Que me voulez-vous encore ? Infâme humain que vous êtes tous

Nom : Diao

Prénom : Chan

Âge : 17 ans

Caractère : Alors comme ça, vous voulez vraiment connaître mon caractère ? Vous n’avez peur de rien. Je suis quelqu’un d’incroyablement fréquentable, si on omet de préciser que je suis capricieuse, colérique et agaçante. Je suis loin d’être collante, et pour tout dire, je suis même totalement l’inverse : indifférente à tout. N’avez-vous jamais souhaité pousser un long et beau soupir après que quiconque n’aie tenté de vous faire comprendre que ce que vous faîtes est mal ? Avouez tout : ce genre de discours est de loin le plus inintéressant que l’homme puisse entendre. D’ailleurs, si je pouvais faire disparaître quelques personnes sur terre, je commencerais par supprimer ces gens-là. Je ne sais même pas pourquoi ils vivent… Admettez-le, le bourdonnement d’une mouche est nettement plus intéressant que la voix de ces personnes… Au moins, l’insecte ne nous endort pas. Mais enfin, je suis à présent tentée de vous parler de quelques uns de mes défauts, en et particulier… Celui de réclamer toujours plus que ce que je ne peux avoir. Il faut être sincère dans la vie ; l’homme n’est et ne sera jamais satisfait avec ce qu’il aura. Alors, autant que ma générosité me le permet, dès que j’en ai l’occasion, je demande à ma mère ou mon père d’avoir le plaisir de m’acheter ce que je désire. Ainsi, je peux avoir ce que les autres souhaitent posséder, et peut-être les débarrasser de ce sentiment incessant de désir. Même si pour tout dire, ce sentiment est tout à fait naturel chez l’être humain. Mais passons, mes phrases philosophiques doivent vous sembler bien peu captivantes. Pour en revenir à tous ces objets que je désire… Comprenez bien une chose : lorsque vous me refuserez ce que je veux, quoi que ce puisse être, je serais parfaitement apte à vous piquer une belle crise, qui plus est si mon caractère capricieux et colérique peut ainsi m’aider à parvenir à mon but. Lorsqu’une chose est désirée, n’est-il pas logique de tout faire pour tenter de l’obtenir… ?

Apparence : Je suis grande, élancée et assez bien formée, paraît-il. Pour ce que ça peut me faire ! Si mon physique pouvait un minimum me servir, ce pourrait être intéressant… Mais là, il ne m’est d’aucune utilité. Dois-je préciser qu’il y a en ce moment encore des gens qui croient que les « belles » paroles peuvent faire de l’effet ? Mais enfin, passons. Je dois ici me décrire et non décrire ces idiots sortis tout droit des hôpitaux psychiatriques. Reprenons donc. Où en étais-je ? Ah, oui. Je suis grande et élancée, et j’ai donc tendance à porter des vêtements typiquement chinois. En même temps, je suis chinoise… Et mes « parents » semblent branchés tradition, alors je ne peux visiblement pas m’en écarter… Je préfère avant tout les couleurs violettes et roses, qui sont mes préférées et que je me plais à porter. J’ai des cheveux châtains, longs, que j’attache toujours. Ma mère m’oblige également à porter de meeerveilleuses coiffes, que je ne nie pas détester. Mes yeux sont bleus, tirant parfois vers le marron en hiver, mais je m’en occupe bien peu. La beauté, quel mot futile et dénudé de tout sens…

Pouvoir et Élément : Eau, Contrôle des ombres.

Objet Précieux : Une des sublimes coiffes que ma mère adore me faire porter.

Aime : Les caprices, les objets précieux, l’argent.

N'aime pas : Les longs discours, la politique, les repas familiaux et les gens en général.

Histoire pré-Valhalla : Savez-vous ce que ça fait pour une famille de perdre tout ce à quoi elle aspirait ? Tout ce pour quoi elle vivait ? Je ne crois pas, non. A vrai dire, je ne le sais pas en détail non plus, mais quand je sais ce que j’ai manqué… Je pense donc avoir le droit d’en vouloir à cette foutue arrière arrière arrière […] grand-mère ou je ne sais quoi.
Notre famille était à l’époque royale, nous détenions le pouvoir en Chine et le Roi était un de mes ancêtres. Et puis, il a fallu que ça arrive. Vous savez, ce genre de malédiction idiote? Oui, c’est arrivé. Comme ça, boum. Une météorite qui percute la Terre… C’est l’effet que j’ai eu en l’apprenant, un soir où, étant petite, ma mère me contait une histoire.
Vous l’aurez sans doute compris : la femme de mon merveilleux ancêtre autrefois Empereur de Chine, fut accusée de sorcellerie. Je n’ai pas retenu quel était précisément la source de sa magie, mais j’ai bel et bien retenu qu’elle fut brûlée vive, avant que mon arrière et arrière et arrière grand-père se fasse exiler.
Je ne savais donc pas quel était son pouvoir avant que ce qui s’était passé pour elle se passe pour moi. Ce jour doit être le pire de ma vie, et je ne peux m’en rappeler qu’en éprouvant une dure souffrance au fond de mon être si fragile. Car oui, derrière cet aspect dur et froid, il semblerait que je sois fragile. Mais là n’est pas le problème… J’étais en train de faire une crise, normal, quoi. Je demandais à ma mère et à mon père de partir sur le champ m’acheter une nouvelle robe que je venais de remarquer dans une boutique très connue. Ni l’un ni l’autre n’était d’accord, je me devais d’insister… J’ai donc insisté, crier, criser. Les caprices, ça me connaît. Ils n’ont cependant pas céder : je devais m’habiller en suivant la tradiction, point barre.
Mon petit frère est alors entré dans le salon, demandant un peu de calme afin de pouvoir étudier en silence. A bout de nerf, je me tournai vers lui et m’avançai de quelques pas avec rage. Je frappai du pied avec colère devant lui, et devinez ce qu’il se passa ? Il se mit à m’imiter, comme un ignoble imbécile, ce qui ne fit naturellement qu’encourager ma nervosité. Ce jour là, j’ai dû proférer un nombre incalculable de mots grossiers et d’injures en tout genre. J’étais tellement énervée… Il avait beau me supplier en pleurant de se calmer, mes parents avaient beau me retenir… Rien n’y faisait. Après tout, comment auriez-vous réagi, si, après qu’on vous ai refusé quelque chose, votre frère se soit mis à vous imiter sans raison apparente ? Vous vous seriez probablement énervé, comme je l’ai si bien fait. Et comme je le disais, il me suppliait d’arrêter, me jurait qu’il n’y était pour rien, que son corps bougeait tout seul. Dans un élan de rage, j’ai alors avancé vers lui d’un pas si lourd que je suis certaine que le sol en a tremblé. Mais il a cependant continué à reculer, encore et encore, alors que je me rapprochai. Puis, il s’est trouvé contre un mur. Je l’ai attrapé par sa chemise, et l’ai soulevé du sol. Et là, j’ai soudain été prise d’un malaise. J’ai tourné de l’œil, ma main l’a lâché, et je suis tombée au sol. Je ne sentais plus rien, ni mes jambes, ni mes bras, ni mes mains. Rien, rien. J’avais l’impression d’être tombée dans le néant, d’être perdue à jamais. J’étais persuadée que plus jamais je ne pourrais déambuler dans les rues de Hong Kong en faisant du lèche-vitrine, habillée comme une dame d’autrefois sous les exigences de mes parents. Non, j’avais carrément l’impression que ma vie tout entière venait de me quitter.
Ma coiffe est tombée, a roulé. Une lumière éblouissante a éclairé la pièce pour s’emparer de cette coiffe… Je me suis évanouie.
A mon réveil, mon frère était redevenu normal. Car la seule chose qui avait été anormale… C’était moi. Des gens étaient là, m’ont dit de venir. J’ai accepté. Avais-je le choix ? Mon seul caprice fut de détruire ma coiffe, ce à quoi personne ne céda, une nouvelle fois.

Autres : Y a-t-il des baignoires dans les salles de bains communes ? Je ne peux pas me relaxer correctement sous une douche, malgré l’eau chaude dégoulinant sur ma peau…
Ah ! Il me semble que j’ai oublié d’en parler… J’ai tout de même eu une amie. Et oui, malgré mon caractère, me direz-vous. Elle se nommait Zhen Ji. Elle a été et sera toujours ma seule et unique amie. Alors ne tentez même pas de venir m’encombrer avec vos belles paroles.