Admission d'Amely

par **Anikeï** Sam 14 Aoû - 20:55

J'avais cessé de participer aux réunions. Je ne voyais pas pour quelle raison je devais continuer à rester dans cette maudite salle remplie de ces êtres dénoués d'intérêt, ne participant à ces dites réunions que pour essayer d'en tirer profit afin d'améliorer leurs conditions de vie qui ne leur conviennent jamais. Ils auraient beau avoir tout ce qu'il réclament, ils continueraient à désirer autre chose. L'humain est une créature constamment insatisfaite, incapable de s'adapter à son milieu. D'autant plus que ma présence n'était pas nécessaire lors de ces réunions. Ils y avait suffisamment de ces médiocres créatures se prétendants compétentes pour pouvoir se passer de moi.
Mon Animae m'avait cependant prévenu qu'on réclamait ma présence. C'est à croire qu'en plus d'être prétencieux, ils avaient décidé de jouer avec mes nerfs afin de vérifier jusqu'à quel point j'étais capable de me contrôler avant de finalement arracher la colonne vertébrale de l'un d'eux et l'étouffer avec.
Les particules d'eau présentes dans la salle se rassemblèrent au niveau de la chaise qui m'est réservée et mon corps s'y matérialisa. Lorsque je vis un objet ne m'appartenant pas posé devant moi, je compris que je devrais m'occuper de l'Admition d'une de ces immondes créatures dont la simple pensée me donnait envie de vomir. En plus, face à l'aspect de l'objet que j'avais face à moi, je sentis une bouffée de haine me parcourir et la température de la salle chuta brutalement, le sol se recouvrit d'une fine couche de gel. Un collier en forme de tarte à l'abricot. Soit ils ont décidé que je devrais m'occuper des Admissions de gamins soit d'un pauvre imbécile incapable de se détacher de son passé, voulant garder une part de son innocence qu'il avait quand il était enfant. Pourtant aucun humain n'en est capable. Ne pas s'en rendre compte et tout de même persister à essayer ne fait que démontrer le faible développement de son cervaux, cervaux prétendu le plus développé par cette maudite espèce.
Je me levai et passai à travers le bureau, changeant momentanément la structure de mon corps entrant en contact avec le bureau afin qu'il ne soit fait que d'eau. Je me plaçai au centre de la pièce. Je refermai ma main sur le collier tandis que ce dernier se mettait à briller, me faisant ressentir cette sensation de brûlure au creux de ma main.
Lorsque la sensation de brûlure disparut, m'indiquant que l'objet que j'avais dans la main ne brillait plus, je posai mes yeux, aujourd'hui bleu pâle, presque transparent, sur la porte en attendant que la misérable créature que j'attendais la franchisse.

par **Amely** Sam 14 Aoû - 21:32

Il était super tard ! Pourquoi je dormais pas moi ? J'ai sommeil, j'en peux plus, je veux dormir ! Non mais. Je croisai mes bras sur ma poitrine, dans mon lit, regardant le plafond. Dans le dortoir, tout le monde dormait. Le silence envahissait la pièce, et on entendait à peine les bruits de la nuit dehors. Je fermais les yeux, bercée petit à petit par tous les bruits lointains qui m'entouraient. Une sensation émergeait soudain. Sourde, douce, calme. Quelque chose m'appelait. Je me redressai, cherchant la solution à mes questions. Je me levai et me mis à marcher rapidement, sortant dans le couloir, avant de m'arrêter brusquement. C'est ça Amely, pointe toi en nuisette pendant que tu y es ! Je me retournais et revins en courant, enfilant ma robe rouge qui reposait sur ma valise, avant de repartir.
Je grimpais les quatre étages qui me séparaient de l'endroit où je devait me rendre. Le mélange d'excitation et de peur me permettait de ne pas m'écrouler, complètement essoufflée, par terre. Je me postai devant la grande porte en bois massif et lissai rapidement ma robe avant d'ouvrir doucement le battant droit. Je m'habituai rapidement à l'obscurité de la pièce. Devant une grande table, à côté d'une chaise, se tenait un homme imposant, non pas par sa silhouette, mais par son aura menaçante et presque meurtrière, plantant ses iris bleus pâles dans les miennes, vertes et brillantes de détermination et de respect pour l'être qui se tenait en face de moi. Je retins de justesse un frisson, me tenant droite, regardant la chaise puis ce qu'il tenait dans ma main. Je reconnus le tour de cou qu'on m'avait enlevé lorsque j'étais arrivée. Je souris, heureuse et impatiente de retrouver ce bijou que je n'avais encore jamais pu porter. Je m'avançai d'un pas, attendant qu'il me dise ce que je dois faire. J'avais hâte, tellement hâte de retrouver ce pouvoir qui m'avait sauvé la vie !

par **Anikeï** Lun 16 Aoû - 2:49

Cette impatience et cette insouciance propre à l'homme. Ce que je peux détester ça. Certains animaux dont ils se sentent si supérieurs savent attendre le temps qu'il faut avant de réaliser l'action qu'ils devaient entreprendre, instinctivement ils savent qu'ils doivent attendre s'ils veulent réussir ce qu'ils entreprennent de faire, même si c'est afin d'obtenir quelque chose dont ils ont absolument besoin, dont ils ne pourraient se passer. L'humain est incapable de faire preuve d'autant de bon sens. Dès qu'il a décidé de s'approprier quelque chose qu'il désire ardemment, si l'objet de sa convoitise est susceptible de lui être acquise dans l'immédiat, il n'aura pas le bon sens d'attendre et de réfléchir sur ce qui l'entoure en dehors de l'objet convoité. Que cette maudite espèce qui se prétend être la seule à être en mesure de réfléchir puisse faire preuve de tant de bêtise et d'insouciance me met hors de moi.
Je préférai me concentrer sur la température de la pièce afin que celle-ci ne chute pas davantage plutôt que continuer à prêter attention à l'étendue de la bêtise dont pouvait faire preuve une simple créature insignifiante mais persuadée du contraire.

-Assieds-toi. Lançai-je d'une voix sifflante et glacée lorsque le regard de cette erreur naturelle se posa sur la chaise sur laquelle elle devait s'assoir.

par **Amely** Lun 16 Aoû - 14:28

Ah ah. Il est gentil le monsieur. Vous permettez que je m'en aille ? Je veux partir, tout de suite ! Pourquoi moi ? Si je m'avance un peu, je suis sûre qu'il va me tuer ! Mais j'ai rien fait moi, j'ai toujours été gentille, j'ai jamais fait de bêtises ... Alors pourquoi moi ?!... Enfin bref, ne laissons rien paraitre, même si il a du voir mon visage virer au blanc. En plus il faisait froid ici. Je m'avançais jusqu'à à la chaise au milieu de la pièce. Et il avait pas intérêt à s'approcher de moi ! Parce que sinon je ... Je pars en courant ! Ouais, c'est très lâche, mais je tiens à ma vie, et je sais que je n'avais aucune chance, alors bon. J'évitai de le regarder, attendant la suite.

par **Anikeï** Mer 18 Aoû - 0:39

Je la laissai s'assoir sur la chaise qui se situait à côté de moi. Une fois assise, son corps ne lui obéit plus et cessa de bouger. Je me détournai de cet être immonde et insignifiante, me dirigeant vers ma place habituelle. Sans me retourner je lançai le collier en l'air qui atterrit dans la paume de la main de la personne qui allait bientôt devenir Ancale, aussi indigne de le devenir puisse-t-elle être.
Le collier se mit à briller d'une faible lueur, lueur qui prit rapidement de l'intensité jusqu'à en devenir presque aveuglante. Un mince filet de lumière s'échappa du collier entra dans le corps de la l'ignoble créature assise à la chaise.
Lorsque le collier cessa de briller, le corps de son propriétaire brillait toujours mais cette lumière perdit progressivement en intensité jusqu'à ce qu'elle devienne aussi lumineuse que son esprit, autrement dit plus du tout. A partir de cet instant, son corps lui obéit de nouveau.
J'avançai vers elle, fixant ses yeux avec l'irrésistible envie de les lui arracher.

-Utilise ton pouvoir. Lui ordonnai-je sèchement.

Elle a intérêt à avoir ressenti cette nouvelle sensation en elle et avoir compris d'où elle provenait.

par **Amely** Mer 18 Aoû - 17:40

Mon collier atterrit dans ma main après que cet homme l'ai lancé, et je retins de justesse un "Maiiiiiis" de peur qu'il me tue sur place. Il avait vraiment pas l'air commode, mais c'était pas une raison suffisante pour envoyer mon collier comme ça, il aurait pu se ... Il brille ! Et ... Et moi aussi ! Aaaaaah, c'était des maïs grillés OGM ce midi à la cafeteria ! Snif.
Je sentis ensuite quelque chose s'installait en moi, doucement. Une sorte de courant faible qui s'insinuait dans chaque recoin de mon corps et de mon âme, comme si il y retrouvait sa place. Je fermais les yeux avec un petit sourire. C'était donc mon pouvoir, je reconnaissais un peu cette sensation qui m'avait envahi il y a déjà un mois de cela. Quand je rouvris les yeux, la lumière avait disparu. j'attachais mon collier autour de mon cou -Il tombait parfaitement- et relevai le regard vers la silhouette qui venait de m'ordonner d'utiliser mon pouvoir. "Avec plaisir ... Pauv' tâche !" Ça faisait du bien de l'insulter, même en pensée. Et faîtes qu'il soit pas Télépathe ! Sinon ma tête décore le mur !
Bon ... Je me concentrais sur ce fluide que je sentais en moi, ressentant plus que voyant mon ombre et celle de ... L'autre. Je laissai mon pouvoir descendre vers mon ombre, l'allongeant vers mon objectif. Elle filait, doucement mais surement, surement trop doucement, mais pendant ce trajet je tentais de sentir cette chose nouvelle qui m'avait été offerte, mon ombre s'ancrait enfin à celle de l'autre, et je réfléchis à toute vitesse quoi faire. Danser la macarena ? Non. Sourire !... A la réflexion, non. Je décidai de le faire reculer d'un pas, histoire d'avoir une petite chance d'esquiver si il voulait vraiment m'attaquer. Je ne quittai pas son regard, -De toute façon est-ce que j'aurais pu y arriver ?- remarquant qu'il me permettait de le faire bouger.
En effet, je sentais comme un mur dans son ombre. Il n'avait laissé qu'une légère place pour que je puisse essayer mon pouvoir. Il devait contrôler les ombres lui aussi ... Et il devait le faire d'une façon incroyablement puissante.

par **Anikeï** Ven 20 Aoû - 19:50

Je la toisai d'un regard perçant. Mon ombre finit par repousser la sienne pour s'en libérer. Je me dirigeai vers la sortie de la salle sans rien ajouter. Réfléchir au fait qu'elle était désormais Ancale et que de ce fait, une chambre à l'étage réservé aux Ancale lui était attitrée ne pouvait que lui faire du bien, bien que pénible pour ce type d'insecte.
Je passai devant elle, ignorant son existence à l'instant où elle disparut de mon champs de vision et changeai mon corps en particules d'eau au moment où il entrait en contact avec la double porte, la franchissant ainsi sans l'ouvrir.
La température de la salle remonta une fois que j'eus franchis la porte.

par **Amely** Sam 21 Aoû - 15:13

Ah, ça y est il fait plus chaud d'un coup ! En même temps il était parti, et de façon ultra bizarre ! Il a traversé la porte dans l'ouvrir, alors bon. Si c'était pas bizarre ça ! Je me levais ensuite, ouvrant la porte de la salle. Je regardai la nuit un instant, choisissant que je n'était plus fatiguée pour aller dormir. Je visiterais ma chambre demain ! Je choisis de sortir pour me balader un peu, profitant de la nuit claire pour comprendre ce qui venait de m'arriver. Obtenir un pouvoir, ce n'était pas rien quand même !

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