gémissement de douleur m'échappa tandis que j'essayais encore de m'enfuir. Mais c'était peine perdue. Il me souleva et me retourna vers lui. Mes yeux s'écarquillèrent d'horreur en voyant l'expression des siens. Mon cœur loupa plusieurs battement tandis que la panique commençait à avoir raison de moi. Ma respiration commençait à se faire moins bruyante maintenant que mes poumons commençaient à se réhabituer à l'entrée de l'air mais elle était tout de même irrégulière et accélérée. Je sentis mon corps commencer à trembler et mes cheveux se solidifier à cause de l'eau qui les recouvrait et qui gelait à cause de la température.

J'eus le souffle coupé lorsqu'il m'expliqua ce qui n'allait pas avec mon pouvoir ou plutôt avec mon corps finalement. Alors c'était pour ça que j'arrivais désormais à transformer mes bras comme je voulais? C'était pour ça qu'il m'avait fait faire cet exercice où je ne devais me servir que de mes jambes? Il voulait que je ressente suffisamment les membres de mon corps pour que je puisse réussir à me transformer? Et le meilleur moyen de ressentir mes membres, c'était de les faire travailler jusqu'à l'épuisement ou pas la douleur.

Un hurlement de douleur m'échappa lorsque sa prise sur mon épaule me brisa cette dernière. Mais comment il fait pour avoir autant de force, ce n'est pas possible! J'eus le souffle coupé lorsqu'il posa son pied sur mon torse et le choc remonta jusqu'à mon épaule, ce qui me fit ouvrir la bouche pour crier de douleur mais il fourra une pince dans ma bouche qui se referma sur une de mes molaires.

A cet instant, j'écarquillai les yeux d'horreur et ma respiration recommença à devenir bruyante et de plus en plus accélérée tandis que mon cœur cognait si fort contre ma poitrine que j'en avais mal. Lorsque j'entendis ce qu'il comptait faire, je voulus crier pour l'arrêter mais il m'avait déjà arraché la dent. Un cri de douleur m'échappa avant de devenir un cri étouffé lorsqu'il remit sa pince dans ma bouche et la refermer sur une autre dent.

Mon corps fut parcourut de tremblements incontrôlés tandis que je sentais le goût du sang dans ma bouche.

Il va me tuer.

Il va me tuer et me faire souffrir autant que possible avant d'y parvenir. Je ne pouvais pas m'échapper : mon poignet était cassé, l'épaule opposée également ce qui m'empêchait de prendre appuis pour me relever et même si j'avais pu, les muscles de mes jambes me faisaient trop souffrir pour tenir debout et même si là j'avais pu passer outre cette douleur, j'avais une jambes avec un trou reliant mon tibia à mon mollet.

J'avais tellement mal et tellement peur que j'en oubliai ce que je devais essayer de faire.

par **Anikeï** Dim 10 Oct - 21:36

Ce que je peux en avoir assez de l'entendre crier comme ça. Ca ne faisait que m'énerver davantage de le voir gaspiller aussi lamentablement ses forces à hurler alors qu'il pouvait les utiliser plus judicieusement. Dire que l'homme se croit le maître du chien alors que la chose qu'il fait le mieux lorsqu'il souffre c'est hurler comme un chien qui aboie. C'est pitoyable.
Et ne rien voir d'autre que la panique et la douleur dans son regard ne faisait que me rendre plus furieux. Il était tellement paniqué qu'il ne pensait même plus à essayer de se servir de son pouvoir. Je pressai si fort sur la pince que la partie de la dent prisonnière explosa sous la pression. Je saisis une molaire de sa mâchoire supérieure avec la pince et l'arrachai également.

-Transforme tes dents. Ordonnai-je en sentant la colère m'envahir de plus en plus.

La pince se resserra sur l'une de ses canines.

par **Akira** Dim 10 Oct - 23:25

J'écarquillai tellement les yeux sous l'effet de la douleur que je crus qu'ils allaient finir par sortir de leurs orbites. Il vient de me faire exploser la dent! La douleur était insupportable, c'était presque pire que lorsqu'il m'avait arraché la première.

Puis il m'arracha une autre dent et un nouveau cri de douleur m'échappa. La douleur était tellement insupportable que je sentais que j'allais m'évanouir d'un instant à l'autre.

Je fermai les yeux lorsque sa pince saisit l'une de mes canines. Mon corps tremblait de douleur et de peur. J'en ai assez. Je veux que ça s'arrête. Qu'est-ce que j'ai fait de si horrible pour mériter de subir ça?

"Pi... kié." Le suppliai-je sans oser rouvrir les yeux.

J'essayai de changer mes dents en des dents de chat. Mais rien ne se passa. Mon cœur s'emballa de nouveau et mes tremblements redoublèrent. Pitié! Marche saleté de pouvoir! Je t'en prie, marche!

Mais rien ne se passa. En désespoir de cause, je changeai mes dents en crocs de guépard.

par **Anikeï** Lun 11 Oct - 3:38

C'en fut trop pour moi. Non seulement il ne faisait pas ce que je lui disais de faire, mais en plus, il essayait de me faire passer pour un de ces haïssables humains qui sont incapables de faire preuve de la réflexion dont chacun se vante, très majoritairement à tord. Des crocs de guépard. Il n'a même pas essayé de dévier, ne serait-ce que légèrement en changeant ses dents en crocs d'une panthère par exemple. Il a préféré choisir d'essayer de faire ce qu'il savait déjà faire. Mais surtout, il osé me supplier. Il a osé me demander de faire preuve de compassion, le sentiment qu'un humain ne méritera jamais d'avoir. Il a osé me demander d'être si minable.
Mon pied s'enfonça davantage dans son estomac, lui bloquant la respiration. Je tirai une nouvelle fois sur la pince et lui arrachai la canine. Je lâchai alors la pince qui tomba à côté de sa tête. La glace qui reliait ses poignets disparut. Je posai ma main sur la poignée de son Katana qui se recouvrit immédiatement de glace à son contact. Je dégainai cette arme qu'il était indigne de porter vu la médiocrité de ses capacités.
La lame bougea à une vitesse telle qu'elle en était presque invisible à l'oeil médiocre des humains puis coupa son bras gauche. Avant que le sang ne s'échappe de son corps, une couche de glace apparut à l'endroit de la coupure et empêcha une hémorragie de se créer. Mon regard était déformé par la haine. Mon envie de le tuer devait trop violente pour que je continue d'y résister.

par **Akira** Lun 11 Oct - 3:52

Ma respiration se bloqua lorsqu'il enfonça davantage mon pied dans mon estomac et je me mis à cracher le sang qui remplissait ma bouche en hurlant de douleur lorsqu'il m'arracha une nouvelle dent. Il laissa tomber la pince à côté de ma tête. J'essayai de respirer mais je ne fis qu'avaler une gorgée de sang qui me fis tousser. Je parvins ensuite à respirer. J'avais tellement mal que je ne pouvais m'empêcher de gémir de douleur et les tremblements de mon corps dus à la douleur et à température glaciale que dégageait Anikeï me faisait émettre des gémissements ressemblant presque à des sanglots, mes lèvres recouvertes de sang ne cessaient de trembler et avaient viré au violet foncé tellement j'avais froid et mal.

La douleur était insupportable. Je n'arrivais plus à faire attention à ce qui se passait autour de moi et même si j'avais été seul, je n'aurais jamais eu la force de pouvoir faire le moindre geste.

Soudain j'entendis le chant que je considérais comme le plus beau pouvant être entendu, le chant d'un katana dont la lame sort de son fourreau. Mais aussi beau ce chant puisse-t-il être, il ne fit qu'accentuer la peur qui nouait le ventre.

Je ressentis une violente douleur au bras... qui venait de se détacher de mon corps. Il m'a coupé le bras! Cette fois-ci, la douleur fut si violente que je n'eus pas le temps de hurler de douleur. Lorsque je la ressentis, elle était tellement insupportable que je perdis connaissance.

Ma tête tourna sur le côté et ma tempe toucha le sol et un filet de sang s'échappa de ma bouche.

par **Anikeï** Lun 11 Oct - 4:14

Ce n'est pas vrai. Il n'est quand même pas faible à ce point-là. J'ai pris soin de l'empêcher de trop saigner pour qu'il ne s'évanouisse justement pas à cause d'une trop grande perte de sang. Je ne comprendrai jamais que les humains valent si peu moins que ce qu'ils se plaisent à prétendre.
Mais il ne s'en sortira pas comme ça. Je plantai le Katana au sol pui sortis une fine aiguille d'une poche intérieure de mon manteau, si fine qu'elle en était presque invisible à l'oeil humain. J'empoignai les cheveux de ce misérable insecte et soulevai sa tête. Je plantai l'aiguille à l'arrière de son crâne. Je l'y enfonçai jusqu'à atteindre la zone du cerveau. Je finis par toucher la partie que je visais puis retirai l'aiguille de cette maudite tête humaine.
Je rangeai l'aiguille à sa place au moment où il reprenait connaissance. Il n'eut pas le temps d'ouvrir les yeux, la pince se refermait sur son autre canine.

-Change tes dents en celles d'un chat. Répétai-je en contractant les muscles de mon bras pour l'empêcher de trembler sous l'effet de la colère.

-La prochaine fois que tu essaies de te jouer de moi, je te tue aussitôt.

par **Akira** Lun 11 Oct - 11:19

La première sensation que j'eus fut un picotement désagréable derrière la tête. Puis très vite, la douleur revint m'assaillit brutalement. Mes jambes me refirent souffrir, surtout la blessée, mon épaule cassée me fit souffrir de nouveau, le goût du sang et la douleur dans la bouche me rappelèrent la perte de mes dents.

Et la zone où mon bras avait été coupé sembla exprimer la perte de mon membre et me fit souffrir de nouveau avec violence. Mon bras. Il m'a coupé le bras. Mais je n'eus pas le temps de faire quoi que ce soit. Anikeï venait déjà de me remettre sa pince dans ma bouche. A cet instant la douleur fut aussitôt accompagnée de la peur et j'écarquillai les yeux tandis que mon corps se remettait à trembler de manière incontrôlable et mon cœur à s'emballer à toute vitesse.

Il est fou.

Il va vraiment me faire souffrir jusqu'à la dernière minute sans me laisser de répit. Je fermai violemment les yeux pour non seulement essayer de supporter cette douleur qui était malgré tout insupportable mais aussi par peur.

Il faut que j'y arrive. Je t'en prie! Active-toi pouvoir! Il faut que je me concentre sur mes dents, que je ressente leur présence pour ensuite leur faire changer d'apparence.

Je rouvris les yeux en les sentant changer. Mon cœur s'emballa davantage. Pourvu que ce soit ce qu'il attendait.

par **Anikeï** Lun 11 Oct - 23:29

La pince finit par se refermer dans le vide lorsque ses dents rétrécirent. Elles avaient enfin pris la forme de dents de chat. Je rangeai la pince dans ma poche. Je regardai cette misérable créature à qui il fallait absolument tout expliquer pour pouvoir comprendre des choses d'une évidence rare. Ma rage avait commencé à se calmer, mais était encore trop présente pour que je puisse essayer de rester calme.
Il était beaucoup trop lent et lamentable pour réussir ce que je lui demandais de faire. Je devais encore m'occuper de deux parties de son corps. Je n'avais plus la patience d'attendre qu'il réussisse à faire ce qu'il aurait dû réussir à faire lui-même depuis longtemps. Soit il résiste, soit il meurt.
Je l'attrapai par les cheveux. Je me relevai. Je le regardai avec un regard glacial. Voir ce visage si faible, si idiot, si humain ne fit que m'énerver davantage. Mon autre main se posa de nouveau sur la poignée de son Katana. Je le déterrai puis le plantai dans l'estomac de ce corps si lamentable.
J'avançai jusqu'au rebord du bassin en le traînant derrière moi par les cheveux. Je m'arrêtai puis le lançai à l'eau.

par **Akira** Lun 11 Oct - 23:48

Je retins mon souffle lorsqu'il retira sa pince de ma bouche. Lorsque je le vis la ranger dans sa poche, je ne pu retenir un soupir de soulagement tandis que mon cœur se remettait à battre, même si c'était rapidement. Je fus parcouru d'un nouveau frisson à cause de la douleur et du froid et mes dents se mirent à claquer, ce qui m'arracha un gémissement de douleur à cause des multiples trous que j'avais dans la bouche.

Un nouveau gémissement de douleur m'échappa lorsqu'il me tira vers le haut en m'attrapant les cheveux. Lorsque je croisai son regard, mon cœur se mit de nouveau à cogner violemment contre ma poitrine et les tremblements de mon corps doublèrent d'intensité.

Soudain, une nouvelle douleur me lança au niveau de l'estomac et me coupa le souffle. Il m'a planté mon katana dans l'estomac. Je serrai les dents pour essayer de contenir la douleur mais les emplacements de mes dents manquantes se firent sentir et m'arrachèrent un faible cri de douleur.

Je me sentais de plus en plus faible et sentais que j'allais bientôt m'évanouir de nouveau. Un filet de sang s'échappa des deux côtés de ma bouche et coula le long de mon cou.

Je gémis de douleur lorsqu'il me traîna au sol en me tirant les cheveux et en sentant ma jambe blessée se frotter au sol. Lorsque j'atterris de nouveau à l'eau, je bus aussitôt la tasse. C'est ce qui me donna d'ailleurs la force de me redresser. Lentement, très lentement, je me redressai et émergeai la tête hors de l'eau. Je puisais dans mes dernières forces pour m'appuyer sur ma jambe où seuls mes muscles me faisaient atrocement mal.

Ma respiration était irrégulière et je me sentais sur le point de m'évanouir. Je n'avais même pas la force d'essayer de retirer mon katana du ventre avec mon unique bras.

Qu'est-ce qu'il va me faire maintenant?

par **Anikeï** Mar 12 Oct - 0:22

Je le regardai se redresser en me retenant de lui replonger la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'il fasse la seule action qu'un humain pouvait faire qui soit utile : mourir.

-Ah moins que tu ne sois plus mauvais que tu n'en as l'air. Tu arriveras à changer la forme de tout ton corps.

J'espère d'ailleurs pour lui qu'il n'est pas aussi lamentable que ça.

-Apparemment, le froid ne suffit pas pour que ta peau tienne suffisamment longtemps une transformation.

Et ça ne fait que démontrer à quel point il est faible, lamentable, pitoyable. Mais de la part d'un humain, on peut s'attendre qu'à obtenir des résultats médiocres, quelque soit le domaine, ce n'était donc pas une surprise mais une confirmation.
La température de l'eau se mit à augmenter brutalement jusqu'à entrer en ébullition. Elle atteignit rapidement les cent vingt degrés Celsius. Sa peau était déjà devenue rouge.

par **Akira** Mar 12 Oct - 0:49

Je baissai les yeux en l'entendant dire ça. Je me sentis aussi mauvais qu'il devait penser que je l'étais et pas seulement à cause de l'état déplorable de mon corps. Si seulement j'avais réussi à comprendre ça moi-même, je ne serai peut-être pas dans cet état à l'heure qu'il est.

Je relevai la tête vers Anikeï sans oser le regarder en face. Ça veut dire que je devrais être capable de me transformer maintenant? Par contre, je fronçai les sourcils en entendant sa dernière phrase. C'est vrai que quand j'ai essayé de me transformer en poisson, ma peau est vite redevenue humaine.

Alors qu'est-ce qu'il compte fa... Mes yeux s'écarquillèrent lorsque je sentis la température de l'eau monter brutalement. Très vite, elle me brûla la peau comme si on me posait une plaque de métal chauffée à blanc sur le corps.

Je me mis à hurler si fort que je me fis moi-même mal aux tympans. Je tentai de me débattre comme si ça allait empêcher l'eau de me brûler tout en essayant d'avancer vers le rebord de l'eau pour en sortir.

Mais la douleur fut tellement insupportable que je ne me sentis même pas fermer les yeux et encore moins sombrer dans les ténèbres. Mon corps bascula en avant et s'étala dans l'eau. Mon visage ne mit pas longtemps à se retrouver dans le même état que le reste de mon corps, caché par mes vêtements, sous l'effet de la température. Ma chair était tellement à vif que mes vêtements s'y collèrent.

Mon visage étant sous l'eau, l'air cessa de rentrer dans mes poumons, remplacé par l'eau.

par **Anikeï** Mar 12 Oct - 1:09

Je le regardai perdre connaissance une nouvelle fois. Pitoyable. Il n'a même pas eu le temps de revenir jusqu'au bord tellement il est faible et est incapable de supporter la douleur.
L'eau du bassin retrouva sa température d'origine. Je regardai le corps de ce maudit humain étendu dans l'eau. En voyant l'état de la peau de son cou, je constatai que son corps avait été brûlé au deuxième, très certainement même au troisième degré. J'entendais encore le coeur de cette misérable créature battre mais de plus en plus faiblement. S'il reste comme ça, il ne mettra pas longtemps à mourir. Il était donc incapable d'apprendre en s'adaptant. J'étais certain que je n'aurais jamais dû l'accepter pour élève et il n'a cessé de me démontrer que j'avais raison. Il n'était qu'un humain aussi pitoyable et méprisable que les autres, il mérite donc de mourir.
Mon corps se divisa en particules d'eau et disparut. L'endroit retrouva l'aspect qu'il avait avant mon arrivée. à la différence que le parasite que j'y avais trouvé baignait dans une eau désormais foncée de sang.

par **Nashoba** Mar 12 Oct - 12:48

Un jour, il faudra peut être que j'aille voir les infirmières, histoire de savoir si il était normale que je ne dorme que quelques heures par nuit, sans jamais me sentir vraiment fatigué.
Cette nuit là encore, je m'étais réveillé vers minuit, pour une fois que c'est pas l'heure à laquelle je me couche! J'avais tourné en rond une petite heure dans ma chambre puis m'étais décidé à sortir, sans trop savoir où aller.
En passant devant la chambre de Diao, je m'arrêtais et tendis l'oreille pour m'assurer qu'elle dormait bien. Comme je n'entendais rien, j'ouvris doucement la porte et l'aperçus, allongée plaisiblement, le visage légérement caché sous les draps, certainement pour se protéger de la lumière produite par un rayon de Lune filtrant à travers les rideaux.
Rassuré ,j'avais doucement fermé la porte et avait repris mon chemin vers nulle part.

Sans vraiment m'en rendre compte, j'atteris dans l'Entrée. Je me posais sur un des bancs pour comtempler le ciel étoilé et la Lune presque plaine, qui brillait d'une douce lueur argenté.
Je me demandait subitement si ce ciel étoilé ne révélerait pas mieux sa splendeur dans un paysage totalement vierge de toute forme d'une quelconque civilisation.
Avec un sourire, je m'étais levé, avait passé l'imposant portail et m'étais dirigé vers les plaines. A mi chemin, j'avais pris l'apprence d'un loup gris, celle que je préférais entre toute et avait trotinné jusqu'aux plaines.
Je m'étais assis au hasard, dans cet étendue rendue sombre, presque inquiétante, par la nuit, puis avait repris ma forme.
Comme je m'y attendais, les Etoiles brillaient d'un feu plus intense encore et toute les constellations se révélaient à moi. Bientôt, je ne pourrais plus admirer ce ciel, il serait encombré par de lourds nuages, porteurs de pluie et même peut être de neige.
Cette idée me fit sourire, j'aimerais bien revoir un peu de neige.

Je restais assis là, au milieu de nul part, à contempler le ciel en repensant à mon grand père à ma mèreet mes amis disparus, à ceux que je n'étais fait, à Diao, à mon pouvoir, à à peu près tout ce qui me passait par la tête.
Puis, sans réelle raison, je m'étais levé et avait repris la direction de l'Ecole marchant à pas mesurés, les mains dans mes poches, avant de reprendre soudainement ma forme de loup, échappant un sourire satisfait en remarquant que cette transformation était devenu presque naturelle.

Marchant toujours lentement, je fut tiré de mes pensées par un hurlement de douleur pure. Je relevais la tête et me rendis compte que, perdus dans mes pensées, je m'étais trompé de chemin et ne reconnaissais rien autour de moi.
Je me forçais au calme alors qu'un nouveau hurlement retentissait dans l'immensité des plaines, se melant au vent sans rencontrer d'obstacle pour l'arrrêter.
Puis le calme repris ses droits et mon coeur retrouva un rythme normal, mais ses cris m'avait inquiété, parce qu'ils étaient humain.
Me servant de mon ouïe animale, je tentais de remonter la piste quand un odeur acre de sang me fit fronçer le museau, découvrant légérement mes dents.
Sans trop comprendre se qui se passait, je fus entouré de brume et aperçus un bassin d'eau. Est-ce les sources chaudes dont j'avais entendu parler dans la Salle de détente? En tout cas, l'odeur de sang ici était très forte, tellement que, même redevenu humain, je pouvais la sentir.

Planté devant le premier bassin, je regardais autour de moi et aperçus au milieu de la brume, dans le bassin suivant, une forme noir, évoquant vaguement celle d'un humain.
Sans chercher à comprendre, je me précipitais en courant vers le basin, envoyant valser dans le mouvement ma veste et mon T shirt et plongeais sans réfléchir, ce que je n'aurais pas du faire.

La chaleur de l'eau me supris, je savais qu'on était au milieu de sorces chaudes, mais je ne m'attendais pas à ce que l'eau soit si brulante. Il n'aurait pas fallu grand chose pour qu'elle entre en ébullition. Serrant les dents, je m'avançais vers la forme qui se révéla bien être humaine.
La personne, telle qu'elle fut avait la tête dans l'eau et je remarquais alors que cette eau était rouge. Précipitament, je retournais la personne qui se révéla être un garçon et le tirais tant bien que mal vers le bord sur lequel je nous hissais tout les deux, non sans dificulté.
Je remarquais alors que le garçon allonger sur le dos avait la peau atrocement brulée, à tel point que ces vêtements collaientt à sa peau boursoufflée, il lui manquait un bras et son visage était en sang.
Je fronçais les sourcils, car, malgré les boursufflurse causéess par des brulures importante, les traits de ce visage m'étais familiers.
J'écarquillais les yeux en reconnaissant Akira, ce qui me confirma son identité fut sa ceinture d'armes et le katana planté dans son ventre.

Tremblant, je cherchais à trouver son pouls sans vraiment oser poser les doigts sur sa peau brulée. Comment il fait pour respirer encore?
Sentant la panique monter en moi, je regardais autour de nous, espérant que quelqu'un apparaisse miraculeusement.
Je criais même une ou deux fois pour appeler à l'aide. Mon troisième cris s'ettoufa dans ma gorge quand mes yeux se posèrent sur un bras, qui devait être celui d'Akira.
Je ne retins un haut le coeur qu'à grand peine, c'était pas le moment de flancher, il fallait que je fasse quelque chose, que j'arrive à l'amener à l'infirmerie avant qu'il ne décide que respirer dans cet état était vraiment trop dificile.
Sans plus réfléchir, au risque de vomir, je me relevais, attrapais ma veste et allais chercher son bras, les yeux fermé.s
Utilisant les manches de ma veste, je fixais le dis bras sur son corps, le porter en un seul morceau serait déjà plus simple.
Puis, attrapant son bras valide, je le redressais, grimaçant en constatant que sa tête retombait mollement sur son torse.

"Je suppose que tu me fera pas l'honneur de te réveiller maintenant en criant poison d'avril hein? Sérieux, qu'est ce qui à bien pu te mettre dans cet état? Tu t'es faché avec un ours?"

Je passais son unique bras autour de mon cou et pris appuis sur le sol pour nous relever.

"Va falloir penser à faire un régime vieux, parce que même un âne mort pése moins que toi!"

Faire de l'humour, même noire voir bidon, alors que personne et surtout pas Akira ne m'entendrait, était le seul moyen que je trouvais pour ne pas vider mon estomac.
Tant bien que mal, je me mis à marcher vers les batiments de l'Ecole, de manière relativement approximative, puisque je ne savais pas vraiment où on était.
Plusieurs fois, je levais les yeux vers le ciel, remerciant tout les dieux que mon grand père m'ait appris à me repérer grâce aux Etoiles.
Enfin, dans la toile noire de la nuit, que se teintait doucement du gris pâle de l'aude, les batiments de l'Ecole se dressèrent devant nous.
Impassible au monde qui tournait autour d'eux, inébralablement appuyés contre le flancs de la montagne, se fouttant royalement de deux pauvres gamins tentant desespérement de les atteindre.
Enfin, le desespérement, il vallait plus pour moi, parce que j'avais dans l'idée qu'à cet instant préccis, Akira s'en foutait comme de l'an quarante.

Et enfin, alors que je n'y croyait plus, je passais le portail, traversais l'Entrée et atteignit l'infirmerie, ou plutôt, le couloir qui y menait, parce qu'à quelques métres de la porte, je me mis à hurler comme un dément, jusqu'à ce qu'une infirmière sorte, l'air plutôt en cloère, avant de comprendre la situation.
Sur le ccoup, je cru qu'elle allait vomir, puis finis par se décider à venir m'aider, sans vraiment savoir par quel bout prendre Akira étant donné que son deuxième bras ne pendait pas à sa place.

Tant bien que mal, on finit par rentrer dans l'infirmerie et hisser Akira sur un lit, il fut immédiatement pris en charge et moi, je fus immédiatement assallie de question!

"Mais non c'est pas moi qui l'est mis dans cet état!!" ralais-je.

C'est pas parce que je me transforme en loup que je deviens un tueur sanguinaire non plus.

"Il va s'en sortir au moins?"

Elle auraient peut être put commencer par me dire ça. Rapidement, une des deux infirmièree qui me faisait face m'expliqua la situation d'Akira avant de me dire que nous étions arriveés juste à temps, mais qu'il s'en sortirait et que comme j'avais ramener son bras, les Guérisseurs pourraient le lui rendre.
Je soupirais, soulagé puis fut sommé de m'expliquer.
Je que je fis, exposant simplement les fais aux deux infirmières qui me regardaient comme si j'étais Hanibal Leckter et puis finalement une des deux retourna vaquer à ses occupations alors que l'autre me donnait la permission de partir.Crevé, un brin rassuré, je tournais les talons, ne rêvant déjà plus qu'à mon lit.
Mais avant que je ne passe la porte, l'infirmière m'interpela.

"Jeune homme, j'ai oublié votre prénom."

Je me retournais et la dévisageais surpris.

"Et vous en feriez quoi?"

Ce fut à son tour de me lancer un regard surpris. Heu, moi, je suis Morphe hein, pas Télépathe!

"Pour informer mr Hattori que vous l'avez ramené jusqu'ici."

Je souris, réellement amusé et haussais les épaules.

"Pourquoi? Pour qu'il m'envoit des fleurs?"

Je secouais la tête et me détournais.

"Nash...Ca suffira."

Puis, je passais la porte et regagnais lentement ma chambre avant de m'écrouler sur mon lit. Dés que ma tête eut touché l'oreiller, je me mis à ronfler comme un bienheureux.

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