Retour et nouveau départ
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Retour et nouveau départ
Il ne me reste plus beaucoup de temps. Le soleil commençait à se coucher et je n'étais pas encore arrivé à destination. J'avais perdu trop de temps sur la route et plus ça allait, plus je sentais que j'allais le regretter. Je voyais également le niveau d'essence du réservoir s'approcher dangereusement de la zone rouge. Si jamais je tombe en panne d'essence avant d'arriver, je n'aurais plus qu'à espérer que ça créera un accident de moto suffisamment grave pour que je meurs sur le coup si je ne veux pas mourir d'une façon moins engageante.
Alors que le soleil commençait à disparaître derrière les montages, un lumière attira mon attention plus loin et mon cœur se mit à battre d'excitation et de panique. Ça y est. J'y suis presque. Valhalla était en vue. Mais ce n'est pas le moment de relâcher les efforts. L'école est juste en vue, je n'y suis pas encore et le soleil ne va pas tarder à ne plus être en vue lui par contre.
Un long nuage de poussière apparaissait derrière moi au fur et à mesure que j'avançais dans les plaines. Un violent vent me fouettait le visage et tirait mes cheveux en arrière et me donnait les larmes aux yeux mais je tentais, tant bien que mal, d'en faire abstraction. Je regardai de nouveau les montagnes et me mordis les lèvres. Il ne restait que quelques rayons de soleil qui en dépassaient.
"Allez, plus vite! Plus vite!" Criai-je à la moto qui était déjà au maximum de ses capacités et dont le niveau d'essence menaçait de la faire s'arrêter sur place.
Le portail était désormais en vue. Allez courage, on y est presque! Je vis avec horreur que deux types s'apprêtaient à fermer le portail pour la soirée.
"Attendez! Ne fermez pas!" Criai-je en donnant de frénétiques coups de klaxon.
Pour voir s'ils m'avaient entendu, mes yeux se teintèrent de jaune pour devenir ceux d'un aigle et ainsi y voir plus loin. Je les vis relever la tête vers moi, signe qu'ils m'avaient vu et entendu mais je les vis également rigoler et continuer de fermer le portail sans attendre que j'arrive.
"Enfoirés..." Pestai-je.
Rien à foutre, vous l'aurez cherché bande de petits cons (sûrement des Valar qui ne se prenaient pas pour de la merde et qui se faisaient une joie de pourrir la vie des moins gradés). Je sortis un de mes deux revolvers à la cross violette et argent de son étui et profitai de ma nouvelle vision. Je tirai quatre coups. Une balle traversa la main droite de l'un, une autre traversa la main gauche de l'autre, une autre se planta dans le genou gauche du premier et la dernière se planta dans le genou droit du second.
Je vis avec un sourire carnassier de satisfaction les deux types se tordre de douleur en tombant au sol. Sans que je ne m'en rende compte, ce sentiment me fit momentanément avoir les yeux marrons, virant sur le orange. Je rangeai mon revolver dans son étui et poursuivis ma route. Je franchis le portail à toute vitesse en passant entre les deux cons qui gémissaient de douleur au sol. J'arrivai en catastrophe devant l'entrée de l'école et descendis vite de la moto qui tomba au sol (tant pis, pas le temps de la ramasser).
Je montai les escaliers quatre à quatre en hurlant (ce n'est même pas en criant mais en hurlant, ça fait plus son effet que crier) aux gens qui trainassaient sur mon passage de se bouger sans même prêter à la tête qu'ils tiraient en me voyant débouler comme ça, mon paquet dans les bras et sans même faire attention si je connaissais certaines de ces personnes. Là, pas le temps d'être galant, il y a urgence, c'est une question de vie ou de mort (c'est vrai en plus).
Une fois au dernier niveau je le traversai le plus vite que je pus sans même chercher à respirer jusqu'à la porte de la chambre d'Anikeï. Je ne savais pas s'il était là, si j'avais le droit de venir jusqu'ici, ni même si je n'avais pas dépassé le délai imposé mais la seule chose qui m'importait était d'arriver au plus vite au cas où je serais encore dans les temps et comme Anikeï ne m'avait pas dit où le retrouver en revenant et que personne ne savait jamais où se trouvait Anikeï, je ne voyais que sa chambre où aller.
Je frappai frénétiquement à la porte.
"Anikeï... c'est... moi..." Criai-je comme je pus à travers la porte.
Aucune réponse. Je me mordis la lèvre inférieure tandis que le stress commençait à grimper en moi. Merde c'était trop beau pour qu'il soit là! Mais je n'ai aucune idée de l'endroit où le trouver.
J'hésitai un instant puis abaissai la poignée pour entrer dans la chambre. S'il est là, ce qui serait franchement dégueulasse de sa part vu qu'il me ferait perdre encore plus de temps, tout va bien et s'il n'est pas, là, je suis sûr qu'il finira par savoir que quelqu'un est entré dans sa chambre et rappliquera rapidement pour le tuer (en priant pour qu'il me reconnaisse avant de s'intéresser à l'identité du énième humain qu'il aura tué (s'il s'y intéresse)).
Il n'était pas à l'intérieur mais je fus surpris par ce que je vis dans cette chambre. Je m'étais imaginé quelque chose avec genre des chaînes accrochées au plafond, des vierges de fer, des fouets et d'autres outils bizarres, bref, je m'attendais plutôt à me trouver dans une sorte de salle de torture.
Mais à la place je me retrouvai dans une grande et luxueuse chambre. Il y avait un grand lit à baldaquin face à une longue baie vitrée recouverte de rideaux blancs qui permettaient de voir l'extérieur mais pas réciproquement. A quelques pas du lit à baldaquin se trouvait un divan de la taille d'un lit. J'avançai de quelques pas et j'eus une vue sur sa salle de bain. Et ben... avec une douche genre douche de luxe avec un jacuzzi, j'en connait un qui ne se prive de rien dis donc! Il y a même un grand miroir avec un lavabo en... attends... putain mais c'est de l'or quoi! Même les chambre de luxe des hôtels ne sont pas si... luxueuses justement!
Bon allez, ce n'est pas le moment de s'extasier, je préfère retourner dans la chambre. Je fis demi-tour revins dans la chambre d'Anikeï. Je me demande combien de personnes ont pu y rentrer et en ressortir vivantes mine de rien.
Alors que le soleil commençait à disparaître derrière les montages, un lumière attira mon attention plus loin et mon cœur se mit à battre d'excitation et de panique. Ça y est. J'y suis presque. Valhalla était en vue. Mais ce n'est pas le moment de relâcher les efforts. L'école est juste en vue, je n'y suis pas encore et le soleil ne va pas tarder à ne plus être en vue lui par contre.
Un long nuage de poussière apparaissait derrière moi au fur et à mesure que j'avançais dans les plaines. Un violent vent me fouettait le visage et tirait mes cheveux en arrière et me donnait les larmes aux yeux mais je tentais, tant bien que mal, d'en faire abstraction. Je regardai de nouveau les montagnes et me mordis les lèvres. Il ne restait que quelques rayons de soleil qui en dépassaient.
"Allez, plus vite! Plus vite!" Criai-je à la moto qui était déjà au maximum de ses capacités et dont le niveau d'essence menaçait de la faire s'arrêter sur place.
Le portail était désormais en vue. Allez courage, on y est presque! Je vis avec horreur que deux types s'apprêtaient à fermer le portail pour la soirée.
"Attendez! Ne fermez pas!" Criai-je en donnant de frénétiques coups de klaxon.
Pour voir s'ils m'avaient entendu, mes yeux se teintèrent de jaune pour devenir ceux d'un aigle et ainsi y voir plus loin. Je les vis relever la tête vers moi, signe qu'ils m'avaient vu et entendu mais je les vis également rigoler et continuer de fermer le portail sans attendre que j'arrive.
"Enfoirés..." Pestai-je.
Rien à foutre, vous l'aurez cherché bande de petits cons (sûrement des Valar qui ne se prenaient pas pour de la merde et qui se faisaient une joie de pourrir la vie des moins gradés). Je sortis un de mes deux revolvers à la cross violette et argent de son étui et profitai de ma nouvelle vision. Je tirai quatre coups. Une balle traversa la main droite de l'un, une autre traversa la main gauche de l'autre, une autre se planta dans le genou gauche du premier et la dernière se planta dans le genou droit du second.
Je vis avec un sourire carnassier de satisfaction les deux types se tordre de douleur en tombant au sol. Sans que je ne m'en rende compte, ce sentiment me fit momentanément avoir les yeux marrons, virant sur le orange. Je rangeai mon revolver dans son étui et poursuivis ma route. Je franchis le portail à toute vitesse en passant entre les deux cons qui gémissaient de douleur au sol. J'arrivai en catastrophe devant l'entrée de l'école et descendis vite de la moto qui tomba au sol (tant pis, pas le temps de la ramasser).
Je montai les escaliers quatre à quatre en hurlant (ce n'est même pas en criant mais en hurlant, ça fait plus son effet que crier) aux gens qui trainassaient sur mon passage de se bouger sans même prêter à la tête qu'ils tiraient en me voyant débouler comme ça, mon paquet dans les bras et sans même faire attention si je connaissais certaines de ces personnes. Là, pas le temps d'être galant, il y a urgence, c'est une question de vie ou de mort (c'est vrai en plus).
Une fois au dernier niveau je le traversai le plus vite que je pus sans même chercher à respirer jusqu'à la porte de la chambre d'Anikeï. Je ne savais pas s'il était là, si j'avais le droit de venir jusqu'ici, ni même si je n'avais pas dépassé le délai imposé mais la seule chose qui m'importait était d'arriver au plus vite au cas où je serais encore dans les temps et comme Anikeï ne m'avait pas dit où le retrouver en revenant et que personne ne savait jamais où se trouvait Anikeï, je ne voyais que sa chambre où aller.
Je frappai frénétiquement à la porte.
"Anikeï... c'est... moi..." Criai-je comme je pus à travers la porte.
Aucune réponse. Je me mordis la lèvre inférieure tandis que le stress commençait à grimper en moi. Merde c'était trop beau pour qu'il soit là! Mais je n'ai aucune idée de l'endroit où le trouver.
J'hésitai un instant puis abaissai la poignée pour entrer dans la chambre. S'il est là, ce qui serait franchement dégueulasse de sa part vu qu'il me ferait perdre encore plus de temps, tout va bien et s'il n'est pas, là, je suis sûr qu'il finira par savoir que quelqu'un est entré dans sa chambre et rappliquera rapidement pour le tuer (en priant pour qu'il me reconnaisse avant de s'intéresser à l'identité du énième humain qu'il aura tué (s'il s'y intéresse)).
Il n'était pas à l'intérieur mais je fus surpris par ce que je vis dans cette chambre. Je m'étais imaginé quelque chose avec genre des chaînes accrochées au plafond, des vierges de fer, des fouets et d'autres outils bizarres, bref, je m'attendais plutôt à me trouver dans une sorte de salle de torture.
Mais à la place je me retrouvai dans une grande et luxueuse chambre. Il y avait un grand lit à baldaquin face à une longue baie vitrée recouverte de rideaux blancs qui permettaient de voir l'extérieur mais pas réciproquement. A quelques pas du lit à baldaquin se trouvait un divan de la taille d'un lit. J'avançai de quelques pas et j'eus une vue sur sa salle de bain. Et ben... avec une douche genre douche de luxe avec un jacuzzi, j'en connait un qui ne se prive de rien dis donc! Il y a même un grand miroir avec un lavabo en... attends... putain mais c'est de l'or quoi! Même les chambre de luxe des hôtels ne sont pas si... luxueuses justement!
Bon allez, ce n'est pas le moment de s'extasier, je préfère retourner dans la chambre. Je fis demi-tour revins dans la chambre d'Anikeï. Je me demande combien de personnes ont pu y rentrer et en ressortir vivantes mine de rien.
Dernière édition par Akira le Sam 14 Sep - 0:45, édité 1 fois
Akira- Messages : 2698
Age : 34
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Âge: 23 ans
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Re: Retour et nouveau départ
Lorsqu'il se retourna et commença à retourner dans la chambre ma main empoigna ses cheveux, l'autre attrapant la paquet pour le lui arracher des mains. J'enfonçai son visage contre le mur.
-Qui t'as autorisé à rentrer dans cette chambre? Murmurai-je d'une voix glacée en enfonçant de nouveau son visage contre le mur.
Maintenant qu'il est rentré la chambre va empester de cette insupportable odeur humaine. L'odeur du dernier cadavre qui s'y est trouvé a mis deux mois et neuf jours avant de totalement disparaître. J'enfonçai une nouvelle fois le visage de cette maudite créature contre le mur puis une nouvelle fois encore avant de lui donner un coup de pied à l'estomac qui le projeta contre la porte de la chambre avant qu'il ne chute au sol.
Je posai soigneusement le paquet sur le lit avant de poser mes yeux, aujourd'hui bleus Saphir sur cette immonde chose, résistant à l'envie de de la dépecer tandis que la température de la chambre chutait progressivement.
-Tu as trois minutes d'avance.
Trois raisons pour lesquelles il n'avait rien à faire à l'intérieur de cette chambre. Mon pied percuta de nouveau son ventre pour le projeter en l'air, j'attrapai le piercing qu'il avait au bord de la lèvre qui s'arracha lorsqu'il retomba au sol. Lorsqu'il atterrit au sol mon pied plaqua sa gorge contre la porte. D'un geste vif, je lui arrachai le piercing qu'il avait à l'arcade. Je retirai mon pied de sa gorge avant d'arracher le piercing qu'il avait au cou.
-Qui t'as autorisé à rentrer dans cette chambre? Murmurai-je d'une voix glacée en enfonçant de nouveau son visage contre le mur.
Maintenant qu'il est rentré la chambre va empester de cette insupportable odeur humaine. L'odeur du dernier cadavre qui s'y est trouvé a mis deux mois et neuf jours avant de totalement disparaître. J'enfonçai une nouvelle fois le visage de cette maudite créature contre le mur puis une nouvelle fois encore avant de lui donner un coup de pied à l'estomac qui le projeta contre la porte de la chambre avant qu'il ne chute au sol.
Je posai soigneusement le paquet sur le lit avant de poser mes yeux, aujourd'hui bleus Saphir sur cette immonde chose, résistant à l'envie de de la dépecer tandis que la température de la chambre chutait progressivement.
-Tu as trois minutes d'avance.
Trois raisons pour lesquelles il n'avait rien à faire à l'intérieur de cette chambre. Mon pied percuta de nouveau son ventre pour le projeter en l'air, j'attrapai le piercing qu'il avait au bord de la lèvre qui s'arracha lorsqu'il retomba au sol. Lorsqu'il atterrit au sol mon pied plaqua sa gorge contre la porte. D'un geste vif, je lui arrachai le piercing qu'il avait à l'arcade. Je retirai mon pied de sa gorge avant d'arracher le piercing qu'il avait au cou.
Re: Retour et nouveau départ
Je n'avais pas fait trois pas qu'une main empoigna mes cheveux, me faisant serrer les dents. Dans le même temps, le paquet me fut arraché des mains. J'eus juste le temps de me dire que c'était Anikeï que ce dernier m'enfonça la tête contre le mur, me brisant le nez qui se mit à saigner sur le coup. Il ne me laissa même pas le temps de répondre à sa question qu'il m'enfonçait de nouveau la tête contre le mur, rouvrant la plaie que l'Istari m'avait faite à la lèvre à Osaka et m'arrachant un gémissement de douleur.
Mes cris de douleur se firent de plus en plus forts lorsque je remarquai qu'il continuait de me frapper le visage contre le mur. Il va finir par m'assommer si ce n'est pas me tuer si ça continue. J'en était sûr : je suis arrivé trop tard et en plus de ça, j'ai osé rentré dans sa chambre. Il ne me laissera pas ressortir vivant. J'eus tout juste le sentis de sentir le goût du sang dans ma bouche avant de me prendre un coup de pied qui me projeta contre la porte en me coupant le souffle. J'atterris lourdement au sol et je plaquai ma main contre ma bouche en même temps que je toussais. Lorsque je la retirai, ma main était tâchée de sang.
Je relavai la tête et lorsque je croisai le regard saphir d'Anikeï toujours aussi haineux, je baissai les yeux, le corps commençant à trembler de froid et de peur. Ce n'était même pas la peine d'essayer de m'échapper, s'il voulait, il me tuerait avant même que je ne commence à bouger. Je serrai cependant les poings de frustration en me sentant si impuissant devant une seule personne.
Par contre, lorsque j'entendis sa dernière réplique, je relevai d'un coup la tête vers lui sans masquer ma surprise. J'ai trois minutes d'avance? Alors... ça veut dire que j'ai réussi? J'ai réussi la miss... j'eus le souffle coupé lorsqu'il me donna un nouveau coup de pied dans le ventre qui me projeta en l'air. Puis, en une poignée de microsecondes, mes yeux s'agrandirent d'horreur en le voyant attraper mon piercing au bord de la lèvre. Puis j'atterris au sol avec un bruit sourd suivi d'un cri de douleur. J'avais l'impression qu'il venait de m'arracher la lèvre inférieure et la douleur était insupportable.
Mais à peine avais-je commencé à crier qu'il posa son pied sur ma gorge en me coinçant contre la porte. Ma respiration s'accéléra brusquement en le voyant tendre la main vers moi. Puis il m'arracha d'un geste vif mon piercing à l'arcade ainsi qu'un nouveau hurlement de douleur. J'avais l'impression qu'il venait de m'arracher l'œil.
Il retira ensuite son pied et m'arracha le piercing que j'avais au cou, m'arrachant un nouveau cri de douleur qui devint rapidement un gémissement de douleur proche du son d'un sanglot tandis que je me roulai par terre en me tenant le visage de douleur. Entre le stress perpétuel de me faire réprimander par Anikeï et me faire réprimander par Anikeï, il n'y a pas photo : je préfère largement le stress.
Trois minutes dans sa chambre, trois piercing d'arrachés. Je ne préfère même pas imaginer ce qu'il m'aurait fait si j'étais arrivé en retard.
Mes cris de douleur se firent de plus en plus forts lorsque je remarquai qu'il continuait de me frapper le visage contre le mur. Il va finir par m'assommer si ce n'est pas me tuer si ça continue. J'en était sûr : je suis arrivé trop tard et en plus de ça, j'ai osé rentré dans sa chambre. Il ne me laissera pas ressortir vivant. J'eus tout juste le sentis de sentir le goût du sang dans ma bouche avant de me prendre un coup de pied qui me projeta contre la porte en me coupant le souffle. J'atterris lourdement au sol et je plaquai ma main contre ma bouche en même temps que je toussais. Lorsque je la retirai, ma main était tâchée de sang.
Je relavai la tête et lorsque je croisai le regard saphir d'Anikeï toujours aussi haineux, je baissai les yeux, le corps commençant à trembler de froid et de peur. Ce n'était même pas la peine d'essayer de m'échapper, s'il voulait, il me tuerait avant même que je ne commence à bouger. Je serrai cependant les poings de frustration en me sentant si impuissant devant une seule personne.
Par contre, lorsque j'entendis sa dernière réplique, je relevai d'un coup la tête vers lui sans masquer ma surprise. J'ai trois minutes d'avance? Alors... ça veut dire que j'ai réussi? J'ai réussi la miss... j'eus le souffle coupé lorsqu'il me donna un nouveau coup de pied dans le ventre qui me projeta en l'air. Puis, en une poignée de microsecondes, mes yeux s'agrandirent d'horreur en le voyant attraper mon piercing au bord de la lèvre. Puis j'atterris au sol avec un bruit sourd suivi d'un cri de douleur. J'avais l'impression qu'il venait de m'arracher la lèvre inférieure et la douleur était insupportable.
Mais à peine avais-je commencé à crier qu'il posa son pied sur ma gorge en me coinçant contre la porte. Ma respiration s'accéléra brusquement en le voyant tendre la main vers moi. Puis il m'arracha d'un geste vif mon piercing à l'arcade ainsi qu'un nouveau hurlement de douleur. J'avais l'impression qu'il venait de m'arracher l'œil.
Il retira ensuite son pied et m'arracha le piercing que j'avais au cou, m'arrachant un nouveau cri de douleur qui devint rapidement un gémissement de douleur proche du son d'un sanglot tandis que je me roulai par terre en me tenant le visage de douleur. Entre le stress perpétuel de me faire réprimander par Anikeï et me faire réprimander par Anikeï, il n'y a pas photo : je préfère largement le stress.
Trois minutes dans sa chambre, trois piercing d'arrachés. Je ne préfère même pas imaginer ce qu'il m'aurait fait si j'étais arrivé en retard.
Akira- Messages : 2698
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Re: Retour et nouveau départ
Je regardai cette misérable chose en train de se tordre de douleur au sol sans masquer le dégoût ni la haine que ce spectacle me procurait. S'il s'était trouvé dans une autre pièce et s'il était arrivé en retard, il y aurait déjà un moment que son sang tapisserait les murs. Le fait qu'il n'ait pas su qu'il avait trois minutes d'avance témoignait une nouvelle fois d'une pathétique organisation de sa part comme tous les membres de sa maudite espèce.
Ils se croient capables de s'adapter à leur milieu mais non seulement ils ne font rien d'autre que déformer et détruire ce milieu pour que ce soit ce dernier qui s'adapte à leurs inutiles caprices mais ils sont incapables de le faire instantanément. Il leur faut toujours un long temps de réflexion avant de déterminer la façon dont leur milieu doit se plier à leurs exigences.
Le laissant là, je retournai vers le lit et pris le paquet dans mes mains. Je le déballai, révélant une longue boîte noire. Je la posai doucement sur le lit avant de l'ouvrir. Je regardai quelques secondes son contenu avant de sortir ce dernier.
Ils se croient capables de s'adapter à leur milieu mais non seulement ils ne font rien d'autre que déformer et détruire ce milieu pour que ce soit ce dernier qui s'adapte à leurs inutiles caprices mais ils sont incapables de le faire instantanément. Il leur faut toujours un long temps de réflexion avant de déterminer la façon dont leur milieu doit se plier à leurs exigences.
Le laissant là, je retournai vers le lit et pris le paquet dans mes mains. Je le déballai, révélant une longue boîte noire. Je la posai doucement sur le lit avant de l'ouvrir. Je regardai quelques secondes son contenu avant de sortir ce dernier.
Re: Retour et nouveau départ
Je ne parvenais pas à atténuer mes gémissements de douleur. Je sentais le sang glisser le long de mon visage, tomber de ma bouche, glisser le long de mon cou pour en imbiber mon haut qui se fonça davantage (il était noir à la base) tandis qu'il s'humidifiait de mon sang. Moi qui espérais ne pas aller me faire soigner si je pouvais repartir d'ici vivant, je crois que ça va être compris comme projet.
J'entendis ses pas s'éloigner vers le lit, là où il avait posé le paquet avant de venir m'arracher mes piercing. Malgré la douleur, je ne pus m'empêcher de relever la tête vers Anikeï, lui lançant un regard mauvais pendant qu'il me tournait le dos puis le vis déballer le paquet. Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite. Je savais désormais ce qu'il contenait mais j'étais prêt à me faire arracher le piercing que j'avais à l'oreille si ça pouvait me permettre de le revoir une nouvelle fois.
Il finit par poser la boîte sur le lit et finit par l'ouvrir. J'en oubliai de respirer en même temps que j'oubliai la douleur qui me déchirait le visage. Il examina quelques instant son contenu avant de le prendre dans ses mains et le sortir de la boîte.
Je ne pus retenir une expression d'admiration, de fascination, de respect, d'envie lorsqu'il sortit ce katana de la boîte. Ce katana un peu plus grand que la moyenne avec un fourreau noir sur lequel apparaissait quatre fois sur chacun de ses côtés l'emblème des six pièces de monnaies. Le katana que je désirais avoir plus qu'aucun autre katana qui fusse forgé ou qui sera forgé.
Le katana de Sanada Yukimura.
J'étais comme hypnotisé devant cette merveille, bien que le mot "merveille" soit dérisoirement faible et insignifiant comparé à ce que ce katana était. Je ne pouvais cependant m'empêcher de me demander si c'était un hasard ou non qu'Anikeï m'aie envoyé chercher le katana de l'homme que j'admire le plus au monde, cet homme qui est à la fois mon idole, mon modèle mais également mon ancêtre.
J'entendis ses pas s'éloigner vers le lit, là où il avait posé le paquet avant de venir m'arracher mes piercing. Malgré la douleur, je ne pus m'empêcher de relever la tête vers Anikeï, lui lançant un regard mauvais pendant qu'il me tournait le dos puis le vis déballer le paquet. Mon cœur se mit à battre de plus en plus vite. Je savais désormais ce qu'il contenait mais j'étais prêt à me faire arracher le piercing que j'avais à l'oreille si ça pouvait me permettre de le revoir une nouvelle fois.
Il finit par poser la boîte sur le lit et finit par l'ouvrir. J'en oubliai de respirer en même temps que j'oubliai la douleur qui me déchirait le visage. Il examina quelques instant son contenu avant de le prendre dans ses mains et le sortir de la boîte.
Je ne pus retenir une expression d'admiration, de fascination, de respect, d'envie lorsqu'il sortit ce katana de la boîte. Ce katana un peu plus grand que la moyenne avec un fourreau noir sur lequel apparaissait quatre fois sur chacun de ses côtés l'emblème des six pièces de monnaies. Le katana que je désirais avoir plus qu'aucun autre katana qui fusse forgé ou qui sera forgé.
Le katana de Sanada Yukimura.
J'étais comme hypnotisé devant cette merveille, bien que le mot "merveille" soit dérisoirement faible et insignifiant comparé à ce que ce katana était. Je ne pouvais cependant m'empêcher de me demander si c'était un hasard ou non qu'Anikeï m'aie envoyé chercher le katana de l'homme que j'admire le plus au monde, cet homme qui est à la fois mon idole, mon modèle mais également mon ancêtre.
Akira- Messages : 2698
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Re: Retour et nouveau départ
Je contemplai le fourreau du Katana sous tous ses angles, repérant les parties affinées et les parties à affiner, avant de faire sortir la Lame de ce fourreau. Même après trois-cents quatre-vingt quinze ans son tranchant semblait être des plus efficaces. Bien qu'elle fut entretenue entre mille six-cent quinze et aujourd'hui, je pouvais percevoir les traces de sang impur dont cette Lame se fut abreuvée, bien que ces traces soient invisibles pour ces pathétiques humains. Ce Katana était ancien mais son état actuel et les exploits qu'il a fait en enlevant la vie d'un certain nombre de ces maudites créatures humaines faisaient de lui une Arme de choix.
Je me tournai vers l'immonde chose toujours au sol qui s'était tue et qui contemplai cette Arme qu'il était indigne de voir un jour.
-Tu t'en es servi? Lui demandai-je.
Le simple fait d'adresser la parole à un humain m'horrifiait mais parler à un sous-humain comme lui m'enrageait. Mes canines commencèrent à s'allonger et de la glace commença à recouvrir les murs de la chambre.
Je me tournai vers l'immonde chose toujours au sol qui s'était tue et qui contemplai cette Arme qu'il était indigne de voir un jour.
-Tu t'en es servi? Lui demandai-je.
Le simple fait d'adresser la parole à un humain m'horrifiait mais parler à un sous-humain comme lui m'enrageait. Mes canines commencèrent à s'allonger et de la glace commença à recouvrir les murs de la chambre.
Re: Retour et nouveau départ
Lorsqu'il sortit la lame de son fourreau, la mélodie que cette dernière produisit en sortant de l'obscurité pour découvrir la lumière m'envouta, me faisant perdre toute notion d'espace et de temps. Elle est si belle. Il n'y avait aucun défaut sur elle : un métal aussi pur qu'un diamant, un éclat aussi éblouissant qu'un soleil, des formes dignes de celles d'une déesse, un tranchant plus efficace que le fil d'une lame de rasoir, une poignée plus confortable pour les mains que le meilleur des matelas pourrait l'être pour un dos, une tsuba digne du meilleur artiste. C'était une merveille comme on a rarement l'occasion d'en voir dans une vie, certaines personnes ne vivaient même pas assez longtemps pour avoir la chance de ne serait-ce qu'apercevoir une merveille pareille.
S'il existait une âme dont on puisse tomber amoureux au point de ne jamais pouvoir ne serait-ce qu'envisager de remplacer la place qu'elle prenait dans notre vie pour chaque personne, je venais de trouver la mienne.
Je fus tiré de ma contemplation lorsqu'Anikeï se tourna vers moi. Le regard qu'il me lança ne me rassura pas du tout et le froid de plus en plus fort me fit trembler tandis que la douleur recommençait à faire surface, me faisant serrer les dents pour ne pas gémir de douleur. Sa question m'arracha une expression de surprise que je m'empressai de faire disparaître en baissant la tête.
Je finis par secouer la tête.
"Non."
S'il existait une âme dont on puisse tomber amoureux au point de ne jamais pouvoir ne serait-ce qu'envisager de remplacer la place qu'elle prenait dans notre vie pour chaque personne, je venais de trouver la mienne.
Je fus tiré de ma contemplation lorsqu'Anikeï se tourna vers moi. Le regard qu'il me lança ne me rassura pas du tout et le froid de plus en plus fort me fit trembler tandis que la douleur recommençait à faire surface, me faisant serrer les dents pour ne pas gémir de douleur. Sa question m'arracha une expression de surprise que je m'empressai de faire disparaître en baissant la tête.
Je finis par secouer la tête.
"Non."
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Re: Retour et nouveau départ
Le voir baisser la tête et la secouer pour me répondre négativement me mit hors de moi. Mes yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la rage tandis que le sol se recouvrait de glace. Je lui donnai un coup de fourreau qui projeta sa tête contre la porte. Je me retenais de ne pas serrer ce dernier trop fort sous peine de le voir se briser dans ma main. Je regardai cette maudite chose, les crocs serrés.
-Réessaye de me mentir...
J'enfonçai la Lame dans sa main, la plantant au sol.
-... et je te coupe la langue avant de te tuer. Sifflai-je d'une voix glacée.
L'Arme empestait de son odeur d'humain, signe qu'il l'avait touchée et tenue suffisamment longtemps pour qu'il n'ait pas résisté à la tentation de sen servir quelques instants. Le fait qu'il aie osé touché à cette Arme alors qu'il était indigne de ne serait-ce que connaître son existence me mettait hors de moi mais qu'il ose essayer de se jouer de moi en affirmant ne pas avoir commis cet affront ne faisait que renforcer la haine qu'il m'inspirait par sa simple existence. J'écrasai sa jambe qui émit un son d'os brisé avant de m'éloigner de lui, ne tenant plus face à la puanteur que son odeur humaine dégageait sous peine de le tuer.
-Réessaye de me mentir...
J'enfonçai la Lame dans sa main, la plantant au sol.
-... et je te coupe la langue avant de te tuer. Sifflai-je d'une voix glacée.
L'Arme empestait de son odeur d'humain, signe qu'il l'avait touchée et tenue suffisamment longtemps pour qu'il n'ait pas résisté à la tentation de sen servir quelques instants. Le fait qu'il aie osé touché à cette Arme alors qu'il était indigne de ne serait-ce que connaître son existence me mettait hors de moi mais qu'il ose essayer de se jouer de moi en affirmant ne pas avoir commis cet affront ne faisait que renforcer la haine qu'il m'inspirait par sa simple existence. J'écrasai sa jambe qui émit un son d'os brisé avant de m'éloigner de lui, ne tenant plus face à la puanteur que son odeur humaine dégageait sous peine de le tuer.
Re: Retour et nouveau départ
Lorsque je vis le sol se recouvrir de glace en plus des murs je compris qu'il ne me croyait pas et que je venais de gaffer une nouvelle fois. Je me pris un violent coup de fourreau au visage qui me projeta la tête contre la porte, m'arrachant un gémissement de douleur. Je n'osais pas le regarder, j'avais trop peur de ce que je verrais dans ses yeux couleur saphir et de perdre le peu d'assurance qu'il me restait.
Je retins ma respiration en entendant le début de sa phrase... puis lâchai un cri de douleur lorsque cette lame si parfaite empala ma main au sol. Pourquoi je lui ai menti aussi? J'aurais dû me douter qu'il saurait que je mentais. Mais j'avais tellement peur de sa réaction si je lui disais que non seulement j'avais ouvert le paquet mais qu'en plus, je n'avais pas résisté à la tentation de prendre cette merveille dans les mains et de m'exercer quelques instants avec elle avant de reprendre ma route pour Valhalla que je n'avais pas osé avouer.
Et résultat : non seulement il connaissait la vérité mais il savait que je lui avais menti. Mon cœur accéléra ses battements et ma respiration devint haletante tellement la proximité de cet homme... qui n'avait l'air d'avoir d'homme que l'apparence tellement il me faisait peur, était angoissante. Je n'arrivais pas à faire abstraction de ce froid, de cette haine, de cette aura si puissante et meurtrière qu'il dégageait, surtout lorsqu'il me menaça de me couper la langue avant de me tuer. Puis un hurlement de douleur si fort que je le soupçonnai de se répercuter sur tout l'étage m'échappa lorsqu'il m'écrasa la jambe pour me la briser.
"Dé... solé..." Articulai-je en serrant les dents à cause de la douleur et en baissant la tête à cause de la peur.
Je finis par poser la main sur la poignée de cette Beauté pour la retirer de ma main, ce qui m'arracha un gémissement de douleur. Je posai ensuite délicatement le katana aux pieds d'Anikeï.
"Par... don..." M'excusai-je de nouveau sans oser relever les yeux vers lui, le corps tremblant de froid, de douleur et de peur.
Je retins ma respiration en entendant le début de sa phrase... puis lâchai un cri de douleur lorsque cette lame si parfaite empala ma main au sol. Pourquoi je lui ai menti aussi? J'aurais dû me douter qu'il saurait que je mentais. Mais j'avais tellement peur de sa réaction si je lui disais que non seulement j'avais ouvert le paquet mais qu'en plus, je n'avais pas résisté à la tentation de prendre cette merveille dans les mains et de m'exercer quelques instants avec elle avant de reprendre ma route pour Valhalla que je n'avais pas osé avouer.
Et résultat : non seulement il connaissait la vérité mais il savait que je lui avais menti. Mon cœur accéléra ses battements et ma respiration devint haletante tellement la proximité de cet homme... qui n'avait l'air d'avoir d'homme que l'apparence tellement il me faisait peur, était angoissante. Je n'arrivais pas à faire abstraction de ce froid, de cette haine, de cette aura si puissante et meurtrière qu'il dégageait, surtout lorsqu'il me menaça de me couper la langue avant de me tuer. Puis un hurlement de douleur si fort que je le soupçonnai de se répercuter sur tout l'étage m'échappa lorsqu'il m'écrasa la jambe pour me la briser.
"Dé... solé..." Articulai-je en serrant les dents à cause de la douleur et en baissant la tête à cause de la peur.
Je finis par poser la main sur la poignée de cette Beauté pour la retirer de ma main, ce qui m'arracha un gémissement de douleur. Je posai ensuite délicatement le katana aux pieds d'Anikeï.
"Par... don..." M'excusai-je de nouveau sans oser relever les yeux vers lui, le corps tremblant de froid, de douleur et de peur.
Dernière édition par Akira le Mer 15 Déc - 15:39, édité 1 fois
Akira- Messages : 2698
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Re: Retour et nouveau départ
Des excuses. La chose la plus pitoyable qu'un humain soit capable de faire : s'excuser. L'excuse est l'une des meilleures représentations de l'hypocrisie humaine. Pour s'excuser, il faut éprouver du regret, souhaiter que la énième erreur humaine que ces choses ont faite n'aie jamais vu le jour, or si elle a vu le jour, c'est suite à une action réalisée par ces pathétiques humains et pour qu'une action soit réalisée, il faut qu'elle aie été souhaitée et regretter quelque chose qui fut souhaiter est d'une telle hypocrisie que quelqu'un qui s'excuse ne devrait faire qu'une seule chose au lieu de regretter quelque chose qui fut souhaité et qui a tout de même été réalisé : mourir comme le ferait toute personne douée d'un minimum de bon sens.
J'enfonçai mes griffes dans son cou et, sans lâcher ce dernier, soulevai ce misérable corps au-dessus du sol.
-Ne t'excuse jamais. Ce n'est pas ce qui réparera l'incalculable nombre d'erreurs que toi et ta maudite espèce avez fait et ferez. Dis-je en plantant mes yeux dans les siens sans masquer l'envie que j'avais de les lui arracher un à un.
Je fis abaisser la poignée de la porte et ouvrir cette dernière avant de lancer cette maudite chose que je tenais dans le couloir. Il percuta à peine le mur que le Katana se planta dans son épaule.
-Maintenant qu'un humain l'a retouché, je ne peux plus m'en servir. Dis-je au moment où le fourreau percutait son arcade, manquant de peu de l'éborgner.
J'enfonçai mes griffes dans son cou et, sans lâcher ce dernier, soulevai ce misérable corps au-dessus du sol.
-Ne t'excuse jamais. Ce n'est pas ce qui réparera l'incalculable nombre d'erreurs que toi et ta maudite espèce avez fait et ferez. Dis-je en plantant mes yeux dans les siens sans masquer l'envie que j'avais de les lui arracher un à un.
Je fis abaisser la poignée de la porte et ouvrir cette dernière avant de lancer cette maudite chose que je tenais dans le couloir. Il percuta à peine le mur que le Katana se planta dans son épaule.
-Maintenant qu'un humain l'a retouché, je ne peux plus m'en servir. Dis-je au moment où le fourreau percutait son arcade, manquant de peu de l'éborgner.
Re: Retour et nouveau départ
Lorsqu'il enfonça ses griffes dans mon cou, j'ouvris la bouche mais aucun son n'en sortit bien que la griffe planté dans la plaie qu'il m'avait déjà fait au cou me donnait envi de crier de douleur mais là, il serrait mon cou si fort que je n'arrivais plus à respirer. J'avais l'impression qu'il allait me rompre le cou (en tout cas, je suis sûr qu'il en mourrait d'envie). Il souleva mon corps au-dessus du sol et mes yeux devinrent blancs de peur lorsqu'il me força à regarder les siens et une fois encore, je me sentis bien idiot en l'entendant me donner une "consigne", "conseil" (je ne sais pas trop comment je dois appeler ça).
Puis, je ne compris pas. J'entendis la poignée de la porte s'abaisser et la porte s'ouvrir mais... sans qu'Anikeï ne la touche et lorsqu'il me lança dans le couloir, j'eus la certitude que ce n'était pas quelqu'un d'autre. Comment il a fait ça? Normalement il n'y a que les Télékinésistes qui peuvent faire bouger les objets à distance! Je n'eus pas le temps de me poser davantage de questions que la lame de ce superbe katana se planta dans mon épaule, m'arrachant un gémissement de douleur tandis que je serrais les dents pour supporter tant bien que mal la douleur.
Pendant un instant, je crus que j'allais vraiment perdre mon œil lorsque le fourreau percuta mon arcade déjà entaillée, ce qui m'arracha un nouveau cri de douleur. Mais j'oubliai rapidement la douleur en entendant ce qu'il me dit. J'ai dû mal entendre. Il ne veut plus de ce katana simplement parce que je l'ai touché? Il y va fort quand même là, je n'ai pas la galle non plus (mais bon, ce qui me rassure, c'est que ce n'est pas particulièrement moi qu'il visait : si ça avait été n'importe qui d'autre, il aurait réagi de la même façon).
Je posai la main sur la poignée du katana en fermant les yeux et serrant les dents de douleur (je devais me servir de ma main blessée pour faire ça) et d'un coup sec, retirai la lame de mon épaule, contenant un gémissement de douleur en continuant de serrer les dents. Je restai quelques secondes sur place, la respiration haletante en essayant de reprendre mon souffle. Je finis par regarder le fourreau sur lequel apparaissait l'emblème des six pièces de monnaie (si je regarde le katana, je vais partir pour un autre monde en retombant sous le charme).
Alors s'il n'en veut plus, ça veut dire que... je peux le garder? Mon cœur se mit à battre violemment contre ma poitrine lorsque cette idée me vint en tête. Je pouvais VRAIMENT le garder? Ce katana qui était à mes yeux, le plus parfait qui de tous les katanas de cette planète, qui a appartenu à cet homme que j'admire, vénère et considère comme mon idole, mon modèle. Je finis par baisser les yeux au sol. Non, je n'en étais pas digne, personne ne l'était. Il n'y avait qu'Anikeï que j'arrivais à imaginer pouvoir se servir de ce katana sans ressentir ce sentiment d'injustice de voir quelqu'un posséder une arme qu'il ne mérite pas.
Mais non seulement il n'en voulait plus et puis... ce katana avait appartenu à mon ancêtre. J'avais l'impression de sentir mon sang bouillonner en moi au simple contact avec cette merveille, comme si le sang de Sanada Yukimura reconnaissait le katana. C'était comme si la partie de cet homme si remarquable qui dormait en moi s'était réveillée lorsque son katana s'était retrouvé entre mes mains, comme si mon corps venait de trouver une partie de lui qui lui manquait. L'idée de garder ce katana ne m'apparut alors plus comme un affront mais comme si mon corps avait été un puzzle incomplet auquel je venais de trouver une pièce manquante.
C'est alors qu'une étrange sensation me parcourut. Je ressentais à la fois, malgré mes blessures, un sentiment de bienêtre mais... je me sentais également plus... puissant? Oui c'était ça, je ne sais pas comment ça se faisait mais je me sentais plus fort, pas physiquement comme Anikeï mais je me sentais capable de réaliser des choses que je n'étais pas capable de faire avant. Puis je mis la main sur ce que c'était : mon pouvoir. Je me sentais capable d'aller plus loin dans mes capacités à me transformer et j'avais même l'impression de pouvoir faire autre chose.
*Tes pouvoirs se sont améliorés maintenant que ton âme s'est étendue jusqu'à moi.*
Puis, je ne compris pas. J'entendis la poignée de la porte s'abaisser et la porte s'ouvrir mais... sans qu'Anikeï ne la touche et lorsqu'il me lança dans le couloir, j'eus la certitude que ce n'était pas quelqu'un d'autre. Comment il a fait ça? Normalement il n'y a que les Télékinésistes qui peuvent faire bouger les objets à distance! Je n'eus pas le temps de me poser davantage de questions que la lame de ce superbe katana se planta dans mon épaule, m'arrachant un gémissement de douleur tandis que je serrais les dents pour supporter tant bien que mal la douleur.
Pendant un instant, je crus que j'allais vraiment perdre mon œil lorsque le fourreau percuta mon arcade déjà entaillée, ce qui m'arracha un nouveau cri de douleur. Mais j'oubliai rapidement la douleur en entendant ce qu'il me dit. J'ai dû mal entendre. Il ne veut plus de ce katana simplement parce que je l'ai touché? Il y va fort quand même là, je n'ai pas la galle non plus (mais bon, ce qui me rassure, c'est que ce n'est pas particulièrement moi qu'il visait : si ça avait été n'importe qui d'autre, il aurait réagi de la même façon).
Je posai la main sur la poignée du katana en fermant les yeux et serrant les dents de douleur (je devais me servir de ma main blessée pour faire ça) et d'un coup sec, retirai la lame de mon épaule, contenant un gémissement de douleur en continuant de serrer les dents. Je restai quelques secondes sur place, la respiration haletante en essayant de reprendre mon souffle. Je finis par regarder le fourreau sur lequel apparaissait l'emblème des six pièces de monnaie (si je regarde le katana, je vais partir pour un autre monde en retombant sous le charme).
Alors s'il n'en veut plus, ça veut dire que... je peux le garder? Mon cœur se mit à battre violemment contre ma poitrine lorsque cette idée me vint en tête. Je pouvais VRAIMENT le garder? Ce katana qui était à mes yeux, le plus parfait qui de tous les katanas de cette planète, qui a appartenu à cet homme que j'admire, vénère et considère comme mon idole, mon modèle. Je finis par baisser les yeux au sol. Non, je n'en étais pas digne, personne ne l'était. Il n'y avait qu'Anikeï que j'arrivais à imaginer pouvoir se servir de ce katana sans ressentir ce sentiment d'injustice de voir quelqu'un posséder une arme qu'il ne mérite pas.
Mais non seulement il n'en voulait plus et puis... ce katana avait appartenu à mon ancêtre. J'avais l'impression de sentir mon sang bouillonner en moi au simple contact avec cette merveille, comme si le sang de Sanada Yukimura reconnaissait le katana. C'était comme si la partie de cet homme si remarquable qui dormait en moi s'était réveillée lorsque son katana s'était retrouvé entre mes mains, comme si mon corps venait de trouver une partie de lui qui lui manquait. L'idée de garder ce katana ne m'apparut alors plus comme un affront mais comme si mon corps avait été un puzzle incomplet auquel je venais de trouver une pièce manquante.
C'est alors qu'une étrange sensation me parcourut. Je ressentais à la fois, malgré mes blessures, un sentiment de bienêtre mais... je me sentais également plus... puissant? Oui c'était ça, je ne sais pas comment ça se faisait mais je me sentais plus fort, pas physiquement comme Anikeï mais je me sentais capable de réaliser des choses que je n'étais pas capable de faire avant. Puis je mis la main sur ce que c'était : mon pouvoir. Je me sentais capable d'aller plus loin dans mes capacités à me transformer et j'avais même l'impression de pouvoir faire autre chose.
*Tes pouvoirs se sont améliorés maintenant que ton âme s'est étendue jusqu'à moi.*
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Re: Retour et nouveau départ
Ne voulant plus voir cette immonde chose dans mon champs de vision, je m'apprêtais à refermer la porte de la chambre. Mais au même instant, quelque chose changea chez lui. Son aura devint un peu plus puissante, signe qu'il venait de dégrader l'esprit d'un Animal pour forcer ce dernier à commencer à ressembler à celui d'un de ces maudits humains. Il vient de révéler ses pouvoirs d'Istari.
Je m'avançai jusqu'au seuil de la porte et le toisai d'un regard glacé.
-Attaque-moi avec ton Élément. Ordonnai-je.
Il avait intérêt à avoir compris qu'il n'avait droit qu'à un seul essai.
Je m'avançai jusqu'au seuil de la porte et le toisai d'un regard glacé.
-Attaque-moi avec ton Élément. Ordonnai-je.
Il avait intérêt à avoir compris qu'il n'avait droit qu'à un seul essai.
Re: Retour et nouveau départ
Je manquai de sursauter en entendant une voix dans ma tête. Je ne l'avais jamais entendue, ni de vive voix ni dans ma tête ça j'en suis certain, mais en même temps, elle me semblait étrangement familière. Puis j'eus le déclic : la sensation que mon pouvoir avait augmenté en plus de pouvoir en maîtriser un autre et une voix dans ma tête sans que je ne sois devenu timbré. Je venais de révéler mes pouvoirs d'Istari et la voix dans ma tête était celle de mon Animae.
Je vis Anikeï s'avancer vers moi avant de me dire de... Quoi? Il veut que je l'attaque? Mais si je fais ça il va... mais ce sera pire si je ne l'écoute pas et vu l'état de mon visage, de mon épaule, de ma main et de ma jambe, ce n'est pas le moment de chercher à aggraver mon cas en jouant au con.
Je ne savais pas comment mais je me savais capable d'utiliser mon Élément. Je rengainai le katana de Sanada Yukimura, décidé de ne plus le lâcher et sans réfléchir, je tendis la main dont l'épaule n'était pas blessée vers Anikeï et un épais jet d'eau s'en échappa et fonça vers lui. Je ne pus retenir une expression de surprise lorsque je vis le jet apparaître et devant la facilité avec laquelle j'avais réussi à le produire.
Je vis Anikeï s'avancer vers moi avant de me dire de... Quoi? Il veut que je l'attaque? Mais si je fais ça il va... mais ce sera pire si je ne l'écoute pas et vu l'état de mon visage, de mon épaule, de ma main et de ma jambe, ce n'est pas le moment de chercher à aggraver mon cas en jouant au con.
Je ne savais pas comment mais je me savais capable d'utiliser mon Élément. Je rengainai le katana de Sanada Yukimura, décidé de ne plus le lâcher et sans réfléchir, je tendis la main dont l'épaule n'était pas blessée vers Anikeï et un épais jet d'eau s'en échappa et fonça vers lui. Je ne pus retenir une expression de surprise lorsque je vis le jet apparaître et devant la facilité avec laquelle j'avais réussi à le produire.
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Re: Retour et nouveau départ
Sa première réaction fut aussi prévisible que les pensées qu'il semblait avoir : l'étonnement face à ce que je lui demandait, la peur de ce qui lui arrivera s'il s'exécute, l'hypothèse de refuser, la réflexion, chose qui arrive rarement à ces pathétiques humains, qui le conduit à la conclusion qu'il avait intérêt à s'exécuter avant de finalement tendre la main dans ma direction.
Un jet d'eau s'en échappa et se dirigea dans ma direction. Il est donc Eau. Une couche de glace recouvrit son jet d'eau, stoppant sa progression. Je fermai les points et la glace explosa, tombant en de fins cristaux au sol.
Je finis par entendre un battement d'ailes à l'extérieur, trop puissant pour qu'il s'agisse d'un Oiseau quelconque et le fait que le son de ces battements d'aile reste continuellement à proximité m'apporta la preuve que l'Animal ne se trouvait pas ici par hasard. Je sortis dans le couloir vers l'immonde chose qui était toujours au sol avec ce Katana dont il sera à jamais indigne dans les mains.
J'attrapai sa jambe cassée et le soulevai au-dessus du sol. Je pivotai sur le côté et le lançai à travers la fenêtre qui se brisa sous le choc avant qu'il n'entame sa chute dans le vide.
Dès qu'il disparut de ma vue, la porte de la chambre se referma de la même manière qu'elle s'était ouverte et mon corps prit une forme qui me rendit invisible pour un oeil de ces immondes humains.
Un jet d'eau s'en échappa et se dirigea dans ma direction. Il est donc Eau. Une couche de glace recouvrit son jet d'eau, stoppant sa progression. Je fermai les points et la glace explosa, tombant en de fins cristaux au sol.
Je finis par entendre un battement d'ailes à l'extérieur, trop puissant pour qu'il s'agisse d'un Oiseau quelconque et le fait que le son de ces battements d'aile reste continuellement à proximité m'apporta la preuve que l'Animal ne se trouvait pas ici par hasard. Je sortis dans le couloir vers l'immonde chose qui était toujours au sol avec ce Katana dont il sera à jamais indigne dans les mains.
J'attrapai sa jambe cassée et le soulevai au-dessus du sol. Je pivotai sur le côté et le lançai à travers la fenêtre qui se brisa sous le choc avant qu'il n'entame sa chute dans le vide.
Dès qu'il disparut de ma vue, la porte de la chambre se referma de la même manière qu'elle s'était ouverte et mon corps prit une forme qui me rendit invisible pour un oeil de ces immondes humains.
Re: Retour et nouveau départ
Mon jet d'eau fut stoppé en se changeant en glace et finit par exploser en d'incalculables morceaux de cristaux de glace qui tombèrent au sol. Je restai ensuite sans bouger (de toute façon, avec ma jambe cassée, je ne pouvais pas faire grand chose) et Anikeï s'avança vers moi. Je retins ma respiration, me sentant de moins en moins rassuré au fur et à mesure qu'il avançait.
Je pensais avoir réussi ce qu'il m'avait ordonné de faire mais plus ça allait, plus j'avais l'impression d'avoir échoué. Il finit par attraper ma jambe cassée et me souleva en me tirant par cette dernière. Un hurlement de douleur m'échappa. Il avait tellement de force dans ses mains que j'avais l'impression qu'il me brisait les autres os de la jambe.
Puis il me jeta sur le côté et... je passai à travers la fenêtre. J'écarquillai les yeux d'horreur en réalisant que je tombais dans le vide. Avec mon épaule blessée d'un côté et ma main opposée également blessée, je ne pourrai jamais voler sous ma forme corbeau. Il a donc décidé de me tuer? Je regardai désespérément la fenêtre brisée par laquelle j'étais passé s'éloigner au fur et à mesure que je tombais.
Je me concentrai sur mon pouvoir sur l'eau pour créer une plaque d'eau pour ralentir ma chute mais ma première utilisation de l'eau tout à l'heure m'avait plus épuisé que je ne l'aurais cru (d'autant plus que j'avais passé pas loin de vingt-huit heures sans fermer l'œil) et je passai à travers la plaque d'eau. Cette fois c'est fichu, je vais mour... Je finis par atterrir sur une surface solide mais confortable sur le dos m'arrachant un cri de douleur à cause de ma jambe cassée et je sentis ma chute s'arrêter.
Je me redressai et... manquai de basculer sur le côté et recommencer ma chute de surprise en constatant que j'étais sur le dos... d'un Griffon. Un Griffon quoi! Je secouai la tête pour me remettre les idées en place au cas où je rêverais mais non je ne rêvais pas. J'avais bien atterri sur le dos d'un Griffon. Je me suis fais sauver par un Griffon! Je n'en revenais pas.
Si un Griffon m'a sauvé la vie au moment où j'ai révélé mes pouvoirs d'Istari alors ça veut dire... que ce Griffon est mon Animae! Je ne ressentais plus le contact télépathique que j'avais ressentis tout à l'heure mais j'étais certain que c'était lui mon Animae. Je ne sais pas pourquoi mais je connaissais son nom depuis que j'avais atterri sur son dos.
"Tiago?"
Le Griffon tourna la tête vers moi et je pus contempler ses yeux noirs comme la nuit. Les mêmes que les miens. J'eus un sourire. C'était bien son nom et c'était bien mon Animae. Je caressai doucement sa fourrure et le laissai me porter. Il décrivit un tour complet du bâtiment de l'école avant de se poser dans la cour, devant la porte d'entrée. La quasi-totalité des personnes présentes dans les environs se tournèrent vers nous, surprises de voir un Griffon se poser comme ça parmi eux. Même si je les comprenais (même ici, ce n'est pas tous les jours qu'on voit un Griffon pour de vrai) je ne pouvais m'empêcher de me sentir gêné à l'idée qu'une telle créature soit mon Animae. Par contre je me rendis compte à ce moment seulement que mon pouvoir était redevenu... comme avant. Je ne me sentais plus du tout capable de contrôler l'Eau ni même d'aussi bien me transformer que j'aurais pu le faire tout à l'heure.
Je caressai doucement sa tête avec un sourire.
"Merci beaucoup. Je devrais pouvoir regagner ma chambre sans soucis." Lui dis-je avec un sourire rassurant.
Je comptais essayer de soigner autant que possible mes blessures avant d'aller demander de me faire soigner ma jambe cassée. Je n'ai jamais aimé l'idée de me faire soigner et depuis que je suis ici, je me suis plus fait soigner qu'en vingt ans d'existence en dehors de Valhalla et je n'avais pas du tout envie d'en prendre l'habitude. Ça mettra le temps qu'il faudra mais les blessures superficielles devront se guérir d'elles-même.
Mon Animae (je sens que je vais avoir du mal à me faire à cette idée) me regarda un moment de ses yeux noirs avant de rouvrir ses ailes et prendre son envol. Je ne pus m'empêcher de le regarder s'envoler avec admiration, là aussi ça risque de me prendre du temps avant de m'habituer à ce genre de spectacle, et lorsqu'il disparut totalement de mon champs de vision je posai mon épaule intact contre le mur pour me soutenir et me mis en marche en avançant à cloche pied.
Je pensais avoir réussi ce qu'il m'avait ordonné de faire mais plus ça allait, plus j'avais l'impression d'avoir échoué. Il finit par attraper ma jambe cassée et me souleva en me tirant par cette dernière. Un hurlement de douleur m'échappa. Il avait tellement de force dans ses mains que j'avais l'impression qu'il me brisait les autres os de la jambe.
Puis il me jeta sur le côté et... je passai à travers la fenêtre. J'écarquillai les yeux d'horreur en réalisant que je tombais dans le vide. Avec mon épaule blessée d'un côté et ma main opposée également blessée, je ne pourrai jamais voler sous ma forme corbeau. Il a donc décidé de me tuer? Je regardai désespérément la fenêtre brisée par laquelle j'étais passé s'éloigner au fur et à mesure que je tombais.
Je me concentrai sur mon pouvoir sur l'eau pour créer une plaque d'eau pour ralentir ma chute mais ma première utilisation de l'eau tout à l'heure m'avait plus épuisé que je ne l'aurais cru (d'autant plus que j'avais passé pas loin de vingt-huit heures sans fermer l'œil) et je passai à travers la plaque d'eau. Cette fois c'est fichu, je vais mour... Je finis par atterrir sur une surface solide mais confortable sur le dos m'arrachant un cri de douleur à cause de ma jambe cassée et je sentis ma chute s'arrêter.
Je me redressai et... manquai de basculer sur le côté et recommencer ma chute de surprise en constatant que j'étais sur le dos... d'un Griffon. Un Griffon quoi! Je secouai la tête pour me remettre les idées en place au cas où je rêverais mais non je ne rêvais pas. J'avais bien atterri sur le dos d'un Griffon. Je me suis fais sauver par un Griffon! Je n'en revenais pas.
Si un Griffon m'a sauvé la vie au moment où j'ai révélé mes pouvoirs d'Istari alors ça veut dire... que ce Griffon est mon Animae! Je ne ressentais plus le contact télépathique que j'avais ressentis tout à l'heure mais j'étais certain que c'était lui mon Animae. Je ne sais pas pourquoi mais je connaissais son nom depuis que j'avais atterri sur son dos.
"Tiago?"
Le Griffon tourna la tête vers moi et je pus contempler ses yeux noirs comme la nuit. Les mêmes que les miens. J'eus un sourire. C'était bien son nom et c'était bien mon Animae. Je caressai doucement sa fourrure et le laissai me porter. Il décrivit un tour complet du bâtiment de l'école avant de se poser dans la cour, devant la porte d'entrée. La quasi-totalité des personnes présentes dans les environs se tournèrent vers nous, surprises de voir un Griffon se poser comme ça parmi eux. Même si je les comprenais (même ici, ce n'est pas tous les jours qu'on voit un Griffon pour de vrai) je ne pouvais m'empêcher de me sentir gêné à l'idée qu'une telle créature soit mon Animae. Par contre je me rendis compte à ce moment seulement que mon pouvoir était redevenu... comme avant. Je ne me sentais plus du tout capable de contrôler l'Eau ni même d'aussi bien me transformer que j'aurais pu le faire tout à l'heure.
Je caressai doucement sa tête avec un sourire.
"Merci beaucoup. Je devrais pouvoir regagner ma chambre sans soucis." Lui dis-je avec un sourire rassurant.
Je comptais essayer de soigner autant que possible mes blessures avant d'aller demander de me faire soigner ma jambe cassée. Je n'ai jamais aimé l'idée de me faire soigner et depuis que je suis ici, je me suis plus fait soigner qu'en vingt ans d'existence en dehors de Valhalla et je n'avais pas du tout envie d'en prendre l'habitude. Ça mettra le temps qu'il faudra mais les blessures superficielles devront se guérir d'elles-même.
Mon Animae (je sens que je vais avoir du mal à me faire à cette idée) me regarda un moment de ses yeux noirs avant de rouvrir ses ailes et prendre son envol. Je ne pus m'empêcher de le regarder s'envoler avec admiration, là aussi ça risque de me prendre du temps avant de m'habituer à ce genre de spectacle, et lorsqu'il disparut totalement de mon champs de vision je posai mon épaule intact contre le mur pour me soutenir et me mis en marche en avançant à cloche pied.
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