Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
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Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Comme je l'avais décidé, aujourd'hui je m'étais levée.
Comme je l'avais décidé, aujourd'hui j'étais enfin sortie de ma chambre.
Comme je l'avais décidé, aujourd'hui j'allaismieux bien.
Cela faisait facilement un mois que j'étais restée cloitrée dans ma chambre. Mais maintenant c'était fini. J'avais décidé de franchir le pas et je l'avais fait. J'avais décider d'entérrer ce qui me préoccupait, et j'y étais parvenue. C'était aussi simple que ça.
Avec de la volonté, on peut tout résoudre, tout dépasser. J'avais décidé qu'il en serait ainsi, et il le sera.
Je descendis avec prudence les marches de l'escalier qui menait à l'étage des valars, m'obligeant à contre coeur de tenir la rampe pour éviter une chute malvenue. J'avais fermement refusé la présence de Fenrir, qui m'aurait alors donné l'impression d'être un chien guide d'aveugle en version XXL. ET je détestais avoir la preuve de mon... handicap. Qui n'en resterait pas longtemps un, je l'espérais.
Alis m'avait arrangée la frange de sorte que mon "oeil" droit était parfaitement dissimulé (tout comme 1/4 de mon visage d'ailleurs... - -")
Je grimaçai à la fois de surprise et de colère lorsque mon pied droit rata la prochaine marche, me prouvant ainsi l'utilité de cette foutue rampe de merde (qui m'avait peut être sauver quelques os). Une fois à l'étage voulu, je me dirigeais d'un pas décidé vers une porte bien spécifique, serrant avec force ma mâchoire lorsque je bousculai un élève, faute d'avoir pu le voir.
Totalement sur les nerfs, je m'exhortai au calme une fois devant la dite porte, m'obligeant à respirer lentement et profondément. Une fois avoir récupéré mon sang froid, je toquais trois fois, croisant ensuite les bras sur ma poitrine.
Pourvu qu'il soit là... aller...
Comme je l'avais décidé, aujourd'hui j'étais enfin sortie de ma chambre.
Comme je l'avais décidé, aujourd'hui j'allais
Cela faisait facilement un mois que j'étais restée cloitrée dans ma chambre. Mais maintenant c'était fini. J'avais décidé de franchir le pas et je l'avais fait. J'avais décider d'entérrer ce qui me préoccupait, et j'y étais parvenue. C'était aussi simple que ça.
Avec de la volonté, on peut tout résoudre, tout dépasser. J'avais décidé qu'il en serait ainsi, et il le sera.
Je descendis avec prudence les marches de l'escalier qui menait à l'étage des valars, m'obligeant à contre coeur de tenir la rampe pour éviter une chute malvenue. J'avais fermement refusé la présence de Fenrir, qui m'aurait alors donné l'impression d'être un chien guide d'aveugle en version XXL. ET je détestais avoir la preuve de mon... handicap. Qui n'en resterait pas longtemps un, je l'espérais.
Alis m'avait arrangée la frange de sorte que mon "oeil" droit était parfaitement dissimulé (tout comme 1/4 de mon visage d'ailleurs... - -")
Je grimaçai à la fois de surprise et de colère lorsque mon pied droit rata la prochaine marche, me prouvant ainsi l'utilité de cette foutue rampe de merde (qui m'avait peut être sauver quelques os). Une fois à l'étage voulu, je me dirigeais d'un pas décidé vers une porte bien spécifique, serrant avec force ma mâchoire lorsque je bousculai un élève, faute d'avoir pu le voir.
Totalement sur les nerfs, je m'exhortai au calme une fois devant la dite porte, m'obligeant à respirer lentement et profondément. Une fois avoir récupéré mon sang froid, je toquais trois fois, croisant ensuite les bras sur ma poitrine.
Pourvu qu'il soit là... aller...
Azylis- Messages : 1209
Age : 34
Feuille de personnage
Âge: Va savoir... j'ai la jeunesse éternelle !
Pouvoirs: Je guéris et me multiplie !
Animae: Tu vois le beau loups gris là bas, qui pourrait te bouffer en une bouchée ? Ben c'est lui ! :3
Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Assis sur la chaise de mon bureau, j'étais en train de relire les rapports des missions que j'avais jadis effectué pour l'école, espérant que j'y trouverais une quelconque inspiration quant à l'endroit ou je pourrai effectuer la prochaine que je ferai maintenant que l'envie de ressortir en dehors de l'école m'était revenue. Cependant, je ne comptais pas accepter n'importe quelle mission. J'aurais souhaité en avoir une qui, quelque soit l'endroit, ne dure pas plus de quelques jours au maximum. L'idée d'être séparer d'Itaku était de plus en plus insupportable, je commençais même à délaisser certaines réunions pour pouvoir profiter du temps passer avec elle, temps qui me semblera toujours trop court.
Je fus tiré de ma lecture en entendant des coups frappés à la porte de ma chambre. Je fermai le dossier que j'étais en train de parcourir avant de me lever. Je me dirigeai vers la porte et l'ouvris. Je fus surpris de voir qu'il s'agissait d'Azylis mais malgré tout, j'étais content de la revoir. Depuis quelques temps, je ne faisais que l'apercevoir dans les couloirs ou occasionnellement dans la salle du conseil, bien que ces derniers temps, elle ne s'y soit plus beaucoup rendue.
Cependant, elle n'avait pas l'air au meilleur de son humeur et je constatai qu'une partie de son visage était toujours dissimulé par ses cheveux. J'aperçus également des bandages sous ses cheveux, preuve que la blessure que je la soupçonnais d'avoir, à moins qu'elle ne se soit trouvé une passion pour les bandages sur le visage, ce dont je doute tout de même, n'était pas guérie depuis la dernière réunion à laquelle je l'avais vue assister. Mais je décider d'essayer autant que possible d'agir comme si de rien n'était pour le moment, ne décidant d'aborder le sujet que si Azylis m'offrait une ouverture pour l'aborder.
Je lui adressai un sourire.
-Bonjour Azylis. Comment vas-tu? Entre je t'en prie.
Lui dis-je en lui laissant de la place pour pouvoir entrer dans la chambre.
Je fus tiré de ma lecture en entendant des coups frappés à la porte de ma chambre. Je fermai le dossier que j'étais en train de parcourir avant de me lever. Je me dirigeai vers la porte et l'ouvris. Je fus surpris de voir qu'il s'agissait d'Azylis mais malgré tout, j'étais content de la revoir. Depuis quelques temps, je ne faisais que l'apercevoir dans les couloirs ou occasionnellement dans la salle du conseil, bien que ces derniers temps, elle ne s'y soit plus beaucoup rendue.
Cependant, elle n'avait pas l'air au meilleur de son humeur et je constatai qu'une partie de son visage était toujours dissimulé par ses cheveux. J'aperçus également des bandages sous ses cheveux, preuve que la blessure que je la soupçonnais d'avoir, à moins qu'elle ne se soit trouvé une passion pour les bandages sur le visage, ce dont je doute tout de même, n'était pas guérie depuis la dernière réunion à laquelle je l'avais vue assister. Mais je décider d'essayer autant que possible d'agir comme si de rien n'était pour le moment, ne décidant d'aborder le sujet que si Azylis m'offrait une ouverture pour l'aborder.
Je lui adressai un sourire.
-Bonjour Azylis. Comment vas-tu? Entre je t'en prie.
Lui dis-je en lui laissant de la place pour pouvoir entrer dans la chambre.
Kazuma- Messages : 824
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Feuille de personnage
Âge: 23 ans
Pouvoirs: Contrôleur d'Ombres
Animae: Alina, une chouette au plumage couleur neige
Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Il était là... Bouddha, si je croyais en toi, je t'aurais fournie plus d'offrandes qu'il n'en faut. Mine de rien, c'était fou comme son stupide et éternel sourire pouvait être apaisant . Agaçant, horripilant, mais apaisant... (je ne suis pas un peu contradictoire là ? - -")
Je me contentais d'un hochement de tête lorsqu'il me salua, lui rendant un mince sourire, un peu crispé.
Lorsqu'il me proposa d'entrer, j'hésitai, jetant de discrets coups d'oeil de tout les cotés.
- Non... ce ne sera pas nécessaire... ça prendra pas beaucoup de temps... c'est juste que... il n'y a qu'à toi que je peux demander ça alors.... alors.... alors... RAAAAAAH ! Tu m'énerves à la fin ! m'écriais-je en finissant par entrer quand même, m'asseyant sur son lit avec humeur.
j'attendis qu'il ferme la porte derrière lui pour ouvrir la bouche, essayant de me rappeler tout le texte que j'avais à déballer.
- Alors... en fait... ce que je voulais te dire c'est que... que... il n'y a qu'à toi que je pouvais demander ce genre de chose... parce que... je te connais... enfin un peu... enfin ça fait 2 ans quoi... c'est déjà pas mal... zut, je m'égare... heu... bon bref... je pense te connaitre suffisamment longtemps pour t'avoir à peu près bien cerné... enfin ton caractère quoi... et... et je pense que tu peux... éventuellement... du moins davantage que les autres... du moins à mes yeux... bref, être potentiellement une personne de confiance. Je t'apprécies... pas mal... (VA PAS TE FAIRE DES FILMS A L'EAU DE ROSE QUI PUENT LE ROMANTISME !!!)... donc ça ne devrait pas être... trop... honteux ou... désagréable.... de le faire avec toi... (VA PAS TE FAIRE DES FILMS ÉROTIQUES TOUT SEUL !!!)... heu...
Là j'ai un trou de mémoire. Et un beau même.
- heu...
Je restais bien 2 bonnes minutes, le menton dans les main à réfléchir à ce que je devais dire... avant de tirer rageusement une feuille pliée et repliée de ma poche, et l'ouvris.
- Ca j'ai dit... ça aussi... ah merde, j'ai inversé ces deux phrases... bof tant pis, pas grave...
je continuais à relire mon texte avant d'enfin trouver où j'en étais...
- Ah ! Voilà !
Je relevais soudain le visage vers Hishigi, le regard décidé et les joues rouges.
- Je veux que tu me rendes un service !
...
- heu... Je "voudrais" que tu me rendes un service ! ... "S'il te plait"... ?
... dans le doute, je relus la phrase.
- Je "souhaiterais" que tu me rendes un service "s'il te plait".
*Gros blanc*
- En gros, j'ai potentiellement besoin de ton aide, voilà !!! finis-je par brusquement lâcher en détournant le regard, les joues écarlates.
Je me contentais d'un hochement de tête lorsqu'il me salua, lui rendant un mince sourire, un peu crispé.
Lorsqu'il me proposa d'entrer, j'hésitai, jetant de discrets coups d'oeil de tout les cotés.
- Non... ce ne sera pas nécessaire... ça prendra pas beaucoup de temps... c'est juste que... il n'y a qu'à toi que je peux demander ça alors.... alors.... alors... RAAAAAAH ! Tu m'énerves à la fin ! m'écriais-je en finissant par entrer quand même, m'asseyant sur son lit avec humeur.
j'attendis qu'il ferme la porte derrière lui pour ouvrir la bouche, essayant de me rappeler tout le texte que j'avais à déballer.
- Alors... en fait... ce que je voulais te dire c'est que... que... il n'y a qu'à toi que je pouvais demander ce genre de chose... parce que... je te connais... enfin un peu... enfin ça fait 2 ans quoi... c'est déjà pas mal... zut, je m'égare... heu... bon bref... je pense te connaitre suffisamment longtemps pour t'avoir à peu près bien cerné... enfin ton caractère quoi... et... et je pense que tu peux... éventuellement... du moins davantage que les autres... du moins à mes yeux... bref, être potentiellement une personne de confiance. Je t'apprécies... pas mal... (VA PAS TE FAIRE DES FILMS A L'EAU DE ROSE QUI PUENT LE ROMANTISME !!!)... donc ça ne devrait pas être... trop... honteux ou... désagréable.... de le faire avec toi... (VA PAS TE FAIRE DES FILMS ÉROTIQUES TOUT SEUL !!!)... heu...
Là j'ai un trou de mémoire. Et un beau même.
- heu...
Je restais bien 2 bonnes minutes, le menton dans les main à réfléchir à ce que je devais dire... avant de tirer rageusement une feuille pliée et repliée de ma poche, et l'ouvris.
- Ca j'ai dit... ça aussi... ah merde, j'ai inversé ces deux phrases... bof tant pis, pas grave...
je continuais à relire mon texte avant d'enfin trouver où j'en étais...
- Ah ! Voilà !
Je relevais soudain le visage vers Hishigi, le regard décidé et les joues rouges.
- Je veux que tu me rendes un service !
...
- heu... Je "voudrais" que tu me rendes un service ! ... "S'il te plait"... ?
... dans le doute, je relus la phrase.
- Je "souhaiterais" que tu me rendes un service "s'il te plait".
*Gros blanc*
- En gros, j'ai potentiellement besoin de ton aide, voilà !!! finis-je par brusquement lâcher en détournant le regard, les joues écarlates.
Azylis- Messages : 1209
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je ne fis pas cas du fait que son sourire était crispé. Après tout, elle n'avait pas l'air au mieux de sa forme, je n'allais pas lui demander de se comporter comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. J'eus un instant de surprise en voyant qu'elle ne souhaitait pas rentrer mais n'insistai pas.
J'écoutai ce qu'elle me disait ou plutôt ce qu'elle essayait de me dire car elle avait l'air d'avoir autant de mal à parler que moi à la comprendre, d'autant plus que plus elle avançait dans son récit, plus ses propos devenaient, malgré ses avertissements, ambiguës et du coup inquiétants.
J'eus un sourire amusé en la voyant sortir sa feuille qu'elle déplia pour en lire le contenu. Elle n'aimait tellement pas demander aux autres des services, préférant se débrouiller par elle-même qu'elle avait dû se douter que par manque d'habitude, elle risquait d'être relativement plus maladroite que quelqu'un d'autre, d'ailleurs la couleur de ses joues me confirma qu'elle n'était pas à l'aise en me demandant ça. Même si ça avait été très maladroit et très confus comme demande, elle avait pensé à faire des efforts pour être courtoise, ne serait-ce que lorsqu'elle avait écrit son brouillon, ce qui était également relativement rare de sa part et donc d'autant plus touchant. De plus, qu'elle me considère ainsi et non pas uniquement comme un simple Valar parmi tous les autres me faisait plaisir.
Je finis par lui adresser un sourire à la fois rassurant et de reconnaissance.
-Si c'est dans mes cordes, il n'y a pas de soucis. Je t'écoute.
Lui dis-je en glissant mes mains dans mes poches. En temps normal, je l'aurais un petit peu taquinée mais quelque chose me disait que ce n'était pas vraiment le meilleur moment pour le faire.
J'écoutai ce qu'elle me disait ou plutôt ce qu'elle essayait de me dire car elle avait l'air d'avoir autant de mal à parler que moi à la comprendre, d'autant plus que plus elle avançait dans son récit, plus ses propos devenaient, malgré ses avertissements, ambiguës et du coup inquiétants.
J'eus un sourire amusé en la voyant sortir sa feuille qu'elle déplia pour en lire le contenu. Elle n'aimait tellement pas demander aux autres des services, préférant se débrouiller par elle-même qu'elle avait dû se douter que par manque d'habitude, elle risquait d'être relativement plus maladroite que quelqu'un d'autre, d'ailleurs la couleur de ses joues me confirma qu'elle n'était pas à l'aise en me demandant ça. Même si ça avait été très maladroit et très confus comme demande, elle avait pensé à faire des efforts pour être courtoise, ne serait-ce que lorsqu'elle avait écrit son brouillon, ce qui était également relativement rare de sa part et donc d'autant plus touchant. De plus, qu'elle me considère ainsi et non pas uniquement comme un simple Valar parmi tous les autres me faisait plaisir.
Je finis par lui adresser un sourire à la fois rassurant et de reconnaissance.
-Si c'est dans mes cordes, il n'y a pas de soucis. Je t'écoute.
Lui dis-je en glissant mes mains dans mes poches. En temps normal, je l'aurais un petit peu taquinée mais quelque chose me disait que ce n'était pas vraiment le meilleur moment pour le faire.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je continuais à fixer le mur (innocent, précisons le) avec un regard assassin, tout en espérant que la couleur de mes joues s'atténue.
- De mon point de vue, t'es le meilleur placé pour ça, marmonnais-je, toujours sans lui faire face.
Puis, mon regard perdit de sa colère (pas dirigée vers Hishigi, ça aussi précisons-le), devenant hésitant, presque craintif.
- C... ce que je vais te montrer, j'aimerais que tu évites de prendre une expression dégoutée, ce serait sympa, marmonnais-je en serrant les poings. Je voudrais aussi que tu t'abstiennes de toute questions.
Je lui refis face, avec un regard déterminé, mais aussi un peu angoissé lorsqu'on y regardait bien.
Je n'avais qu'une seule crainte: que son visage n'exprime plus la bienveillance qu'il affichait la plupart du temps.
- Je suis tombée dans les escaliers, et tu te contenteras de ça. S'il te plait, rajoutais-je à contre coeur.
Je levais alors des main tremblantes vers ma frange pour la relever, et dévoiler bandage qui maintenait en place la bande de gaze posée contre ma paupière. Lentement, je m'attaquais aux agrafes du bandage, mais mes doigts tremblants d'appréhension ne parvenaient pas à crocheter les petits bout métalliques. L'appréhension devint bien vite de l'agacement, puis de la frustration, avant que je ne laisse mes mains retomber sur le lit, le bandage toujours en place.
Je n'avais pas envie qu'il voit. Je n'avais pas envie de voir une expression dégoutée sur son visage s'il voyait cette paupière toujours violette, creuse, ni cette orbite noire, vide.
- Tu... tu peux te contenter d'avoir vu le bandage ? demandais-je, incertaine, refusant un fois de plus de lui faire face. Je sais bien que c'est donnant donnant, mais...
- De mon point de vue, t'es le meilleur placé pour ça, marmonnais-je, toujours sans lui faire face.
Puis, mon regard perdit de sa colère (pas dirigée vers Hishigi, ça aussi précisons-le), devenant hésitant, presque craintif.
- C... ce que je vais te montrer, j'aimerais que tu évites de prendre une expression dégoutée, ce serait sympa, marmonnais-je en serrant les poings. Je voudrais aussi que tu t'abstiennes de toute questions.
Je lui refis face, avec un regard déterminé, mais aussi un peu angoissé lorsqu'on y regardait bien.
Je n'avais qu'une seule crainte: que son visage n'exprime plus la bienveillance qu'il affichait la plupart du temps.
- Je suis tombée dans les escaliers, et tu te contenteras de ça. S'il te plait, rajoutais-je à contre coeur.
Je levais alors des main tremblantes vers ma frange pour la relever, et dévoiler bandage qui maintenait en place la bande de gaze posée contre ma paupière. Lentement, je m'attaquais aux agrafes du bandage, mais mes doigts tremblants d'appréhension ne parvenaient pas à crocheter les petits bout métalliques. L'appréhension devint bien vite de l'agacement, puis de la frustration, avant que je ne laisse mes mains retomber sur le lit, le bandage toujours en place.
Je n'avais pas envie qu'il voit. Je n'avais pas envie de voir une expression dégoutée sur son visage s'il voyait cette paupière toujours violette, creuse, ni cette orbite noire, vide.
- Tu... tu peux te contenter d'avoir vu le bandage ? demandais-je, incertaine, refusant un fois de plus de lui faire face. Je sais bien que c'est donnant donnant, mais...
Azylis- Messages : 1209
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Une fois encore je fus touché qu'elle me dise que je sois le mieux placé pour ce qu'elle venait me demander et me doutais, vu son regard en colère, que ça devait lui coûter de me dire ce genre de chose, raison pour laquelle je ne lui ferai pas de remarque taquine à ce sujet.
Lorsque son regard devint craintif et qu'elle me précisa qu'elle voulait que je ne pose aucune question et ne prenne pas d'expression dégoûtée, je me doutai qu'elle allait probablement me montrer la blessure qu'elle devait avoir au niveau du visage et certainement au niveau de l'oeil étant donné que ses cheveux dissimulaient totalement son oeil droit alors que d'habitude personne n'avait de mal à pouvoir distinguer la couleur bleu glace de ses deux yeux, presque comme si elle les montrait avec fierté, ce qui se comprenait très bien vu ladite couleur.
Je m'efforçai de garder une expression aussi neutre que possible malgré la crainte qui me parcourait. J'avais peur de ce que j'allais découvrir sur le visage de mon amie. Ayant peur que ma voix ne trahisse mon inquiétude, je me contentai de hocher la tête en prenant un air aussi rassurant que possible lorsqu'elle me dit que je devrais me contenter d'une excuse qui, de toute évidence, était totalement fausse. Lorsqu'elle releva sa frange, je fus certain que sa blessure venait de son oeil. Mon expression ne changea pas mais l'espace d'un instant, j'eus la vision d'Itaku et son oeil gauche qu'elle avait failli perdre par ma faute et maintenant couronné d'une cicatrice qui ne cessait de me déchirer le coeur chaque fois que je voulais regarder ce violet qui m'attirait tant dans ses yeux.
Azylis essaya de retirer les agrafes mais ses mains tremblaient tellement qu'elle n'y parvint pas. Elle finit par laisser ses mains retomber le long de son corps.
Lorsqu'elle me demanda si je pouvais me contenter des bandages, je posai doucement mes mains sur ses épaules et plaçai mon visage face au sien suffisamment près pour qu'elle relève la tête vers moi. Je lui fis un sourire tendre et rassurant.
-Tu n'as à te justifier de rien du tout et tu ne me dois rien du tout.
Lui dis-je avec douceur. Je finis par laisser mes mains retomber le long de mon corps.
-Dis-moi simplement ce que tu veux que je fasse.
Lorsque son regard devint craintif et qu'elle me précisa qu'elle voulait que je ne pose aucune question et ne prenne pas d'expression dégoûtée, je me doutai qu'elle allait probablement me montrer la blessure qu'elle devait avoir au niveau du visage et certainement au niveau de l'oeil étant donné que ses cheveux dissimulaient totalement son oeil droit alors que d'habitude personne n'avait de mal à pouvoir distinguer la couleur bleu glace de ses deux yeux, presque comme si elle les montrait avec fierté, ce qui se comprenait très bien vu ladite couleur.
Je m'efforçai de garder une expression aussi neutre que possible malgré la crainte qui me parcourait. J'avais peur de ce que j'allais découvrir sur le visage de mon amie. Ayant peur que ma voix ne trahisse mon inquiétude, je me contentai de hocher la tête en prenant un air aussi rassurant que possible lorsqu'elle me dit que je devrais me contenter d'une excuse qui, de toute évidence, était totalement fausse. Lorsqu'elle releva sa frange, je fus certain que sa blessure venait de son oeil. Mon expression ne changea pas mais l'espace d'un instant, j'eus la vision d'Itaku et son oeil gauche qu'elle avait failli perdre par ma faute et maintenant couronné d'une cicatrice qui ne cessait de me déchirer le coeur chaque fois que je voulais regarder ce violet qui m'attirait tant dans ses yeux.
Azylis essaya de retirer les agrafes mais ses mains tremblaient tellement qu'elle n'y parvint pas. Elle finit par laisser ses mains retomber le long de son corps.
Lorsqu'elle me demanda si je pouvais me contenter des bandages, je posai doucement mes mains sur ses épaules et plaçai mon visage face au sien suffisamment près pour qu'elle relève la tête vers moi. Je lui fis un sourire tendre et rassurant.
-Tu n'as à te justifier de rien du tout et tu ne me dois rien du tout.
Lui dis-je avec douceur. Je finis par laisser mes mains retomber le long de mon corps.
-Dis-moi simplement ce que tu veux que je fasse.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Un sourire timide (timide dans le sens discret, petit etc... ! C'est pas moi qui suis timide) étira les lèvres, et je lançais bien malgré moi un regard de remerciement à Hishigi.
- Duō xiè, murmurais-je à voix basse en baissant mon oeil, merci beaucoup de ta compréhension.
Sans lever les yeux, j'appuyais mon indexe sur son front pour lui faire reculer son visage.
- Je te l'ai déjà dit je ne sais combien de fois : "si tu approche trop ton visage du mien, ne viens pas pleurer si t'embrasse", murmurais-je, levant enfin le regard vers Hishigi, la malice brillant beaucoup moins intensément que la normale, mais étant tout de même présente.
J'inspirais un grand coup pour me donner du courage.
- Pour certaines raisons, mon oeil droit est dorénavant inutilisable. Je ne vois plus rien avec, expliquais-je en caressant avec un dégout clairement affiché le bandage. Je souhaiterais tout simplement que tu m'aides à... obtenir des réflexes pour pallier à mon... erm... mon... truc... enfin... "petit désagrément" quoi...
Mon regard devint suppliant sans que je m'en rende compte, et je lui attrapais désespérément le col de son haut, comme pour m'y raccrocher.
- S'il te plait... dis moi que tu peux m'aider ! Je ne connais personne d'autre mise à part toi qui pourrait m'aider ! Quelqu'un qui serait suffisamment doué pour que je puisse lui faire confiance, de suffisamment entrainé pour déceler la moindre erreur de ma part, suffisamment sévère pour me corriger quand il faut et surtout, de suffisamment patient pour pouvoir me supporter ! Je ne connais que toi qui possède ce genre de qualités ! Je me fiche de louper les conseils les réunions et j'en passe ! mais je ne veux surtout pas m'affaiblir et rester en arrière !
Mon maitre n'était plus là pour rattraper mes erreurs... ni pour me soutenir et m'aider.
Mes mains desserrèrent son haut, et glissèrent sur son torse avant d'attraper le bout de son vêtement.
- L'ubiquité ne peux pas m'aider à m'améliorer dans tous... je ne peux pas le faire toute seule cette fois...
Et ça me coutait énormément de l'avouer et de le reconnaitre... c'était presque douloureux.
- Duō xiè, murmurais-je à voix basse en baissant mon oeil, merci beaucoup de ta compréhension.
Sans lever les yeux, j'appuyais mon indexe sur son front pour lui faire reculer son visage.
- Je te l'ai déjà dit je ne sais combien de fois : "si tu approche trop ton visage du mien, ne viens pas pleurer si t'embrasse", murmurais-je, levant enfin le regard vers Hishigi, la malice brillant beaucoup moins intensément que la normale, mais étant tout de même présente.
J'inspirais un grand coup pour me donner du courage.
- Pour certaines raisons, mon oeil droit est dorénavant inutilisable. Je ne vois plus rien avec, expliquais-je en caressant avec un dégout clairement affiché le bandage. Je souhaiterais tout simplement que tu m'aides à... obtenir des réflexes pour pallier à mon... erm... mon... truc... enfin... "petit désagrément" quoi...
Mon regard devint suppliant sans que je m'en rende compte, et je lui attrapais désespérément le col de son haut, comme pour m'y raccrocher.
- S'il te plait... dis moi que tu peux m'aider ! Je ne connais personne d'autre mise à part toi qui pourrait m'aider ! Quelqu'un qui serait suffisamment doué pour que je puisse lui faire confiance, de suffisamment entrainé pour déceler la moindre erreur de ma part, suffisamment sévère pour me corriger quand il faut et surtout, de suffisamment patient pour pouvoir me supporter ! Je ne connais que toi qui possède ce genre de qualités ! Je me fiche de louper les conseils les réunions et j'en passe ! mais je ne veux surtout pas m'affaiblir et rester en arrière !
Mon maitre n'était plus là pour rattraper mes erreurs... ni pour me soutenir et m'aider.
Mes mains desserrèrent son haut, et glissèrent sur son torse avant d'attraper le bout de son vêtement.
- L'ubiquité ne peux pas m'aider à m'améliorer dans tous... je ne peux pas le faire toute seule cette fois...
Et ça me coutait énormément de l'avouer et de le reconnaitre... c'était presque douloureux.
Azylis- Messages : 1209
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Animae: Tu vois le beau loups gris là bas, qui pourrait te bouffer en une bouchée ? Ben c'est lui ! :3
Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je hochai la tête avec un sourire, content de voir dans son regard reconnaissant que je pouvais lui être utile.
-Doitashimashite.
Mon sourire devint un peu plus amusé lorsqu'elle me conseilla de garder ma tête à distance, content de lui avoir tiré un sourire. J'écoutai ensuite ses explications en veillant à garder une expression aussi neutre que possible bien que la tristesse et l'interrogation quant à ce qui lui était arrivé et quels en avaient été les dommages subits à son oeil soient présentes. Malgré moi, je ne cessais de me représenter l'oeil gauche d'Itaku ainsi que sa cicatrice et je devais me faire violence pour ne pas laisser mon visage s'attrister.
En tout cas, je pense que je peux l'aider jusqu'à un certain point, car il y a des réflexes qu'elle ne pouvait développer qu'elle-même. Malheureusement, je n'eus pas le temps de réfléchir davantage : elle m'avait déjà désespérément attrapé le col en me suppliant. C'était la première fois que je la voyais ainsi et je devais avouer que c'était relativement effrayant. Je me demandai à quoi ça avait servi qu'elle me demande de garder mon visage à distance si c'était ensuite pour rapprocher le sien.
Lorsqu'elle finit par relâcher mon col, je posai doucement ma main sur sa tête avec un sourire rassurant.
-Là là... ça va aller.
Lui dis-je d'un ton apaisant.
-Je ne te promets rien, après tout je n'ai jamais eu affaire à ce genre de cas, mais je vais t'aider autant que possible.
Lui répondis-je.
-Tu préfères t'exercer où?
-Doitashimashite.
Mon sourire devint un peu plus amusé lorsqu'elle me conseilla de garder ma tête à distance, content de lui avoir tiré un sourire. J'écoutai ensuite ses explications en veillant à garder une expression aussi neutre que possible bien que la tristesse et l'interrogation quant à ce qui lui était arrivé et quels en avaient été les dommages subits à son oeil soient présentes. Malgré moi, je ne cessais de me représenter l'oeil gauche d'Itaku ainsi que sa cicatrice et je devais me faire violence pour ne pas laisser mon visage s'attrister.
En tout cas, je pense que je peux l'aider jusqu'à un certain point, car il y a des réflexes qu'elle ne pouvait développer qu'elle-même. Malheureusement, je n'eus pas le temps de réfléchir davantage : elle m'avait déjà désespérément attrapé le col en me suppliant. C'était la première fois que je la voyais ainsi et je devais avouer que c'était relativement effrayant. Je me demandai à quoi ça avait servi qu'elle me demande de garder mon visage à distance si c'était ensuite pour rapprocher le sien.
Lorsqu'elle finit par relâcher mon col, je posai doucement ma main sur sa tête avec un sourire rassurant.
-Là là... ça va aller.
Lui dis-je d'un ton apaisant.
-Je ne te promets rien, après tout je n'ai jamais eu affaire à ce genre de cas, mais je vais t'aider autant que possible.
Lui répondis-je.
-Tu préfères t'exercer où?
Kazuma- Messages : 824
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Âge: 23 ans
Pouvoirs: Contrôleur d'Ombres
Animae: Alina, une chouette au plumage couleur neige
Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je me dégageais sans violence de sa main posée sur ma tête.
- Mais arrête... cesses donc d'agir ainsi envers moi ! M'indignais-je en lui lançant un regard accusateur, me rendant compte trop tard que je n'avais pas changé la tonalité de ma voix... ce qui devait avoir fait un résultat étrange. Tu le sais en plus que je déteste quand tu me considères de près ou de loin comme une enfant !
Je finis par lâcher son haut, et me relevais pour me diriger vers sa fenêtre, afin de jeter un coup d'oeil dehors.
- C'est déjà bien si tu m'aide un peu. Je t'en remercie.
Je lâchais un faible soupire en voyant les troncs glacés des arbres nus.
- Pas dehors en tout cas : l'hiver est là, et on va bientôt frôler les - 20°C... et je hais le froid. Allons plutôt squatter la salle des valars: je virerais ceux qui l'occupent et se sera réglé. Mais avant...
Je lui refis face et le fixai avec intensité.
- ... dans la vie, rien n'est gratuit : suite à ton aide, je considère avoir une dette envers toi. Dis moi ce que tu veux, et je le ferais.
- Mais arrête... cesses donc d'agir ainsi envers moi ! M'indignais-je en lui lançant un regard accusateur, me rendant compte trop tard que je n'avais pas changé la tonalité de ma voix... ce qui devait avoir fait un résultat étrange. Tu le sais en plus que je déteste quand tu me considères de près ou de loin comme une enfant !
Je finis par lâcher son haut, et me relevais pour me diriger vers sa fenêtre, afin de jeter un coup d'oeil dehors.
- C'est déjà bien si tu m'aide un peu. Je t'en remercie.
Je lâchais un faible soupire en voyant les troncs glacés des arbres nus.
- Pas dehors en tout cas : l'hiver est là, et on va bientôt frôler les - 20°C... et je hais le froid. Allons plutôt squatter la salle des valars: je virerais ceux qui l'occupent et se sera réglé. Mais avant...
Je lui refis face et le fixai avec intensité.
- ... dans la vie, rien n'est gratuit : suite à ton aide, je considère avoir une dette envers toi. Dis moi ce que tu veux, et je le ferais.
Azylis- Messages : 1209
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Âge: Va savoir... j'ai la jeunesse éternelle !
Pouvoirs: Je guéris et me multiplie !
Animae: Tu vois le beau loups gris là bas, qui pourrait te bouffer en une bouchée ? Ben c'est lui ! :3
Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je levai un sourcil de surprise en tendant la tonalité de sa voix lorsqu'elle me dit d'arrêter. Si quelqu'un avait écouté ce qu'on disait derrière la porte ou d'une quelconque autre manière, je pense que cette personne se serait posé d'étranges questions quant au pourquoi de la demande d'Azylis de m'arrêter. J'adressai cependant un sourire amusé mais sans pour autant être provocateur ou quelque chose s'en rapprochant.
-Ça doit être la couleur des cheveux : on a tous les deux les cheveux bleus et puis vu que tu es plus jeu... enfin plus petite que moi, ça favorise peut-être mes tendances paternelles.
Dis-je en me mettant à toussoter en espérant m'être suffisamment rattrapé pour ne pas la voir faire un nouveau complexe de jeunesse, c'est toujours assez déstabilisant d'assister à ce genre de scène de la part d'une fille qui a désormais vingt ans.
Je ne répondis rien à son remerciement, me contentant d'un sourire rassurant mais pour moi c'était normal de vouloir essayer de l'aider et j'espérais que j'allais y parvenir, ne serait-ce qu'un peu et j'étais même heureux qu'elle soit venu demander ce genre de chose à moi, c'était plutôt à moi de la remercier.
Dans un sens, je lui fus reconnaissant de ne pas aller dehors car je n'appréciais pas vraiment ce genre de température, préférant nettement la douceur du printemps mêlé au chant des oiseaux et parfois même à celui d'Alina.
Alors que je pensais que nous allions sortir, elle se retourna et je haussai un sourcil de surprise en entendant ce qu'elle dit. Pour qu'Azylis elle-même me dise qu'elle estimait avoir une dette envers moi, ce genre de service était vraiment important pour elle, ce qui me flattait davantage qu'elle soit venue me le demander et j'espérai encore plus pouvoir l'aider. Je finis par lui adresser un sourire amusé.
-Que tu arrêtes de me raconter ce genre de bêtises : tu ne me dois rien du tout, c'est plutôt à moi de te remercier.
Puis je posai mes mains sur ses épaules et la fis se retourner vers la porte avant de la pousser doucement vers cette dernière.
-Allez maintenant vas à la salle des Valar et si tu es sage, tu auras droit à un bonbon à la fin.
Dis-je d'un ton amusé en allant chercher mon katana posé à côté de mon lit avant de rejoindre Azylis.
-Ça doit être la couleur des cheveux : on a tous les deux les cheveux bleus et puis vu que tu es plus jeu... enfin plus petite que moi, ça favorise peut-être mes tendances paternelles.
Dis-je en me mettant à toussoter en espérant m'être suffisamment rattrapé pour ne pas la voir faire un nouveau complexe de jeunesse, c'est toujours assez déstabilisant d'assister à ce genre de scène de la part d'une fille qui a désormais vingt ans.
Je ne répondis rien à son remerciement, me contentant d'un sourire rassurant mais pour moi c'était normal de vouloir essayer de l'aider et j'espérais que j'allais y parvenir, ne serait-ce qu'un peu et j'étais même heureux qu'elle soit venu demander ce genre de chose à moi, c'était plutôt à moi de la remercier.
Dans un sens, je lui fus reconnaissant de ne pas aller dehors car je n'appréciais pas vraiment ce genre de température, préférant nettement la douceur du printemps mêlé au chant des oiseaux et parfois même à celui d'Alina.
Alors que je pensais que nous allions sortir, elle se retourna et je haussai un sourcil de surprise en entendant ce qu'elle dit. Pour qu'Azylis elle-même me dise qu'elle estimait avoir une dette envers moi, ce genre de service était vraiment important pour elle, ce qui me flattait davantage qu'elle soit venue me le demander et j'espérai encore plus pouvoir l'aider. Je finis par lui adresser un sourire amusé.
-Que tu arrêtes de me raconter ce genre de bêtises : tu ne me dois rien du tout, c'est plutôt à moi de te remercier.
Puis je posai mes mains sur ses épaules et la fis se retourner vers la porte avant de la pousser doucement vers cette dernière.
-Allez maintenant vas à la salle des Valar et si tu es sage, tu auras droit à un bonbon à la fin.
Dis-je d'un ton amusé en allant chercher mon katana posé à côté de mon lit avant de rejoindre Azylis.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
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- Tes tendances.... "paternelles" ?
je le fixais avec un air clairement effrayé.
- Tu... tu te prends pour mon père ?! OO On a que 1 ans d'écart ! Je suis pas si jeu... jeu... jeu... raaaah merde ! J'ai presque ton âge quoi ! Et puis chui pas si petite que ça ! T'as à peine une demi tête de plus que moi !
Je me reculais de lui, comme s'il me fixait avec un regard pervers.
- Je crois que tu nous fais un complexe affectif Hishigi... t'es en manque de quelque chose... ça me fait plaisir que tu me considère plus qu'une simple nana, mais... mais là, je crois qu'on va avoir un problème...
Mais il me pris par les épaules pour me tourner vers la porte et me pousser vers celle-ci.
- Je ne dis pas de bêtises ! De toute façon, je rembourserais ma dette au moment où tu t'y attendras le moins ! J'ai uen dette envers toi et puis c'est tout ! Soit en honoré que je le reconnaisse !
La main posée sur la poignée, je frémis d'indignation lorsqu'il parla de bonbons. je me retournais d'un bloc, les joues écarlates de honte.
- Arrête de me prendre pour une GAMINE ! J't'attends dans la salle des valars !
J'ouvris la porte à la volée et me dirigeais à grands pas vers la dite salle. néanmoins, un petit sourire se dessina sur mes lèvres: Hishigi était doué pour me changer les idées. C'est un fait.
Une fois devant la salle d'entrainement, j'enfonçais la porte à coup de pied, et entrait sous le regard de 4 paires d'yeux. J'inspirais un grand bol d'air et...
- CETTE SALLE EST RÉQUISITIONNÉE POUR LE RESTE DE L'APRES MIDI !!! FOUTEZ-MOI LE CAMPS TOUT DE SUITE !!!!
C'est fout à quel point une salle peut vite de vider....
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- Tes tendances.... "paternelles" ?
je le fixais avec un air clairement effrayé.
- Tu... tu te prends pour mon père ?! OO On a que 1 ans d'écart ! Je suis pas si jeu... jeu... jeu... raaaah merde ! J'ai presque ton âge quoi ! Et puis chui pas si petite que ça ! T'as à peine une demi tête de plus que moi !
Je me reculais de lui, comme s'il me fixait avec un regard pervers.
- Je crois que tu nous fais un complexe affectif Hishigi... t'es en manque de quelque chose... ça me fait plaisir que tu me considère plus qu'une simple nana, mais... mais là, je crois qu'on va avoir un problème...
Mais il me pris par les épaules pour me tourner vers la porte et me pousser vers celle-ci.
- Je ne dis pas de bêtises ! De toute façon, je rembourserais ma dette au moment où tu t'y attendras le moins ! J'ai uen dette envers toi et puis c'est tout ! Soit en honoré que je le reconnaisse !
La main posée sur la poignée, je frémis d'indignation lorsqu'il parla de bonbons. je me retournais d'un bloc, les joues écarlates de honte.
- Arrête de me prendre pour une GAMINE ! J't'attends dans la salle des valars !
J'ouvris la porte à la volée et me dirigeais à grands pas vers la dite salle. néanmoins, un petit sourire se dessina sur mes lèvres: Hishigi était doué pour me changer les idées. C'est un fait.
Une fois devant la salle d'entrainement, j'enfonçais la porte à coup de pied, et entrait sous le regard de 4 paires d'yeux. J'inspirais un grand bol d'air et...
- CETTE SALLE EST RÉQUISITIONNÉE POUR LE RESTE DE L'APRES MIDI !!! FOUTEZ-MOI LE CAMPS TOUT DE SUITE !!!!
C'est fout à quel point une salle peut vite de vider....
Azylis- Messages : 1209
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
La réaction d'Azylis m'amusa et me désespéra en même temps. Je finis par laisser ma tête retomber contre mon torse en lâchant un long soupir de lassitude et en secouant lentement la tête.
-Azylis...
J'avais beau m'en être relativement accommodé en deux ans mais elle continuait toujours de me désespérer à sortir tant d'absurdités.
-Je n'ai aucun soucis affectif, ne t'en fais pas.
La voir insister sur le fait qu'elle avait une dette envers moi pendant que je la poussait vers la porte me tira un sourire. Je savais que pour elle ce genre de chose était très important, c'est pourquoi je n'insistai pas. Pourtant, je persistai à penser qu'elle ne me devait rien du tout. Si j'avais accepté alors que ça me dérangeait, j'aurais pu concevoir l'idée mais pas dans le cas présent.
-J'en suis très honoré.
Approuvai-je avec un sourire. Après tout, même si je n'étais pas d'accord, il n'en demeurait pas moins que voir Azylis considérer devoir quelque chose à quelqu'un était une chose qui n'arrivait jamais.
Lorsqu'elle se retourna pour m'incendier verbalement, je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit avant qu'elle ne sorte de la chambre. Quelques secondes passèrent avant que je ne me mette à éclater de rire. Je mis quelques secondes à me calmer puis sortis à mon tour dans le couloir en refermant la porte de ma chambre derrière moi.
Je n'avais pas fait la moitié du chemin que les hurlements d'Azylis me parvinrent. Je plaignis les pauvres personnes qui avaient dû tout subir aux premières loges et que je ne tardai pas à croiser après qu'elle fussent sorties de la salle d'entraînement. Je leur adressai un sourire d'excuse en poursuivant ma route jusqu'à la salle où m'attendait Azylis. Je refermai la porte une fois que je fus à l'intérieur. Je lui adressai un sourire amusé mais ne fis pas de commentaires.
Je me mis à toussoter avant de prendre la parole.
-Tout d'abord, je m'excuse à l'avance si dans le feu de l'action je viens à te parler sèchement, d'une façon méprisante ou autre mais il n'y aura aucune intention de chercher à te rabaisser ni m'a me lever sur un piédestal ou quelque chose de ce genre, ce sera uniquement pour ne pas perdre le rythme.
Précisai-je en inclinant la tête en avant.
-Je vais t'expliquer ce que je compte faire. Si ça ne te convient pas ou si tu veux modifier quelque chose, n'hésite pas.
Lui dis-je avec un sourire.
-Je pensais à un entraînement où je t'attaquerais de diverses façons à divers endroits. Dans un premier temps, tu ne ferais qu'esquiver et parer mes coups pour que tu t'adaptes à ta nouvelle condition et quand tu seras au point on travaillerait la contre-attaque. Ce serait comme pour apprendre à marcher : la première partie consisterait à t'aider à trouver ton équilibre, la deuxième à rester en équilibre tout en avançant.
-Azylis...
J'avais beau m'en être relativement accommodé en deux ans mais elle continuait toujours de me désespérer à sortir tant d'absurdités.
-Je n'ai aucun soucis affectif, ne t'en fais pas.
La voir insister sur le fait qu'elle avait une dette envers moi pendant que je la poussait vers la porte me tira un sourire. Je savais que pour elle ce genre de chose était très important, c'est pourquoi je n'insistai pas. Pourtant, je persistai à penser qu'elle ne me devait rien du tout. Si j'avais accepté alors que ça me dérangeait, j'aurais pu concevoir l'idée mais pas dans le cas présent.
-J'en suis très honoré.
Approuvai-je avec un sourire. Après tout, même si je n'étais pas d'accord, il n'en demeurait pas moins que voir Azylis considérer devoir quelque chose à quelqu'un était une chose qui n'arrivait jamais.
Lorsqu'elle se retourna pour m'incendier verbalement, je n'eus pas le temps de dire quoi que ce soit avant qu'elle ne sorte de la chambre. Quelques secondes passèrent avant que je ne me mette à éclater de rire. Je mis quelques secondes à me calmer puis sortis à mon tour dans le couloir en refermant la porte de ma chambre derrière moi.
Je n'avais pas fait la moitié du chemin que les hurlements d'Azylis me parvinrent. Je plaignis les pauvres personnes qui avaient dû tout subir aux premières loges et que je ne tardai pas à croiser après qu'elle fussent sorties de la salle d'entraînement. Je leur adressai un sourire d'excuse en poursuivant ma route jusqu'à la salle où m'attendait Azylis. Je refermai la porte une fois que je fus à l'intérieur. Je lui adressai un sourire amusé mais ne fis pas de commentaires.
Je me mis à toussoter avant de prendre la parole.
-Tout d'abord, je m'excuse à l'avance si dans le feu de l'action je viens à te parler sèchement, d'une façon méprisante ou autre mais il n'y aura aucune intention de chercher à te rabaisser ni m'a me lever sur un piédestal ou quelque chose de ce genre, ce sera uniquement pour ne pas perdre le rythme.
Précisai-je en inclinant la tête en avant.
-Je vais t'expliquer ce que je compte faire. Si ça ne te convient pas ou si tu veux modifier quelque chose, n'hésite pas.
Lui dis-je avec un sourire.
-Je pensais à un entraînement où je t'attaquerais de diverses façons à divers endroits. Dans un premier temps, tu ne ferais qu'esquiver et parer mes coups pour que tu t'adaptes à ta nouvelle condition et quand tu seras au point on travaillerait la contre-attaque. Ce serait comme pour apprendre à marcher : la première partie consisterait à t'aider à trouver ton équilibre, la deuxième à rester en équilibre tout en avançant.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
J'écoutais avec attention sa mise en garde, la tête penchée sur le coté, un sourire en coin sur les lèvres, sceptique.
- Je te vois bien mal parler ainsi à quelqu'un... mais bon, c'est la première fois que je m'entraine avec toi, j'aurais peut être des surprises... je prends note.
J'écoutais ensuite le programme, hochant la tête pour lui montrer à la fois que je l'écoutais, mais aussi que j'approuvais.
- Je n'y vois aucune objection, je te fais confiance dans ton jugement. Néanmoins, j'ai une question... j'ai droit à quoi pour t'empêcher de me crever le dernier oeil qu'il me reste? Seulement esquive ? Pouvoir de mon élément (les deux autres n'étant pas adaptés à la situation)? Armes (en oubliant mes revolvers)?
- Je te vois bien mal parler ainsi à quelqu'un... mais bon, c'est la première fois que je m'entraine avec toi, j'aurais peut être des surprises... je prends note.
J'écoutais ensuite le programme, hochant la tête pour lui montrer à la fois que je l'écoutais, mais aussi que j'approuvais.
- Je n'y vois aucune objection, je te fais confiance dans ton jugement. Néanmoins, j'ai une question... j'ai droit à quoi pour t'empêcher de me crever le dernier oeil qu'il me reste? Seulement esquive ? Pouvoir de mon élément (les deux autres n'étant pas adaptés à la situation)? Armes (en oubliant mes revolvers)?
Azylis- Messages : 1209
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je lui adressai un sourire amusé.
-Ça arrive que lorsqu'il s'agit de chercher à progresser, je sois moins gentil. Mais après, peut-être que ça n'arrivera pas, on verra bien.
Par contre à sa question, je me figeai un instant comme si je venais de recevoir un coup dans l'estomac. L'oeil qui lui reste? Ça voudrait dire que l'autre n'est pas seulement blessé? C'était pour ça qu'elle m'avait demandé de ne pas prendre d'expression dégoûtée lorsqu'elle a voulu essayer de me montrer ce qu'elle avait? Oui : pour qu'elle ne soit pas parvenue à guérir son mal, qu'elle m'aie demandé de ne pas avoir d'expression dégoûtée et pour qu'elle aie dit "l'oeil qu'il me reste", ça voulait dire qu'elle avait perdu son oeil droit?
Je sentis mon coeur accélérer ses battements tendis que des tremblements parcouraient mes jambes et mes bras. Je finis cependant par me reprendre lorsque je sentis que je commençais à entrouvrir la bouche. Je lui avais tout de même promis de ne pas afficher ce genre d'expression, je n'allais pas lui mentir. Je lui adressai un nouveau sourire bien qu'il soit moins rayonnant que les précédents malgré moi.
-Pour ça, ce sera à toi de choisir selon la situation. Après tout, ce sont TES réflexes qu'on va travailler, c'est à toi de décider lesquels tu voudras adopter. Je ne suis là que pour t'inciter à les développer, rien d'autre.
Mon sourire se fit plus doux.
-C'est toi qui devras fournir la plus grosse partie du travail, pas moi. Donc c'est à toi de choisir la manière dont tu esquiveras, je n'impose aucune interdiction à par celle de contre-attaquer.
Tandis que je parlais, une barre métallique portée par le Vent arrivait vers Azylis par la droite en visant son flanc.
-Ça arrive que lorsqu'il s'agit de chercher à progresser, je sois moins gentil. Mais après, peut-être que ça n'arrivera pas, on verra bien.
Par contre à sa question, je me figeai un instant comme si je venais de recevoir un coup dans l'estomac. L'oeil qui lui reste? Ça voudrait dire que l'autre n'est pas seulement blessé? C'était pour ça qu'elle m'avait demandé de ne pas prendre d'expression dégoûtée lorsqu'elle a voulu essayer de me montrer ce qu'elle avait? Oui : pour qu'elle ne soit pas parvenue à guérir son mal, qu'elle m'aie demandé de ne pas avoir d'expression dégoûtée et pour qu'elle aie dit "l'oeil qu'il me reste", ça voulait dire qu'elle avait perdu son oeil droit?
Je sentis mon coeur accélérer ses battements tendis que des tremblements parcouraient mes jambes et mes bras. Je finis cependant par me reprendre lorsque je sentis que je commençais à entrouvrir la bouche. Je lui avais tout de même promis de ne pas afficher ce genre d'expression, je n'allais pas lui mentir. Je lui adressai un nouveau sourire bien qu'il soit moins rayonnant que les précédents malgré moi.
-Pour ça, ce sera à toi de choisir selon la situation. Après tout, ce sont TES réflexes qu'on va travailler, c'est à toi de décider lesquels tu voudras adopter. Je ne suis là que pour t'inciter à les développer, rien d'autre.
Mon sourire se fit plus doux.
-C'est toi qui devras fournir la plus grosse partie du travail, pas moi. Donc c'est à toi de choisir la manière dont tu esquiveras, je n'impose aucune interdiction à par celle de contre-attaquer.
Tandis que je parlais, une barre métallique portée par le Vent arrivait vers Azylis par la droite en visant son flanc.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je penchai la tête sur le coté en voyant Hishigi se plonger dans une sorte de mutisme. Je fronçai des sourcils le voyant trembloter ainsi, commençant sérieusement à me demander ce qu'il avait tout à coup. Alors que je m'apprêtai à lui demander s'il souhaitait toujours m'aider, un sifflement peu rassurant me poussa à faire un pas en arrière, ce que je fis, un peu maladroitement. C'est ainsi que j'esquivai in extremis une barre de fer, qui éventra mon pull, déchirant légèrement mon tee shirt en dessous. Quand je vous dit que c'était limite limite !
Sur le coup de la surprise, mon coeur fit un bond impressionnant dans ma poitrine, et tentait à présent de rattraper son retard.
Mais avant qu'elle ne soit trop loin, je me saisis de cette barre, la fis rapidement tourner entre mes doigts, et la pointait vers mon "entraineur", toute trace de surprise ayant déserté mon visage, remplacé par une farouche détermination.
- Oh bon Dieu tu m'as fait peur ! Un sourire doux et t'essaye de m'éventrer ? Je ne me souvenais pas t'avoir fait une crasse qui méritait la mort...
Cette petit réplique effaça les dernière traces d'appréhension dans mon oeil, qui fixait à présent Hishigi avec défis.
- Je ne me contenterais que de cette barre pour te contrer. Pas de pouvoir, pas d'arme. C'est ma décision.
Je pris ma barre à deux mains, et me mit en garde. Maintenant Azylis, rappelle toi... rappelle-toi ce que Nião et Aster t'ont dit, il y a longtemps...
"Toujours rester calme, ne laisse jamais la peur ou l'excitation t'emporter : tu perdrait toute notion de prudence... Ah ! Et c'est pareil pour ta colère et ta frustration. Tu dois rester lucide, et attentive à tout."
"Tes autres sens doivent compenser celui que tu as perdu. Je sais que tu as acquis beaucoup de réflexes depuis ton "accident", mais ce n'est pas suffisant..."
"Ton "handicap", ne me regarde pas comme ça, doit devenir un bonus. Peu de gens se méfient lorsqu'ils ont en face d'eux quelqu'un de diminué... ne me regarde pas comme ça ! - -" Ton coté aveugle doit devenir le coté où tu es la plus forte..."
'' T'es réflexes actuels sont parfaits pour des attaques "normales", mais tu es totalement démunie contre les pouvoirs. c'est ce que nous allons travailler à présent... Prépare-toi."
- Let's go, soufflais-je à Hishigi, mon sang froid totalement maitrisé.
Sur le coup de la surprise, mon coeur fit un bond impressionnant dans ma poitrine, et tentait à présent de rattraper son retard.
Mais avant qu'elle ne soit trop loin, je me saisis de cette barre, la fis rapidement tourner entre mes doigts, et la pointait vers mon "entraineur", toute trace de surprise ayant déserté mon visage, remplacé par une farouche détermination.
- Oh bon Dieu tu m'as fait peur ! Un sourire doux et t'essaye de m'éventrer ? Je ne me souvenais pas t'avoir fait une crasse qui méritait la mort...
Cette petit réplique effaça les dernière traces d'appréhension dans mon oeil, qui fixait à présent Hishigi avec défis.
- Je ne me contenterais que de cette barre pour te contrer. Pas de pouvoir, pas d'arme. C'est ma décision.
Je pris ma barre à deux mains, et me mit en garde. Maintenant Azylis, rappelle toi... rappelle-toi ce que Nião et Aster t'ont dit, il y a longtemps...
"Toujours rester calme, ne laisse jamais la peur ou l'excitation t'emporter : tu perdrait toute notion de prudence... Ah ! Et c'est pareil pour ta colère et ta frustration. Tu dois rester lucide, et attentive à tout."
"Tes autres sens doivent compenser celui que tu as perdu. Je sais que tu as acquis beaucoup de réflexes depuis ton "accident", mais ce n'est pas suffisant..."
"Ton "handicap", ne me regarde pas comme ça, doit devenir un bonus. Peu de gens se méfient lorsqu'ils ont en face d'eux quelqu'un de diminué... ne me regarde pas comme ça ! - -" Ton coté aveugle doit devenir le coté où tu es la plus forte..."
'' T'es réflexes actuels sont parfaits pour des attaques "normales", mais tu es totalement démunie contre les pouvoirs. c'est ce que nous allons travailler à présent... Prépare-toi."
- Let's go, soufflais-je à Hishigi, mon sang froid totalement maitrisé.
Azylis- Messages : 1209
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Animae: Tu vois le beau loups gris là bas, qui pourrait te bouffer en une bouchée ? Ben c'est lui ! :3
Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
La barre frôla le corps d'Azylis et ne fit que déchirer le bas de son t-shirt. Je fus tout de même surpris par ses réflexes. Elle avait non seulement réussi à entendre la barre arriver vers suffisamment tôt pour avoir le temps de l'esquiver, bien que ce fut juste, et de l'attraper en plein vol. J'avais espéré pouvoir la titiller un peu en lui faisant se prendre des coups relativement simples à éviter pour quelqu'un ayant une vue normale mais manifestement, elle n'avait pas beaucoup besoin de passer par cette étape.
Je lui souris lorsqu'elle plaisanta et hochai la tête lorsqu'elle annonça qu'elle ne se servirait que de cette barre.
-Comme tu voudras.
Pour ma part, j'aurais préféré qu'elle se serve de ses pouvoirs, de ses armes et de son corps pour contrer mes attaques mais c'était son choix et comme c'était sa demande, je n'avais rien à redire.
Je restai un instant sans bouger en réfléchissant à la manière dont j'allais m'y prendre. Elle avait beau avoir perdu un oeil, bien que cette simple idée me procurait des sueurs froides, elle était tout de même une Heren Istarion et une personne de ce rang ne se laisserait pas facilement surprendre. Mais ça signifiait que j'avais moins à me retenir que si j'avais affaire à un Ancale ou un Istari.
Je tendis la main vers Azylis et son corps s'éleva au-dessus du sol. Au même instant, une épée de style moyenâgeuse qui se trouvait derrière Azylis s'éleva et se déplaça dans les airs jusqu'à se trouver à la droite d'Azylis . D'un mouvement sec de la main, j'envoyai le corps d'Azylis à toute vitesse vers l'épée sans pour autant la faire se tourner vers cette dernière. La pointe de l'épée était positionnée vers la cuisse d'Azylis.
Dans un premier temps, il fallait non seulement qu'elle parvienne à repérer les obstacles à sa droite mais aussi arriver à bien évaluer la distance qui les séparait d'elle, ce qui est très souvent un gros handicap.
Je lui souris lorsqu'elle plaisanta et hochai la tête lorsqu'elle annonça qu'elle ne se servirait que de cette barre.
-Comme tu voudras.
Pour ma part, j'aurais préféré qu'elle se serve de ses pouvoirs, de ses armes et de son corps pour contrer mes attaques mais c'était son choix et comme c'était sa demande, je n'avais rien à redire.
Je restai un instant sans bouger en réfléchissant à la manière dont j'allais m'y prendre. Elle avait beau avoir perdu un oeil, bien que cette simple idée me procurait des sueurs froides, elle était tout de même une Heren Istarion et une personne de ce rang ne se laisserait pas facilement surprendre. Mais ça signifiait que j'avais moins à me retenir que si j'avais affaire à un Ancale ou un Istari.
Je tendis la main vers Azylis et son corps s'éleva au-dessus du sol. Au même instant, une épée de style moyenâgeuse qui se trouvait derrière Azylis s'éleva et se déplaça dans les airs jusqu'à se trouver à la droite d'Azylis . D'un mouvement sec de la main, j'envoyai le corps d'Azylis à toute vitesse vers l'épée sans pour autant la faire se tourner vers cette dernière. La pointe de l'épée était positionnée vers la cuisse d'Azylis.
Dans un premier temps, il fallait non seulement qu'elle parvienne à repérer les obstacles à sa droite mais aussi arriver à bien évaluer la distance qui les séparait d'elle, ce qui est très souvent un gros handicap.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Quand Hishigi tendit sa main vers moi, j'assurai mes appuies... inutilement, puisque mes pieds quittèrent instantanément le sol. Mon corps fusa alors vers la droite, et il ne fallait pas avoir le gaokao [équivalent chinois du BAC] et fait 7 ans d'études supérieurpour comprendre qu'à ma droite, je fonçais droit vers un sérieux problème.
Mais les réflexes ne reviennent pas d'un claquement de doigts (hélas). J'eus beau me dévisser le cou le plus vite que je pouvais, mon mouvement n'ayant pas été instantané, je perdis un temps précieux: dès l'éclat de la lame fut dans mon champs de vision, je levais ma barre pour l'abattre sèchement de haut en bas sur celle-ci, mais sa pointe entailla proprement ma chair, me faisant serrer les dents.
Mais les réflexes ne reviennent pas d'un claquement de doigts (hélas). J'eus beau me dévisser le cou le plus vite que je pouvais, mon mouvement n'ayant pas été instantané, je perdis un temps précieux: dès l'éclat de la lame fut dans mon champs de vision, je levais ma barre pour l'abattre sèchement de haut en bas sur celle-ci, mais sa pointe entailla proprement ma chair, me faisant serrer les dents.
Azylis- Messages : 1209
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
En voyant Azylis se blesser, je me mordis la lèvre inférieure un instant mais me concentrai sur l'entraînement tout de suite après. Après tout, elle savait qu'elle risquait de prendre des coups pour y arriver et en cas de blessure trop grave, on interromprait la séance et elle se soignerait, après tout ce genre d'entraînement ne peut pas pleinement porter ses fruits dès la première séance.
Je laissai ma main retomber le long de mon corps et Azylis et l'épée retombèrent au sol. Sans attendre de savoir si la chute avait empiré ou non sa blessure, je me précipitai vers elle et une fois à sa hauteur je dégainai mon katana en Iaï et visai son flanc droit tandis que l'épée au sol était de nouveau portée par le vent et se dirigeai vers son omoplate gauche.
Je laissai ma main retomber le long de mon corps et Azylis et l'épée retombèrent au sol. Sans attendre de savoir si la chute avait empiré ou non sa blessure, je me précipitai vers elle et une fois à sa hauteur je dégainai mon katana en Iaï et visai son flanc droit tandis que l'épée au sol était de nouveau portée par le vent et se dirigeai vers son omoplate gauche.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Ma première blessure me piqua très désagréablement lorsque j'atterris acroupie au sol, mais elle n'était pas suffisamment profonde pour que je daigne la soigner : ça dégueulassera le sol et puis tant pis.
A peine fus-je debout, que je sentit (et entendis) la présence d'Hishigi à ma droite, sans pour autant connaitre sa position exacte... et il me fut révélé quelques instants plus tard qu'il était bien plus près que ce que je ne pensais. Je fis tourner ma barre entre mes doigts pour qu'elle se positionne verticalement, et protège ainsi tout mon coté droit, mais le choc fut si brutal que des étincelles jaillirent ai niveau de l'impacte. Je compris que la barre ne resterait pas bien longtemps dans mes mains. J'eus tout juste le temps de faire un pas sur le coté que mon "arme" me fut arrachée, et la lame d'Hishigi frôla mon flanc sans dommages.
Je grimaçais soudain lorsque qu'une douleur cuisante se fit sentir dans toute la largeur de mon dos. Merde.... j'avais loupé quoi ?! J'effectuais un roulé boulé pour m'éloigner le plus possible d'Hishigi, mais aussi pour rejoindre ma barre. C'est à ce moment que je remarquais l'épée qui flottait toujours les airs. Chiotte... je m'étais trop focalisée sur Hishigi et mon appréhension d'être touchée de mon coté aveugle. Je lâchai toute une série de jurons (sympa pour un début de séance) en me remettant debout, avant de serrer les dents à cause de ma blessure. Bon , celle là était déjà plus sérieuse, je me résignait donc à la soigner tout en me remettant rapidement en garde.
Un mince sourire satisfait se dessina tout de même sur mes lèvres: Hishigi était bel et bien la personne qui me fallait actuellement... j'allais en chier, j'allais avoir mal, j'allais me blesser, mes nerfs allaient être mis à rude épreuve... mais au moins j'avancerais.
A peine fus-je debout, que je sentit (et entendis) la présence d'Hishigi à ma droite, sans pour autant connaitre sa position exacte... et il me fut révélé quelques instants plus tard qu'il était bien plus près que ce que je ne pensais. Je fis tourner ma barre entre mes doigts pour qu'elle se positionne verticalement, et protège ainsi tout mon coté droit, mais le choc fut si brutal que des étincelles jaillirent ai niveau de l'impacte. Je compris que la barre ne resterait pas bien longtemps dans mes mains. J'eus tout juste le temps de faire un pas sur le coté que mon "arme" me fut arrachée, et la lame d'Hishigi frôla mon flanc sans dommages.
Je grimaçais soudain lorsque qu'une douleur cuisante se fit sentir dans toute la largeur de mon dos. Merde.... j'avais loupé quoi ?! J'effectuais un roulé boulé pour m'éloigner le plus possible d'Hishigi, mais aussi pour rejoindre ma barre. C'est à ce moment que je remarquais l'épée qui flottait toujours les airs. Chiotte... je m'étais trop focalisée sur Hishigi et mon appréhension d'être touchée de mon coté aveugle. Je lâchai toute une série de jurons (sympa pour un début de séance) en me remettant debout, avant de serrer les dents à cause de ma blessure. Bon , celle là était déjà plus sérieuse, je me résignait donc à la soigner tout en me remettant rapidement en garde.
Un mince sourire satisfait se dessina tout de même sur mes lèvres: Hishigi était bel et bien la personne qui me fallait actuellement... j'allais en chier, j'allais avoir mal, j'allais me blesser, mes nerfs allaient être mis à rude épreuve... mais au moins j'avancerais.
Azylis- Messages : 1209
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Pendant un instant, j'ai cru qu'elle n'allait pas réagir à temps mais elle parvint à parer le coup à temps. Des étincelles jaillirent au moment de l'impact puis la barre échappa aux mains d'Azylis. Puis elle reçut le coup au dos. Je fus tout de même content de la voir réagir rapidement plutôt que s'arrêter sur le fait qu'elle venait de recevoir un coup.
Je ne dis rien mais elle sembla avoir compris qu'elle s'était trop focalisée sur son côté droit, ce qui risquait de rendre son côté gauche aussi vulnérable que si elle avait été aveugle de ce côté-ci également. J'eus tout de même un sourire amusé en l'entendant jurer ainsi, signe qu'elle ne se laissait pas abattre et son sourire ne fit que le confirmer.
Je tendis la mains sur le côté et l'épée qui flottait toujours dans les airs se dirigea vers moi jusqu'à ce que je l'attrape. Je rengainai mon katana et calai l'épée à me ceinture comme si elle était rangée dans son fourreau également. Je m'avançai vers Azylis. Voyons voir comment elle réagit lorsqu'elle est attaquée de la même manière des deux côtés à la fois. Dès que je fus suffisamment proche, je dégainai les deux lames en visant l'estomac d'Azylis, près à ensuite rapidement les lever pour les abaisser vers ses épaules.
Je ne dis rien mais elle sembla avoir compris qu'elle s'était trop focalisée sur son côté droit, ce qui risquait de rendre son côté gauche aussi vulnérable que si elle avait été aveugle de ce côté-ci également. J'eus tout de même un sourire amusé en l'entendant jurer ainsi, signe qu'elle ne se laissait pas abattre et son sourire ne fit que le confirmer.
Je tendis la mains sur le côté et l'épée qui flottait toujours dans les airs se dirigea vers moi jusqu'à ce que je l'attrape. Je rengainai mon katana et calai l'épée à me ceinture comme si elle était rangée dans son fourreau également. Je m'avançai vers Azylis. Voyons voir comment elle réagit lorsqu'elle est attaquée de la même manière des deux côtés à la fois. Dès que je fus suffisamment proche, je dégainai les deux lames en visant l'estomac d'Azylis, près à ensuite rapidement les lever pour les abaisser vers ses épaules.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je le regardais s'avancer vers moi avec méfiance, faisant glisser silencieusement la pointe de mon pied droit vers l'arrière, prenant bien garde à mes appuis afin qu'ils soient parfaitement stables. Attentive au moindre de ses geste, je me refusais de me laisser surprendre aussi facilement, et surtout plus longtemps.
Je fronçais brièvement les sourcils lorsqu'il lança son attaque, et fis un bond en arrière en prenant appuis sur mon pied droit, esquivant ses lames avec un parfait timing, ce qui m'arracha un infime sourire. Mais il n'était pas encore temps de se réjouir... A peine m'étais-je crue hors d'atteinte, qu'il avait dévié la trajectoire de ses lames...
"Tu ne peux pas inventer ce que tu ne vois pas et ne sens pas. Cesse d'imaginer ce qui "pourrait" arriver sur ta droite: tu n'en sais rien. Prévoir et anticiper, c'est bien... mais imaginer ne peut que t'induire en erreur... Focalise toi plutôt sur ton adversaire. Regarde Huo. Regarde sa position. Regarde le mouvement de son corps pendant son attaque. Regarde la position de ses épaules, de son buste, de ses hanches, de ses pieds. Avec beaucoup d'entrainement, tu pourras lire les offensives de tes adversaires à travers leur corps : se sont eux même qui se trahirons. Mais nous n'en sommes pas encore là..."
J'écarquillais subitement les yeux en décelant de nouveaux les indices trahissant l'intention d'Hishigi. Mais c'était trop long, la réflexion et le traitement de l'information ne se faisaient pas simultanément. J'avais l'impression que la trappe qui renfermait mes réflexes venait de se déverrouiller, mais qu'elle était à peine entrouverte : seuls les éléments les plus évidents me revenaient.
Une fraction de seconde après que mes pieds aient touché le sol, je pris ma barre horizontalement à 2 mains, et parait ses lames à une 30aine de centimètres de mes épaules. La force du choc me fis fléchir les genoux, mais je tint bon.
Mais en temps normal, j'aurais du être plus rapide à comprendre. J'en avais les capacités, et de loin grâce à mon frère et mon maitre... Et cette comparaison par rapport au passé me frustrait énormément.
J'allais tout récupérer !
Je fronçais brièvement les sourcils lorsqu'il lança son attaque, et fis un bond en arrière en prenant appuis sur mon pied droit, esquivant ses lames avec un parfait timing, ce qui m'arracha un infime sourire. Mais il n'était pas encore temps de se réjouir... A peine m'étais-je crue hors d'atteinte, qu'il avait dévié la trajectoire de ses lames...
"Tu ne peux pas inventer ce que tu ne vois pas et ne sens pas. Cesse d'imaginer ce qui "pourrait" arriver sur ta droite: tu n'en sais rien. Prévoir et anticiper, c'est bien... mais imaginer ne peut que t'induire en erreur... Focalise toi plutôt sur ton adversaire. Regarde Huo. Regarde sa position. Regarde le mouvement de son corps pendant son attaque. Regarde la position de ses épaules, de son buste, de ses hanches, de ses pieds. Avec beaucoup d'entrainement, tu pourras lire les offensives de tes adversaires à travers leur corps : se sont eux même qui se trahirons. Mais nous n'en sommes pas encore là..."
J'écarquillais subitement les yeux en décelant de nouveaux les indices trahissant l'intention d'Hishigi. Mais c'était trop long, la réflexion et le traitement de l'information ne se faisaient pas simultanément. J'avais l'impression que la trappe qui renfermait mes réflexes venait de se déverrouiller, mais qu'elle était à peine entrouverte : seuls les éléments les plus évidents me revenaient.
Une fraction de seconde après que mes pieds aient touché le sol, je pris ma barre horizontalement à 2 mains, et parait ses lames à une 30aine de centimètres de mes épaules. La force du choc me fis fléchir les genoux, mais je tint bon.
Mais en temps normal, j'aurais du être plus rapide à comprendre. J'en avais les capacités, et de loin grâce à mon frère et mon maitre... Et cette comparaison par rapport au passé me frustrait énormément.
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Azylis- Messages : 1209
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Elle esquiva parfaitement ma première attaque, presque comme si on était en train de répéter une chorégraphie qu'on aurait déjà travaillé. Mais ma deuxième attaque manqua de peu de fonctionner mais elle parvint tout de même à bien réagir. Mais malgré tout, un sourire apparu sur mon visage. Je ne sais pas comment elle faisait mais elle semblait s'adapter à sa condition pendant un combat bien plus rapidement et facilement que n'importe quelle personne pourrait le faire, malgré certaines difficultés qu'elle continuait de rencontrer. Je ne savais pas comment elle y parvenait mais j'étais content qu'elle y parvienne, le sentiment de frustration qu'une personne doit ressentir lorsqu'on est dans un cas semblable au sien devrait s'atténuer plus rapidement pour elle.
Je finis par laisser retomber mes mains le long de mon corps.
-Bien, pour le moment on va mettre l'aspect combat de côté.
Lui dis-je avec un sourire. Après tout, ce ne sera pas uniquement en combat que son handicap lui posera des soucis, il faut essayer de la faire s'adapter à sa condition dans des situations banales. Je rengainai mes lames dans leurs fourreaux et allait ranger l'épée qui ne m'appartenait pas à sa place. Lorsque je revins vers Azylis, j'avais quatre verres en main.
-Assieds-toi s'il te plaît.
Dis-je à Azylis avec un sourire en m'asseyant moi-même. Je sortis une pièce de monnaie de ma poche.
-L'exercice est simple : je vais mettre la pièce dans l'un de ces verres et les retourner en me servant de l'air pour qu'elle ne retombe pas au sol. Je vais ensuite faire tourner les verres devant toi de haut en bas. Ils seront suffisamment près pour qu'il y en ai deux dans ton angle mort et bien sûr ce sera à cet endroit que le verre qui nous intéresse risque de changer sa place avec le deuxième que tu ne verras pas. Le but est bien sûr de trouver le verre contenant la pièce lorsque j'aurai cessé de faire tourner les verres. Ça te va?
Lui expliquai-je.
-Ah et bien sûr à chaque erreur, une punition. Dans la vie courante, lorsque tu ne verras pas un mur trop près de toi, tu te cogneras dessus, ce sera le même principe ici donc ce ne seront pas de trop grandes punitions.
Je finis par laisser retomber mes mains le long de mon corps.
-Bien, pour le moment on va mettre l'aspect combat de côté.
Lui dis-je avec un sourire. Après tout, ce ne sera pas uniquement en combat que son handicap lui posera des soucis, il faut essayer de la faire s'adapter à sa condition dans des situations banales. Je rengainai mes lames dans leurs fourreaux et allait ranger l'épée qui ne m'appartenait pas à sa place. Lorsque je revins vers Azylis, j'avais quatre verres en main.
-Assieds-toi s'il te plaît.
Dis-je à Azylis avec un sourire en m'asseyant moi-même. Je sortis une pièce de monnaie de ma poche.
-L'exercice est simple : je vais mettre la pièce dans l'un de ces verres et les retourner en me servant de l'air pour qu'elle ne retombe pas au sol. Je vais ensuite faire tourner les verres devant toi de haut en bas. Ils seront suffisamment près pour qu'il y en ai deux dans ton angle mort et bien sûr ce sera à cet endroit que le verre qui nous intéresse risque de changer sa place avec le deuxième que tu ne verras pas. Le but est bien sûr de trouver le verre contenant la pièce lorsque j'aurai cessé de faire tourner les verres. Ça te va?
Lui expliquai-je.
-Ah et bien sûr à chaque erreur, une punition. Dans la vie courante, lorsque tu ne verras pas un mur trop près de toi, tu te cogneras dessus, ce sera le même principe ici donc ce ne seront pas de trop grandes punitions.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je ne dissimulais pas une moue déçue : moi qui voulais lui taper dessus, je devrais repasser apparemment (Quoi ? Qui aime bien châtie bien ! Même s'il a rien fait !).
J'obéis sagement à sa demande de m'assoir, et me laissais tomber devant lui, attendant la prochaine consigne. Un sourire amusé étira finalement mes lèvres lorsqu'il eut fini.
- Ok... je vois le genre... et si je gagne, je récupérerais une nouvelle pièce à chaque fois ? demandais-je avec un regard pur et innocent.
Ben quoi ? Quand on a l'occas' de se faire de l'argent facile, faut sauter dessus !
J'obéis sagement à sa demande de m'assoir, et me laissais tomber devant lui, attendant la prochaine consigne. Un sourire amusé étira finalement mes lèvres lorsqu'il eut fini.
- Ok... je vois le genre... et si je gagne, je récupérerais une nouvelle pièce à chaque fois ? demandais-je avec un regard pur et innocent.
Ben quoi ? Quand on a l'occas' de se faire de l'argent facile, faut sauter dessus !
Azylis- Messages : 1209
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je lâchai un soupir avec toutefois un sourire amusé aux lèvres.
-Non, je t'ai dit que tu aurais droit à un bonbon à la fin si tu es sage mais ce sera tout.
Lui dis-je d'un ton amusé en lui tapotant doucement le haut du crâne.
-Si tu gagnes, tu auras simplement droit à un verre supplémentaire pour corser la difficulté et une accélération du mouvement.
Je glissai la pièce sous un verre de sorte qu'Azylis puisse voir duquel il s'agissait puis les verres se mirent léviter au-dessus du sol jusqu'à approximativement la hauteur de nos visages puis ils se mirent à tourner pendant une quinzaine de seconde avant qu'il ne se reposent au sol bien sans pour autant que la pièce se trouvant sous le verre à la droite d'Azylis ne retombe au sol, risquant de trahir sa présence.
-Non, je t'ai dit que tu aurais droit à un bonbon à la fin si tu es sage mais ce sera tout.
Lui dis-je d'un ton amusé en lui tapotant doucement le haut du crâne.
-Si tu gagnes, tu auras simplement droit à un verre supplémentaire pour corser la difficulté et une accélération du mouvement.
Je glissai la pièce sous un verre de sorte qu'Azylis puisse voir duquel il s'agissait puis les verres se mirent léviter au-dessus du sol jusqu'à approximativement la hauteur de nos visages puis ils se mirent à tourner pendant une quinzaine de seconde avant qu'il ne se reposent au sol bien sans pour autant que la pièce se trouvant sous le verre à la droite d'Azylis ne retombe au sol, risquant de trahir sa présence.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Il n'y a qu'à toi que je peux demander ça... alors... alors... raaaaaaaah! Tu m'énerves !
Je rougis d'indignation à la réponse d'Hishigi, me retenant de lui en mettre une (pas bien de frapper son entraineur u_u)
- T'es aussi rapia qu'Endice, marmonnais-je en lui lançant tout de même un regard mauvais. Je vais te le faire bouffer ton bonbon, tu vas voir...
Bien sûr, la dernière phrase était bien trop inintelligible pour être comprise u_u Mais au moins, je lui avais dit !
Je me concentrais à fond lorsqu'il fit bouger ses gobelets. A mon avis, il y avait de l'instinct qui devait jouer là... car avant, même si je ne voyais pas les murs à ma droite, je savais qu'ils étaient là. Comme si je les sentais. Reste à savoir si cet instinct ne s'est pas trop endormit pendant près de 4 ans...
Lorsque les verres se repositionnèrent devant moi, je pointais celui du milieu, lançant un regard interrogatif à Hishigi.
- T'es aussi rapia qu'Endice, marmonnais-je en lui lançant tout de même un regard mauvais. Je vais te le faire bouffer ton bonbon, tu vas voir...
Bien sûr, la dernière phrase était bien trop inintelligible pour être comprise u_u Mais au moins, je lui avais dit !
Je me concentrais à fond lorsqu'il fit bouger ses gobelets. A mon avis, il y avait de l'instinct qui devait jouer là... car avant, même si je ne voyais pas les murs à ma droite, je savais qu'ils étaient là. Comme si je les sentais. Reste à savoir si cet instinct ne s'est pas trop endormit pendant près de 4 ans...
Lorsque les verres se repositionnèrent devant moi, je pointais celui du milieu, lançant un regard interrogatif à Hishigi.
Azylis- Messages : 1209
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