Une ombre dans la nuit, c’est un monstre ! [Terminé] :

Je m’éveillais en sursaut les larmes aux yeux. Je me sentais un peu étourdit. Je me levais et, allant jusqu’à la fenêtre, l’ouvrit en grand. L’air frai entra dans ma chambre. J’avais fait un cauchemar. Il y avait un énorme monstre et... et... je me mis à pleurer et à frissonner. Un hurlement retentit dans la nuit. Je sursautais. N’y avait-il pas d’étrange bruit dehors ? Je refermais vivement la fenêtre. Mais dans la chambre les ombres paraissaient effrayantes. Je me dirigeais vers mon bureau en enjambant les pièges sans même y penser, j’ouvris un tiroir et en sortit une bougie et des allumettes. Le feu et toujours plus efficace que la lumière électrique contre les monstres de la nuit. Je me sentais à l’étroit dans cette chambre, le mieux était encore d’aller faire un tour.
Une fois dans le couloir je me demandais où aller. Peu importais je voulais juste faire une petite ballade. Mais ici aussi il me semblait entendre des bruits. N’y avait-il pas une ombre qui venait de passer dans ce couloir ? Courage, je vais chasser les monstres. Je m’avançais d’un pas décidée. J’avançais mais ne voyait plus personne ce devais être mon imagination. Il eu un bruit derrière moi en me retournant je vis une silhouette, il y avait quelque chose mais la bougie n’éclairait pas assez. C’était un monstre ! Je hurlais.

La personne hurla en entendant mon cri. Une personne, oui sans doute. Alors ce n’était pas un monstre. D’ailleurs, je connais cette voix.
« - Beni ! »
Trop contante d’avoir croisé quelqu’un que je connaissais je me jetais dans ces bras laissant tombée au sol ma bougie et son support qui résonna sur la pierre. J’avais eu tellement peur, je me mis à pleurer.
« - Je...je... croy...yais... que...que... c’é...tais... un... mon...mon... un... mon...mon...stre. »

Je reconnus sans peine le petit visage enfantin et malicieux de Kamille, illuminait par sa bougie. Ooooh, une bougie pas un fantôme ! 'o' Elle se jeta sur moi en criant mon nom, nous privant par la même occasion de lumière car elle en lacha sa "lampe". Elle semblait complètement appeurer et sur le coup de l'émotion, je l'entendis sangloter alors que ses larmes coulées sur mon tee-shirt.

- Heeeeeeey murmurais-je de manière appaisante en lui carressant les cheveux. ça va aller, je ne suis pas un monstre ( je crois...é_ê) continuais-je en essuyant ses larmes.

Je la prit par la main pour la guider vers ma chambre et la fit entrée pour l'asseoir sur mon lit.

- Toi, dis moi si je me trompe mais tu as fais un cauchemar ! dis-je en lui souriant gentiment.

J’avais arrêté de pleurer mais je continuais à respirer e façon saccadée et bruyante. Je secouais la tête, non elle ne se trompait pas.
« - Il y... avait un mon...stre... avec des y...yeux rouges. Et...et du... sang partout... Et je... pouvais... plus bouger. »
C’est toujours comme ça dans les rêves, au moment le plus important on ne peut rien faire.

J'écoutais son cauchemar les sourcils froncaient. Hé hé, j'ai toujours raison Bon, revenons en à Kamille U.U

- Mais c'est finis maintenant...d'accord chuchotais-je doucement.

Je lui offris un sourire rassurant de grande soeur. Moi, j'avais Dani pour mes cauchemars...Elle, elle n'avait personne. J'eu un petit pincement au coeur en pensant à mon frère et mon idée de la lettre surgit. Il faut vraiment que je lui envoi une lettre !

- Bon, on va se changer les idées ok ? Attend moi là ! dis-je en me dirigeant à taton vers la l'interrupteur.

Une fois la lumière allumée, j'allais vers mon sac et en sortis du chocolat que je lui tendis en mordant dans le mien. Mmmh, une barre mars ! *3*

- Et maintenant, qu'est ce que tu dirais d'envoyer une lettre à ceux qu'on aime ? m'ésclamais-je avec un sourire en coin.

Je mordillais distraitement dans ma barre en observant la chambre de Beni.
« - On peut envoyer des lettre ? »
Demandais-je. J’en avais déjà écris une mais elle était restée dans mon carnet.
« - Je vais écrire à ma maman. Et toi ? »

Beni semblait vraiment aimer son frère.
« -T’as un frère ? Il a quel âge ? Il s’appel comment ? Il n’a pas de pouvoir lui ? Il sait où tu es en ce moment ? »
Je me demande si ma mère sait où je me trouvais en ce moment. Que lui avait raconté la personne qui était venu me chercher ? Es-ce qu’elle savait que j’allais devenir une super magicienne ? Enfin j’espère que personne d’autre ne le savais au village car je suis sûre que sinon ils tiendront un bûché près pour mon retour comme on faisait avant pour les sorcières.

Je regardais Beni se jeter sur son papier comme si elle avait peur que les mots qu’elle s’apprêtait à écrire ne s’envolent. Puis je tirais une feuille du tas qu’elle avait disposée sur son lit avec un stylo. Chère Mère, Ecris-je avant de lever le stylo. Je ne savais pas quoi écrire d’autre après cette phrase, pas que je n’ai rien à lui dire, au contraire mais je ne savais pas par quoi commencer, si je devais, si je pouvais les lui dire. En vrai il n’y avait qu’une seule chose que j’aurais vraiment aimer écrire. Tu me manque vraiment beaucoup, je veux rentrer à la maison mais j’ai douze ans, je suis une grande fille je ne peux pas écrire ça. Alors j’optais pour quelque chose d’un peu distant peut-être disant que j’allais bien, qu’il faisait beau et lui demander de m’envoyer de ses nouvelle si elle le pouvait.

« - Hum… Presque. »
Répondis-je en me concentrant sur ma lettre. Je… t’en… non un b donc m. t’embra… c ou deux s ? Bon ça y était.
« - Voilà. »
Je relisais une dernière fois.
Chère mère,
Je suis partit sans pouvoir te dire aurevoir alors j’espère que je ne te manque pas trop et que tu vas bien. La neige ne devrait pas tarder à tomber sur le village, ici au contraire il fait encore beau pour le moment. Au faite si tu cherche la pelle je l’ai utilisée pour creuser le piège devant chez Lucie je crois qu’elle et derrière ma table de nuit. Sinon moi je vais bien, ici c’est complètement différant de la maison et j’étais un peu perdu au début mais je commence à m’habituer à l’école. Il y a pleins de gents sympa, il y en a aussi qui le son moins mais j’imagine que ça arrive partout. Je n’ai pas réussit à situer géographiquement l’école mais je crois que je suis très loin de la maison alors comme je ne sais pas quand je pourrais rentrer je t’écrirais donc écris moi aussi de temps en temps.
Je t’embrasse très fort,
Kamille.

J'enfournais ma lettre plié en deux dans une enveloppe que je commençais à decorer lorsque Kamille m'annonça qu'elle avait terminé. Je lui designais les enveloppes que je venais de ramener avec un sourire et continuais d'écrire mon adresse et avec de jolie lettres, le prénom de mon frère sur le devant de l'enveloppe verte.

- C'est booooon m'esclamais-je en la levant au dessus de ma tête avec un air victorieux et fière.

Je rangeais ensuite vite fais de ou trois crayons qui trainaient avant de me tourner vers Kamille.

- Et maintenant, comment on fait ? demandais-je avec un air idiot.

Je regardais Beni qui décorait son enveloppe. Le facteur verra-t-il vraiment l’adresse au milieu de tous ces dessins ? Je m’étais appliquée pour écrire l’adresse mais en contemplant ma propre enveloppe je me dis qu’elle semblait vide.
« - Dis, pourquoi tu écris juste à ton frère et pas à tes parents ? »
Peut-être qu’elle ne voulait pas leur parler. Mais ils devaient aussi s’inquiéter pour elle.

Sa question me déstabilisa un peu et sur le coup, mon sourire s'evanouit avant de reprendre sa place sur mon visage :

- Ben...parce que il n'y a que mon frère répondis-je simplement.

Je ne cherchais même pas à être mysterieuse, je l'avais dit comme je le pensais enfaite...

- Et maintenant, il faut le donner aux Herens ? demandais-je en levant mon enveloppe pour la comtempler.

Je haussais les épaules. Pourquoi me posait-elle la question ? Je n’en avais pas la moindre idée.
« - Dis, et heu… pour les timbres ? »
Combien pouvait couter un timbre d’ici pour la France ? L’école était située quelque part en Amérique… c’était très loin, ça devait couter plutôt très chers.

Je haussais à mon tour les épaules, faut pas me poser des questions comme ça à moi !

- Ben, chais pas...répondis-je simplement.

Les timbres...Ben, chais vraiment pas, je verais avec les Herens de toute. Je me laissais tomber sur mon lit, les bras en croix et les yeux fixant le plafond. Je commence à être fatiguée en plus ! > <

- Il est qu'elle heure s'te plais ? demandais-je ensuite.

La flem' de verifier sur mon reveil =_=

Je haussais les épaules, je ne portais pas de montre, puis aperçu le réveil de Beni et me penchais pour voir l’heure.
« - Quatre vingt-trois. »
Quatre heures et demie du matin pourtant je ne me sentais pas fatiguée. Je me levais et me mis au milieu de la chambre.
« - Dis ! Dis ! Tu veux que je te montre ma transformation ? »
Après je serais fatiguée et je pourrais retourner à ma chambre pour dormir. Encore fallait-il que je réussisse ma métamorphose.

NON ! O.O Je me redressais d'un bond pour regarder l'heure. Oh la vache !!! O.O 4h du mat' ??! O.O Je comprend pourquoi chui fatiguer =_= Je m'assis ensuite "correctement"et souris :

- Vas y, je te regarde dis-je impatiente.

Ce sera la prem's fois que je la verrais se transformer ! C'est super exitant ! *o*

Maintenant qu’elle avait dit oui il fallait que je me transforme, croisons les doigts pour que je réussisse. Je fermais les yeux et respirais à fond, puis me concentrais sur l’image du f...chauve-souris ... Hein !? Pourquoi je n’arrivais pas à visualiser le faucon ? Pourquoi l’image de la chauve-souris s’imposait à moi ? Déjà lors de ma première métamorphose après l’admission ça m’avais fais la même chose mais dans le sens inverse. Je crois que j’en avais conclu que c’était une histoire de jour et de nuit, ça semblait se confirmer. Quoiqu’il en soit, c'est-à-dire indépendamment de mon choix, je commençais à me transformer avec corps qui rapetisse, doigts qui s’écartent étirant une fine membrane et tout autres petites choses. Je fini la transformation sans à avoir eu à m’y reprendre à deux fois et sans être tombée en cours de route, en prime je me sentais un peu moins fatiguée que lors des précédentes, surement parsque j’étais levée depuis moins longtemps, ou peut-être que je commençais à progresser. J’en profitais pour tenter de m’envoler. Je battis des ailes et me mangeais un obstacle. J’avais complètement oublié de crier en volant donc je n’avais pas vu ce qui y avait devant moi. Je retrouvais mon apparence humaine recroquevillée sur moi-même la tête entre les mains.
« - Bon Dieu. Je me suis au moins ouvert le crâne. »
Je regardais autours de moi. Tient, c’était l’armoire que je m’étais prise, je croyais pourtant que j’avais volée dans l’autre sens.

Je la regardais se transformer attentivement, plutôt impressioner.

- Bravo ! dis-je avant de la voir eurter de plein fouet mon armoire.

Punaise ! O.O Elle s'est pas loupée ! Je me précipitais sur elle lorsqu'elle reprit forme humaine pour l'asseoir. Lui demander si "ça allait" ne servai à rien puisque c'était logique que ça n'allai pas T.T

- Tu veux quelque chose ?!! demandais-je en commencant à paniquer.

De l'eau chaude et des serviettes !! Viiiiiiite ! T.T

« - Ca va, ça va. »
Dis-je en voyant Beni qui commençait à paniquée. Enfaite ça n’allait pas très bien mais rien d’excessif, je ne m’étais pas du tout ouvert le crâne, je ne m’étais même pas mangée le coin... en y pensant je n’étais pas passée loin. J’avais mal à la tête ça c’est sûre et j’aurais sans doute une grosse bosse demain. Mais en voyant Beni on pourrait croire que j’allais mourir.
« - Je croyais que les chauves-souris ne percutaient jamais d’obstacle. »
Ca voulait sans doute dire que je n’étais juste pas douée. Je voulu me relever sans succès. Il fallait dire que la fatigue et le choc qui vibrait encore dans mon crâne n’aidaient pas.

Froncant les sourcils, je decidais de la trainer chez quelqu'un que je connaissais qui pourrait m'aider...Comme mon infirmière personnelle XD <3 ( parce que si je vais à l'infirmerie, même si c'est pas pour moi ben...Brrr...Hey, qui as dit que je n'étais pas hégoïste ? 'o' ) Au final, le plus simple ce serai peut être une poche de glace sur sa tête et qu'elle parte dormir....

- Tu préfère être soigner ou aller te coucher ? demandais-je hésitente.

« - Je vais aller me coucher... »
A condition que j’arrive à me lever et à aller jusqu’à ma chambre.
« - ... et ça ira mieux demain... »
...enfin j’espère.
« - Sinon j’irais à l’infirmerie. »