Re: Demerdez vous mais trouvez quelqu'un d'autre... [priver]

par **Reia** Sam 4 Sep - 13:03

Il avait le choix. On lui avait laissé le choix, parce que je ne l'avais pas eu. Comme je pouvais haïr Azylis à cet instant.
Et même Edward, pourquoi ne choisissait-il pas de rester, avec nous, en sécurité. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi orgueilleux?
quand il annonça son départ, je baissais la tête, la prenant entre mes mains. Je ne relèverais pas la tête, je ne voulait pas croiser son regard et me dire que c'était la dernière fois.
Quand il se détourna, je relevais les yeux, caché derrière une rideau de cheveux et regardais son dos disparaitre derrière la porte qui se refermait sur lui.
Quand Hanae l'imita, je restais assise plusieurs minutes, dans un silence seulement troublé par des chuchotis interrogateur.
Pourquoi avais-je tant insisté pour qu'Edward ne parte pas? Qu'est ce que ça pouvait bien leur faire, hein?
Au bout de longues minutes, je me levais brusquement, lançais un regard noir à Azylis et sortis de la pièce, ouvrant la lourde porte de bois massive en grand à l'aide de mon pouvoir.
J'étais tellement en colère que les portes cognèrent contre les murs et se refermèrent violemment derrière moi.
Marchant d'un pas lourd dans les couloirs, je me mis à courir dans l'espoir de pouvoir rejoindre Edward dans sa chambre, mais il n'y était pas.
En moi, je sentais la colère, la frustration et la tristesse se mélangé. Il fallait que j'explose. Rejoignant la Cour Intérieur la plus proche, j'appelais Akito qui m'amena loin dans la foret ou je pourrais laisser libre court à mes sentiments.

par **Azylis** Sam 4 Sep - 13:53

Je soutenais le regard que reia me lança, lui renvoyant un regard glacé. Qu'est-ce que j'avais encore fais de travers, mise à part mon boulot, nom de dieu?! De toute façon, quoi que je fasse, quoi que je dise, ça ne leur plait jamais, alors merde! Qu'elles aillent se faire foutre où je pense, ça leur fera les pieds!

- Fait chier! Crachais-je en me levant brusquement, ma chaise basculant en arrière avant de tomber au sol.

Sans même la ramasser ni un regard pour Farfaya, je me dirigeai à grands pas vers la sortie suivie de fenrir, fusillant de mon regard de glace quiconque le croisait. Sur mon passage, les valars qui s'apprétaient à sortir s'écartèrent sans demander leur reste. Je ne leur accordais même pas un regard.

Une fois hors de cette maudite salle, j'enfourchai fenrir et nous dévalâmes les étages à toute vitesse, sans faire cas des cris de protestation.

Une fois dehors, j'inspirais avec délice l'odeur de la nuit. Nous filâmes vers les plaines désertes, mise à part deux ou trois lapin. Peu à peu, je sentis mes dents devenir des crocs, mes oreilles s'allongèrent, ma queue poussa tandis que mes vêtements disparaissaient. Mes deux pattes touchèrent le sol.
Quelques secondes plus tard, Nous étions seuls.
Nous étions un. Nous poussâmes un hurlement de frustration qui se répercuta dans toute la valée, faisant fuir un petit groupe de coyotes et s'envoler des oiseaux brutalement réveillés. Le défoulement pouvait commencer.

par **Farfaya** Sam 4 Sep - 16:37

Voilà, malgré tout ce que Reia et moi avaient pu faire, il partait. Il partait, peut-être pour ne jamais revenir. Au vu de l'attitude de Reia, qui s'était effondrée sur le bureau à côté de moi, sûrement pour ne pas revenir. Cette constatation me glaça d'effrois, mais je restais de marbre alors que de vagues chuchotements parcouraient le Conseil, que j'ignorais. Edward quitta la salle, et je me retins pour ne pas me redresser et hurler que je lui interdisais de partir. C'était trop tard, inutile et stupide.

Hanae suivit le mouvement, et Reia, dont le désespoir se transformait progressivement en une colère noire, bondit soudain de sa chaise et quitta à son tour la salle, à grand renfort de claquement de portes. Je me laissais tomber dans mon siège, sourcils froncés, me pinçant l'arrête du nez entre le pouce et l'index tandit qu'Azylis s'en allait, fusillant du regard tout ceux qui avaient l'audace de croiser le sien.

- La réunion est finie, tous les Valars présent peuvent aller vaquer à leurs occupations...soupirais-je, plus par habitude et soucis du devoir que par réelle nécéssité. Fichez moi tous le camp...

Les Valars encore présents se levèrent dans un concert de raclement de chaise, et fuirent la Salle du Conseil plus qu'autre chose. J'attendis que les portes se referment en claquant dans le dos du dernier Valar pour me laisser glisser sur le marbre à côté de Denaro, me cramponnant à son épaisse fourrure zébrée, laissant enfin libre court à mes larmes...

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