Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
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Valhalla :: Par delà l'horizon :: Vallée :: Forêt
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Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Ce soir, c'était la pleine lune. J'avais beau avoir fermé les volets de ma chambre, l'éclat de la lune filtrait à travers les fins espaces qui existaient dans lesdits volets. Non seulement, je n'arrivais pas à dormir mais la lune éclairant ma chambre m'aidait encore moins à trouver le sommeil. A force de me tourner et retourner dans mon lit sans sentir une once de fatigue me parcourir, je finis par me lever.
Je me dirigeai vers la fenêtre et l'ouvris ainsi que mes volets. Il faisait assez frai mais cette fraicheur n'était pas désagréable. Je levai les yeux vers la lune. Le ciel était totalement dégagé et son éclat n'en était que plus beau. Toute la cour était éclairée et apparaissait aussi distinctement que s'il faisait jour. La seule différence qu'il y avait par rapport à quand il faisait jour était qu'il n'y avait personne qui y circulait. J'apercevais même un bout de l'île qui était également éclairé
J'eus un sourire et me rendis dans la salle de bain. Je me revêtis de mon jean troué, mon tee-shirt gris à manches longues. J'attachai autour de ma taille ma ceinture contenant mes revolvers à la cross violette et argent et mes deux dagues. Je revins vers mon lit et pris mon katana que j'attachai à ladite ceinture. J'attrapai mon long manteau noir posé sur la chaise de mon bureau et l'enfilai, recouvrant ainsi ma ceinture.
Je revins vers la fenêtre et me transformai en corbeau. Je déployai mes ailes et pris mon envol. J'adore cette sensation lorsqu'on voit le sol à plusieurs mètres en dessous de nous qui nous attire inlassablement mais sans succès. Je pris rapidement de la vitesse, savourant la fraicheur du vent dans mon plumage.
Je parcourus les plaines. J'y vis quelques animaux nocturnes et même un autre corbeau posé au sol en train de dévorer la carcasse d'un animal mort. Bizarrement, la vue de ce spectacle me donna faim mais je préférai ne pas m'approcher de ce repas déjà entamé. Je poursuivis mon vol jusqu'à la forêt. Je m'amusai à voler entre les arbres, comme si ça avait été un parcours d'obstacles avant de redevenir humain, me laissant tomber souplement au sol.
Je poursuivis ma route en silence, écoutant le chant des animaux nocturnes, même s'ils avaient quelque chose d'angoissant (je me croyais presque dans un film d'horreur). Je finis par m'arrêter dans un espace dégagé et bien éclairé par la lune. D'ici, on apercevait même les étoiles. Je m'allongeai dans l'herbe en croisant mes mains derrière la tête pour savourer le spectacle. J'ai toujours aimé regarder les étoiles. Ça a quelque chose de magique je trouve.
Perdu dans ma contemplation, mon regard finit par se poser vers le sommet d'un arbre, plus précisément sur la forme qui se dessinait sur l'une des plus hautes branches, la moins éclairée par la lune. Je n'étais pas sûr mais on aurait dit une silhouette humaine, une silhouette humaine debout sur ladite branche. Voulant en avoir le cœur net, je me transformai en corbeau et m'envolai jusqu'à cette fameuse branche. Je me posai dessus et redevins humain.
Je me retrouvai face à un homme que je n'avais jamais vu. Un homme aux cheveux noirs et longs. Un homme portant une tenue également noire. Il avait les yeux fermés et les bras croisés. Il semblait détendu mais une étrange sensation m'envahit, comme si quelque chose me disait de me méfier de cet homme que je n'avais jamais vu, qui ne semblait pas m'avoir vu et qui n'avait pas une pose menaçante.
Me disant que ce devait être une impression passagère, je décidai de parler à cet homme en espérant qu'il ne dormait pas ou qu'il ne faisait pas une sorte de méditation (dans cette position, je n'en ai jamais vue en tout cas).
"Euh, bonsoir." Lui dis-je poliment et doucement.
Je me dirigeai vers la fenêtre et l'ouvris ainsi que mes volets. Il faisait assez frai mais cette fraicheur n'était pas désagréable. Je levai les yeux vers la lune. Le ciel était totalement dégagé et son éclat n'en était que plus beau. Toute la cour était éclairée et apparaissait aussi distinctement que s'il faisait jour. La seule différence qu'il y avait par rapport à quand il faisait jour était qu'il n'y avait personne qui y circulait. J'apercevais même un bout de l'île qui était également éclairé
J'eus un sourire et me rendis dans la salle de bain. Je me revêtis de mon jean troué, mon tee-shirt gris à manches longues. J'attachai autour de ma taille ma ceinture contenant mes revolvers à la cross violette et argent et mes deux dagues. Je revins vers mon lit et pris mon katana que j'attachai à ladite ceinture. J'attrapai mon long manteau noir posé sur la chaise de mon bureau et l'enfilai, recouvrant ainsi ma ceinture.
Je revins vers la fenêtre et me transformai en corbeau. Je déployai mes ailes et pris mon envol. J'adore cette sensation lorsqu'on voit le sol à plusieurs mètres en dessous de nous qui nous attire inlassablement mais sans succès. Je pris rapidement de la vitesse, savourant la fraicheur du vent dans mon plumage.
Je parcourus les plaines. J'y vis quelques animaux nocturnes et même un autre corbeau posé au sol en train de dévorer la carcasse d'un animal mort. Bizarrement, la vue de ce spectacle me donna faim mais je préférai ne pas m'approcher de ce repas déjà entamé. Je poursuivis mon vol jusqu'à la forêt. Je m'amusai à voler entre les arbres, comme si ça avait été un parcours d'obstacles avant de redevenir humain, me laissant tomber souplement au sol.
Je poursuivis ma route en silence, écoutant le chant des animaux nocturnes, même s'ils avaient quelque chose d'angoissant (je me croyais presque dans un film d'horreur). Je finis par m'arrêter dans un espace dégagé et bien éclairé par la lune. D'ici, on apercevait même les étoiles. Je m'allongeai dans l'herbe en croisant mes mains derrière la tête pour savourer le spectacle. J'ai toujours aimé regarder les étoiles. Ça a quelque chose de magique je trouve.
Perdu dans ma contemplation, mon regard finit par se poser vers le sommet d'un arbre, plus précisément sur la forme qui se dessinait sur l'une des plus hautes branches, la moins éclairée par la lune. Je n'étais pas sûr mais on aurait dit une silhouette humaine, une silhouette humaine debout sur ladite branche. Voulant en avoir le cœur net, je me transformai en corbeau et m'envolai jusqu'à cette fameuse branche. Je me posai dessus et redevins humain.
Je me retrouvai face à un homme que je n'avais jamais vu. Un homme aux cheveux noirs et longs. Un homme portant une tenue également noire. Il avait les yeux fermés et les bras croisés. Il semblait détendu mais une étrange sensation m'envahit, comme si quelque chose me disait de me méfier de cet homme que je n'avais jamais vu, qui ne semblait pas m'avoir vu et qui n'avait pas une pose menaçante.
Me disant que ce devait être une impression passagère, je décidai de parler à cet homme en espérant qu'il ne dormait pas ou qu'il ne faisait pas une sorte de méditation (dans cette position, je n'en ai jamais vue en tout cas).
"Euh, bonsoir." Lui dis-je poliment et doucement.
Akira- Messages : 2698
Age : 34
Feuille de personnage
Âge: 23 ans
Pouvoirs: Morphe d'Eau
Animae: Tiago, un Griffon
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
La nuit s'était enfin levée. Ce moment où toutes ces créatures méprisables persuadées de tout connaître en ce monde commencent à laisser tomber les défenses de leur esprit qu'ils croient plus développé que n'importe quel être vivant. C'est ce moment où bon nombre de phénomènes se réalisent sans que ces immondes humains n'en aient conscience. C'est la nuit que les évènements les plus intéressants se produisent, les choses les moins reconnues sont toujours plus intéressantes à examiner car justement, leur valeur n'est pas totalement reconnue par cette maudite espèce prétendant être la plus évoluée.
Et les nuits de pleine lune sont les nuits où la lumière émise par la lune est tellement important qu'elle permet aux êtres qui souhaitent voir ces choses de mieux pouvoir le faire. C'est également pour cette raison que les nuits de pleine lune bon nombre de ces ignorants inférieurs ne parviennent pas à trouver le sommeil qui est le seul moment de leur existence où ils font la seule chose utile en ce monde : rien. Ils ne font rien et n'élargissent pas davantage le puits de bêtises qu'ils sont capable de faire et qu'ils ne cessent d'approfondir inlassablement. Pourtant, ils ont tout de même une chance de découvrir ce qu'ils sont indignes de découvrir. Ils ont une chance de découvrir des choses qu'ils souhaiteraient absolument conquérir tout comme ils pensent avoir conquis ce monde. Et même cette chance-là, ils ne parviennent pas à la saisir. Mais cela ne fait que démontrer davantage combien cette créature qui s'accorde plus d'importance qu'elle ne le mérite ne sait pas "voir" ce qui devrait être "vu" malgré les opportunités qui lui sont offertes. Cette médiocrité est tellement persuadée d'être en mesure de tout découvrir par elle-même qu'elle ne juge pas utile de profiter des occasions qui lui sont posées et qui sont pourtant nécessaires pour pouvoir observer ces phénomènes. Mais ce n'est pas plus mal qu'ils ne saisissent pas cette chance : ils en sont trop indignes et cela permet à ceux qui prennent la peine de s'y intéresser de découvrir ces phénomènes pour leur beauté et non pour essayer de se les approprier.
Sur la branche la plus haute du plus haut des hêtres de la forêt de Valhalla, je me trouvais face à cette lune qui m'avait permis d'observer tant de choses que bon nombre de ces créatures minables ne verront jamais. J'étais debout, les bras croisés contre mon torse, les yeux fermés. Mon corps ressentait les émissions de lumières produites par la lune comme l'une de ces créatures plus insignifiantes que les créatures qu'elles jugent insignifiantes sont capables de ressentir la chaleur des rayons du soleil sur leur corps lorsque la chaleur est suffisamment élevée pour leur permettre de suffisamment la ressentir.
Le son de l'herbe piétinée m'avertit de l'approche d'un être vivant mobile. L'intensité du son de l'herbe écrasée ajoutée à celle des vibrations se propageant dans le sol m'indiqua que cet être devait peser entre cinquante et soixante kilogrammes et la fréquence de ces sons m'indiqua qu'il s'agissait d'un bipède. Mon corps ne bougea pas, exceptées mes mains qui se ressérèrent jusqu'à en faire craquer les articulations, son inaudible pour une créature telle que la misérable se trouvant à plusieurs mètres en dessous de la branche sur laquelle je me trouvais. Car en effet, un seul être vivant pouvait remplir ces critères et se trouver en cet endroit : un humain. Cette maudite créature incapable de faire autre chose que se prendre pour ce qu'elle n'est pas. Le simple fait de penser à cette chose me donnait envie de la tuer, l'empêcher de continuer à être ce qu'elle était : une erreur. Mais j'étais contraint de ne pas supprimer cette espèce à partir du moment où celle-ci ne s'approchait pas trop de moi, malgré le fait qu'elle sache ce qu'elle risquait. Je me résolus donc à continuer à ressentir plus consciemment les effets de la lumière de la lune sur ma peau glacée et ignorai l'existence de la chose se trouvant plusieurs mètres plus bas.
Cependant je finis par entendre un bruissement d'ailes provenant de l'endroit où cette infâme se trouvait. Un Morphe capable de se transformer en un animal volant. Au son émit par ses ailes, celui de son corps mis en mouvement et celui de l'herbe se redressant lentement, je sus qu'il s'était envolé. Ce que je ne savais pas, c'est qu'il m'avait vu et que c'est dans ma direction qu'il se dirigeait. Je le compris en entendant ses ailes battre l'air de plus en plus nettement, jusqu'à être capable de dénombrer le nombre de ses plumes. Il se posa sur la branche sur laquelle je me trouvais et la branche s'inclinant légèrement plus sous l'effet d'un poids devenu soudainement plus important ainsi que le changement d'odeur que cette créature émit m'informa qu'il avait repris sa misérable apparence d'origine.
Je sentis tous les muscles de mon corps se contracter et les particules d'eau présentes autour de nous virent leur température diminuer subitement. L'écorce de l'hêtre commença à se recouvrir de glace et de la buée s'échappa de nos bouches.
Un humain m'a trouvé et s'est approché de moi. Un humain ose se tenir devant moi et même m'adresser la parole. Mes canines s'allongèrent et mes dents s'aiguisèrent sous l'effet de ma haine.
J'ouvris les yeux. Le droit rouge et le gauche entièrement noir : la pupille, l'iris, la cornée et la sclérotique étaient noirs. Je lançai un regard encore plus glacé que la température qui nous entourait à la misérable chose se tenant devant moi avec sa mine de parfait ignorant. Je n'avais qu'une envie : qu'il meurt. Entendre le son de sa respiration m'était insupportable. Il fallait que je l'égorge, qu'il ne puisse plus inspirer d'air.
-Dégage. Dis-je d'une voix sifflante et glaciale.
Je décroisai mes mains, mes doigts changés en des griffes si longues, affinées et aiguisées qu'elles pouvaient presque faire office de lames. Il avait exactement deux secondes pour disparaître de ma vue.
Et les nuits de pleine lune sont les nuits où la lumière émise par la lune est tellement important qu'elle permet aux êtres qui souhaitent voir ces choses de mieux pouvoir le faire. C'est également pour cette raison que les nuits de pleine lune bon nombre de ces ignorants inférieurs ne parviennent pas à trouver le sommeil qui est le seul moment de leur existence où ils font la seule chose utile en ce monde : rien. Ils ne font rien et n'élargissent pas davantage le puits de bêtises qu'ils sont capable de faire et qu'ils ne cessent d'approfondir inlassablement. Pourtant, ils ont tout de même une chance de découvrir ce qu'ils sont indignes de découvrir. Ils ont une chance de découvrir des choses qu'ils souhaiteraient absolument conquérir tout comme ils pensent avoir conquis ce monde. Et même cette chance-là, ils ne parviennent pas à la saisir. Mais cela ne fait que démontrer davantage combien cette créature qui s'accorde plus d'importance qu'elle ne le mérite ne sait pas "voir" ce qui devrait être "vu" malgré les opportunités qui lui sont offertes. Cette médiocrité est tellement persuadée d'être en mesure de tout découvrir par elle-même qu'elle ne juge pas utile de profiter des occasions qui lui sont posées et qui sont pourtant nécessaires pour pouvoir observer ces phénomènes. Mais ce n'est pas plus mal qu'ils ne saisissent pas cette chance : ils en sont trop indignes et cela permet à ceux qui prennent la peine de s'y intéresser de découvrir ces phénomènes pour leur beauté et non pour essayer de se les approprier.
Sur la branche la plus haute du plus haut des hêtres de la forêt de Valhalla, je me trouvais face à cette lune qui m'avait permis d'observer tant de choses que bon nombre de ces créatures minables ne verront jamais. J'étais debout, les bras croisés contre mon torse, les yeux fermés. Mon corps ressentait les émissions de lumières produites par la lune comme l'une de ces créatures plus insignifiantes que les créatures qu'elles jugent insignifiantes sont capables de ressentir la chaleur des rayons du soleil sur leur corps lorsque la chaleur est suffisamment élevée pour leur permettre de suffisamment la ressentir.
Le son de l'herbe piétinée m'avertit de l'approche d'un être vivant mobile. L'intensité du son de l'herbe écrasée ajoutée à celle des vibrations se propageant dans le sol m'indiqua que cet être devait peser entre cinquante et soixante kilogrammes et la fréquence de ces sons m'indiqua qu'il s'agissait d'un bipède. Mon corps ne bougea pas, exceptées mes mains qui se ressérèrent jusqu'à en faire craquer les articulations, son inaudible pour une créature telle que la misérable se trouvant à plusieurs mètres en dessous de la branche sur laquelle je me trouvais. Car en effet, un seul être vivant pouvait remplir ces critères et se trouver en cet endroit : un humain. Cette maudite créature incapable de faire autre chose que se prendre pour ce qu'elle n'est pas. Le simple fait de penser à cette chose me donnait envie de la tuer, l'empêcher de continuer à être ce qu'elle était : une erreur. Mais j'étais contraint de ne pas supprimer cette espèce à partir du moment où celle-ci ne s'approchait pas trop de moi, malgré le fait qu'elle sache ce qu'elle risquait. Je me résolus donc à continuer à ressentir plus consciemment les effets de la lumière de la lune sur ma peau glacée et ignorai l'existence de la chose se trouvant plusieurs mètres plus bas.
Cependant je finis par entendre un bruissement d'ailes provenant de l'endroit où cette infâme se trouvait. Un Morphe capable de se transformer en un animal volant. Au son émit par ses ailes, celui de son corps mis en mouvement et celui de l'herbe se redressant lentement, je sus qu'il s'était envolé. Ce que je ne savais pas, c'est qu'il m'avait vu et que c'est dans ma direction qu'il se dirigeait. Je le compris en entendant ses ailes battre l'air de plus en plus nettement, jusqu'à être capable de dénombrer le nombre de ses plumes. Il se posa sur la branche sur laquelle je me trouvais et la branche s'inclinant légèrement plus sous l'effet d'un poids devenu soudainement plus important ainsi que le changement d'odeur que cette créature émit m'informa qu'il avait repris sa misérable apparence d'origine.
Je sentis tous les muscles de mon corps se contracter et les particules d'eau présentes autour de nous virent leur température diminuer subitement. L'écorce de l'hêtre commença à se recouvrir de glace et de la buée s'échappa de nos bouches.
Un humain m'a trouvé et s'est approché de moi. Un humain ose se tenir devant moi et même m'adresser la parole. Mes canines s'allongèrent et mes dents s'aiguisèrent sous l'effet de ma haine.
J'ouvris les yeux. Le droit rouge et le gauche entièrement noir : la pupille, l'iris, la cornée et la sclérotique étaient noirs. Je lançai un regard encore plus glacé que la température qui nous entourait à la misérable chose se tenant devant moi avec sa mine de parfait ignorant. Je n'avais qu'une envie : qu'il meurt. Entendre le son de sa respiration m'était insupportable. Il fallait que je l'égorge, qu'il ne puisse plus inspirer d'air.
-Dégage. Dis-je d'une voix sifflante et glaciale.
Je décroisai mes mains, mes doigts changés en des griffes si longues, affinées et aiguisées qu'elles pouvaient presque faire office de lames. Il avait exactement deux secondes pour disparaître de ma vue.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Lorsque je me retrouvai face à cet homme, une étrange sensation m'envahit. Une tension semblait s'être installée à l'instant même où j'avais ouvert la bouche pour parler. Malgré mes efforts, je ne parvins pas à me débarrasser de cette impression qui m'incitait à me méfier de cet homme. Il dégageait une aura imposante et meurtrière.
La température se mit à baisser brutalement. De la buée s'échappa de nos bouches et je vis même de la glace commencer à recouvrir l'écorce de l'arbre. Au bout de quelques secondes, je fus pris de tremblements tellement la température était basse. Après tout, je n'avais que mon manteau et mon tee-shirt pour me tenir chaud.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, j'écarquillai les miens. L'un était rouge et l'autre totalement noir, on n'y distinguait ni pupille, ni iris ni rien d'autre à part du noir. Il devait probablement être un Morphe. Mais si la couleur de ses yeux me surprit, leur expression me surprit davantage. Son regard était glacé et je ressentis un frisson me parcourir l'échine. Il voulait me tuer.
Je ne sais pas ce que je lui avais fait, ne l'ayant jamais rencontré, ni même si j'étais vraiment à l'origine de la haine qui émanait de cet homme mais il était plus que certain qu'il voulait me tuer. On ne pouvait lire que de la haine et l'irrésistible envie de tuer dans ses yeux. Ça ne m'était jamais arrivé mais si je m'étais retrouvé face à un prédateur en chasse, j'aurais eu la même sensation : la peur et l'envie de fuir.
Sa voix me glaça le sang. Elle était sombre, sifflante et glaciale. Il ne m'avait dit qu'un mot mais cet unique mot était bien plus que suffisant pour résumer la situation. C'était non seulement un ordre mais également une mise en garde, une menace. Une menace qu'il n'hésiterait pas à mettre à exécution : j'avais intérêt à vite m'enfuir sinon il me tuerait. Il le ferait sans hésiter et sans la moindre compassion envers moi. Je remarquai également ses dents aiguisées. On aurait dit les crocs d'un animal.
Je décidai de suivre son conseil et vite partir. Cependant, mon corps refusa de bouger. Il était comme paralysé et tremblait non seulement à cause de la peur et de la pression mais également par l'excitation. Il voulait se battre contre cet homme bien que, même s'il n'avait pas encore fait le moindre geste, il était plus qu'évident que je n'avais même pas l'ombre d'une chance face à lui.
Lorsqu'il décroisa ses bras, je ne fus que davantage tenté de partir mais ne pus m'empêcher de rester admiratif devant l'apparence qu'avaient ses doigts. Ils étaient changés en des griffes tellement aiguisées et affinées qu'on aurait dit des lames si elles avaient été faites de métal. J'avais au moins la certitude qu'il était un Morphe et un Morphe d'un très bon niveau.
Car j'avais déjà ressenti une aura si puissante et imposante, trois fois : lorsque j'avais rencontré Azylis, Reia et Farfaya.
C'est alors que les paroles d'Hishigi me revinrent en mémoire.
Il n'a de compassion ni envers les Domë, ni envers qui que ce soit. Il déteste toute présence humaine.
Je compris alors pour quelle raison cet homme avait une aura si puissante, si imposante et pourquoi elle était tellement plus impressionnante et terrifiante que les trois autres : c'était le quatrième Heren Istarion de Valhalla.
Anikeï.
La température se mit à baisser brutalement. De la buée s'échappa de nos bouches et je vis même de la glace commencer à recouvrir l'écorce de l'arbre. Au bout de quelques secondes, je fus pris de tremblements tellement la température était basse. Après tout, je n'avais que mon manteau et mon tee-shirt pour me tenir chaud.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, j'écarquillai les miens. L'un était rouge et l'autre totalement noir, on n'y distinguait ni pupille, ni iris ni rien d'autre à part du noir. Il devait probablement être un Morphe. Mais si la couleur de ses yeux me surprit, leur expression me surprit davantage. Son regard était glacé et je ressentis un frisson me parcourir l'échine. Il voulait me tuer.
Je ne sais pas ce que je lui avais fait, ne l'ayant jamais rencontré, ni même si j'étais vraiment à l'origine de la haine qui émanait de cet homme mais il était plus que certain qu'il voulait me tuer. On ne pouvait lire que de la haine et l'irrésistible envie de tuer dans ses yeux. Ça ne m'était jamais arrivé mais si je m'étais retrouvé face à un prédateur en chasse, j'aurais eu la même sensation : la peur et l'envie de fuir.
Sa voix me glaça le sang. Elle était sombre, sifflante et glaciale. Il ne m'avait dit qu'un mot mais cet unique mot était bien plus que suffisant pour résumer la situation. C'était non seulement un ordre mais également une mise en garde, une menace. Une menace qu'il n'hésiterait pas à mettre à exécution : j'avais intérêt à vite m'enfuir sinon il me tuerait. Il le ferait sans hésiter et sans la moindre compassion envers moi. Je remarquai également ses dents aiguisées. On aurait dit les crocs d'un animal.
Je décidai de suivre son conseil et vite partir. Cependant, mon corps refusa de bouger. Il était comme paralysé et tremblait non seulement à cause de la peur et de la pression mais également par l'excitation. Il voulait se battre contre cet homme bien que, même s'il n'avait pas encore fait le moindre geste, il était plus qu'évident que je n'avais même pas l'ombre d'une chance face à lui.
Lorsqu'il décroisa ses bras, je ne fus que davantage tenté de partir mais ne pus m'empêcher de rester admiratif devant l'apparence qu'avaient ses doigts. Ils étaient changés en des griffes tellement aiguisées et affinées qu'on aurait dit des lames si elles avaient été faites de métal. J'avais au moins la certitude qu'il était un Morphe et un Morphe d'un très bon niveau.
Car j'avais déjà ressenti une aura si puissante et imposante, trois fois : lorsque j'avais rencontré Azylis, Reia et Farfaya.
C'est alors que les paroles d'Hishigi me revinrent en mémoire.
Il n'a de compassion ni envers les Domë, ni envers qui que ce soit. Il déteste toute présence humaine.
Je compris alors pour quelle raison cet homme avait une aura si puissante, si imposante et pourquoi elle était tellement plus impressionnante et terrifiante que les trois autres : c'était le quatrième Heren Istarion de Valhalla.
Anikeï.
Akira- Messages : 2698
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Âge: 23 ans
Pouvoirs: Morphe d'Eau
Animae: Tiago, un Griffon
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Je lui avais donné deux secondes. Une pour comprendre ce que je lui avais dit, une seconde pour enfin se décider à bouger. Mais il ne bougea pas. J'aurais aussi bien pu lui donner le double de temps, le triple, le quadruple, je suis certain qu'il n'aurait pas bougé pour autant. L'expression de son regard m'indiqua qu'il comprenait au moins la situation dans laquelle il se trouvait, ce qui est rare chez ces misérables humains. Ils sont tellement persuadés que parce qu'ils se considèrent comme l'espèce la plus évoluée, ils ont un prestige qui les maintient à l'abri de tout danger, surtout s'ils croisent un membre de leur misérable espèce non armé. C'était le cas de bon nombre de ces erreurs biologiques que j'étais censé faire passer Ancale. Certains, incapable de se confronter à quelque chose sortant de ce qu'il considèrent comme ordinaire, étaient surpris, d'autres, plus stupides, sûrs d'eux au point de se surestimer, essayaient de me tenir tête, me faisant davantage perdre mon temps en leur misérable compagnie et ne faisant qu'accroître la tension que je contenais bien mieux que ces créatures ayant atteint des rangs tels que Valar ou Heren Istarion pouvaient le croire. Au moins, celui-ci semblait avoir un minimum le sens de la réalité. Lorsque son visage changea légèrement d'expression, montrant qu'il semblait avoir compris quelque chose, ce qui est extrême rare chez les membres de cette espèce prétentieuse, ou qu'il semblait m'avoir reconnu, ce qui était la solution la plus évidente au vu des capacités de réflexion minables du genre humain, mes griffes étaient déjà plantées dans la peau recouvrant sa gorge et dessinèrent cinq lignes parallèles qui se tintèrent rapidement de rouge jusqu'à se mettre à saigner. Il n'avait plus que quarante secondes à vivre désormais avant de mourir à la fois d'hémorragie et d'asphyxie. Avant qu'il ne ressente l'effet de la douleur, mon genou percuta son estomac et le fis tomber de la branche sur laquelle nous nous trouvions.
Sa chute fut ralentie par les branches inférieures que son dos percutait durant sa chute. Lorsqu'il atterrit au sol, il n'eut pas le temps d'essayer de reprendre son souffle, mon pied se posait déjà sur sa gorge désormais teintée de sang. Mes doigts redevinrent normaux et furent recouverts par deux gants noirs excepté mon index droit.
Il avait encore quinze secondes à vivre mais les lui accorder serait lui accorder une faveur qu'il ne méritait pas.
Je plongeai la griffe qui faisait office d'index à ma main droite vers son cœur.
Sa chute fut ralentie par les branches inférieures que son dos percutait durant sa chute. Lorsqu'il atterrit au sol, il n'eut pas le temps d'essayer de reprendre son souffle, mon pied se posait déjà sur sa gorge désormais teintée de sang. Mes doigts redevinrent normaux et furent recouverts par deux gants noirs excepté mon index droit.
Il avait encore quinze secondes à vivre mais les lui accorder serait lui accorder une faveur qu'il ne méritait pas.
Je plongeai la griffe qui faisait office d'index à ma main droite vers son cœur.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Je venais à peine de prendre conscience de ma conclusion que ses griffes déchirèrent ma peau en se plantant dans ma gorges pour y laisser cinq lignes qui se mirent rapidement à saigner. Seulement, quand je m'en rendis compte, je me prenais déjà son genou dans l'estomac et fus éjecté de la branche où nous nous trouvions.
Comment il a fait pour être si rapide? Je ne l'avais pas vu se déplacer. J'avais remarqué qu'il avait effectué un mouvement que lorsque j'en subissais les conséquences.
Pendant ma chute, j'avais de plus en plus de mal à respirer. Je plaquai ma main sur ma gorge, désormais recouverte de sang et réalisai à quel point la blessure qu'il m'avait faite était sérieuse. Si je ne faisais rien pour stopper l'hémorragie, j'allais mourir étouffé et/ou par une trop grosse perte de sang.
En plus, pendant ma chute, je percutai pas mal de branches dans le dos, ce qui me coupait le souffle, m'empêchant de profiter du peu d'air que je peinais à inspirer, même si cela ralentissait ma chute, m'empêchant de tomber au sol comme une crêpe.
L'atterrissage fut tout de même assez brutal et lorsque je tentai d'inspirer de l'air, un pied se posa sur ma gorge, me bloquant encore plus la respiration. Je regardai le visage de ce fameux Anikeï. Des Valars et les Heren Istarion m'avaient dit de me méfier de lui. Je réalisai à quel point ils n'exagéraient pas. J'avais la bouche entrouverte à la fois sous l'effet de la douleur, pour essayer d'inspirer de l'air et sous l'effet de la peur.
Il comptait sérieusement me tuer. Lorsque je le fis plonger sa griffe vers mon cœur, mon corps réagit plus par lui-même que parce que je le lui avais demandé. J'attrapai la poignée de mon katana et fis suffisamment sortir la lame de son fourreau pour faire dévier la trajectoire de sa griffe qui se planta dans ma hanche.
Mais ce dernier geste m'avait coûté mes dernières forces. Je n'arrivais plus du tout à inspirer et ma vue se brouillait. De plus, il n'allait pas tarder à renouveler son attaque. Lorsque je sentis qu'il retirait sa griffe de ma hanche, je sus que c'était fini pour moi.
Comme dernière action avant de perdre connaissance et la vie, je décidai de miser sur la carte de la surprise.
"Prenezmoipourélève." Réussis-je à dire en un seul mot.
Mes yeux se fermèrent d'eux-même.
Comment il a fait pour être si rapide? Je ne l'avais pas vu se déplacer. J'avais remarqué qu'il avait effectué un mouvement que lorsque j'en subissais les conséquences.
Pendant ma chute, j'avais de plus en plus de mal à respirer. Je plaquai ma main sur ma gorge, désormais recouverte de sang et réalisai à quel point la blessure qu'il m'avait faite était sérieuse. Si je ne faisais rien pour stopper l'hémorragie, j'allais mourir étouffé et/ou par une trop grosse perte de sang.
En plus, pendant ma chute, je percutai pas mal de branches dans le dos, ce qui me coupait le souffle, m'empêchant de profiter du peu d'air que je peinais à inspirer, même si cela ralentissait ma chute, m'empêchant de tomber au sol comme une crêpe.
L'atterrissage fut tout de même assez brutal et lorsque je tentai d'inspirer de l'air, un pied se posa sur ma gorge, me bloquant encore plus la respiration. Je regardai le visage de ce fameux Anikeï. Des Valars et les Heren Istarion m'avaient dit de me méfier de lui. Je réalisai à quel point ils n'exagéraient pas. J'avais la bouche entrouverte à la fois sous l'effet de la douleur, pour essayer d'inspirer de l'air et sous l'effet de la peur.
Il comptait sérieusement me tuer. Lorsque je le fis plonger sa griffe vers mon cœur, mon corps réagit plus par lui-même que parce que je le lui avais demandé. J'attrapai la poignée de mon katana et fis suffisamment sortir la lame de son fourreau pour faire dévier la trajectoire de sa griffe qui se planta dans ma hanche.
Mais ce dernier geste m'avait coûté mes dernières forces. Je n'arrivais plus du tout à inspirer et ma vue se brouillait. De plus, il n'allait pas tarder à renouveler son attaque. Lorsque je sentis qu'il retirait sa griffe de ma hanche, je sus que c'était fini pour moi.
Comme dernière action avant de perdre connaissance et la vie, je décidai de miser sur la carte de la surprise.
"Prenezmoipourélève." Réussis-je à dire en un seul mot.
Mes yeux se fermèrent d'eux-même.
Akira- Messages : 2698
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Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Son mouvement fit dévier la trajectoire de ma griffe qui alla se planter dans sa hanche. Pauvre imbécile, s'il savait à quel point son acte pouvait être stupide. Il venait de prolonger ses instants de douleur, douleur que je lisais clairement dans ses yeux noirs mélangé à la peur. De plus, son acte était tout ce qu'il y a de plus inutile. Dans sa position et dans sa situation vitale, faire ce geste était aussi inutile qu'essayer de frapper un mur à mains nues dans l'intention de le briser et ce mouvement venait de raccourcir son espérance de vie, passant de treize secondes à cinq secondes. Ce que les humains peuvent être stupide. Il faut qu'ils soient confrontés à l'échec pour pouvoir l'admettre. Ils sont incapables de reconnaître qu'ils puissent ne pas être initiés à toutes les situations susceptibles de leur arriver. Cette espèce est trop prétentieuse et se refuse d'admettre la réalité et ça me met hors de moi.
Je retirai ma griffe de sa hanche et au même instant où je l'abaissais de nouveau vers son cœur, il prononça une ultime phrase qui raccourcit son espérance de vie à deux secondes. Cependant, cette phrase me fit stopper mon geste au moment où ma griffes tranchait sa peau sans avoir eu le temps de s'y enfoncer.
J'aurais souhaité ne pas avoir compris ni même entendu ces paroles mais je les avais bel et bien entendues. Il me demandait de devenir mon élève. Un humain me demandait de devenir son élève. Il osait me demander ça. Un membre de la pire espèce vivante sur cette planète et probablement même du monde me demandait de devenir mon élève. Je n'osais croire en ce que je venais d'entendre. De toutes les offenses que cette maudite espèce pouvait me faire, celle-ci était l'une des plus sérieuses. Il osait me considérer comme un membre de sa misérable espèce. Il osait me rappeler ce qui me mettait le plus hors de moi. Il osait me considérer, me rappeler que j'étais également un humain.
Mais je ne pouvais nier que ça réaction m'avait surpris. Un humain sur le point de mourir a diverses réactions. Il peut regarder la cause de sa mort en essayant de paraître prêt à l'accepter, bien que ce ne soit jamais le cas. Il peut la regarder arriver tout en étant submergé par la peur. Il peut fermer les yeux et attendre que la mort vienne sans rien dire. Dans tous ces cas, il peut également dire une ultime phrase. Il peut tenter une dernière supplication envers la cause de sa mort prochaine en espérant que cela parvienne à le sauver. Il peut dire une phrase qu'il est le seul à comprendre mais nécessairement en rapport avec lui-même à divers degrés.
Mais lui, il s'était adressé à moi, non pas pour me supplier de l'épargner, ce qui lui aurait été totalement inutile, mais me demandait une faveur, la faveur que je ne voulais accepter pour rien au monde tant l'idée me répugnait au plus haut point. Il me demandait de supporter la présence d'un humain sans tuer ce dernier.
Je retirai mon pied de son cou une seconde avant que son cœur ne cesse de battre. A ce moment-là, son sang perdu était retourné dans ses plaies et ces dernières s'étaient refermée, chacune d'elles par une fine couche de glace qui ne fondrait que lorsque je le déciderai.
Il avait beau être un membre de la pire espèce vivante et imaginable, je ne pouvais pas aller à l'encontre du fait qu'il m'avait surpris et pour ça, il méritait que je l'épargne quelques instants encore. A partir de cet instant, deux options s'offraient à lui : soit il disparaissait de ma vue et la glace présente sur son cou disparaîtrait aux premiers signes de soins reçus, soit il restait et risquait de perdre la chance dont il est le seul à avoir bénéficié.
Je retirai ma griffe de sa hanche et au même instant où je l'abaissais de nouveau vers son cœur, il prononça une ultime phrase qui raccourcit son espérance de vie à deux secondes. Cependant, cette phrase me fit stopper mon geste au moment où ma griffes tranchait sa peau sans avoir eu le temps de s'y enfoncer.
J'aurais souhaité ne pas avoir compris ni même entendu ces paroles mais je les avais bel et bien entendues. Il me demandait de devenir mon élève. Un humain me demandait de devenir son élève. Il osait me demander ça. Un membre de la pire espèce vivante sur cette planète et probablement même du monde me demandait de devenir mon élève. Je n'osais croire en ce que je venais d'entendre. De toutes les offenses que cette maudite espèce pouvait me faire, celle-ci était l'une des plus sérieuses. Il osait me considérer comme un membre de sa misérable espèce. Il osait me rappeler ce qui me mettait le plus hors de moi. Il osait me considérer, me rappeler que j'étais également un humain.
Mais je ne pouvais nier que ça réaction m'avait surpris. Un humain sur le point de mourir a diverses réactions. Il peut regarder la cause de sa mort en essayant de paraître prêt à l'accepter, bien que ce ne soit jamais le cas. Il peut la regarder arriver tout en étant submergé par la peur. Il peut fermer les yeux et attendre que la mort vienne sans rien dire. Dans tous ces cas, il peut également dire une ultime phrase. Il peut tenter une dernière supplication envers la cause de sa mort prochaine en espérant que cela parvienne à le sauver. Il peut dire une phrase qu'il est le seul à comprendre mais nécessairement en rapport avec lui-même à divers degrés.
Mais lui, il s'était adressé à moi, non pas pour me supplier de l'épargner, ce qui lui aurait été totalement inutile, mais me demandait une faveur, la faveur que je ne voulais accepter pour rien au monde tant l'idée me répugnait au plus haut point. Il me demandait de supporter la présence d'un humain sans tuer ce dernier.
Je retirai mon pied de son cou une seconde avant que son cœur ne cesse de battre. A ce moment-là, son sang perdu était retourné dans ses plaies et ces dernières s'étaient refermée, chacune d'elles par une fine couche de glace qui ne fondrait que lorsque je le déciderai.
Il avait beau être un membre de la pire espèce vivante et imaginable, je ne pouvais pas aller à l'encontre du fait qu'il m'avait surpris et pour ça, il méritait que je l'épargne quelques instants encore. A partir de cet instant, deux options s'offraient à lui : soit il disparaissait de ma vue et la glace présente sur son cou disparaîtrait aux premiers signes de soins reçus, soit il restait et risquait de perdre la chance dont il est le seul à avoir bénéficié.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Tout était sombre autour de moi, je ne sentais presque plus rien. La dernière chose que j'avais senti, c'était cette sensation de froid et de vide face auxquelles je ne pouvais luter. J'avais l'impression que j'allais m'endormir tout en sachant que je ne me réveillerai pas.
Peu à peu, toute sensation disparaissait et je me sentais sombrer de plus en plus dans ces ténèbres qui semblaient m'aspirer loin de toute lumière, loin de toute forme de vie.
Et soudain, le souffle me revint. J'inspirai l'air comme si mes poumons essayaient désespérément de s'y accrocher. J'ouvris brusquement les yeux et plaquai ma main à ma gorge où la douleur était revenue bien que moins violente que tout à l'heure. Je sentis cinq fines lignes de glace là où les griffes d'Anikeï avaient laissé des plaies, tellement fines qu'on aurait dit que les plaies s'étaient refermées sur cette fine couche de glace.
Je relevai la tête vers l'homme qui se tenait debout face à moi. Lorsque je croisai son regard, je voulus détourner le mien mais je n'y parvins pas. J'avais l'impression qu'il me tuerait si je faisais ça. Pourtant, que je le regarde ou non, s'il voulait me tuer, il le ferait sans la moindre gêne et sans le moindre soucis.
Mon corps fut parcourut de frissons que tentais de ne pas changer en tremblements. Il est vraiment dangereux et terrifiant. L'air autour de nous était presque irrespirable et la température vraiment basse, l'herbe s'était même recouverte de givre. J'avais l'impression d'être un simple insecte qu'il pouvait écraser dès qu'il en aurait envie. C'en était frustrant et angoissant.
Mais je ne pouvais m'empêcher de me demander pourquoi il ne m'avait pas achevé alors que j'étais sur le point de mourir et qu'il était plus qu'évident qu'il voulait me tuer, même maintenant il semblait faire des efforts démesurés pour ne pas me tuer sur le champs.
Je m'appétais à lui demander pourquoi il m'avait épargné mais devant la lueur glacée que je voyais dans ses yeux, je me dis que non seulement il ne me répondrait pas mais qu'en plus, ce n'était pas la bonne question à poser, qu'il me tuerait à l'instant-même où j'aurais fini de poser cette question.
Je me mis à réfléchir à toute vitesse. Qu'est-ce que je devais faire? Qu'est-ce que je devais dire qui ne soit pas susceptible de le pousser à reprendre ce qu'il avait arrêté de faire? De ce que j'ai compris, c'était ma question qui avait fait stopper son geste. Il fallait que je reste là-dessus.
"Prenez-moi pour élève." Finis-je par répéter en inclinant la tête.
Je ne savais pas pourquoi je lui avais sorti cette question-là. Il me fallait un truc auquel il ne devait pas s'attendre, il était évident qu'il était Morphe et c'était le premier Morphe au-dessus du rang d'Ancale que je croisais et qui ne semblait pas dégoûté par le combat (au contraire même, même si là, c'était plus de l'assassinat que du combat). Je crois que ma bouche avait agit avant mon cerveau sur ce coup-là. Mais pourtant, pourquoi avais-je posé cette question-là? Il avait essayé de me tuer avant-même que je n'en prenne conscience, tous ceux que j'ai croisé et m'ayant parlé de lui m'ont dit qu'il détestait la compagnie humaine alors pourquoi lui avais-je demandé ça? Et surtout, pourquoi est-ce que ça avait stoppé son geste?
Pour le moment, je préférais me concentrer sur le fait que ça m'avait (pour le moment) sauvé la vie et voir comment ça allait tourner pour moi.
Peu à peu, toute sensation disparaissait et je me sentais sombrer de plus en plus dans ces ténèbres qui semblaient m'aspirer loin de toute lumière, loin de toute forme de vie.
Et soudain, le souffle me revint. J'inspirai l'air comme si mes poumons essayaient désespérément de s'y accrocher. J'ouvris brusquement les yeux et plaquai ma main à ma gorge où la douleur était revenue bien que moins violente que tout à l'heure. Je sentis cinq fines lignes de glace là où les griffes d'Anikeï avaient laissé des plaies, tellement fines qu'on aurait dit que les plaies s'étaient refermées sur cette fine couche de glace.
Je relevai la tête vers l'homme qui se tenait debout face à moi. Lorsque je croisai son regard, je voulus détourner le mien mais je n'y parvins pas. J'avais l'impression qu'il me tuerait si je faisais ça. Pourtant, que je le regarde ou non, s'il voulait me tuer, il le ferait sans la moindre gêne et sans le moindre soucis.
Mon corps fut parcourut de frissons que tentais de ne pas changer en tremblements. Il est vraiment dangereux et terrifiant. L'air autour de nous était presque irrespirable et la température vraiment basse, l'herbe s'était même recouverte de givre. J'avais l'impression d'être un simple insecte qu'il pouvait écraser dès qu'il en aurait envie. C'en était frustrant et angoissant.
Mais je ne pouvais m'empêcher de me demander pourquoi il ne m'avait pas achevé alors que j'étais sur le point de mourir et qu'il était plus qu'évident qu'il voulait me tuer, même maintenant il semblait faire des efforts démesurés pour ne pas me tuer sur le champs.
Je m'appétais à lui demander pourquoi il m'avait épargné mais devant la lueur glacée que je voyais dans ses yeux, je me dis que non seulement il ne me répondrait pas mais qu'en plus, ce n'était pas la bonne question à poser, qu'il me tuerait à l'instant-même où j'aurais fini de poser cette question.
Je me mis à réfléchir à toute vitesse. Qu'est-ce que je devais faire? Qu'est-ce que je devais dire qui ne soit pas susceptible de le pousser à reprendre ce qu'il avait arrêté de faire? De ce que j'ai compris, c'était ma question qui avait fait stopper son geste. Il fallait que je reste là-dessus.
"Prenez-moi pour élève." Finis-je par répéter en inclinant la tête.
Je ne savais pas pourquoi je lui avais sorti cette question-là. Il me fallait un truc auquel il ne devait pas s'attendre, il était évident qu'il était Morphe et c'était le premier Morphe au-dessus du rang d'Ancale que je croisais et qui ne semblait pas dégoûté par le combat (au contraire même, même si là, c'était plus de l'assassinat que du combat). Je crois que ma bouche avait agit avant mon cerveau sur ce coup-là. Mais pourtant, pourquoi avais-je posé cette question-là? Il avait essayé de me tuer avant-même que je n'en prenne conscience, tous ceux que j'ai croisé et m'ayant parlé de lui m'ont dit qu'il détestait la compagnie humaine alors pourquoi lui avais-je demandé ça? Et surtout, pourquoi est-ce que ça avait stoppé son geste?
Pour le moment, je préférais me concentrer sur le fait que ça m'avait (pour le moment) sauvé la vie et voir comment ça allait tourner pour moi.
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Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Mon index retrouva sa forme originale et fut recouvert à son tour par le gant noir qui recouvrait ma main. J'attendis que l'être insignifiant devant se redresse. Cette maudite espèce se croit si supérieure aux autres espèces alors qu'une simple coupure peut mettre fin à leur insignifiante existence. C'est lamentable.
Pourquoi ne m'a-t-il pas tué?
Que va-t-il se passer maintenant?
Vais-je tout de même survivre?
Toutes ces questions apparaissaient si clairement dans ses yeux, toutes ces questions tellement prévisibles, tellement inutiles, tellement humaines. Je ne supporte pas ça. Les humains sont tellement fier de l'originalité de leurs actions alors qu'en réalité, ils sont plus prévisibles qu'un animal suivant le cycle naturel dans lequel il est inscrit. Voir toutes ces questions idiotes dans ce regard si idiot me donnait envie de le défigurer pour que seule la douleur puis l'absence de vie y figurent.
Il finit par s'incliner en me refaisant la même offense qu'il y a quelques instants. Je serrai les poings, finissant par les faire craquer.
Avec la vitesse d'un serpent et la force d'un ours, mon pied percuta son estomac et mon coude percuta sa tête. Il tomba de nouveau au sol avec une côte fêlée.
-Ne t'incline que si tu es suffisamment éloigné ou si tu es prêt à mourir en faisant ce geste. Lâchai-je d'une voix sifflante et pleine de dégoût envers ce être méprisable.
Lorsqu'un humain s'incline devant un autre humain, quelque soit la confiance qu'il lui accorde, il prend le risque de voir et autre humain décider de le tuer dans l'instant qui suit. En s'inclinant trop près d'un humain, on risque inutilement sa vie. S'incliner devant un humain revient à lui accorder une confiance dont il ne sera jamais digne.
J'attendis qu'il daigne se relever et le toisai d'un regard perçant et glacé, examinant chaque parcelle de son misérable corps d'humain. Ce corps dont ils vantaient les mérites grâce à leurs pouces opposables et leur bipédie. Ce corps qui ne leur permettait au final que de pouvoir se mouvoir à leur aise que sur la terre ferme. Ce corps que je voulais tant dépecer, démembrer, saigner.
-Montre-moi ce que tu sais faire avec ton pouvoir. Ordonnai-je sans le quitter des yeux alors que sa Dague qui se trouvait dans ma manche avait déjà récupéré son pouvoir.
Pourquoi ne m'a-t-il pas tué?
Que va-t-il se passer maintenant?
Vais-je tout de même survivre?
Toutes ces questions apparaissaient si clairement dans ses yeux, toutes ces questions tellement prévisibles, tellement inutiles, tellement humaines. Je ne supporte pas ça. Les humains sont tellement fier de l'originalité de leurs actions alors qu'en réalité, ils sont plus prévisibles qu'un animal suivant le cycle naturel dans lequel il est inscrit. Voir toutes ces questions idiotes dans ce regard si idiot me donnait envie de le défigurer pour que seule la douleur puis l'absence de vie y figurent.
Il finit par s'incliner en me refaisant la même offense qu'il y a quelques instants. Je serrai les poings, finissant par les faire craquer.
Avec la vitesse d'un serpent et la force d'un ours, mon pied percuta son estomac et mon coude percuta sa tête. Il tomba de nouveau au sol avec une côte fêlée.
-Ne t'incline que si tu es suffisamment éloigné ou si tu es prêt à mourir en faisant ce geste. Lâchai-je d'une voix sifflante et pleine de dégoût envers ce être méprisable.
Lorsqu'un humain s'incline devant un autre humain, quelque soit la confiance qu'il lui accorde, il prend le risque de voir et autre humain décider de le tuer dans l'instant qui suit. En s'inclinant trop près d'un humain, on risque inutilement sa vie. S'incliner devant un humain revient à lui accorder une confiance dont il ne sera jamais digne.
J'attendis qu'il daigne se relever et le toisai d'un regard perçant et glacé, examinant chaque parcelle de son misérable corps d'humain. Ce corps dont ils vantaient les mérites grâce à leurs pouces opposables et leur bipédie. Ce corps qui ne leur permettait au final que de pouvoir se mouvoir à leur aise que sur la terre ferme. Ce corps que je voulais tant dépecer, démembrer, saigner.
-Montre-moi ce que tu sais faire avec ton pouvoir. Ordonnai-je sans le quitter des yeux alors que sa Dague qui se trouvait dans ma manche avait déjà récupéré son pouvoir.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Je n'ai rien vu arriver. Son pied percuta mon estomac à une vitesse foudroyante, me faisant légèrement décoller du sol. Et puis cette force, j'avais l'impression qu'on venait de me lancer une brique dans l'estomac. Tout de suite après, je reçu un coup derrière la tête qui me fit monter les larmes aux yeux sous le coup.
J'atterris brutalement au sol et je sentis une douleur au niveau du flanc. J'avais dû prendre un sale coup aux côtes. J'écoutai son "conseil" (je ne sais pas si on peut vraiment considérer ça comme un conseil vu le contexte) puis finis par me relever.
J'avais envie de lui dire que je lui montrais juste une marque de respect pour ne pas être insolent en lui demandant ça mais quand je croisai une nouvelle fois son regard et que je n'en ressenti que davantage son aura meurtrière et plus glaciale que la température qui nous recouvrait, je préférai m'abstenir.
Il avait l'air de lutter contre l'envie de me tuer. Car il voulait toujours me tuer, ça c'était une certitude. Il était si puissant et moi si faible que j'en tremblai de frustration et de peur. Je voudrais faire un geste envers lui que ça lui ferait exactement le même effet que si je n'avais pas bougé, excepté que lorsque ma tentative serait terminée, il en serait de même pour ma vie.
Je me sentais affreusement mal. J'avais l'impression que j'allais mourir à tout instant sans rien pouvoir faire, bien que cette situation arriverait nécessairement si l'homme qui se tenait face à moi le décidait. J'avais l'impression de tomber malade.
Puis, il m'ordonna de me servir de mon pouvoir. Je ne pus m'empêcher de marquer un temps d'arrêt, trop surpris qu'il me dise ça. Ça voulait dire qu'il acceptait de me prendre pour élève? Non. Il ne doit pas être le genre de personne à prendre une décision sur un coup de tête. Il voulait me tester pour voir si je valais le coup d'être pris pour élève, à moins qu'il ne juge si j'étais digne de rester en vie.
Je préférai ne pas vérifier, c'est ne m'étant pas exécuté immédiatement tout à l'heure que j'ai failli mourir. Je me concentrai pour me transformer en corbeau... mais rien ne se passa. J'écarquillai les yeux d'horreur.
Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi je n'arrive pas à me transformer? C'est la transformation que je maîtrise le mieux! Pourquoi là, ça ne marche pas? Surtout que si je n'y arrive pas, je risque fortement de me faire tuer dans la seconde qui suit.
J'essayai une nouvelle fois de me transformer mais rien à faire, je restai humain. Je n'osai pas croiser le regard de l'homme face à moi. J'avais trop peur de ce que j'y verrai et de la réaction qui suivrait. Mon cœur battait à toute vitesse, il me faisait même mal à la poitrine tellement j'angoissais, d'autant plus que la pression que cet homme me mettait ne faisait qu'accentuer mon malaise.
J'atterris brutalement au sol et je sentis une douleur au niveau du flanc. J'avais dû prendre un sale coup aux côtes. J'écoutai son "conseil" (je ne sais pas si on peut vraiment considérer ça comme un conseil vu le contexte) puis finis par me relever.
J'avais envie de lui dire que je lui montrais juste une marque de respect pour ne pas être insolent en lui demandant ça mais quand je croisai une nouvelle fois son regard et que je n'en ressenti que davantage son aura meurtrière et plus glaciale que la température qui nous recouvrait, je préférai m'abstenir.
Il avait l'air de lutter contre l'envie de me tuer. Car il voulait toujours me tuer, ça c'était une certitude. Il était si puissant et moi si faible que j'en tremblai de frustration et de peur. Je voudrais faire un geste envers lui que ça lui ferait exactement le même effet que si je n'avais pas bougé, excepté que lorsque ma tentative serait terminée, il en serait de même pour ma vie.
Je me sentais affreusement mal. J'avais l'impression que j'allais mourir à tout instant sans rien pouvoir faire, bien que cette situation arriverait nécessairement si l'homme qui se tenait face à moi le décidait. J'avais l'impression de tomber malade.
Puis, il m'ordonna de me servir de mon pouvoir. Je ne pus m'empêcher de marquer un temps d'arrêt, trop surpris qu'il me dise ça. Ça voulait dire qu'il acceptait de me prendre pour élève? Non. Il ne doit pas être le genre de personne à prendre une décision sur un coup de tête. Il voulait me tester pour voir si je valais le coup d'être pris pour élève, à moins qu'il ne juge si j'étais digne de rester en vie.
Je préférai ne pas vérifier, c'est ne m'étant pas exécuté immédiatement tout à l'heure que j'ai failli mourir. Je me concentrai pour me transformer en corbeau... mais rien ne se passa. J'écarquillai les yeux d'horreur.
Qu'est-ce qui se passe? Pourquoi je n'arrive pas à me transformer? C'est la transformation que je maîtrise le mieux! Pourquoi là, ça ne marche pas? Surtout que si je n'y arrive pas, je risque fortement de me faire tuer dans la seconde qui suit.
J'essayai une nouvelle fois de me transformer mais rien à faire, je restai humain. Je n'osai pas croiser le regard de l'homme face à moi. J'avais trop peur de ce que j'y verrai et de la réaction qui suivrait. Mon cœur battait à toute vitesse, il me faisait même mal à la poitrine tellement j'angoissais, d'autant plus que la pression que cet homme me mettait ne faisait qu'accentuer mon malaise.
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Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Lamentable. Minable. Inconcevable. Mes poings se serrèrent et mes phalanges craquèrent sous l'effet de la colère que je contenais. Il est encore plus insouciant et négligent qu'il n'en a l'air. Et cette expression d'incompréhension. Il ne fait que démontrer l'étendue de sa bêtise. Je n'arriverai jamais à accepter qu'autant d'erreurs puissent cohabiter en un même point. J'avais envie de lui arracher un oeil, pour l'utilité qu'il en fait, il n'y aurait pas de différence. Il ne s'est même pas rendu compte que sa Dague n'était plus à sa ceinture.
Je la sortis de ma manche et la lui lançai à toute vitesse. Elle se planta dans son bras. J'avais fais un véritable effort pour qu'elle ne se plante pas une vingtaine de centimètres de plus sur la droite autrement dit dans son coeur.
-Ne délaisse jamais ton Objet Précieux. Face à un Valar ou un Heren Istarion, tu serais mort. Crachai-je d'une voix stridente et glaciale.
Ce que je peux avoir envie de ne plus entendre son coeur battre, ne plus voir cet air abruti.
-Maintenant montre-moi ce que tu sais faire sinon c'est entre tes yeux que ta Dague se plantera.
Il serait arrivé à bout de ma patience.
Je la sortis de ma manche et la lui lançai à toute vitesse. Elle se planta dans son bras. J'avais fais un véritable effort pour qu'elle ne se plante pas une vingtaine de centimètres de plus sur la droite autrement dit dans son coeur.
-Ne délaisse jamais ton Objet Précieux. Face à un Valar ou un Heren Istarion, tu serais mort. Crachai-je d'une voix stridente et glaciale.
Ce que je peux avoir envie de ne plus entendre son coeur battre, ne plus voir cet air abruti.
-Maintenant montre-moi ce que tu sais faire sinon c'est entre tes yeux que ta Dague se plantera.
Il serait arrivé à bout de ma patience.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
En entendant de nouveau ses poings craquer, je sus que je n'avais pas réussi ce qu'il voulait voir. Mais je n'arrivais pas à comprendre ce qui se passait. C'est comme si mon pouvoir m'avait quitté. Je me rendis alors compte que ce que j'avais pris pour un début de malaise était en fait dû à l'absence de mon pouvoir.
J'écarquillai les yeux en voyant ma dague dans sa main mais avant que je ne pense à faire quoi que ce soit, ladite dague se plantait dans mon bras. Un cri de douleur m'échappa mais je me repris vite, essayant de supporter la douleur le plus silencieusement possible. J'étais prêt à parier que m'entendre crier n'aurait fait que l'énerver davantage. Je serrai les dents et retirai ma dague de mon bras. Je sentais mon sang glisser lentement le long de ce dernier jusqu'à ma main avant que des gouttes ne commencent à tomber dans l'herbe. A cet instant, je sentis de nouveau mon pouvoir circuler dans mon corps.
Ce qu'il me dit me coupa le souffle, autant à cause du son de sa voix que du ton qu'il employait mais aussi à cause du sens de ses paroles. Non seulement j'avais manqué de vigilance mais en plus, pendant un combat contre un Valar ou un Heren Istarion, je me serais fait tuer si mon adversaire l'avait voulu. Si j'avais été au moment de défier un Valar ou un Heren Istarion pour essayer d'accéder au rang de Valar, j'aurais sans doute perdu.
Mais je n'arrivais pas à comprendre comment il avait fait pour s'emparer de ma dague sans que je ne le remarque. Quand j'étais tombé au sol, je suis certain qu'elle était encore dans son étui et quand je me suis relevé, elle n'y était plus. Pourtant, il n'avait fait aucun mouvement manifestant l'envie de me la prendre. Alors comment avait-il fait? Certes, ses mouvements étaient bien trop rapides pour moi mais si je n'avais pas le temps de penser à réagir, j'arrivais à distinguer son geste une microseconde avant de recevoir le coup.
Mais là je n'avais rien vu venir. Il ne peut pas téléporter les objets, ce n'est pas un pouvoir qu'on puisse avoir ici. Il arriverait donc à se déplacer à une vitesse qui le rendrait invisible à l'œil humain? C'est possible? Parce qu'il avait quand même dû bouger un minimum pour pouvoir prendre ma dague. Même Azylis quand elle me prenais quelque chose en douce, je le sentais un minimum mais là, rien du tout.
Et puis, comment savait-il que cette dague était mon Objet Précieux? Peut-être qu'il avait assisté à ma Cérémonie d'Admission et qu'il s'en souvenait. Mais aussi, comment savait-il laquelle de mes deux dagues était mon Objet Précieux? Il n'est pourtant pas Télépathe. Il est censé être un Morphe lui aussi et comme Farfaya est une Morphe qui maîtrise le Métal, il ne pouvait que maîtriser l'Eau, ce qui voulait dire que son second pouvoir était la Manipulation des Ombres et je ne me souviens pas avoir fait le moindre mouvement pour lui donner ma dague.
Je me mordis les lèvres. Ma blessure au bras frôlant le tissu de mon t-shirt me piquait désagréablement.
Lorsqu'il m'ordonna de recommencer, je préférai m'exécuter tout de suite sans poser de questions. Je rangeai ma dague dans son étui, me jurant de ne plus me la faire prendre et me transformai instantanément en corbeau. J'ouvris mes ailes pris mon envol. Je décrivis un cercle dans les airs afin de lui montrer que j'arrivais également à voler sous cette forme. Mais là, j'avais un peu plus de mal à voler que d'habitude à cause de ma blessure à l'aile.
Je revins me poser au sol, à ma position de tout à l'heure et me transformai instantanément en guépard royal. Je me mis à courir le plus rapidement possible autour de cet homme dont je n'osais pas m'approcher. J'avais l'impression, non je savais que si je pénétrais dans son périmètre, il me tuerait dès que la ligne serait franchie. Je sortis mes griffes et bondis sur une arbre en m'aidant de ces dernières pour y grimper et me poser sur une branche. J'avais failli tomber à cause de ma blessure au bras mais je m'en étais sorti.
Je finis par en redescendre et revins à ma place, reprenant forme humaine. C'est maintenant que ça va devenir le plus difficile. Il fallait que je le regarde en face afin qu'il voit mes yeux mais... je n'osais pas croiser son regard. Cet œil rouge sang qui me donnait l'impression de refléter son envie de meurtre et cet œil entièrement noir semblant refléter son absence totale de compassion me faisaient froid dans le dos. Je finis tout de même par les relever vers ceux remplis de haine, d'envie de meurtre et d'impassibilité d'Anikeï.
Ils virèrent immédiatement au blanc et cette fois encore, je le ressentis. J'avalai ma salive et me concentrai sur les émotions à ressentir afin de changer la couleur de mes yeux en essayant d'oublier la peur qui les rendait blancs. Ils virèrent au violet, puis à l'ambre, puis au bleu, puis au marron-chocolat et enfin au rouge sang avant de redevenir blancs. Je n'avais pas réussi à les faire virer au vert pomme, il aurait fallu que j'éprouve un minimum de joie, ni au gris, il aurait fallut que j'éprouve un minimum d'assurance et face à cet homme, j'en étais totalement incapable.
Franchement, merci Azylis de m'avoir permis de ressentir les changements de couleur de mes yeux. Même si ça ne risquait pas de changer énormément de chose sur son jugement mais au moins ça ne pouvait que m'avantager si ça l'avait un minimum influencé.
Je baissai aussitôt les yeux pour ne plus le regarder. Mes yeux redevinrent alors noirs.
"V... Voilà. C'est tout ce que je sais faire." Finis-je par dire, ne sachant pas si je devais parler ou non.
"Je n'arrive pas du tout à me transformer sur le plan humain et quand j'essaye une autre transformation animale, je m'épuise dès que je commence à changer."
Mon cœur se mit à battre de plus en plus rapidement et de plus en plus fort contre ma poitrine. Je commençais à ne plus supporter cette température glacée. De la buée s'échappait de ma bouche à chacune de me expirations. Je commençais à ne plus sentir mes mains tellement j'avais froid. Mon corps tremblait de plus en plus violemment.
Pourtant en le voyant, seule la buée qu'il dégageait permettait de savoir qu'il faisait froid. Il n'avait pas l'air de souffrir du froid, comme s'il avait fait 25°C.
Qu'allait-il décider? Qu'allait-il dire? Qu'allait-il faire?
J'écarquillai les yeux en voyant ma dague dans sa main mais avant que je ne pense à faire quoi que ce soit, ladite dague se plantait dans mon bras. Un cri de douleur m'échappa mais je me repris vite, essayant de supporter la douleur le plus silencieusement possible. J'étais prêt à parier que m'entendre crier n'aurait fait que l'énerver davantage. Je serrai les dents et retirai ma dague de mon bras. Je sentais mon sang glisser lentement le long de ce dernier jusqu'à ma main avant que des gouttes ne commencent à tomber dans l'herbe. A cet instant, je sentis de nouveau mon pouvoir circuler dans mon corps.
Ce qu'il me dit me coupa le souffle, autant à cause du son de sa voix que du ton qu'il employait mais aussi à cause du sens de ses paroles. Non seulement j'avais manqué de vigilance mais en plus, pendant un combat contre un Valar ou un Heren Istarion, je me serais fait tuer si mon adversaire l'avait voulu. Si j'avais été au moment de défier un Valar ou un Heren Istarion pour essayer d'accéder au rang de Valar, j'aurais sans doute perdu.
Mais je n'arrivais pas à comprendre comment il avait fait pour s'emparer de ma dague sans que je ne le remarque. Quand j'étais tombé au sol, je suis certain qu'elle était encore dans son étui et quand je me suis relevé, elle n'y était plus. Pourtant, il n'avait fait aucun mouvement manifestant l'envie de me la prendre. Alors comment avait-il fait? Certes, ses mouvements étaient bien trop rapides pour moi mais si je n'avais pas le temps de penser à réagir, j'arrivais à distinguer son geste une microseconde avant de recevoir le coup.
Mais là je n'avais rien vu venir. Il ne peut pas téléporter les objets, ce n'est pas un pouvoir qu'on puisse avoir ici. Il arriverait donc à se déplacer à une vitesse qui le rendrait invisible à l'œil humain? C'est possible? Parce qu'il avait quand même dû bouger un minimum pour pouvoir prendre ma dague. Même Azylis quand elle me prenais quelque chose en douce, je le sentais un minimum mais là, rien du tout.
Et puis, comment savait-il que cette dague était mon Objet Précieux? Peut-être qu'il avait assisté à ma Cérémonie d'Admission et qu'il s'en souvenait. Mais aussi, comment savait-il laquelle de mes deux dagues était mon Objet Précieux? Il n'est pourtant pas Télépathe. Il est censé être un Morphe lui aussi et comme Farfaya est une Morphe qui maîtrise le Métal, il ne pouvait que maîtriser l'Eau, ce qui voulait dire que son second pouvoir était la Manipulation des Ombres et je ne me souviens pas avoir fait le moindre mouvement pour lui donner ma dague.
Je me mordis les lèvres. Ma blessure au bras frôlant le tissu de mon t-shirt me piquait désagréablement.
Lorsqu'il m'ordonna de recommencer, je préférai m'exécuter tout de suite sans poser de questions. Je rangeai ma dague dans son étui, me jurant de ne plus me la faire prendre et me transformai instantanément en corbeau. J'ouvris mes ailes pris mon envol. Je décrivis un cercle dans les airs afin de lui montrer que j'arrivais également à voler sous cette forme. Mais là, j'avais un peu plus de mal à voler que d'habitude à cause de ma blessure à l'aile.
Je revins me poser au sol, à ma position de tout à l'heure et me transformai instantanément en guépard royal. Je me mis à courir le plus rapidement possible autour de cet homme dont je n'osais pas m'approcher. J'avais l'impression, non je savais que si je pénétrais dans son périmètre, il me tuerait dès que la ligne serait franchie. Je sortis mes griffes et bondis sur une arbre en m'aidant de ces dernières pour y grimper et me poser sur une branche. J'avais failli tomber à cause de ma blessure au bras mais je m'en étais sorti.
Je finis par en redescendre et revins à ma place, reprenant forme humaine. C'est maintenant que ça va devenir le plus difficile. Il fallait que je le regarde en face afin qu'il voit mes yeux mais... je n'osais pas croiser son regard. Cet œil rouge sang qui me donnait l'impression de refléter son envie de meurtre et cet œil entièrement noir semblant refléter son absence totale de compassion me faisaient froid dans le dos. Je finis tout de même par les relever vers ceux remplis de haine, d'envie de meurtre et d'impassibilité d'Anikeï.
Ils virèrent immédiatement au blanc et cette fois encore, je le ressentis. J'avalai ma salive et me concentrai sur les émotions à ressentir afin de changer la couleur de mes yeux en essayant d'oublier la peur qui les rendait blancs. Ils virèrent au violet, puis à l'ambre, puis au bleu, puis au marron-chocolat et enfin au rouge sang avant de redevenir blancs. Je n'avais pas réussi à les faire virer au vert pomme, il aurait fallu que j'éprouve un minimum de joie, ni au gris, il aurait fallut que j'éprouve un minimum d'assurance et face à cet homme, j'en étais totalement incapable.
Franchement, merci Azylis de m'avoir permis de ressentir les changements de couleur de mes yeux. Même si ça ne risquait pas de changer énormément de chose sur son jugement mais au moins ça ne pouvait que m'avantager si ça l'avait un minimum influencé.
Je baissai aussitôt les yeux pour ne plus le regarder. Mes yeux redevinrent alors noirs.
"V... Voilà. C'est tout ce que je sais faire." Finis-je par dire, ne sachant pas si je devais parler ou non.
"Je n'arrive pas du tout à me transformer sur le plan humain et quand j'essaye une autre transformation animale, je m'épuise dès que je commence à changer."
Mon cœur se mit à battre de plus en plus rapidement et de plus en plus fort contre ma poitrine. Je commençais à ne plus supporter cette température glacée. De la buée s'échappait de ma bouche à chacune de me expirations. Je commençais à ne plus sentir mes mains tellement j'avais froid. Mon corps tremblait de plus en plus violemment.
Pourtant en le voyant, seule la buée qu'il dégageait permettait de savoir qu'il faisait froid. Il n'avait pas l'air de souffrir du froid, comme s'il avait fait 25°C.
Qu'allait-il décider? Qu'allait-il dire? Qu'allait-il faire?
Akira- Messages : 2698
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Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Une fois encore sa réaction fut tellement prévisible que mes muscles se contractèrent sous l'effet de l'effort que je faisais pour ne pas traverser sa gorge avec ma main, de lui arracher ces yeux qui lui donnaient cet air si abruti.
Comment a-t-il pu faire pour avoir ma Dague alors que je ne l'ai pas vu faire?
Est-ce que ça va lui convenir?
Comment va-t-il réagir?
Il n'y avait rien en cet humain, rien de plus et rien de moins que des réaction purement humaines, des réactions tellement inutiles, tellement dénouées d'intérêt. C'est lamentable. Cette misérable espèce est tellement certaine d'être imprévisible, d'échapper au cycle naturel que les animaux suivent inlassablement. Ils sont tellement persuadés de pouvoir réagir à leur bon vouloir et non en réponse à leur instinct. Pourtant, avec un minimum de réflexion, leurs réactions face à un événement est encore plus prévisible que la réaction des animaux qu'ils croient surpasser et dont ils se croient les maîtres. Tant de prétention pour si peux d'application, c'est épouvantablement frustrant, énervant, minable.
Et puis, il est à Valhalla depuis plus de cinq mois et il n'arrive pas à réaliser plus de deux transformations. D'autant plus que ce sont des transformations animales. Les quatre cinquièmes des pseudo-Morphes de cet endroit ont commencé à se transformer en animal à leurs débuts. Si encore, ses transformations étaient des types de transformations qu'on voit rarement, si médiocrité pourrait s'expliquer par le fait que peut de membres de la misérables espèce dont il fait partie arriveraient à faire ce types de transformations mais c'était tout l'inverse. Et changer la couleur de ses yeux en fonction de son humeur est tout ce qu'il y a de plus banale chez un pseudo-Morphe. Car j'avais effectivement perçu des changements dans son regard quand ses yeux changeaient de couleur et la couleur dépendait de son humeur.
Et il a l'audace, l'affront de me demander de le prendre pour élève?
Je serrai les dents et la température descendit jusqu'à atteindre moins dix degrés Celcius.
-Minable. Crachai-je de ma voix de plus en plus glaciale.
La seule chose qu'il aurait dû me demander, c'est l'honneur de mettre fin à son existence, d'empêcher une telle erreur naturelle de continuer à exister. Si sa réaction ne m'avait pas surpris, son corps serait étendu dans cette herbe et il serait réduit d'une manière certaine à l'état qu'il est au fond de lui-même : rien.
-Dernière chance. Tu as cinq minutes pour me toucher par tes propres moyens. Si tu n'y arrives pas, je te tue.
Ma patience était arrivée à son terme. J'en avais assez de rester là, face à cette minable créature qui se croit être ce qu'elle n'est pas et ne sera jamais et surtout de savoir que cette horreur biologique était toujours en vie et face à moi.
Comment a-t-il pu faire pour avoir ma Dague alors que je ne l'ai pas vu faire?
Est-ce que ça va lui convenir?
Comment va-t-il réagir?
Il n'y avait rien en cet humain, rien de plus et rien de moins que des réaction purement humaines, des réactions tellement inutiles, tellement dénouées d'intérêt. C'est lamentable. Cette misérable espèce est tellement certaine d'être imprévisible, d'échapper au cycle naturel que les animaux suivent inlassablement. Ils sont tellement persuadés de pouvoir réagir à leur bon vouloir et non en réponse à leur instinct. Pourtant, avec un minimum de réflexion, leurs réactions face à un événement est encore plus prévisible que la réaction des animaux qu'ils croient surpasser et dont ils se croient les maîtres. Tant de prétention pour si peux d'application, c'est épouvantablement frustrant, énervant, minable.
Et puis, il est à Valhalla depuis plus de cinq mois et il n'arrive pas à réaliser plus de deux transformations. D'autant plus que ce sont des transformations animales. Les quatre cinquièmes des pseudo-Morphes de cet endroit ont commencé à se transformer en animal à leurs débuts. Si encore, ses transformations étaient des types de transformations qu'on voit rarement, si médiocrité pourrait s'expliquer par le fait que peut de membres de la misérables espèce dont il fait partie arriveraient à faire ce types de transformations mais c'était tout l'inverse. Et changer la couleur de ses yeux en fonction de son humeur est tout ce qu'il y a de plus banale chez un pseudo-Morphe. Car j'avais effectivement perçu des changements dans son regard quand ses yeux changeaient de couleur et la couleur dépendait de son humeur.
Et il a l'audace, l'affront de me demander de le prendre pour élève?
Je serrai les dents et la température descendit jusqu'à atteindre moins dix degrés Celcius.
-Minable. Crachai-je de ma voix de plus en plus glaciale.
La seule chose qu'il aurait dû me demander, c'est l'honneur de mettre fin à son existence, d'empêcher une telle erreur naturelle de continuer à exister. Si sa réaction ne m'avait pas surpris, son corps serait étendu dans cette herbe et il serait réduit d'une manière certaine à l'état qu'il est au fond de lui-même : rien.
-Dernière chance. Tu as cinq minutes pour me toucher par tes propres moyens. Si tu n'y arrives pas, je te tue.
Ma patience était arrivée à son terme. J'en avais assez de rester là, face à cette minable créature qui se croit être ce qu'elle n'est pas et ne sera jamais et surtout de savoir que cette horreur biologique était toujours en vie et face à moi.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Je sentis la pression monter d'un cran, me sentant par la même occasion de plus en plus écrasé par son aura meurtrière. La température se mit à chuter brutalement et mon corps fut parcouru de tremblements incontrôlés. Là, je n'arrivais plus à résister à ce froid avec juste un tee-shirt et un manteau ouvert. Je me retins de claquer des dents mais je sentis néanmoins mes lèvres se recouvrir de givre.
-Minable.
Lorsqu'il sortit ce mot, le ton de sa voix me fis avaler ma salive. Elle était toujours aussi glaciale mais là, j'avais l'impression que ça sonnait comme le fait que j'avais échoué.
Par contre, lorsqu'il me dit que j'avais une dernière chance et que j'avais cinq minutes pour le toucher sinon il me tuerait, j'écarquillai les yeux de surprise. Il est sérieux? Je pense que oui, il n'a pas l'air d'être le genre de personne à aimer plaisanter et même si c'était le cas, là, il n'était pas du tout d'humeur.
Mais comment il veut que je le touche? J'arrive à peine à le voir bouger et je dois le toucher? Mais il va voir mes coups arriver au ralentit, surtout avec mon bras blessé et ma hanche où sa griffe-lame s'était plantée tout à l'heure. D'autant plus qu'il n'a pas précisé s'il contre-attaquerait ou pas. S'il contre-attaque, il me tuera avant la fin des cinq minutes vu la force et les dégâts de ses coups.
Mais je savais qu'il ne se gênera pas pour me tuer si j'échoue une nouvelle fois. Je dégainai mon katana. Il faut que je le touche, coûte que coûte. Je commençai à m'approcher de lui mais je sentis de nouveau son aura puissante et meurtrière. J'avais l'impression qu'il pouvait me tuer à distance sans bouger s'il le voulait.
Je n'osais pas avancer davantage. Cet homme est vraiment trop dangereux. Je ne ferai jamais le poids face à lui. Espérer lui arriver à la cheville serait une utopie.
Mais je n'avais pas le choix. Si je voulais espérer rester en vie et en prime avoir cet homme pour maître (je sais que je suis fou mais non seulement c'est en lui demandant ça qu'il ne m'a pas tué et puis s'il m'entraîne, je me doute que ce sera plus que dur mais au moins ce sera un bon entraînement et vu qu'il n'aime pas la compagnie des hommes (là c'est bon, j'ai pu le vérifier, c'est vrai) on ne perdra pas de temps dans des bavardes inutiles) je doit absolument le toucher.
J'inspirai un grand coup pour me donner du courage et avançai doucement vers lui. Au dernier moment, j'accélérai le pas, fis un pas vif sur le côté et portai un coup horizontal de mon katana vers sa gorge tandis que je dégainai ma dague qui était mon Objet Précieux en iaï vers son flanc.
-Minable.
Lorsqu'il sortit ce mot, le ton de sa voix me fis avaler ma salive. Elle était toujours aussi glaciale mais là, j'avais l'impression que ça sonnait comme le fait que j'avais échoué.
Par contre, lorsqu'il me dit que j'avais une dernière chance et que j'avais cinq minutes pour le toucher sinon il me tuerait, j'écarquillai les yeux de surprise. Il est sérieux? Je pense que oui, il n'a pas l'air d'être le genre de personne à aimer plaisanter et même si c'était le cas, là, il n'était pas du tout d'humeur.
Mais comment il veut que je le touche? J'arrive à peine à le voir bouger et je dois le toucher? Mais il va voir mes coups arriver au ralentit, surtout avec mon bras blessé et ma hanche où sa griffe-lame s'était plantée tout à l'heure. D'autant plus qu'il n'a pas précisé s'il contre-attaquerait ou pas. S'il contre-attaque, il me tuera avant la fin des cinq minutes vu la force et les dégâts de ses coups.
Mais je savais qu'il ne se gênera pas pour me tuer si j'échoue une nouvelle fois. Je dégainai mon katana. Il faut que je le touche, coûte que coûte. Je commençai à m'approcher de lui mais je sentis de nouveau son aura puissante et meurtrière. J'avais l'impression qu'il pouvait me tuer à distance sans bouger s'il le voulait.
Je n'osais pas avancer davantage. Cet homme est vraiment trop dangereux. Je ne ferai jamais le poids face à lui. Espérer lui arriver à la cheville serait une utopie.
Mais je n'avais pas le choix. Si je voulais espérer rester en vie et en prime avoir cet homme pour maître (je sais que je suis fou mais non seulement c'est en lui demandant ça qu'il ne m'a pas tué et puis s'il m'entraîne, je me doute que ce sera plus que dur mais au moins ce sera un bon entraînement et vu qu'il n'aime pas la compagnie des hommes (là c'est bon, j'ai pu le vérifier, c'est vrai) on ne perdra pas de temps dans des bavardes inutiles) je doit absolument le toucher.
J'inspirai un grand coup pour me donner du courage et avançai doucement vers lui. Au dernier moment, j'accélérai le pas, fis un pas vif sur le côté et portai un coup horizontal de mon katana vers sa gorge tandis que je dégainai ma dague qui était mon Objet Précieux en iaï vers son flanc.
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Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Voir que ses réactions étaient toujours aussi prévisibles ne faisait que m'énerver davantage. Il est tétanisé par la peur. Il est infichu de dissimuler ses émotions, ces émotions tellement humaines, tellement faibles, tellement inutiles, que n'importe quel abrutis pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. Et il prétend être un combattant. Quelqu'un qui a cette prétention doit savoir dissimuler ses émotions à son adversaire. Il ne doit pas laisser deviner ses futures intentions. N'importe qui pourrait le manipuler à sa guise tellement il est humain, faible, minable.
Et puis il attaque avec une lenteur affligeante. Il offre plus de faille qu'il ne créé d'ouvertures chez son adversaire. Pendant un combat à mort, il se ferait tuer en moins de trois minutes. Je stoppai ses lames en saisissant par le plat avec mes pouces et mes index.
Sans lâcher ses lames, je tirai sur ces dernières pour attirer la misérable chose qui prétendait les manier vers moi. Je saisis son cou avec l'une de mes mains. Je la resserrai jusqu'à lui couper la respiration et plantai mes yeux dans les siens si expressifs, si faibles, si terrorisés.
-N'essaye pas de me toucher. Touche-moi. Sifflai-je avant de me tourner et le lancer au sol où il atterrit lourdement.
Encore trois minutes et cinquante deux secondes.
Et puis il attaque avec une lenteur affligeante. Il offre plus de faille qu'il ne créé d'ouvertures chez son adversaire. Pendant un combat à mort, il se ferait tuer en moins de trois minutes. Je stoppai ses lames en saisissant par le plat avec mes pouces et mes index.
Sans lâcher ses lames, je tirai sur ces dernières pour attirer la misérable chose qui prétendait les manier vers moi. Je saisis son cou avec l'une de mes mains. Je la resserrai jusqu'à lui couper la respiration et plantai mes yeux dans les siens si expressifs, si faibles, si terrorisés.
-N'essaye pas de me toucher. Touche-moi. Sifflai-je avant de me tourner et le lancer au sol où il atterrit lourdement.
Encore trois minutes et cinquante deux secondes.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
J'écarquillai les yeux. Il a arrêté mes deux lames sans se déplacer, à mains nues et aussi facilement que s'il avait réceptionné un ballon qu'on lui aurait envoyé. Il a non seulement une aura imposante, puissante, terrifiante et meurtrière, je sentais qu'il était largement plus fort que moi mais il EST bien plus fort que moi.
C'était deux mondes totalement différents qui se rencontraient. Lorsqu'il m'attira à lui, je manquai de tomber mais il me réceptionna en serrant ma gorge avec sa main. Il me bloqua même la respiration et j'essayai vainement d'inspirer de l'air. Il avait beau avoir des gants, son contact me glaçait la peau. La température semblait encore plus basse quand on était près de cet homme.
Il va me tuer. Je ne survivrai pas face à lui. Le son de sa voix, me fit de nouveau frissonner d'horreur et il me jeta au sol où j'atterris lourdement. Je serrai les dents lorsque ma blessure au bras rencontra le sol. Je m'empressai de me relever. Je n'avais pas beaucoup de temps. Il devait me rester moins de quatre minutes maintenant pour le toucher.
J'inspirai un grand coup et regardai cet homme qui était si près mais pourtant si intouchable, si inaccessible. Mon corps frissonna d'excitation. Je n'avais aucune chance de parvenir à le toucher, encore moins de le battre un jour. Mais c'est justement ce qui me motiva à continuer. Réaliser quelque chose qu'on sait à l'avance qu'on va réussir n'a pas d'intérêt alors qu'essayer de réussir quelque chose de normalement impossible est déjà plus attrayant. Si j'y parvenais, j'en aurait que davantage de mérite car je n'étais pas censé y parvenir.
Je remis ma dague qui était mon Objet Précieux dans son étui et sortis l'autre. Je fonçai de nouveau vers Anikeï et au dernier moment, je lançai ma dague dans sa direction tout en m'écartant sur le côté. Dès que je fus stabilisé, je fis siffler l'air avec mon katana en visant son flanc tandis que mon pied fusait vers son ventre. Mais à cause de ma hanche blessée, ce dernier mouvement paraissait lent, même pour moi. Alors pour lui...
C'était deux mondes totalement différents qui se rencontraient. Lorsqu'il m'attira à lui, je manquai de tomber mais il me réceptionna en serrant ma gorge avec sa main. Il me bloqua même la respiration et j'essayai vainement d'inspirer de l'air. Il avait beau avoir des gants, son contact me glaçait la peau. La température semblait encore plus basse quand on était près de cet homme.
Il va me tuer. Je ne survivrai pas face à lui. Le son de sa voix, me fit de nouveau frissonner d'horreur et il me jeta au sol où j'atterris lourdement. Je serrai les dents lorsque ma blessure au bras rencontra le sol. Je m'empressai de me relever. Je n'avais pas beaucoup de temps. Il devait me rester moins de quatre minutes maintenant pour le toucher.
J'inspirai un grand coup et regardai cet homme qui était si près mais pourtant si intouchable, si inaccessible. Mon corps frissonna d'excitation. Je n'avais aucune chance de parvenir à le toucher, encore moins de le battre un jour. Mais c'est justement ce qui me motiva à continuer. Réaliser quelque chose qu'on sait à l'avance qu'on va réussir n'a pas d'intérêt alors qu'essayer de réussir quelque chose de normalement impossible est déjà plus attrayant. Si j'y parvenais, j'en aurait que davantage de mérite car je n'étais pas censé y parvenir.
Je remis ma dague qui était mon Objet Précieux dans son étui et sortis l'autre. Je fonçai de nouveau vers Anikeï et au dernier moment, je lançai ma dague dans sa direction tout en m'écartant sur le côté. Dès que je fus stabilisé, je fis siffler l'air avec mon katana en visant son flanc tandis que mon pied fusait vers son ventre. Mais à cause de ma hanche blessée, ce dernier mouvement paraissait lent, même pour moi. Alors pour lui...
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Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Il crierait les attaques qu'il comptait faire avant de les réaliser, le résultat serait le même. Je lui ai dit de faire attention à son Objet Précieux, de ce fait, s'il s'en servait, ce ne serait que pour combattre en combat rapproché et c'est ce qu'il a fait. En toute logique, s'il se mettait à changer de dague pour combattre, ça impliquait qu'il ne comptait plus s'en servir pour combattre avec et qu'il était prêt à s'en séparer. Le voir la lancer ne fut donc pas une surprise mais plutôt une confirmation d'une évidence des plus banales. Ce que cette maudite créature peut m'énerver à être si faible et si prévisible.
J'attrapai la dague qu'il venait donc de m'envoyer par la poignée et sans prendre la peine de me tourner vers cet être qui agissait si vainement, la lui envoyai. Elle se planta dans la main qui tenait son katana au moment où j'attrapai la cheville de son pied. Je me retournai et le l'envoyai percuter un arbre à proximité.
Il n'eut pas le temps de se redresser, ma main s'emparait une nouvelle fois de sa gorge. Offrir tant d'ouvertures à un adversaire et se prétendre être un combattant. Quelle naïveté, quelle prétention, quelle hypocrisie, quelle médiocrité.
-Arrête d'être si prévisible. M'énervai-je en resserrant ma main sur sa gorge.
Mon autre main attrapa sa main gauche, celle dans laquelle était plantée sa dague. Je lui fis décrire un tour complet sur elle-même, lui brisant le poignet.
Encore une minute et deux secondes.
J'attrapai la dague qu'il venait donc de m'envoyer par la poignée et sans prendre la peine de me tourner vers cet être qui agissait si vainement, la lui envoyai. Elle se planta dans la main qui tenait son katana au moment où j'attrapai la cheville de son pied. Je me retournai et le l'envoyai percuter un arbre à proximité.
Il n'eut pas le temps de se redresser, ma main s'emparait une nouvelle fois de sa gorge. Offrir tant d'ouvertures à un adversaire et se prétendre être un combattant. Quelle naïveté, quelle prétention, quelle hypocrisie, quelle médiocrité.
-Arrête d'être si prévisible. M'énervai-je en resserrant ma main sur sa gorge.
Mon autre main attrapa sa main gauche, celle dans laquelle était plantée sa dague. Je lui fis décrire un tour complet sur elle-même, lui brisant le poignet.
Encore une minute et deux secondes.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
J'écarquillai les yeux de douleur lorsqu'il me renvoya ma dague qui se planta dans ma main. Il est non seulement très rapide, mais il a également une précision hors paire. Il a réussi en moins d'une seconde à rattraper ma dague et la lancer pile sur ma main en mouvement sur le côté. On aurait dit qu'il savait ce que j'allais faire. Pourtant il ne s'était écouté qu'environ trois secondes entre le moment où j'avais décidé de lancer ma dague et le moment où je l'avais lancée. Mais lui, il avait déjà eu le temps de comprendre ce que j'allais faire, de réagir et de contre-attaquer aussitôt.
Il est puissant, rapide, a une technique et une précision hors normes et il est également un fin stratège pour réagir aussi vite.
Je n'eus pas le temps de crier sous l'effet de la douleur qu'il me projeta contre un arbre. Le choc me coupa le souffle et avant d'avoir eu le temps de me remettre les idées en place, il me bloqua la gorge.
Je suis prévisible? Mais comment ça? Même moi je n'avais pas encore calculé ce que j'allais faire alors comment pouvait-il trouver que j'étais prévisible? Il se doutait des réactions que j'allais avoir? Mais il fait comment? Il est également super intelligent.
Lorsqu'il attrapa mon poignet, je n'eus pas le temps de réagir. Il lui fis faire un tour complet sur lui-même et un horrible son d'os brisés se fit entendre. Cette fois, bien qu'il resserrait sa prise sur ma gorge, un hurlement de douleur m'échappa.
Il va me tuer. Je n'ai aucune chance face à lui. Si je pouvais espérer un jour toucher Hishigi en combat, contre Anikeï ce serait un rêve et rien d'autre. Il m'a cassé le poignet et il va me tuer si je ne réagis pas. Je serrai les dents pour essayer de contenir la douleur et me transformai en corbeau. La dague tomba au sol et je profitai de ma petite taille pour m'échapper.
Je tombai au sol environ cinq mètres plus loin, n'arrivant plus à voler à cause de la douleur que j'avais à l'aile à cause de ma blessure. Je redevins humain, un genou au sol. Ma respiration était haletante et irrégulière. Je n'avais presque plus de force à cause du coup mortel qu'il 'avait porté à la gorge et qui avait failli me tuer tout à l'heure.
J'essayai de me relever mais mes jambes ne me tenaient plus. Il devait me rester que quelques secondes avant que le temps imparti ne soit écoulé, et bien entendu, je n'étais toujours pas parvenu à le toucher. J'étais beaucoup trop épuisé et blessé au bras pour tenter de l'attaquer grâce à une transformation. Les attaques au corps à corps et avec les armes n'avaient aucun effet sur lui.
Ne pouvant plus me déplacer, avec juste quelques secondes à vivre et blessé, je ne pouvais plus l'attaquer qu'avec mes revolvers. Je n'aimais pas trop cette idée, je trouvais que c'était de la triche car là, il aurait du mal à éviter la balle, bien qu'il soit hyper rapide. Mais il n'avait pas imposé de contraintes pour que je le touche.
Je baissai les yeux sur le revolver droit encore dans son étui. Je fronçai les sourcils, le sortis de son étui et relevai la tête dans sa direction en même temps que le coup de feu retentissait.
Il est puissant, rapide, a une technique et une précision hors normes et il est également un fin stratège pour réagir aussi vite.
Je n'eus pas le temps de crier sous l'effet de la douleur qu'il me projeta contre un arbre. Le choc me coupa le souffle et avant d'avoir eu le temps de me remettre les idées en place, il me bloqua la gorge.
Je suis prévisible? Mais comment ça? Même moi je n'avais pas encore calculé ce que j'allais faire alors comment pouvait-il trouver que j'étais prévisible? Il se doutait des réactions que j'allais avoir? Mais il fait comment? Il est également super intelligent.
Lorsqu'il attrapa mon poignet, je n'eus pas le temps de réagir. Il lui fis faire un tour complet sur lui-même et un horrible son d'os brisés se fit entendre. Cette fois, bien qu'il resserrait sa prise sur ma gorge, un hurlement de douleur m'échappa.
Il va me tuer. Je n'ai aucune chance face à lui. Si je pouvais espérer un jour toucher Hishigi en combat, contre Anikeï ce serait un rêve et rien d'autre. Il m'a cassé le poignet et il va me tuer si je ne réagis pas. Je serrai les dents pour essayer de contenir la douleur et me transformai en corbeau. La dague tomba au sol et je profitai de ma petite taille pour m'échapper.
Je tombai au sol environ cinq mètres plus loin, n'arrivant plus à voler à cause de la douleur que j'avais à l'aile à cause de ma blessure. Je redevins humain, un genou au sol. Ma respiration était haletante et irrégulière. Je n'avais presque plus de force à cause du coup mortel qu'il 'avait porté à la gorge et qui avait failli me tuer tout à l'heure.
J'essayai de me relever mais mes jambes ne me tenaient plus. Il devait me rester que quelques secondes avant que le temps imparti ne soit écoulé, et bien entendu, je n'étais toujours pas parvenu à le toucher. J'étais beaucoup trop épuisé et blessé au bras pour tenter de l'attaquer grâce à une transformation. Les attaques au corps à corps et avec les armes n'avaient aucun effet sur lui.
Ne pouvant plus me déplacer, avec juste quelques secondes à vivre et blessé, je ne pouvais plus l'attaquer qu'avec mes revolvers. Je n'aimais pas trop cette idée, je trouvais que c'était de la triche car là, il aurait du mal à éviter la balle, bien qu'il soit hyper rapide. Mais il n'avait pas imposé de contraintes pour que je le touche.
Je baissai les yeux sur le revolver droit encore dans son étui. Je fronçai les sourcils, le sortis de son étui et relevai la tête dans sa direction en même temps que le coup de feu retentissait.
Akira- Messages : 2698
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Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Le coup était parti dans le vide et au moment où la balle rencontra le bois de l'arbre, ma main attrapa son poignet. Je le serrai suffisamment fort pour lui couper la circulation du sang à cet endroit, lui faisant lâcher son arme qui tomba dans l'herbe. Je plaquai sa main dans son dos, n'arrivant plus à contenir ma colère. La température chuta jusqu'à atteindre moins vingt degrés Celcius.
Lorsque je l'ai vu poser les yeux sur sa ceinture, et s'attarder sur l'arme favorite de la sous-espèce de l'espèce humaine qui est déjà une espèce faible, minable, méprisable, j'avais compris que, vu son état, il comptait s'en servir. C'est ainsi que lorsqu'il releva la tête, j'étais derrière son dos.
-Je t'ai dit par tes propres moyens, pas par un objet que votre misérable espèce ne pourra jamais contrôler. Pestai-je.
S'il y a bien une chose que je ne supporte pas chez une personne prétendant se battre, c'est la voir utiliser cet objet qui échappe totalement à son contrôle qui lui échappera toujours. Prétendre savoir se battre, se défendre, être fort ou que sais-je encore, l'humain est tellement doué pour s'attribuer des vertus qu'il n'a et n'aura jamais qu'en dresser la liste serait vain car elle serait incomplète et inutile car elle ne cessera jamais de s'agrandir, en se servant de ce type d'arme ne cessera jamais de m'énerver au plus haut point. C'est la représentation-même du comportement humain en plus minable qu'elle ne l'est déjà.
Dire qu'un membre de cette sous-espèce voulait devenir mon élève. Je ne parvins plus à me contrôler. L'ongle de mon index s'allongea jusqu'à devenir une nouvelle griffe pouvant faire office de lame et après un mouvement vif, je lui coupai le pouce et l'index avant de lui donner un coup de pied dans le dos qui le projeta à plat ventre sur l'herbe.
Encore onze secondes.
Lorsque je l'ai vu poser les yeux sur sa ceinture, et s'attarder sur l'arme favorite de la sous-espèce de l'espèce humaine qui est déjà une espèce faible, minable, méprisable, j'avais compris que, vu son état, il comptait s'en servir. C'est ainsi que lorsqu'il releva la tête, j'étais derrière son dos.
-Je t'ai dit par tes propres moyens, pas par un objet que votre misérable espèce ne pourra jamais contrôler. Pestai-je.
S'il y a bien une chose que je ne supporte pas chez une personne prétendant se battre, c'est la voir utiliser cet objet qui échappe totalement à son contrôle qui lui échappera toujours. Prétendre savoir se battre, se défendre, être fort ou que sais-je encore, l'humain est tellement doué pour s'attribuer des vertus qu'il n'a et n'aura jamais qu'en dresser la liste serait vain car elle serait incomplète et inutile car elle ne cessera jamais de s'agrandir, en se servant de ce type d'arme ne cessera jamais de m'énerver au plus haut point. C'est la représentation-même du comportement humain en plus minable qu'elle ne l'est déjà.
Dire qu'un membre de cette sous-espèce voulait devenir mon élève. Je ne parvins plus à me contrôler. L'ongle de mon index s'allongea jusqu'à devenir une nouvelle griffe pouvant faire office de lame et après un mouvement vif, je lui coupai le pouce et l'index avant de lui donner un coup de pied dans le dos qui le projeta à plat ventre sur l'herbe.
Encore onze secondes.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
J'écarquillai les yeux en voyant qu'il n'était plus devant moi. Je n'eus pas le temps de me demander comment il avait bien pus faire sans que je ne sente rien, ni un mouvement, ni un bruit, qu'il était déjà derrière moi et m'attrapa le poignet. Il força tellement que je lâchai mon revolver qui tomba au sol puis me plaqua la main dans le dos. Il me faisait mal au bras et mon cœur se mit à battre de plus en plus vite, complètement affolé. Je sentais qu'il allait me casser le bras après m'avoir cassé l'autre poignet.
Mais la douleur que je ressentis fut bien plus horrible que celle que j'avais ressentis au poignet tout à l'heure. Cette fois, elle venait du niveau de mes doigts... qu'il venait de me couper. Il me donna un coup de pied dans le dos qui me projeta en avant. J'atterris sur mon poignet cassé et la douleur n'en fut que plus violente.
Je poussai un hurlement de douleur qui dû se répercuter en écho dans toute la forêt. Je me tournai sur le côté pour regarder ma main droite et la regardai avec horreur en la voyant recouverte de sang et que je n'avais plus de pouce et d'index. Je voulus poser mon autre main dessus mais la douleur de mon poignet cassé m'en empêcha et je me tordis en gémissant de douleur dans l'herbe.
C'était insupportable. Cette douleur était insupportable. Il m'a coupé les doigts. Il l'a fait sans hésiter. Je serrai les dents pour essayer de contenir la douleur mais je n'y parvenais pas. Ça faisait trop mal et je ne pouvais m'enlever cette idée de la tête : il m'a coupé les doigts. Je ne pourrai plus me servir de ma main correctement maintenant.
S'il me laisse en vie.
Pour qu'il m'ait définitivement privé des moyens de réussir ce qu'il m'avait demandé de faire, c'est qu'on était à la fin du temps imparti. Il devait me rester quelques secondes à tout casser. Mais qu'est-ce que j'... non qu'est-ce qu'il avait espéré? Que j'arriverais vraiment à le toucher? Il a des réflexes et des mouvements qui ne sont pas humains, je sais me battre mais je ne suis pas non plus un expert.
C'était tout simplement impossible ce qu'il m'avait demandé. Je ne sais même pas si quelqu'un dans cette école serait en mesure de le toucher. Alors pourquoi est-ce qu'il m'a demandé ça? Il devait savoir que c'était impossible pour moi.
Et il n'avait pas non plus besoin de me faire ça s'il voulait me tuer ensuite. C'était juste dégueulasse. Et maintenant il va me tuer parce que je n'ai pas réussi à faire quelque chose d'impossible.
Je le déteste. Je le hais. Il a beau détester les hommes, il n'avait pas à me donner de faux espoirs. S'il voulait me tuer et ainsi ne plus être en présence d'un humain, il aurait pu le faire avant au lieu de me demander ça.
Il est vraiment dégueulasse. Je le hais.
Je sentis mes yeux changer de couleur. Ils prirent une une teinte légèrement bleutée mais également transparente. On aurait dit que mes pupilles étaient composées de glace.
Mais la douleur que je ressentis fut bien plus horrible que celle que j'avais ressentis au poignet tout à l'heure. Cette fois, elle venait du niveau de mes doigts... qu'il venait de me couper. Il me donna un coup de pied dans le dos qui me projeta en avant. J'atterris sur mon poignet cassé et la douleur n'en fut que plus violente.
Je poussai un hurlement de douleur qui dû se répercuter en écho dans toute la forêt. Je me tournai sur le côté pour regarder ma main droite et la regardai avec horreur en la voyant recouverte de sang et que je n'avais plus de pouce et d'index. Je voulus poser mon autre main dessus mais la douleur de mon poignet cassé m'en empêcha et je me tordis en gémissant de douleur dans l'herbe.
C'était insupportable. Cette douleur était insupportable. Il m'a coupé les doigts. Il l'a fait sans hésiter. Je serrai les dents pour essayer de contenir la douleur mais je n'y parvenais pas. Ça faisait trop mal et je ne pouvais m'enlever cette idée de la tête : il m'a coupé les doigts. Je ne pourrai plus me servir de ma main correctement maintenant.
S'il me laisse en vie.
Pour qu'il m'ait définitivement privé des moyens de réussir ce qu'il m'avait demandé de faire, c'est qu'on était à la fin du temps imparti. Il devait me rester quelques secondes à tout casser. Mais qu'est-ce que j'... non qu'est-ce qu'il avait espéré? Que j'arriverais vraiment à le toucher? Il a des réflexes et des mouvements qui ne sont pas humains, je sais me battre mais je ne suis pas non plus un expert.
C'était tout simplement impossible ce qu'il m'avait demandé. Je ne sais même pas si quelqu'un dans cette école serait en mesure de le toucher. Alors pourquoi est-ce qu'il m'a demandé ça? Il devait savoir que c'était impossible pour moi.
Et il n'avait pas non plus besoin de me faire ça s'il voulait me tuer ensuite. C'était juste dégueulasse. Et maintenant il va me tuer parce que je n'ai pas réussi à faire quelque chose d'impossible.
Je le déteste. Je le hais. Il a beau détester les hommes, il n'avait pas à me donner de faux espoirs. S'il voulait me tuer et ainsi ne plus être en présence d'un humain, il aurait pu le faire avant au lieu de me demander ça.
Il est vraiment dégueulasse. Je le hais.
Je sentis mes yeux changer de couleur. Ils prirent une une teinte légèrement bleutée mais également transparente. On aurait dit que mes pupilles étaient composées de glace.
Akira- Messages : 2698
Age : 34
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Âge: 23 ans
Pouvoirs: Morphe d'Eau
Animae: Tiago, un Griffon
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Le voir se lamenter ainsi me donnait envie de vomir. Dans un véritable combat, là où chaque concurrent est prêt à risquer sa vie, chacun doit s'attendre à souffrir. La souffrance ne devrait donc pas être surprenante lorsqu'elle arrivait et devrait être plus supportable car la personne est censée s'être préparée psychologiquement à la ressentir. Mais lui, comme tous ces autres misérables humains, n'était pas préparé à ça. Dire qu'il ose porter des armes sur lui. Avec une maîtrise si lamentable est une âme de combattant inexistante, il aurait mieux fait de ne jamais en avoir. Mais les hommes ne peuvent s'empêcher de vouloir ressembler à ce qu'ils ne sont pas.
Il ne restait que quatre secondes et il continuait de se lamenter sur l'herbe. Lamentable.
Je n'en pouvais plus. Passer quatre secondes supplémentaires à le voir se plaindre ainsi était au dessus de mes forces. Je l'attrapai par les cheveux et tirai sa tête en arrière, prêt à lui trancher la gorge.
C'est à ce moment-là que je vis le regard qu'il avait. De la haine. C'est ce qu'on pouvait lire à travers son regard si déchiffrable.
Je relâchai ma prise sur ses cheveux. Il ne restait que quatre secondes.
Mon corps prit une forme échappant totalement à sa vision d'humain et partis.
Il ne restait que quatre secondes et il continuait de se lamenter sur l'herbe. Lamentable.
Je n'en pouvais plus. Passer quatre secondes supplémentaires à le voir se plaindre ainsi était au dessus de mes forces. Je l'attrapai par les cheveux et tirai sa tête en arrière, prêt à lui trancher la gorge.
C'est à ce moment-là que je vis le regard qu'il avait. De la haine. C'est ce qu'on pouvait lire à travers son regard si déchiffrable.
Je relâchai ma prise sur ses cheveux. Il ne restait que quatre secondes.
Mon corps prit une forme échappant totalement à sa vision d'humain et partis.
Re: Lorsque la pleine lune éclairera, l'invisible apparaîtra [Privé]
Lorsqu'il me tira les cheveux en arrière, je sus qu'il comptait en finir avec moi. Mais... il finit par me relâcher et... il disparut. Comment... non il avait dû se transformer en quelque chose trop petit pour être vu à l'œil humain, après tout, c'est un Morphe. La température finit par remonter et redevint supportable bien que mon corps était toujours parcourut de tremblements.
Mais ça voulait dire quoi? Qu'il m'acceptait pour élève ou pas? Je pense que oui. Il avait dit qu'il me tuerait si j'échouais alors vu qu'il est parti sans m'avoir tué, je dirais que j'ai réussi. Mais... comment? Je ne l'ai pourtant pas touché alors pourquoi est-ce qu'il ne m'a pas tué?
Je reportai mon attention sur ma main en sang. L'hémorragie ne s'arrêtait pas et la douleur ne s'en allait pas. Je serrai les dents et me débrouillai tant bien que mal pour me mettre à genoux sans me servir de mes mains. Je pris une longue et douloureuse inspiration et tendis ma main dont le poignet était cassé vers mes doigts et mon revolver au sol. Un gémissement de douleur m'échappa quand je fus contraint de bouger mon poignet et je faillis refaire tomber mon revolvers et mes doigts par terre. L'idée et la vision de tenir mes doigts dans ma main ainsi que la douleur me fit vomir sur le côté. Je me mis à tousser de dégoût et de douleur.
Je parvins à ranger mon "butin" dans la poche de mon manteau puis calai ma main en sang sous mon aisselle pour essayer de contenir mon hémorragie et éviter de verser du sang partout. La sensation du liquide chaud sous mon bras me tira une grimace de dégoût et de douleur. J'avais des sueurs froides et les cheveux trempés.
Je me relevai sans m'appuyer sur ma main avec le poignet cassé et pris la direction du bâtiment de l'école en espérant que je ne m'évanouirai pas en chemin.
Mais ça voulait dire quoi? Qu'il m'acceptait pour élève ou pas? Je pense que oui. Il avait dit qu'il me tuerait si j'échouais alors vu qu'il est parti sans m'avoir tué, je dirais que j'ai réussi. Mais... comment? Je ne l'ai pourtant pas touché alors pourquoi est-ce qu'il ne m'a pas tué?
Je reportai mon attention sur ma main en sang. L'hémorragie ne s'arrêtait pas et la douleur ne s'en allait pas. Je serrai les dents et me débrouillai tant bien que mal pour me mettre à genoux sans me servir de mes mains. Je pris une longue et douloureuse inspiration et tendis ma main dont le poignet était cassé vers mes doigts et mon revolver au sol. Un gémissement de douleur m'échappa quand je fus contraint de bouger mon poignet et je faillis refaire tomber mon revolvers et mes doigts par terre. L'idée et la vision de tenir mes doigts dans ma main ainsi que la douleur me fit vomir sur le côté. Je me mis à tousser de dégoût et de douleur.
Je parvins à ranger mon "butin" dans la poche de mon manteau puis calai ma main en sang sous mon aisselle pour essayer de contenir mon hémorragie et éviter de verser du sang partout. La sensation du liquide chaud sous mon bras me tira une grimace de dégoût et de douleur. J'avais des sueurs froides et les cheveux trempés.
Je me relevai sans m'appuyer sur ma main avec le poignet cassé et pris la direction du bâtiment de l'école en espérant que je ne m'évanouirai pas en chemin.
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