Re: Toc, toc, toc...devine (privé)

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 18:23

Je m'éveillais lentement, parfaitement reposée, complètement remise de ma gueule de bois. J'ouvris doucement les yeux, un peu désorientée...et souris en reconnaissant la chambre d'Edward. Je baissais les yeux, m'attendant à le trouver endormi près de moi...Il n'était plus là. Ce n'est qu'après que j'entendis le jet de douche dans la salle de bain, et j'esquissais un sourire, confortablement installée et sans la moindre intention de bouger. Remarquant alors le soleil bas dans le ciel teinté de rose, je souris à nouveau. Cette journée avait été bien étrange...Fermant à nouveau les yeux, je restais, plus immobile qu'une statue.

par **Edward** Ven 21 Mai - 18:31

Remarquant que l'eau chaude ne parvenait pas à chasser le souvenir de la peau ou des lèvres de Farfaya, je l'écourtais.
Je me sechais rapidement, laissant mes cheveux s'égouter dans mon dos, je passais un jean et remarquais en grimaçant que j'avais laissé ma chemise dans ma chambre.
Je soupirais, ouvrait la fenêtre de la salle de bain pour l'aérer et sortis doucement de la chambre.
Me déplassant doucement, j'allais récupéré un chemise noir dans ma penderie.

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 18:38

Je rouvris les yeux lorsque je fus sûre qu'il me tournait le dos, attirée par son parfum comme par un aimant. Ce que je n'avais pas prévu, c'était que j'ai une vue imprenable sur la fine musculature de son dos, où l'on pouvait voir, entre ses cheveux dégoulinant, son tatouage sur l'omoplate...M'exortant au calme, j'usais de mon pouvoir pour redonner à mon visage une couleur normale.

- Heureusement que je ne dors plus, tu n'es pas très discret, me moquais-je en sachant parfaitement qu'il avait été plus furtif qu'une ombre.

En temps normal, rougir ne me gênais pas, et il était inutile que j'utilise mon pouvoir à tors et à travers. Mais là, c'était plus sage...

par **Edward** Ven 21 Mai - 18:43

Passant un chemise, j'entendis la voix de Farfaya et baissais la tête, souriant avec amusement.
Je poussais un faux sourire plaintif et me retourner, boutonnant ma chemise.

"T'as pu dormir un peu?"

Souriant, je faisait comme si rien ne c'était passé, je ne voulais pas m'engager sur se sujet avec elle.
Je regrettais même de lui avoir dit, je ne saurais jamais plus tranquille si elle venait à réellement ceder...

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 18:49

Affichant à mon tour un sourire de circonstance, je me redressais légèrement. J'espérais qu'il n'aborderait aucun sujets pénible, bien qu'entre hier soir et ce matin, on ait de quoi faire...

- Oui, je suis tellement reposée que je pense que je vais allez passer la nuit dehors avec Denaro...et au diable les réunions barbantes, ajoutais-je en bougonnant.

Reia allait me tuer, puisqu'elle serait donc la seule Istarion présente à tous les conseils de la journée...

- Et toi...comment tu te sens ?

par **Edward** Ven 21 Mai - 18:57

Je souris soulagée, décidé à éluder se qui c'était passé hier soir, mettant cela sur le compte de ma bouteille de saké.
Je préférais mettre ça de côté, comme une preuve qu'elle n'était pas si insensible qu'elle voulait me le faire croire.
Je grimaçais quand elle parla des réunion.
Moi, je n'y allais jamais, mais si elle s'y mettait, Reia se retrouverais seule...Et j'étais persuadé que c'était sur moi que ça retomberait...
Genre, je la retiens et gnagnagna...
Non mais je vous jure...

"Ca va..."

Je m'assombrit un peu et allais m'asseoir sur le fauteil en face de mon lit.

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 19:01

Je le regardais s'asseoir, youjours immobile, et son air sombre ne m'échappa pas. Rien en lui ne m'échappais, mais je refuserais toujours d'admettre que c'était simplement parce que je l'aimais...

- Tant mieux, répondis-je en me sentant profondément stupide.

J'observais mes pieds quelques secondes, avant de me redresser pour me lever souplement.

- Puisque tu n'as plus besoin de moi...je ne vais pas t'embêter plus longtemps, dis-je en me dirigeant vers la porte.

Mais alors que j'allais sortir, je m'arrêtais dans mon élan, la main sur la poignée de la porte.

- ...Tu sais...tu aurais pu m'en parler plus tôt...murmurais-je, hésitante, dos à lui.

par **Edward** Ven 21 Mai - 19:11

Je hochais la tête, presque soulagée de la voir partir.
Au moins, les sujets facheux seraient abordés la prochaine fois. Même si j'en avait aucune envie, je savais que je ne pourrais pas y échapper.
Mais le repousser à notre prochaine rencontre me soulager, la, je n'avais pas le courage d'en parler.
Je souris, m'appretant à me lever pour la racompagner, quand je l'entendis.
Mes mains se crispèrent sur les accoudoirs de mon siège et je fermais les yeux, inspirant profondément.
Je restais assis, refusant de croiser son regard.

"Qu'est ce que ça aurait changé...Tu m'aurais sauté au cou plus tôt...Par pitié?"

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 19:17

Je lâchais la poignée de porte pour me retourner vivement, le fusillant du regard. Ca, c'est un coup bas...

- Abruti !! m'exclamais-je en perdant mon sang froid, ce qui ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. Ca n'aurais rien changé, rien du tout, nous sommes bien d'accord, mais...je ne comprend pas, c'est tout...Pourquoi me l'avoir caché ? Tu me crois assez basse pour te faire l'affront de te céder par pitier ?...demandais-je en baissant les yeux à nouveau.

par **Edward** Ven 21 Mai - 19:26

Les mains crispées sur les accoudoirs, je haussais les épaules, avalant de travers.
Je me décidais à me lever, m'approchant d'elle jusqu'à la faire reculer pour la coincer contre la porte posant mes deux bras de chaque côté de sa tête, je me penchais en avant, si près que je sentais son souffle sur mes lèvres.

"Je ne sais pas Farfaya...Il t'as bien suffit d'un cauchemard et d'un peu de Saké pour te jeter sur moi...Alors pourquoi l'idée que je puisse mourir dans peu de temps n'aurait pas eu le même effet."

J'étais méchant, j'en étais conscient, mais je ne voulais pas qu'elle s'appitoie sur mon sort.
Je voulais simplement l'aimais le peu de temps qu'il me restais à vivre et l'exortais à m'oublier quand j'agoniserais pour de bon.

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 19:35

Je restais immobile tendis qu'il s'approchais, tête basse, refusant de croiser son regard par crainte de ce que j'y lirais. Mais il s'approcha plus près que je ne l'aurais cru. Reculant d'un pas par réflexe, je buttais contre la porte, levant sur lui un regard à la fois glacial et interrogateur lorsqu'il me coinça contre la porte. "Touche moi, et je n'hésiterais pas à te frapper"...me dis-je en sachant que le coup serait aussi douloureux pour lui que pour moi. Mais je ne parvenais pas à me décider à le frapper, alors qu'il s'approchait encore, et une lueur de crainte s'ajouta à mon regard...aurais-je la force de le repousser, alors que j'avais goûté à la douceur de ses lèvres ?...

- Espèce de...commençais-je, soudain folle de rage...mais je m'arrêtais net, coupée dans mon élan. "Peu de temps" ?...relevais-je avec effroi, déglutissant avec difficulté, toute colère envolée.

par **Edward** Ven 21 Mai - 20:09

Je souris, presque soulagé de la voir se mettre en colère. Mais je déchantais vite.
Il ne lui avait pas fallu grand chose pour se calme et c'était ma preuve. Je fermais douloureusement les yeux et me reculais.

"J'aurais osé me conduire comme ça hier, tu m'aurais remis à ma place de puis longtemps..."

J'avalais de travers, et me détournais.

"Maintenant, il doit me rester à peine un an..."

Je secouais la tête.

"Remarque, maintenant que tu le sais, c'est moi qui refuserait que tu me céde..."

Je soupirais, me maudisant car j'étais aux bord des larmes, frappé par le vérité.

"C'est trop tard..." Soufflais-je.

"Même si tu me laisser te donner tout se que j'ai à te donner, j'en aurais pas le temps...et se serait t'imposer mon agonie."

Je m'assis lourdement sur mon siège, me prenant la tête entre les mains, je me sentais trembler.
Pour la première fois depuis que je me savais condamné, j'avais peur. Peur de mourir, de ne plus jamais la voir, ne jamais pouvoir lui dire que je l'aimais.

"Va t'en...Laisse moi..."

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 20:26

Je restais adossée contre la porte, respirant avec difficulté, les larmes qui s'accumulaient dans mes yeux dégoulinant à présent sur mes joues. Je m'étais bêtement faite prendre au piège...il m'avait eue de A à Z...Echappant un sanglot, je passais une main tremblante sur mon visage, prête à lui obéir, prête à partir maintenant qu'il se libérait de moi, car après tout, c'était tout ce que j'avais toujours voulu, pour son bien...

Et puis non. Jamais. Hors de question. Je me battrais, je remuerais Ciel et Terre, je le sauverais. Après tout, je n'étais pas si loin des Dieux...aujourd'hui, j'allais me servir de tout ce pouvoir qui ne me servait à rien en temps normal. Pour la première fois, j'allais mettre ma pleine puissance au service de quelqu'un. Au service de sa vie...

J'approchais à grands pas pour me planter fermement devant lui, négligeant mes larmes.

- Tais-toi !!! hurlais-je, au bord de la crise de nerf. Maintenant tu la ferme, et tu m'écoute !! Un an ?! Très bien !! C'est le temps qu'il me faudra pour te sauver !! Je te l'ai déjà dis, je te sauverais, je te sauverais, je te sauverais !! répétais-je en entamant un cent pas rageur. Tu ne veux plus de moi ?! Parfais !! Très bien !!!! Comme tu veux !!!! Ca ne m'arrêtera pas !! Je ferais trembler le Ciel et l'Enfer s'il le fallait !! Quant au reste...tu me balance comme ça, la fleur au fusil, après toutes ces années, que tu es condamné !! Comment voulais-tu que je le prenne, comment espérais-tu que je réagirais ??!! Abruti !! Idiot !!! Et pour courroner le tout, j'apprend, dans la même journée, qu'il te reste si peu de temps ??!! Et tu voulais que j'avale tout ça sans réagir !! A ça, je vais m'en allez tient, compte la-dessus, et je te conseil de rester tranquile jusqu'à mon retour !!!! hurlais-je enfin, essoufflée.

C'était la première fois que je lui hurlais dessus comme ça, la première fois que je l'insultais, la première fois que je perdais autant mon sang froid. Folle de rage, je me détournais, direction la porte de sortie.

par **Edward** Ven 21 Mai - 20:35

Ses hurlement me collèrent au fond de mon siège, soufflé par la violence de ses mots.
Je sentis mon coeur faire un bon dans ma poitrine.
Je prenais ses mots comme une déclaration, sinon, pourquoi? Pourquoi faire ça pour moi.
Pourquoi faire se que je refusais que l'on fasse pour moi. Quand elle sorti, j'haletais toujours, cloué à mon siége...
Puis réalisant se qui venait de se passer, je me levais pour la rattraper.
Une fois dans les couloirs, je courrais jusqu'à elle, l'attrapais par le bras et la forçais à se retourner pour la prendre dans mes bras et l'y serrer.

" Ne fait pas ça Farfaya, s'il te plait..."

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 20:46

J'avançais rageusement. Par chance, aucun élève ne traînait dans les couloir à cet heure...J'appelais Denaro, qui savait par le lien qui nous unissais ce qu'il venait de se passer. Il m'attendait devant les portes. Je n'avais besoin de rien, aucun sac de voyage, aucun passeport, aucun papier, aucune vivre, absolument rien. J'avais un an. Pas plus, peut-être moins. C'était mon dernier objectif. Et j'avais la chance d'être morphe.

Lorsque je me retrouvais dans ses bras, je faillit céder. Laisser tomber. C'est fou ce que mes décisions peuvent tenir qu'à un fil. Mais je me repris juste à temps, et je me débatis pour me libérer et partir avant qu'il ne réussisse à me retenir.

- Non, lâche moi !! hurlais-je. Je n'ai pas le temps de jouer, et de toute façon, je croyais que TU ne céderais plus !! crachais-je en le fusillant du regard, me débatant toujours pour essayer de me libérer de son emprise.

par **Edward** Ven 21 Mai - 20:52

Mon coeur se déchira quand elle m'échappa. Je la lachais, levant les mains, baissant les yeux.
Elle voulait partir? Ce débattre pour chercher une solution, en vain. Quitter l'établissement, laisser les élève, seulement pour trouver une solution.

"Pourquoi Farfaya? Pourquoi tu veux faire ça?"

Je relevais les yeux, sentant un liquide chaud couler lentement sur mes joues. Mais c'était chaud et non pas poisseux comme du sang.
Je comprenais alors que je pleurais.
Pire qu'un gamin...

" Ne fait pas ça, je t'en pris. J'ai eu assez de faux espoirs comme ça... Fait moi subir tout se que tu vex, mais je t'en pris, pas de nouveau faux espoir...Pitié..."

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 21:02

Je lui échappais enfin. Détournais le regard, car si je croisais le sien, je savais que je ne partirais plus. Repartis d'un pas rapide. Mais lorsqu'il me demanda pourquoi, je m'arrêtais net. Pourquoi ?...Passant le bout de mes doigts sur mes lèvres, je fis l'erreur de me rappeler la douceur des siennes. La chaleur de son corps. Ses mains sur le miens. J'avais eu beau ne pas avoir l'esprit très clair, de cela, je me souvenais parfaitement...Je me retournais, les joues trempées de larmes...

- Parce que...parce que...soufflais-je, connaissant la réponse mais inccapable de l'énoncer à voix haute.

Puis...je remarquais soudain qu'il pleurait. Ses supplications fendirent ce qu'il me restait de coeur. J'avançais vers lui, lentement, mon regard noyé dans le sien. Je caressais sa joue humide du bout des doigts...Je m'approchais encore...encore un tout petit peu...N'y tenant plus, je me jetais sur lui ; passant mes bras autour de sa taille, j'attrappais sa chemise à pleines mains, enfouissant ma tête contre son torse.

- PARCE QUE JE NE VEUX PAS QUE TU MEURES !! hurlais-je avec l'énergie du désespoir.

par **Edward** Ven 21 Mai - 21:12

Je la regardais se débattre avec les mots avec espoir. Sachant que c'était stupide. Pourquoi voulais-je qu'elle avoue?
Pourquoi voulais-je l'entendre alors que je savais qu'il était trop tard et que se serait tellement mieux que mes sentiments ne soient pas réciproque.
De toute façon, elle ne le dit pas...Encore un faux espoir, pourtant, celui là aurait du me soulager, mais il m'acheva.
Quand ses mains frolèrent mes joues, je fermais douloureusement les yeux, savourant le contacte de sa peau sur la mienne. Quand elle me serra dans se bras je lui rendis son étreinte.
Je carressais doucement ses cheveux.

"Personne n'y peut plus rien ni toi, ni moi..."

Je respirais douloureusement, pesant chacun des mes mots.

"Laisse moi juste continuer d'être là pour toi, toutes les nuits ou tu en aura besoin. C'est tout se que je demande. Accorde moi cette faveur, je t'en prie."

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 21:22

J'aurais voulu qu'il soit télépathe. Je n'aurais rien eu à dire, il aurait su. Mais il n'était pas télépathe, et moi, je n'étais qu'un monstre. Je le serrais contre moi de toute mes forces, quitte à l'étouffer. Je pleurais toute les larmes de mon corps, inccapable que j'étais de lui venir en aide, de lui avouer mes sentiments, tout ce que je savais faire, c'était le faire souffrir. Mais je me calmais lentement, appaisée par ses caresses.

- Tu n'as même pas besoin de demander...murmurais-je. Et...commençais-je, hésitante...si jamais...tu...as besoin d'aide...n'hésite pas...n'importe quand, ajoutais-je.

par **Edward** Ven 21 Mai - 21:43

Je la serrais un peu plus contre moi avec un petit sourire triste qu'elle ne pu voir.
Je ne retins pas un soupir de soulagement, heureux qu'elle renonce, qu'elle décide de me considéré comme un ami..Je n'avais plus le droit de demander autre chose, plus depuis que je lui avait avouer et avais été frapper par une évidence: C'était trop tard, je ne pourais même pas lui offrir la moitié de se que je voulais lui donner, et je ne la ferais que souffrir, lui imposant mon agonie.

"Promis..."

J'affirmais ça sereinement, sachant parfaitement que je ne le ferais pas.

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 21:57

Je restais dans ses bras, poussant un profond soupir. Supporterais-je de le regarder mourir à petit feu sans rien faire ? Tiendrait-il sa promesse ? Combien de temps nous restait-il réellement ?...Le soleil achevait sa course dans le ciel, et le couloirs des Valars était à présent trop élevé pour recevoir les rayons razant du soleil mourant. Nous baignions dans un clair-obscur digne d'un tableau de grand maître, nous étions seuls, hors du temps, dans un état second.

- A ton tour de me promettre quelque chose, murmurais-je soudain. S'il te plaît...arrête de croire qu'à chaque fois que je...cède un peu, c'est par pitié. Je connais la pitié...je la ressentais souvent, avant, il y a très longtemps...et puis...un jour...c'est moi qu'on a regardé avec ces yeux là...Jamais je n'infligerais ça à qui que ce soit, et certainement pas à toi...la pitié est la pire des insultes.

par **Edward** Ven 21 Mai - 22:06

Je soupirais et regarder par un fenêtre la lumière décliner lentement. Je posais ma joue sur le haut de son crâne, respirant encor son parfum à plein poumons.
Je hochais la tête.

" Promis..Mais tu ne me cedera plus."

Je déroulait lentement mes bras pour la saisir par les épaules et plongeais mes yeux dans les siens, en admirant la couleur argenté.

" Denaro doit t'attendre^^. Tu devrait aller le rassurer^^."

par **Farfaya** Ven 21 Mai - 22:17

Je me noyais dans son regard acier. Il avait raison, je sentais Denaro s'impatienter, lui qui m'attendait, il ne comprenait pas pourquoi nous n'étions pas encore partis. Je hochais lentement la tête, lui offrant un pauvre sourire.

- Oui...Fais attention à toi...sinon, je ne te le pardonerais pas, dis-je, me libérant définitivement de ses bras avant de me détourner, me transformant en tigre pour courir rejoindre Denaro.

par **Edward** Ven 21 Mai - 22:29

Je lui souris en hochant la tête.

"Je ferais attention."

Attention à quoi? Que je meurs demain ou dans 6 mois, qu'elle différence cela pouvait-il faire?
Je la regardais partir et vis dans se départ la fin de tous mes espoirs. Jamais je ne pourrais lui dire combien je l'aime.
Je soupirais et fermais les yeux, une expression de pronfonde douleur accroché au visage.
Je restais un moment seul, debout dans le clair obcure du jour mourrant laissant place à une nuit sans elle.
Rerentrant dans ma chambre, j'allais prendre Kumbaya dans mes bras, la pauvre accusé le contre coup de ma crise.
Malgré la douleur qu'elle devait ressentir, elle avait courru pour aller chercher Hanae.
Je soupirais, sachant que mes crises était de plus en plus fréquente, elle n'allait pas tarder à les ressentir en même temps que moi.
Je demanderais à Reia si il était possible d'atténuer le lien qui nous unisser.
Kumbaya protesta à cette idée, mais je me contentais de lui carresser doucement la tête.

par Contenu sponsorisé