Admission de Shaé

par **Anikeï** Jeu 28 Oct - 17:46

La température de la salle chuta brutalement. Le sol et les murs se recouvrirent de givre, de la buée s'échappa des bouches des insignifiantes créatures polluant cet endroit de leur présence dont l'existence même était une des plus grandes aberrations pouvant exister. Un épais brouillard envahit la salle, empêchant ces misérables créatures à de voir à plus de quelques centimètres devant eux.
Lorsque ce brouillard se leva j'étais au centre de la salle, désormais matériellement prêt à accorder au déchet appartenant à cette maudite espèce ce qu'il ne sera digne de recevoir que lorsqu'il aura accompli la seule action digne et non dénuée d'utilité que cette espèce inférieure qu'est l'homme est capable d'accomplir : mourir et ainsi débarrasser le monde son inutile présence.
Ma main se referma sur la larme de cristal au moment où cette dernière se mettait à briller. J'attendis que cette sensation de brûlure que je ressentais à la main disparaisse. Je croisai les bras contre mon torse et posai mes yeux, aujourd'hui verts métalliques, sur la porte en attendant que cette médiocrité ne la franchisse.

par Shaé Jeu 28 Oct - 18:46

J'errai dans les couloirs. La nuit était mon seul refuge, ma seule écoute...Je me sentais apaisée, calme et protégée lorsqu'il faisait noir. Je contemplais la lune de mon regard froid quand je sentis quelque chose en moi. Comme si l'on m'appelait.
Je savais ce qu'il se passait. Wendy me k'avait dit, je m'étais renseignée.
Je me dirigea instamment vers l'étage des Heren, tout en haut. Comme la nuit dernière, je portais une longue robe blanche qui traînait derrière moi. Mes longs cheveux étaient lâchés et deux mèches encadrés mon visage pâle aux yeux d'acier. Je ne m'interressa à rien jusqu'à arriver à mon but. je positionna devant la porte puis l'ouvrit en grand avec fracas. Sans dire un mot, sans m'annoncer ni frapper, je m'avança au centre de la pièce.Je ne manifesta pas le moindre intérêt aux gens qui était autour de moi. Il faisait très froid dans cette salle mais cela ne me gênais pas...les murs et presque tout était recouvert de givre. J'aimais cette atmosphère. Mes yeux se posèrent sur l'homme qui m'avait appelée. Mes yeux rencontrèrent les siens, vert métalliques. Ce qui se dégager de ce regard me rappeler ce qui se dégager du mien. J'attendis sans dire un mot qu'il m'indique quoi faire.

par **Anikeï** Ven 29 Oct - 0:47

Pitoyable créature et encore l'expression est extrêmement douce et glorifiante pour qualifier la chose qui venait d'entrer dans la salle. Ouvrir la porte ainsi était une action totalement dépourvue d'intérêt sinon mettre davantage en évidence l'étendue de la médiocrité intellectuelle dont cette vermine était pourvue. Si elle avait été appelée, quelqu'un attendait donc nécessairement sa venue et s'attendait donc à la voir rentrer dans la salle. Le seul effet qu'aurait apporté son entrée aurait été nous prévenir de sa venue, venue qui était pourtant attendue étant donné qu'elle avait été appelée. L'humain qui n'aspire qu'à se développer est pourtant une espèce qui excelle dans la manière de se régresser dans ledit développement.
La voir directement traverser la salle dès son arrivée me fis serrer les poings si fort que mes phalanges émirent des craquement. Non seulement elle démontre son total manque de réflexion et de logique mais elle approfondit sa démonstration en montrant qu'elle n'hésite pas à avancer où elle veut sans se préoccuper de savoir si elle doit ou non venir jusqu'ici. Mais quand l'homme désire quelque chose, si obtenir ce dont il désir doit se faire d'une manière illogique et dénuée de moralité, il n'hésitera pas à l'obtenir tout de même de cette manière. Seul son propre désir lui importe.
Lorsqu'elle s'arrêta devant moi, la puanteur qu'elle dégageait me frappa avec autant de violence que si on avait fait prendre une longue inspiration à un humain tout en lui faisant humer du vinaigre et me donna envie de vomir. Cette odeur humaine. Elle est infecte. Et elle ose m'imposer cette immonde odeur en plus de son immonde et pitoyable humanité. Et ce regard si minable, si humain, si pitoyable, si lamentable, il me donne de plus en plus envie de la tuer.
La température de la salle atteignit une température polaire tandis que mes crocs serrés et ne désirant qu'arracher cette peau si puante se révélaient.

-Assieds-toi. Ordonnai-je en parvenant extrêmement difficilement à contenir la rage et la haine qui m'envahissaient avec une vitesse et une intensité presque incontrôlables.

Il valait mieux pour cette chose qu'elle comprenne elle-même qu'elle devait s'asseoir sur la chaise la plus proche de nous et pas ailleurs.

par Shaé Ven 29 Oct - 8:55

Il commençait à faire de plus en plus froid. je grelotta presque, avec ma robe légère. je me tourna vers l'homme. On peut dire que pour quelqu'un d'hautain et méprisant, il me battait dans tout les domaines. Je ne lui accorda pas plus d'importance que cela, et alla m’asseoir à la chaise la plus proche. Je m'installa confortablement et croisa les jambes, attendant qu'il me dise quoi faire.
Je n'avais pas l'habitude de me taire et de me laisser ordonner les choses. Mais je savais qu'il en allait de ma survie. Je percevais chez cet homme une aura démoniaque qui me rappelait les humains qui m'avaient précipités dans la déchéance. Mon regard noir survola la salle avant de se replanté sur l'homme.
Bon il en avait encore pour longtemps?

par **Anikeï** Ven 29 Oct - 20:34

Dès qu'elle commença à se diriger vers la bonne chaise, je commençai déjà à m'éloigner d'elle, échappant légèrement à l'effet que cette puanteur avait sur mes nerfs. Lorsque le son de ses mouvements cessa, m'indiquant qu'elle s'était installée, son corps se retrouva immobilisé et refusa de lui obéir.
Sans me retourner, je lançai la larme de cristal par dessus mon épaule et atterrit dans la main de la maudite chose qui polluait avec ceux de sa misérable espèce cette salle.
La larme de cristal se mit à briller et un faisceau de lumière s'en échappa pour se lier au corps de cette immonde créature. Le faisceau perdit progressivement de son éclat jusqu'à disparaître. Le corps de cette maudite humaine obéit de nouveau à cette dernière.

-Utilise ton pouvoir. Sifflai-je.

Il vaut mieux pour elle qu'elle n'envisage même pas de s'approcher de nouveau de moi. Le simple fait de penser à cet événement m'énerva et mes canines commencèrent à s'allonger et s'aiguiser.

par Shaé Sam 30 Oct - 19:32

La larme de ma mère attérit dans ma main. Mon corps refusait de m’obéir quand j'essaya de décroiser le jambe. Je jeta un regard calculateur à l'homme. C'était lui qui m’immobilisait? Quoiqu'il en soit je n'aime pas cette sensation...ces yeux, son regard...il me fait penser à ces déchets qui m'avaient laissé pourrir dans la rue.
Il m'ordonna d'utiliser mon pouvoir. Je me leva. Je repensa aux garçons que j'avais trucidé. Ma haine de ce moment, ma douleur, ma rancœur. L'air ne parut plus si froid tout à coup. Mon corps se retrouva couvert de poils, mes dents s'allongèrent en de longues canines acérées. Je tomba à quatre pattes, ne me sentant pas plus petite pour autant. Je voyais le monde autour de moi d'un oeil nouveau. Mes sens étaient plus affinés. Chaque détails étaient perçus, rien ne m’échappait. Puis je sentis mon énergie décroître rapidement. Je redevins humain et me releva.
Je toisa l'homme en face de moi et commença à partir, persuadée que la réunion était finie.
Je poussa la porte.

par **Anikeï** Dim 31 Oct - 14:06

Une Morphe qui a pour première transformation un animal. Tellement prévisible de la part d'un Morphe mais tellement vain et tellement lamentable. Ils ne savent même pas quelle raison les pousse réellement à choisir ce type de transformation mais quand bien même ils le sauraient, ils seraient incapable de prendre conscience que cette raison est vaine et pitoyable. Mais après tout, cette sale espèce est bien la seule qui puisse désirer ce qu'elle ne peut avoir. Les hommes se croient capables de faire preuve d'originalité, d'être imprévisibles, mais ils feront jamais rien d'autre qu'essayer de le faire sans y parvenir.
Lorsqu'elle se retourna, je contractai mes muscles pour résister à la tentation de lui arracher le haut du crâne qui me parcourait de plus en plus intensément puis pris une apparence qui me rendis invisible aux yeux de ces misérables créatures.
Lorsque la chose arriva à la porte, la température de la salle remonta jusqu'à redevenir celle qu'elle était avant mon arrivée.

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