Une histoire de lapin...tout est dans le doigté U.u [Privé]

Je frissonnai.

- Brrrr... arrêtes, tu me fais peur, dis-je avec un ton détaché, reprenant mon livre pour reprendra ma lecture. Tu vas me faire quoi? Me gronder et me punir? Me dire mes quatre vérités? Me passer à tabac? Me... tuer?

Un sourire moqueur étira mes lèvres et je levais les yeux au ciel.

- Et après?

J'ignorai l'avertissement mental de fenrir.

- Et puis bon, tes envies de dictature, tu te les gardes pour toi: mes libertés de penser et d'expression resteront toujours intactes. Je ne suis pas suffisamment hypocrite pour cacher ce que je pense, que ça te plaise ou non.

Je ne supporte pas qu'on me considère comme une gamine qui n'a pas son mot à dire! Si j'ai envie de dire quelque chose, je le dirai, que ça lui plaise ou non.

Je m'immobilisais, la main sur la poignée de la porte tendit qu'un frémissement de rage parcourrait ma colone vertébrale. M'exortant au calme, sachant que lui hurler dessus ne m'avancerait strictement en rien, bien au contraire, je me détournais pour lui faire face, un sourire amusé sur le visage, mais incapable de faire fondre l'étincelle de glace qui brillait encore dans mon regard acier.

- Tu es encore si jeune, Azylis...murmurais-je simplement, l'expression de mon visage s'adoucissant d'un coup. Ca t'amuserais, que je te fasse subir tout ce que tu viens de lister ? Je sais bien que tu ne te laisserais pas faire, c'est pas pour rien que tu as atteint un tel rang alors que tu es encore si jeune, mais sincèrement, à quoi cela nous menerait-il ? Dit moi, quand ai-je fais preuve d'une quelconque violence, envers lequel d'entre vous tous ? Quand ai-je appliqué une punition à tors, quand ai-je amputé le droit de penser de qui que ce soit ? Même Alice n'aurait rien à répondre à cela, alors arrête un peu de faire comme si tu savais tout, cesse donc de croire que tu as le droit de juger le premier venu, et réfléchit un peu avant de parler, ça devrait déjà aller mieux, conclus-je en ouvrant la porte, la refermant doucement derrière moi, avant de m'éloigner dans le couloir, un léger sourire sur les lèvres, amusée.

Azylis...tu me rappelle quelqu'un...

Je fusillai la porte qui se refermait du regard. Elle m'aurait sortit "tu es encore une enfant" que ça aurait eu le même impact.

- Ne me dis jamais ce que je dois faire, sifflais-je entre mes dents, sachant pertinemment qu'elle ne m'entendrait pas.

Je haïssais qu'on me donne des ordres et qu'on me fasse la morale: ça me foutait dans une rage... monstre.

Tandis que je continuai de fixer la porte avec colère, j'entendis plusieurs craquements, et vis que le bois de mon placard commençait à se fissurer.

*Calme toi Azylis!*

Je clignai des yeux, et remarquai que la plupart de mes plantes avaient fanées, ou semblaient flétries.
Je soupirais avec agacement, et libérai une partie de mon pouvoir afin que mon placard se reforme et mes plantes reviennent à la vie.

La réunion de ce soir passera à la trappe, je n'ai aucune envie d'y aller.