Carnet de Mana
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Carnet de Mana
Nom : Kamo
Prénom : Mana
Age : 30 ans
Rang : Valar
Pouvoir : Guérisseuse de Bois
Animae : Kestrel
Amis : Wendy, Edward,Farfaya
Ennemis : Ils se suivent... Mais ne se ressemblent pas.
Connaissances : Lifaen, Nashoba, Akira, Mani
Prénom : Mana
Age : 30 ans
Rang : Valar
Pouvoir : Guérisseuse de Bois
Animae : Kestrel
Amis : Wendy, Edward,
Ennemis : Ils se suivent... Mais ne se ressemblent pas.
Connaissances : Lifaen, Nashoba, Akira, Mani
Mana- Messages : 401
Age : 32
Feuille de personnage
Âge: A peu près... 20 ans.
Pouvoirs: Guérison et contrôle du Bois
Animae: Kestrel, petit rouge gorge des plus sympatiques
Re: Carnet de Mana
Encore. J'en veux encore. Encore de cette morsure brûlante, encore de ce trait de feu sur mon bras. Je fis glisser la lame de rasoir le long de mon bras, laissant le sang glisser vers mon poignet, gouttant sur le sol après avoir coloré mes doigts de rouge. Assise sur mon petit lit, la porte fermée, je profitais de mes quelques minutes de pause pour ajouter une nouvelle marque à mon bras. Les yeux fermés, je laissai la douleur effacer ma peine, effacer ma colère et ma haine. Contre ces gens inhumains, contre ce monde inhumain et contre ma propre existence.
Après quelques minutes ainsi, je me relevai et marchai doucement vers le lavabo. Je nettoyai ma plaie, observant l'eau se colorer de rosé, avant d'essuyer mon bras et de bander ma plaie avec un bandage qui avait déjà servi nombres de fois. Même après plusieurs lavages, quelques tâches de sang sale persistaient. Je me passai ensuite de l'eau sur le visage, avant de me regarder dans le petit miroir accrochée tant bien que mal au mur. Ma peau mate, mes yeux bleus glacier, les traits fins de mon visage encadré par de longs et raides cheveux noirs, tout cela je le détestais. Je détestais la beauté metisse que j'étais, la convoitise que je lisais dans les yeux des hommes.
_ Mana ! Mana, dépèches toi, la pause est finie et tu as du travail en cuisine !
Je lissais mes vêtements, me recoiffant rapidement. Le metier de domestique n'était pas reposant, très peu payé et surtout j'étais le jouet de qui passait par là. Je sortis de la petite chambre perchée au grenier, refermant sans bruit la porte. Je me déplaçai sans bruit, descendant les escaliers qui menait à la porte de service qui ouvrait sur la cuisine. Ce palais était mon environnement, l'envers de ce palais était mon monde. Mais un jour... Oui, un jour tout cela se payera. Et trèc cher.
Après quelques minutes ainsi, je me relevai et marchai doucement vers le lavabo. Je nettoyai ma plaie, observant l'eau se colorer de rosé, avant d'essuyer mon bras et de bander ma plaie avec un bandage qui avait déjà servi nombres de fois. Même après plusieurs lavages, quelques tâches de sang sale persistaient. Je me passai ensuite de l'eau sur le visage, avant de me regarder dans le petit miroir accrochée tant bien que mal au mur. Ma peau mate, mes yeux bleus glacier, les traits fins de mon visage encadré par de longs et raides cheveux noirs, tout cela je le détestais. Je détestais la beauté metisse que j'étais, la convoitise que je lisais dans les yeux des hommes.
_ Mana ! Mana, dépèches toi, la pause est finie et tu as du travail en cuisine !
Je lissais mes vêtements, me recoiffant rapidement. Le metier de domestique n'était pas reposant, très peu payé et surtout j'étais le jouet de qui passait par là. Je sortis de la petite chambre perchée au grenier, refermant sans bruit la porte. Je me déplaçai sans bruit, descendant les escaliers qui menait à la porte de service qui ouvrait sur la cuisine. Ce palais était mon environnement, l'envers de ce palais était mon monde. Mais un jour... Oui, un jour tout cela se payera. Et trèc cher.
Mana- Messages : 401
Age : 32
Feuille de personnage
Âge: A peu près... 20 ans.
Pouvoirs: Guérison et contrôle du Bois
Animae: Kestrel, petit rouge gorge des plus sympatiques
Re: Carnet de Mana
- Je veux encore de l’alcool, tu gardes toutes les bouteilles pour toi !
J’éclatais de rire. A moitié allongée sur mon lit, je regardai Wendy qui cherchait à boire les dernières gouttes d’alcool de sa bouteille vide. Kestrel dormait non loin d’Aaron, nous laissant à nos occupations d’humaines. Je me redressai légèrement, avant de tendre une bouteille pleine devant moi, puis de la cacher dans mon dos.
_ C’est ça que tu veux ? Viens l’attraper alors !
Elle esquissa une petite moue boudeuse. Nous étions en train de fêter son passage au statut de Valar, comme nous avions fêté son arrivée au Valhalla et les échelons qu’elle a grimpé. Depuis que je l’avais ramené à l’Ecole, il y a un an maintenant, elle avait beaucoup changé. Elle avait embelli, et était beaucoup plus extravertie. Je la préférais comme cela, mon affection pour cette jeune femme blonde n’en était que grandie.
- Maiiiis, t’es pas drôle Mana !
J’éclatais de rire, avant de boire de nouveau dans ma bouteille. Wendy, qui venait de perdre patience, se penchait au dessus de moi pour attraper la bouteille. Je lâchai ce que j’avais dans les mains pour la pousser légèrement, ce qui suffit, dans son état, pour qu’elle perdre l’équilibre et se retrouve allongée sur moi.
Je posai mes mains sur ses hanches avec un petit sourire provocateur, les remontant doucement le long de son ventre, soulevant le petit chemisier qu’elle portait. Wendy se détournai légèrement, rouge, mais je sentais que son rythme cardiaque s’emballait.
_ Tu dois savoir que mon humour est très peu développé.
Elle tourna la tête vers moi pour répliquer mais je ne lui laissai pas le temps, emprisonnant ses lèvres avec les miennes. Après un petit moment de résistance, elle se laissa faire, passant la main dans mes cheveux. Notre baiser s’approfondissait, pendant que je commençai à déboutonner son chemisier.
M’efforçant de me souvenir de ce que je ressentais, je savourais le parfum de ses lèvres, appréciais la douceur de sa peau sous mes mains, frissonnant quand sa chevelure soyeuse glissait dans mon cou. Mes lèvres prirent le chemin de son cou, tandis que son haut se retrouvait au sol. Elle se rapprochait de moi, déjà haletante.
-Mana... Qu’est-ce que tu fais ?
Je me redressai, quittant à regret sa peau, pour la regarder. Elle était rouge, et même son regard opaque trahissait ce qu’elle ressentait.
_ Ce n’est plus le moment de parler Wendy...
Je posai un doigt sur ses lèvres, embrassant celui-ci ensuite, avant de l’allonger sur mon lit, me retrouvant au dessus d’elle. Cette fois-ci ce fut elle qui m’embrassait, et je lui répondis, voulant profiter de l’alcool et de cette soirée si spéciale. Une unique fois, peut-être deux... Je ne profitais que de la nuit qui m’était offerte, et de la chaleur de sa peau contre la mienne.
J’éclatais de rire. A moitié allongée sur mon lit, je regardai Wendy qui cherchait à boire les dernières gouttes d’alcool de sa bouteille vide. Kestrel dormait non loin d’Aaron, nous laissant à nos occupations d’humaines. Je me redressai légèrement, avant de tendre une bouteille pleine devant moi, puis de la cacher dans mon dos.
_ C’est ça que tu veux ? Viens l’attraper alors !
Elle esquissa une petite moue boudeuse. Nous étions en train de fêter son passage au statut de Valar, comme nous avions fêté son arrivée au Valhalla et les échelons qu’elle a grimpé. Depuis que je l’avais ramené à l’Ecole, il y a un an maintenant, elle avait beaucoup changé. Elle avait embelli, et était beaucoup plus extravertie. Je la préférais comme cela, mon affection pour cette jeune femme blonde n’en était que grandie.
- Maiiiis, t’es pas drôle Mana !
J’éclatais de rire, avant de boire de nouveau dans ma bouteille. Wendy, qui venait de perdre patience, se penchait au dessus de moi pour attraper la bouteille. Je lâchai ce que j’avais dans les mains pour la pousser légèrement, ce qui suffit, dans son état, pour qu’elle perdre l’équilibre et se retrouve allongée sur moi.
Je posai mes mains sur ses hanches avec un petit sourire provocateur, les remontant doucement le long de son ventre, soulevant le petit chemisier qu’elle portait. Wendy se détournai légèrement, rouge, mais je sentais que son rythme cardiaque s’emballait.
_ Tu dois savoir que mon humour est très peu développé.
Elle tourna la tête vers moi pour répliquer mais je ne lui laissai pas le temps, emprisonnant ses lèvres avec les miennes. Après un petit moment de résistance, elle se laissa faire, passant la main dans mes cheveux. Notre baiser s’approfondissait, pendant que je commençai à déboutonner son chemisier.
M’efforçant de me souvenir de ce que je ressentais, je savourais le parfum de ses lèvres, appréciais la douceur de sa peau sous mes mains, frissonnant quand sa chevelure soyeuse glissait dans mon cou. Mes lèvres prirent le chemin de son cou, tandis que son haut se retrouvait au sol. Elle se rapprochait de moi, déjà haletante.
-Mana... Qu’est-ce que tu fais ?
Je me redressai, quittant à regret sa peau, pour la regarder. Elle était rouge, et même son regard opaque trahissait ce qu’elle ressentait.
_ Ce n’est plus le moment de parler Wendy...
Je posai un doigt sur ses lèvres, embrassant celui-ci ensuite, avant de l’allonger sur mon lit, me retrouvant au dessus d’elle. Cette fois-ci ce fut elle qui m’embrassait, et je lui répondis, voulant profiter de l’alcool et de cette soirée si spéciale. Une unique fois, peut-être deux... Je ne profitais que de la nuit qui m’était offerte, et de la chaleur de sa peau contre la mienne.
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Re: Carnet de Mana
...
Vagabondant dans les couloirs, je cherchais en vain une occupation. Je ne trouvais Wendy nulle part, et Farfaya était encore retenue par le conseil des Heren. Personne pour s’entrainer avec moi ou pour discuter. Kestrel sur mes talons, j’étais arrivée dans les couloirs du premier niveau. Nous étions en fin d’après-midi, une belle après-midi de début d’automne. Cela faisait maintenant six ans que j’avais rejoint Valhalla, mais malgré tout je ne m’étais pas liée aux gens.
En passant près de la salle de musique, une mélodie au piano attira mon attention. Une mélodie pure, douce, mélancolique mais magnifique. Je m’approchai de la porte entrouverte dans un souffle, la poussant sans bruit. Au piano, éclairé par les rayons du soleil couchant, se tenait un jeune homme brun. Ses cheveux étaient assez longs et ondulés, il paraissait grand et fin. Je ne dis rien, l’observant jouer avec admiration.
Quand soudain sa voix s’élevait dans les airs. Je n’aimais pas écouter des chansons avec paroles, je trouvais que la mélodie en était dénaturée. Mais avec lui… J’avais l’impression que je pourrais écouter sa voix grave chanter toutes sortes de chansons indéfiniment. Je rentrais dans la pièce, m’appuyant contre le mur, fascinée. La voix prenait en intensité, qui faisait vibrer mon âme. Je restai, les yeux fixés sur ce jeune homme inconnu, observant sa pâleur de craie, ses cheveux d’un noir corbeau, ses traits fins.
Au bout d’un moment, je fermais les yeux, comme si le regarder trop longtemps me brulerait les yeux. Je restai ainsi, durant tout le reste et la fin de la chanson. Le silence se fit, entrecoupé par nos respirations. Je n’osais pas ouvrir les yeux, par peur de me sentir… Rejetée par ce jeune homme que je ne connaissais pas. Mais je sentais ses yeux fixés sur moi, que je devinais interrogateurs. Je les rouvris tout doucement, regardant le jeune homme qui me fixait. Je restai paralysée devant son regard couleur cuivre. Dans la lumière de l’automne, il me faisait voyager. Dans les contrées de Russie, dans des forêts flamboyantes. Ses yeux en amande s’éclairèrent quand un sourire chaleureux apparut sur ses lèvres, alors que je le regardai, abasourdie, tout simplement par lui.
_ Bonjour, je m’appelle Nicolae. Et vous ?
Je m’approchai de lui, mon cœur de glace fondant devant la chaleur qui irradiait de son sourire, de son regard si chaud. M’asseyant contre le piano, je le fixais en silence, alors qu’il ne me quittait pas non plus des yeux. Mes lèvres s’étirèrent en un sourire doux et fort, puissant, timide, et surtout, surtout sincère.
_ Mana. Je me prénomme Mana. Je suis très heureuse de te rencontrer.
Sous le soleil d’automne, alors que la pièce de musique résonnait encore de la douce mélodie qui s’était éteinte, sans le vouloir j’avais fait une des rencontres les plus importantes de ma vie. Ce jeune homme à la blancheur de craie, brun aux grands yeux cuivre, Nicolae... Depuis quatre ans maintenant il hante mon cœur et mes pensées.
Vagabondant dans les couloirs, je cherchais en vain une occupation. Je ne trouvais Wendy nulle part, et Farfaya était encore retenue par le conseil des Heren. Personne pour s’entrainer avec moi ou pour discuter. Kestrel sur mes talons, j’étais arrivée dans les couloirs du premier niveau. Nous étions en fin d’après-midi, une belle après-midi de début d’automne. Cela faisait maintenant six ans que j’avais rejoint Valhalla, mais malgré tout je ne m’étais pas liée aux gens.
En passant près de la salle de musique, une mélodie au piano attira mon attention. Une mélodie pure, douce, mélancolique mais magnifique. Je m’approchai de la porte entrouverte dans un souffle, la poussant sans bruit. Au piano, éclairé par les rayons du soleil couchant, se tenait un jeune homme brun. Ses cheveux étaient assez longs et ondulés, il paraissait grand et fin. Je ne dis rien, l’observant jouer avec admiration.
Quand soudain sa voix s’élevait dans les airs. Je n’aimais pas écouter des chansons avec paroles, je trouvais que la mélodie en était dénaturée. Mais avec lui… J’avais l’impression que je pourrais écouter sa voix grave chanter toutes sortes de chansons indéfiniment. Je rentrais dans la pièce, m’appuyant contre le mur, fascinée. La voix prenait en intensité, qui faisait vibrer mon âme. Je restai, les yeux fixés sur ce jeune homme inconnu, observant sa pâleur de craie, ses cheveux d’un noir corbeau, ses traits fins.
Au bout d’un moment, je fermais les yeux, comme si le regarder trop longtemps me brulerait les yeux. Je restai ainsi, durant tout le reste et la fin de la chanson. Le silence se fit, entrecoupé par nos respirations. Je n’osais pas ouvrir les yeux, par peur de me sentir… Rejetée par ce jeune homme que je ne connaissais pas. Mais je sentais ses yeux fixés sur moi, que je devinais interrogateurs. Je les rouvris tout doucement, regardant le jeune homme qui me fixait. Je restai paralysée devant son regard couleur cuivre. Dans la lumière de l’automne, il me faisait voyager. Dans les contrées de Russie, dans des forêts flamboyantes. Ses yeux en amande s’éclairèrent quand un sourire chaleureux apparut sur ses lèvres, alors que je le regardai, abasourdie, tout simplement par lui.
_ Bonjour, je m’appelle Nicolae. Et vous ?
Je m’approchai de lui, mon cœur de glace fondant devant la chaleur qui irradiait de son sourire, de son regard si chaud. M’asseyant contre le piano, je le fixais en silence, alors qu’il ne me quittait pas non plus des yeux. Mes lèvres s’étirèrent en un sourire doux et fort, puissant, timide, et surtout, surtout sincère.
_ Mana. Je me prénomme Mana. Je suis très heureuse de te rencontrer.
Sous le soleil d’automne, alors que la pièce de musique résonnait encore de la douce mélodie qui s’était éteinte, sans le vouloir j’avais fait une des rencontres les plus importantes de ma vie. Ce jeune homme à la blancheur de craie, brun aux grands yeux cuivre, Nicolae... Depuis quatre ans maintenant il hante mon cœur et mes pensées.
Mana- Messages : 401
Age : 32
Feuille de personnage
Âge: A peu près... 20 ans.
Pouvoirs: Guérison et contrôle du Bois
Animae: Kestrel, petit rouge gorge des plus sympatiques
Re: Carnet de Mana
Nom : Matveiev
Prénom : Nicolae
Age : 20 ans
Caractère : Nicolae a toujours était très calme. Discret et attentif, il était toujours présent pour écouter et conseiller quelqu’un. Il était un parfait grand frère pour les autres. Malgré ce qu’il pouvait ressentir, il avait toujours un mot encourageant ou gentil pour autrui. Il était la gentillesse même. Arborant toujours un sourire, il était naturellement avenant. Malgré cela, il ne fallait pas trop le chercher, car il savait se défendre, autant par les gestes que par les mots. Il avait appris, au cours de sa vie, à ne pas se laisser marcher sur les pieds, et celui lui réussissait bien. Il avait aussi un caractère un peu jaloux, assez ténu cependant.
Apparence : Nicolae était grand. Il me dépassait d’une petite tête, ce qui était presque un exploit. Cependant, il était assez fin, trop peu musclé lorsqu’il est arrivé au Valhalla. Sa peau était d’une blancheur de neige, typique des pays du Nord. Ses cheveux était noirs et ondulés, un peu longs et en bataille. Ils encadraient un visage triangulaire aux traits fins. Il possédait des lèvres fines, et un magnifique regard à la couleur surprenante du cuivre. Ses yeux en amande semblaient rire à tout instant quand il vous regardait.
Il portait souvent des chemises blanches qui faisaient ressortir sa pâleur, et ne se distinguait pas grâce à des tatouages ou percings. Il me répétait qu’il n’avait pas besoin de se démarquer, qu’il était terriblement bien dans l’ombre.
Animae : Mephisto, un grand léopard
Pouvoir et Elément : Guérisseur et contrôle du Bois
Objet Précieux : Le diadème d’Ania, sa plus chère amie
Aime : La musique, il jouait d’ailleurs de plusieurs instruments comme la guitare ou le piano.
Ania, son amie d’enfance
Aider les autres
Sourire
Aimer, juste aimer.
N’aime pas : La violence
L’hiver
Le silence
Voir la tristesse dans le regard de quelqu’un.
Histoire Pré-Valhalla : Nicolae était né en Russie, près de St Petersbourg. Il n’a jamais connu ses parents, qui l’avaient laissé dans un orphelinat. Il y a grandi, sans que personne ne vienne l’adopter. L’année de ses six ans, une petite fille arriva à l’orphelinat, perdue. Elle s’appelait Ania, du moins c’est ce qu’elle disait. Il s’est tout de suite pris d’affection pour elle, sachant d’ores et déjà que, tout comme lui, elle ne partirait pas d’ici avec de nouveaux parents.
Ils grandirent ensemble, devenus comme frère et sœur. Ils s’occupaient des enfants abandonnés, prenant volontiers le rôle de parents qui manquaient à ses petites âmes. Lorsque leur majorité arriva, ils furent mis dehors avec le peu d’affaires qu’ils avaient. Les directeurs de l’orphelinat avaient eu "l’immense gratitude" de leur trouver un travail à St Petersbourg. Nicolae travailla alors comme serveur dans un petit café perdu dans les rues miteuses de la ville, et Ania fut embauchée comme femme de chambre dans une résidence fortunée. Ils se voyaient souvent, et leur vie continua ainsi, durant deux ans. On ne pouvait pas dire qu’ils étaient pauvres, mais certaines fins de mois étaient dures, et les jours d’hiver étaient particulièrement rudes.
Un jour, alors que Nicolae rentrait de son travail, de faibles coups furent frappés à la porte. Quand il ouvrit, Ania lui tomba dans les bras, frigorifiée et visiblement blessée. Elle était fiévreuse, et délirait, parlait de bals, de la dynastie Romanov et d’une certaine Anastasia. Nicolae ne voulait pas la laisser ainsi, et essayai de la soigner, sans succès. Alors qu’il était démuni, les mains près de la blessure de son amie, celles-ci se mirent à briller. La blessure se soignait doucement sous ses yeux effarés. Ania avait l’air de se sentir mieux, car elle se détendit, et quelque chose tombait de sous son long manteau. Alors qu’il regardait le diadème qui gisait par terre, celui-ci se mit à briller, et Nicolae se retrouvait soudain vidé de ses forces. Se tenant à grand peine contre le lit où Ania dormait, il vit deux silhouettes s’approcher de lui. L’une d’elles pris Ania dans ses bras, tandis que l’autre lui expliquait ce qu’il lui était arrivé. Il lui assura que son coéquipier allait emmener Ania dans un hôpital où elle serait soignée. Il lui demandait ensuite s’il désirait le suivre pour aller au Valhalla. Se promettant de revenir pour amener Ania avec lui, il accepta.
Autres : Nous sommes repartis à St Petersbourg alors qu’il venait de devenir Istari. Il a cherché Ania des jours durant, avant d’apprendre finalement qu’elle était morte durant son séjour à l’hôpital, emportée par une fièvre beaucoup trop importante pour être soignée. Jamais je ne l’avais vu aussi effondré. Mais il a repris le dessus après deux mois de deuil, vivant pour elle.
Un an après être devenu Valar, il mourut en mission. J’avais perdu mon élève, une partie de moi. Il était mon total opposé, mais je ne pouvais pas vivre sans le voir. Aujourd’hui encore, presque quatre ans après qu’il ait disparu, je ne peux pas me faire à cette idée. Il ne quitte que très peu souvent mes pensées, et je ne peux sourire sans amertume. Jamais je ne saurais ce que je ressentais pour lui, quel était ce sentiment impétueux et fort, presque destructeur. Mais j’ai la conviction que jamais plus je ne le ressentirais.
Prénom : Nicolae
Age : 20 ans
Caractère : Nicolae a toujours était très calme. Discret et attentif, il était toujours présent pour écouter et conseiller quelqu’un. Il était un parfait grand frère pour les autres. Malgré ce qu’il pouvait ressentir, il avait toujours un mot encourageant ou gentil pour autrui. Il était la gentillesse même. Arborant toujours un sourire, il était naturellement avenant. Malgré cela, il ne fallait pas trop le chercher, car il savait se défendre, autant par les gestes que par les mots. Il avait appris, au cours de sa vie, à ne pas se laisser marcher sur les pieds, et celui lui réussissait bien. Il avait aussi un caractère un peu jaloux, assez ténu cependant.
Apparence : Nicolae était grand. Il me dépassait d’une petite tête, ce qui était presque un exploit. Cependant, il était assez fin, trop peu musclé lorsqu’il est arrivé au Valhalla. Sa peau était d’une blancheur de neige, typique des pays du Nord. Ses cheveux était noirs et ondulés, un peu longs et en bataille. Ils encadraient un visage triangulaire aux traits fins. Il possédait des lèvres fines, et un magnifique regard à la couleur surprenante du cuivre. Ses yeux en amande semblaient rire à tout instant quand il vous regardait.
Il portait souvent des chemises blanches qui faisaient ressortir sa pâleur, et ne se distinguait pas grâce à des tatouages ou percings. Il me répétait qu’il n’avait pas besoin de se démarquer, qu’il était terriblement bien dans l’ombre.
Animae : Mephisto, un grand léopard
Pouvoir et Elément : Guérisseur et contrôle du Bois
Objet Précieux : Le diadème d’Ania, sa plus chère amie
Aime : La musique, il jouait d’ailleurs de plusieurs instruments comme la guitare ou le piano.
Ania, son amie d’enfance
Aider les autres
Sourire
Aimer, juste aimer.
N’aime pas : La violence
L’hiver
Le silence
Voir la tristesse dans le regard de quelqu’un.
Histoire Pré-Valhalla : Nicolae était né en Russie, près de St Petersbourg. Il n’a jamais connu ses parents, qui l’avaient laissé dans un orphelinat. Il y a grandi, sans que personne ne vienne l’adopter. L’année de ses six ans, une petite fille arriva à l’orphelinat, perdue. Elle s’appelait Ania, du moins c’est ce qu’elle disait. Il s’est tout de suite pris d’affection pour elle, sachant d’ores et déjà que, tout comme lui, elle ne partirait pas d’ici avec de nouveaux parents.
Ils grandirent ensemble, devenus comme frère et sœur. Ils s’occupaient des enfants abandonnés, prenant volontiers le rôle de parents qui manquaient à ses petites âmes. Lorsque leur majorité arriva, ils furent mis dehors avec le peu d’affaires qu’ils avaient. Les directeurs de l’orphelinat avaient eu "l’immense gratitude" de leur trouver un travail à St Petersbourg. Nicolae travailla alors comme serveur dans un petit café perdu dans les rues miteuses de la ville, et Ania fut embauchée comme femme de chambre dans une résidence fortunée. Ils se voyaient souvent, et leur vie continua ainsi, durant deux ans. On ne pouvait pas dire qu’ils étaient pauvres, mais certaines fins de mois étaient dures, et les jours d’hiver étaient particulièrement rudes.
Un jour, alors que Nicolae rentrait de son travail, de faibles coups furent frappés à la porte. Quand il ouvrit, Ania lui tomba dans les bras, frigorifiée et visiblement blessée. Elle était fiévreuse, et délirait, parlait de bals, de la dynastie Romanov et d’une certaine Anastasia. Nicolae ne voulait pas la laisser ainsi, et essayai de la soigner, sans succès. Alors qu’il était démuni, les mains près de la blessure de son amie, celles-ci se mirent à briller. La blessure se soignait doucement sous ses yeux effarés. Ania avait l’air de se sentir mieux, car elle se détendit, et quelque chose tombait de sous son long manteau. Alors qu’il regardait le diadème qui gisait par terre, celui-ci se mit à briller, et Nicolae se retrouvait soudain vidé de ses forces. Se tenant à grand peine contre le lit où Ania dormait, il vit deux silhouettes s’approcher de lui. L’une d’elles pris Ania dans ses bras, tandis que l’autre lui expliquait ce qu’il lui était arrivé. Il lui assura que son coéquipier allait emmener Ania dans un hôpital où elle serait soignée. Il lui demandait ensuite s’il désirait le suivre pour aller au Valhalla. Se promettant de revenir pour amener Ania avec lui, il accepta.
Autres : Nous sommes repartis à St Petersbourg alors qu’il venait de devenir Istari. Il a cherché Ania des jours durant, avant d’apprendre finalement qu’elle était morte durant son séjour à l’hôpital, emportée par une fièvre beaucoup trop importante pour être soignée. Jamais je ne l’avais vu aussi effondré. Mais il a repris le dessus après deux mois de deuil, vivant pour elle.
Un an après être devenu Valar, il mourut en mission. J’avais perdu mon élève, une partie de moi. Il était mon total opposé, mais je ne pouvais pas vivre sans le voir. Aujourd’hui encore, presque quatre ans après qu’il ait disparu, je ne peux pas me faire à cette idée. Il ne quitte que très peu souvent mes pensées, et je ne peux sourire sans amertume. Jamais je ne saurais ce que je ressentais pour lui, quel était ce sentiment impétueux et fort, presque destructeur. Mais j’ai la conviction que jamais plus je ne le ressentirais.
Mana- Messages : 401
Age : 32
Feuille de personnage
Âge: A peu près... 20 ans.
Pouvoirs: Guérison et contrôle du Bois
Animae: Kestrel, petit rouge gorge des plus sympatiques
Re: Carnet de Mana
Assise sur le rebord de la fenêtre de la salle de musique, j’attendais impatiemment l’arrivée de Nicolae. Cela faisait un mois que nous nous étions rencontrés, et durant notre longue entrevue je lui avais demandé de m’apprendre à jouer d’un instrument. Nous avions opté pour le violoncelle, et il m’apprenait dès à présent les bases de cet instrument.
Les arbres avaient pris les teintes de l’automne à présent, et je regardais, par la fenêtre, le magnifique spectacle de la vallée qui s’offrait à mes yeux. Tout prenait les couleurs du cuivre, du rouge et du feu. Depuis que j’étais arrivée ici je pouvais profiter de cette vue sans m’en lasser, une vue que je n’avais jamais connus étant enfant. J’arrachai à grand peine mon regard de la vallée, avant de prendre une petite branche que j’avais bloqué dans un coin de mon sac. Je ne me séparais jamais d’un bout de bois, pour créer ou me défendre, pour user de mon pouvoir sur de la matière.
L’amenant au niveau de mes yeux, je cherchais un moment ce que j’allais faire, avant de sourire. La branche s’allongeait, se courbait, pris petit à petit forme. Au bout de quelques minutes, je tenais une petite clé de bois dans mes mains, que j’ornais de feuilles naissantes. Manipulant ensuite mon don de Guérisseuse, je lui donner les éléments dont elle avait besoin pour ne pas mourir. Absorbée par mon travail, je n’entendis pas que l’on s’approchait de moi...
_ C’est magnifique.
Relevant les yeux, je me trouvais absorbée par le regard cuivre que Nicolae posait sur moi et sur la petite clé que je tenais. Je lui souris, me redressant légèrement. Depuis que je l’avais rencontré, Wendy et Farfaya avaient remarqué que j’avais changé, que je n’étais pas la même. Je souris plus, je semblais… Légère.
_ Ce n’est pas grand-chose tu sais, tu pourras le faire si tu contrôles le bois. Au fait, félicitations pour ton Admission, un nouveau Guérisseur n’est jamais de trop.
Je toussotai un moment, avant de lui tendre la petite clé, comme une sorte de cadeau que je lui offrais pour ladite Admission. Il me regarda, regarda le petit objet, avant de sourire et de refermer ma main sur la clé.
_ Merci, mais non. Cette sculpture est bien trop belle pour que vous me l’offriez.
Je le regardai, étonnée. Ce n’était pourtant pas sorcier, cette clé était des plus banales, et je ne voyais pas pourquoi il la refusait. Cela me faisait plaisir de lui offrir… Et pourtant il la refusait. Mais je voyais que son regard n’était pas le même qu’avant. Plus hésitant, plus gêné. Que se passait-il ?
_ Nicolae... Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Nicolae me regardait, surpris, avant de me faire un sourire gêné, cherchant à me rassurer.
_ Non, non, tout va bien !
Il soupira un court instant, laissant filer un ange. Quand il releva le regard vers moi, celui-ci était déterminé.
_ Prenez moi pour élève Mana, s’il vous plait. Je veux maitriser mon pouvoir comme vous le faîte.
Je le fixai un moment surprise, avant de lui faire un grand sourire. Je ne me doutais pas qu’il allait me demander cela, mais j’étais terriblement heureuse qu’il l’ait fait.
_ J’accepte. A partir d’aujourd’hui, je t’apprendrais ce que tu as besoin de savoir si le don de Guérisseur et sur le contrôle du Bois, si ton affinité va en ce sens.
Je me levai et le fixai, toujours souriante.
_ Nous commençons dès maintenant.
Les arbres avaient pris les teintes de l’automne à présent, et je regardais, par la fenêtre, le magnifique spectacle de la vallée qui s’offrait à mes yeux. Tout prenait les couleurs du cuivre, du rouge et du feu. Depuis que j’étais arrivée ici je pouvais profiter de cette vue sans m’en lasser, une vue que je n’avais jamais connus étant enfant. J’arrachai à grand peine mon regard de la vallée, avant de prendre une petite branche que j’avais bloqué dans un coin de mon sac. Je ne me séparais jamais d’un bout de bois, pour créer ou me défendre, pour user de mon pouvoir sur de la matière.
L’amenant au niveau de mes yeux, je cherchais un moment ce que j’allais faire, avant de sourire. La branche s’allongeait, se courbait, pris petit à petit forme. Au bout de quelques minutes, je tenais une petite clé de bois dans mes mains, que j’ornais de feuilles naissantes. Manipulant ensuite mon don de Guérisseuse, je lui donner les éléments dont elle avait besoin pour ne pas mourir. Absorbée par mon travail, je n’entendis pas que l’on s’approchait de moi...
_ C’est magnifique.
Relevant les yeux, je me trouvais absorbée par le regard cuivre que Nicolae posait sur moi et sur la petite clé que je tenais. Je lui souris, me redressant légèrement. Depuis que je l’avais rencontré, Wendy et Farfaya avaient remarqué que j’avais changé, que je n’étais pas la même. Je souris plus, je semblais… Légère.
_ Ce n’est pas grand-chose tu sais, tu pourras le faire si tu contrôles le bois. Au fait, félicitations pour ton Admission, un nouveau Guérisseur n’est jamais de trop.
Je toussotai un moment, avant de lui tendre la petite clé, comme une sorte de cadeau que je lui offrais pour ladite Admission. Il me regarda, regarda le petit objet, avant de sourire et de refermer ma main sur la clé.
_ Merci, mais non. Cette sculpture est bien trop belle pour que vous me l’offriez.
Je le regardai, étonnée. Ce n’était pourtant pas sorcier, cette clé était des plus banales, et je ne voyais pas pourquoi il la refusait. Cela me faisait plaisir de lui offrir… Et pourtant il la refusait. Mais je voyais que son regard n’était pas le même qu’avant. Plus hésitant, plus gêné. Que se passait-il ?
_ Nicolae... Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Nicolae me regardait, surpris, avant de me faire un sourire gêné, cherchant à me rassurer.
_ Non, non, tout va bien !
Il soupira un court instant, laissant filer un ange. Quand il releva le regard vers moi, celui-ci était déterminé.
_ Prenez moi pour élève Mana, s’il vous plait. Je veux maitriser mon pouvoir comme vous le faîte.
Je le fixai un moment surprise, avant de lui faire un grand sourire. Je ne me doutais pas qu’il allait me demander cela, mais j’étais terriblement heureuse qu’il l’ait fait.
_ J’accepte. A partir d’aujourd’hui, je t’apprendrais ce que tu as besoin de savoir si le don de Guérisseur et sur le contrôle du Bois, si ton affinité va en ce sens.
Je me levai et le fixai, toujours souriante.
_ Nous commençons dès maintenant.
Mana- Messages : 401
Age : 32
Feuille de personnage
Âge: A peu près... 20 ans.
Pouvoirs: Guérison et contrôle du Bois
Animae: Kestrel, petit rouge gorge des plus sympatiques
Re: Carnet de Mana
Il faisait encore nuit, et pourtant j’étais déjà levée. Marchant, le sourire aux lèvres, dans les couloirs des Ancale, je cherchais des yeux la chambre de Nicolae. Je comptais le réveiller pour commencer mon entrainement à l’aube. C’était un des mes moments favoris de la journée, et je comptais lui faire partager mon émotion.
Lorsque j’arrivais devant sa chambre, je m’arrêtais en silence. Dans la pièce sombre, je ressentais l’énergie de deux corps, un masculin –l’énergie que je reconnaissais était celle de Nicolae- et un autre féminin. Sans le vouloir véritablement je savais ce qu’il s’était passé cette nuit-là... Ravalant le sentiment torve que je ressentais à cet instant, je déverrouillais la porte grâce à un morceau de bois, avant de l’ouvrir en grand, faisant entrer la fraicheur de la nuit. Une des deux masses sursautait, et Nicolae et redressait dans son lit, les cheveux en bataille. Ses yeux étaient encore pleins de sommeil et sa peau nue et pâle luisait sous les reflets de la Lune.
_... Mana ? Mais qu’est-ce que vous faîtes à cette heure ?
Je m’appuyais contre le rebord de la porte, fière de mon effet. Souriant doucement, je regardai ma montre.
_ Je devrais plutôt te demander ce que tu fais encore au lit alors que nous devons nous entrainer... Prépare-toi vite, Je veux être aux lacs dans un quart d’heure.
Nicolae ouvrit de grands yeux, cherchant à savoir si je plaisantais, mais devant mon air neutre il se résigna.il se leva rapidement, attrapa quelques affaires et s’enferma dans la salle de bains. Pendant ce temps, la seconde forme relevait la tête doucement.
C’était une jeune femme aux cheveux châtains et bouclés. Son visage rond et ses lèvres charnues lui donnait un air juvénile, et de grands yeux marron lui mangeaient le visage. Son regard me faisait comprendre que je n’étais pas la bienvenue ici, regard que je soutins froidement. Je n’étais pas disposée à lâcher, surtout pas face à elle. Elle pensait que Nicolae était à elle, je le ressentais. Mais c’était faux, Nicolae n’était à personne. Je me forçais à croire qu’il ne ressentait rien pour elle, qu’il la laisserait tomber un jour ou l’autre.
Quand le jeune homme revint, il fit un détour par le lit pour embrasser la jeune femme sur le front. Ce geste d’affection m’exaspéra au plus haut point, mais je ne montrai rien, attendant qu’il sorte de la chambre. Quand cela fut fait, je refermais la porte et pris la direction de la sortie, silencieuse. Au bout de quelques mètres, je ne pus cependant pas me retenir.
_ Il ne faut pas que cette jeune femme t’entrave dans ton entrainement, car sinon la voir serait contre productif.
Nicolae s’arrêta et je me plantai en face de lui.
_ Je ne me trompe pas, vous êtes...
Je n’attendis pas la fin de sa phrase pour répliquer :
_ Non, je ne veux pas entrainer quelqu’un pour rien. Ce serait du temps perdu. Allons-y maintenant.
Je tournai ensuite les talons, continuant mon chemin, Nicolae à mes trousses. Me mordant la lèvre, je me rendis compte que j’avais parlé trop vite. Cette remarque était pire qu’un aveu, et je devais le lui faire oublier immédiatement.
Oui, j’étais jalouse, mais jamais je ne lui montrerais.
Lorsque j’arrivais devant sa chambre, je m’arrêtais en silence. Dans la pièce sombre, je ressentais l’énergie de deux corps, un masculin –l’énergie que je reconnaissais était celle de Nicolae- et un autre féminin. Sans le vouloir véritablement je savais ce qu’il s’était passé cette nuit-là... Ravalant le sentiment torve que je ressentais à cet instant, je déverrouillais la porte grâce à un morceau de bois, avant de l’ouvrir en grand, faisant entrer la fraicheur de la nuit. Une des deux masses sursautait, et Nicolae et redressait dans son lit, les cheveux en bataille. Ses yeux étaient encore pleins de sommeil et sa peau nue et pâle luisait sous les reflets de la Lune.
_... Mana ? Mais qu’est-ce que vous faîtes à cette heure ?
Je m’appuyais contre le rebord de la porte, fière de mon effet. Souriant doucement, je regardai ma montre.
_ Je devrais plutôt te demander ce que tu fais encore au lit alors que nous devons nous entrainer... Prépare-toi vite, Je veux être aux lacs dans un quart d’heure.
Nicolae ouvrit de grands yeux, cherchant à savoir si je plaisantais, mais devant mon air neutre il se résigna.il se leva rapidement, attrapa quelques affaires et s’enferma dans la salle de bains. Pendant ce temps, la seconde forme relevait la tête doucement.
C’était une jeune femme aux cheveux châtains et bouclés. Son visage rond et ses lèvres charnues lui donnait un air juvénile, et de grands yeux marron lui mangeaient le visage. Son regard me faisait comprendre que je n’étais pas la bienvenue ici, regard que je soutins froidement. Je n’étais pas disposée à lâcher, surtout pas face à elle. Elle pensait que Nicolae était à elle, je le ressentais. Mais c’était faux, Nicolae n’était à personne. Je me forçais à croire qu’il ne ressentait rien pour elle, qu’il la laisserait tomber un jour ou l’autre.
Quand le jeune homme revint, il fit un détour par le lit pour embrasser la jeune femme sur le front. Ce geste d’affection m’exaspéra au plus haut point, mais je ne montrai rien, attendant qu’il sorte de la chambre. Quand cela fut fait, je refermais la porte et pris la direction de la sortie, silencieuse. Au bout de quelques mètres, je ne pus cependant pas me retenir.
_ Il ne faut pas que cette jeune femme t’entrave dans ton entrainement, car sinon la voir serait contre productif.
Nicolae s’arrêta et je me plantai en face de lui.
_ Je ne me trompe pas, vous êtes...
Je n’attendis pas la fin de sa phrase pour répliquer :
_ Non, je ne veux pas entrainer quelqu’un pour rien. Ce serait du temps perdu. Allons-y maintenant.
Je tournai ensuite les talons, continuant mon chemin, Nicolae à mes trousses. Me mordant la lèvre, je me rendis compte que j’avais parlé trop vite. Cette remarque était pire qu’un aveu, et je devais le lui faire oublier immédiatement.
Oui, j’étais jalouse, mais jamais je ne lui montrerais.
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Re: Carnet de Mana
Nous étions en pleine nuit. Depuis le début de la journée déjà, j’avais emmené Nicolae s’entrainer. Je sentais que son pouvoir avait accrut, et que bientôt son Animae lui apparaitrait. C’est pourquoi j’avais augmenté le nombre d’entrainements... A vrai dire ce n’était pas la seule raison. Je cherchais par tous les moyens de l’éloigner de cette fille, de l’avoir pour moi seul pendant des journées entières.
Entendre son rire, voir ses yeux pétiller et un sourire éclairer son visage lorsqu’il réussissait un exercice m’enchantait toujours autant. Enchainant des séances intensives de sport avec de longues heures de yoga, je lui apprenais ce qu’il devait savoir sur son pouvoir, sur la manière de l’utiliser, et aussi les connaissances innombrables sur le corps humain.
A présent, nous étions en plein milieu du printemps. Il faisait assez doux pour dormir dehors, et j’avais réussi à le convaincre de partir durant deux jours complets en forêt. Une victoire de plus contre cette fille... Après avoir installé le camp, Nicolae s’était enfoui dans son sac de couchage pour s’endormir, exténué. Moi je ne dormais pas encore. Je le regardais.
Sa peau avait la douce couleur de la nacre, et ses cheveux bruns lui tombaient en boucles sensuelles le long de son visage. Son visage endormi lui donnait l’air d’un ange tombé du ciel. Bien des fois, en le regardant, je m’étais retenue d’embrasser ses lèvres fines, de plonger mon visage dans son cou pour humer son parfum tellement enivrant.
Je mourrais d’envie de me lover contre lui, dans ses bras, et de laisser pour une fois ma carapace tomber pour préférer la protection de ses bras et de son corps qui avait gagné en stature depuis que je l’entrainais. J’avais plusieurs fois remarqué ses regards, et je devinais qu’il désirait la même chose. Une sorte de complainte silencieuse, une parade amoureuse s’était installé entre nous sans que rien n’ai été prémédité.
Soupirant doucement, je laissai Kestrel se poser sur mon bras. Plongeant mon regard dans le sien, je souris.
# Tu es sûre de ce que tu fais j’espère...
# Je ne fais rien de mal Kestrel, ne t’en fais pas pour moi.
Je couvais pendant quelques secondes encore Nicolae du regard, avant de m’allonger sur mon sac de couchage. Je savais que cette nuit je ne dormirais pas, trop troublée par lui et par ce que je ressentais. Mais cette nuit blanche à ses côtés... C’était un don du ciel.
Entendre son rire, voir ses yeux pétiller et un sourire éclairer son visage lorsqu’il réussissait un exercice m’enchantait toujours autant. Enchainant des séances intensives de sport avec de longues heures de yoga, je lui apprenais ce qu’il devait savoir sur son pouvoir, sur la manière de l’utiliser, et aussi les connaissances innombrables sur le corps humain.
A présent, nous étions en plein milieu du printemps. Il faisait assez doux pour dormir dehors, et j’avais réussi à le convaincre de partir durant deux jours complets en forêt. Une victoire de plus contre cette fille... Après avoir installé le camp, Nicolae s’était enfoui dans son sac de couchage pour s’endormir, exténué. Moi je ne dormais pas encore. Je le regardais.
Sa peau avait la douce couleur de la nacre, et ses cheveux bruns lui tombaient en boucles sensuelles le long de son visage. Son visage endormi lui donnait l’air d’un ange tombé du ciel. Bien des fois, en le regardant, je m’étais retenue d’embrasser ses lèvres fines, de plonger mon visage dans son cou pour humer son parfum tellement enivrant.
Je mourrais d’envie de me lover contre lui, dans ses bras, et de laisser pour une fois ma carapace tomber pour préférer la protection de ses bras et de son corps qui avait gagné en stature depuis que je l’entrainais. J’avais plusieurs fois remarqué ses regards, et je devinais qu’il désirait la même chose. Une sorte de complainte silencieuse, une parade amoureuse s’était installé entre nous sans que rien n’ai été prémédité.
Soupirant doucement, je laissai Kestrel se poser sur mon bras. Plongeant mon regard dans le sien, je souris.
# Tu es sûre de ce que tu fais j’espère...
# Je ne fais rien de mal Kestrel, ne t’en fais pas pour moi.
Je couvais pendant quelques secondes encore Nicolae du regard, avant de m’allonger sur mon sac de couchage. Je savais que cette nuit je ne dormirais pas, trop troublée par lui et par ce que je ressentais. Mais cette nuit blanche à ses côtés... C’était un don du ciel.
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Re: Carnet de Mana
...
Ce matin, j’avais pris une des plus tristes et lourdes décisions de ces huit derniers mois. J’avais laissé un mot à Nicolae, lui disant de me retrouver grâce à mon énergie vitale, avant de m’enfoncer dans les montagnes. Il était capable de me retrouver, comme il était capable de guérir les blessures ou maladies les plus complexes dont un Istari était capable. Je le savais, mais je ne voulais pas que cela arrive.
Sa formation arrivait à son terme.
Je devais le laisser voler de ses propres ailes, ce que je ne désirais pas du tout. Mais pour son bien, je me devais de le libérer. Deux heures après mon arrivée, je ressentis la présence de mon élève derrière moi. Mephisto, son Animae, se frottait langoureusement à mes jambes, ce qui eut pour effet de le faire doucement rougir.
_ Mana, vous vouliez me voir ?
Je me tournais face à lui, souriant calmement. Je pris sa main et y posai la petite clé en bois que j’avais crée lorsqu’il m’avait demandé d’être mon élève. Il la fixa un long moment, avant de relever le regard vers moi. Il avait compris.
Sans que je le prédise, il me prit dans ses bras. Je restai de glace un instant, avant de répondre fiévreusement à son étreinte. Combien de temps dura-t-elle ? Des heures, quelques minutes ou une seconde, la notion du temps avait disparu avec ma raison. Cette étreinte forte, sensuelle, désespérée était la dernière chose existante dans ce monde qui me paraissait en ruines.
Quand il se sépara de moi, il ne me regarda pas. Moi non plus. Il partit, simplement, me laissant seule. Même Kestrel s’était envolé. Regardant le ciel, je sentis petit à petit ma gorge se nouer, mes yeux piquer. Je sentais quelque chose de chaud couler sur mes joues, des soubresauts agiter mes épaules.
Au bout de quelques instants je me rendis compte que je pleurais. Pour la première fois depuis que j’avais des souvenirs, je pleurais. Un râle douloureux s’échappait de ma poitrine, avant que je ne m’écroule, pleurant toutes les larmes dont j’étais capable. Je pleurais la disparition de mon élève, de ce lien si fort qui nous unissait.
Je pleurais pour la première fois de ma vie, et surement pour la dernière. Je pleurais pour Nicolae.
Ce matin, j’avais pris une des plus tristes et lourdes décisions de ces huit derniers mois. J’avais laissé un mot à Nicolae, lui disant de me retrouver grâce à mon énergie vitale, avant de m’enfoncer dans les montagnes. Il était capable de me retrouver, comme il était capable de guérir les blessures ou maladies les plus complexes dont un Istari était capable. Je le savais, mais je ne voulais pas que cela arrive.
Sa formation arrivait à son terme.
Je devais le laisser voler de ses propres ailes, ce que je ne désirais pas du tout. Mais pour son bien, je me devais de le libérer. Deux heures après mon arrivée, je ressentis la présence de mon élève derrière moi. Mephisto, son Animae, se frottait langoureusement à mes jambes, ce qui eut pour effet de le faire doucement rougir.
_ Mana, vous vouliez me voir ?
Je me tournais face à lui, souriant calmement. Je pris sa main et y posai la petite clé en bois que j’avais crée lorsqu’il m’avait demandé d’être mon élève. Il la fixa un long moment, avant de relever le regard vers moi. Il avait compris.
Sans que je le prédise, il me prit dans ses bras. Je restai de glace un instant, avant de répondre fiévreusement à son étreinte. Combien de temps dura-t-elle ? Des heures, quelques minutes ou une seconde, la notion du temps avait disparu avec ma raison. Cette étreinte forte, sensuelle, désespérée était la dernière chose existante dans ce monde qui me paraissait en ruines.
Quand il se sépara de moi, il ne me regarda pas. Moi non plus. Il partit, simplement, me laissant seule. Même Kestrel s’était envolé. Regardant le ciel, je sentis petit à petit ma gorge se nouer, mes yeux piquer. Je sentais quelque chose de chaud couler sur mes joues, des soubresauts agiter mes épaules.
Au bout de quelques instants je me rendis compte que je pleurais. Pour la première fois depuis que j’avais des souvenirs, je pleurais. Un râle douloureux s’échappait de ma poitrine, avant que je ne m’écroule, pleurant toutes les larmes dont j’étais capable. Je pleurais la disparition de mon élève, de ce lien si fort qui nous unissait.
Je pleurais pour la première fois de ma vie, et surement pour la dernière. Je pleurais pour Nicolae.
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