{/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
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Valhalla :: Par delà l'horizon :: Reste du Monde :: Asie
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
En sentant sa main s'agripper à mon t-shirt de frustration, je me mordis violemment la lèvre inférieure, frustré de ne sentir sa main qu'à travers ce fichu t-shirt et non pas directement sur ma peau qui n'attendait que ça. Et cette frustration me faisait davantage perdre le contrôle que j'avais sur mon corps et m'incitait à réagir uniquement en fonction de ce que mon instinct me dictait de faire et non plus ma conscience.
Le son de son soupir me fit sentir un frisson me parcourir le dos et je ne l'embrassai qu'avec davantage d'insistance jusqu'à finir par laisser la trace d'un suçon dans son cou, inspirant à pleins poumons le parfum de sa peau dont je devenais de plus en plus accro au fur et à mesure que j'y goûtais. Lorsqu'elle me fit reculer, je remonter mon visage vers son oreille pour lui suçoter le lobe en laissant nos bras retomber le long de nos corps.
Lorsqu'elle se détacha de moi, même si ce n'était que légèrement, je ressentis de nouveau cette haine qu'elle m'inspirait et je la dévisageai en la fixant d'un regard où l'on pouvait y voir la haine, la folie et l'envie qu'elle me provoquait avec une teinte de provocation, comme pour l'inciter à revenir si elle en avait le cran.
Lorsque mon t-shirt fut enfin retiré, je m'avançai vers elle, avide retrouver sa peau et enfin la sentir contre la mienne mais elle m'en empêcha en me poussant en arrière et me faisant atterrir sur le lit. Avec un sifflement de frustration proche de celui d'un serpent, j'attrapai violemment les draps avant qu'elle ne s'empare de mes poignets, ce qui me fit serrer les draps si fort que je crus que j'allais attraper une crampe.
Je fus à la fois frustré et soulagé en la sentant assise sur moi. Frustré de me retrouver incapable de bouger et soulagé d'enfin pouvoir sentir de nouveau son corps toucher le mien. Dès que ses lèvres rencontrèrent de nouveau les miennes, je lui rendis son baiser aussi sauvagement, ma respiration devenue tellement incontrôlable qu'elle ressemblait de plus en plus à des soupirs.
Dès que mes mains furent libérées, je les posai sur sa taille et commençai à les faire descendre jusqu'à la limite que dessinait son short avant de les faire remonter avec avidité, savourant de nouveau le contact, la chaleur et les formes de son corps ainsi que le contact de ses mains glissant sur ma peau qui me donnait l'impression d'être gelé et brûlé en même temps à chaque parcelle de peau qu'elle touchait. Lorsque je la sentis s'accrocher à mon jean, je posai mes mains à plat sous sa poitrine avant de les faire descendre jusqu'à son nombril en y laissant la trace de mes ongles qui menaçaient de se changer en griffes.
Lorsqu'elle détacha ses lèvres des miennes, je laissai ma tête retomber complètement contre le matelas, la bouche entrouverte et les yeux fermés pour mieux ressentir les effets de ses baisers. Plus je sentais ses lèvres descendre le long de mon corps, plus ses baisers devenaient un supplice, un merveilleux supplice, et je finis par attraper de nouveau violemment les draps.
Lorsque je la sentis remonter en collant son corps contre le mien, un nouveau soupir m'échappa, presque un gémissement, et je m'empressai de reposer mes mains le long de sa taille pour les laisser immobiles, savourant le contact de sa peau brûlante et les contours de sa silhouette que je sentais au fur et à mesure qu'elle remontait.
Lorsqu'elle s'empara de nouveau de mes lèvres, je passai une main dans ses cheveux pour attirer davantage son visage vers le mien tandis que je lui rendais son baiser comme si je n'avais pas senti ses lèvres depuis des années tandis que mon autre main se posait au bas de ses reins pour coller davantage son corps au mien, ma peau découvrant enfin la sienne.
Maintenant cette position, je nous fis basculer sur le côté pour qu'elle se retrouve sur le dos. Tandis que ma langue glissait entre ses lèvres, mes mains attrapèrent les siennes pour les poser au-dessus de nos têtes. Je les relâchai en les laissant glisser le long de ses bras. Lorsqu'elles se retrouvèrent à la base de ses bras, je détachai mes lèvres des siennes pour les poser sur son cou tandis que mon corps descendait en glissant contre le sien. Lorsqu'elle fut libérée, mes mains virent se poser sur sa poitrine, parcourant chaque parcelle de peau avec avidité tandis que mes lèvres continuaient de descendre le long de son cou.
Lorsque j'arrivai à la base de son cou, mes mains quittèrent sa poitrine en glissant entre ses seins avant que mes lèvres ne prennent le relais, se posant sur la moindre parcelle de peau qui les recouvrait et dessinant des petits cercles avec ma langue à chacune de leurs extrémités, ne me retenant pas de les mordre par moments. Pendant ce temps, mes mains posées à plat sur son corps glissaient doucement vers le bas et une fois au niveau de son nombril, je fis glisser ma langue entre ses seins avant de quitter sa poitrine et poser mes lèvres sur sa peau tout en continuant de descendre jusqu'à son nombril pendant que mes mains remontaient lentement le long de sa taille.
Lorsque je fus au niveau de son nombril, j'y fis glisser ma langue tandis que mes mains redescendaient le long de sa taille. Lorsque mes lèvres et mes mains rencontrèrent son short, je ne résistai pas et mes ongles changés en griffes parcoururent sa surface, y créant de fines déchirent de frustration avant de redevenir des ongles en rencontrant la peau de ses jambes... vite dissimulée sous ses cuissardes.
Je finis par me redresser et attrapai l'un de ses pieds et la forcer à replier sa jambe pour de la débarrasser de cette cuissarde avant de faire la même chose avec l'autre. Dès que ce fut fait, je me penchai en avant en collant de nouveau mon corps au sien et mes lèvres aux siennes donc je me séparai rapidement pour redescendre en faisant glisser mon corps contre le sien. Lorsque j'arrivai de nouveau au niveau de son short, mes posées à plat, suivies de près par mes lèvres, glissèrent avec avidité sur sa surface avant de retrouver la peau de ses jambes.
Je posai mes mains sur ses jambes et les fis doucement glisser le long de ses dernières tandis que mes lèvres embrassaient l'intérieur de sa cuisse droite tout en descendant. Une fois au niveau du genou, je changeai de cuisse tandis que mes mains atteignaient ses chevilles avant de commencer à remonter. Remontant mes lèvres le long de l'intérieur de sa cuisse, je savourai chaque partie de sa peau que je pouvais toucher, sentir, ressentir ou goûter et lorsque mes lèvres rencontrèrent de nouveau son short, je mordis le tissu de frustration avant de faire glisser ma langue entre ce dernier et la peau de sa cuisse.
Le son de son soupir me fit sentir un frisson me parcourir le dos et je ne l'embrassai qu'avec davantage d'insistance jusqu'à finir par laisser la trace d'un suçon dans son cou, inspirant à pleins poumons le parfum de sa peau dont je devenais de plus en plus accro au fur et à mesure que j'y goûtais. Lorsqu'elle me fit reculer, je remonter mon visage vers son oreille pour lui suçoter le lobe en laissant nos bras retomber le long de nos corps.
Lorsqu'elle se détacha de moi, même si ce n'était que légèrement, je ressentis de nouveau cette haine qu'elle m'inspirait et je la dévisageai en la fixant d'un regard où l'on pouvait y voir la haine, la folie et l'envie qu'elle me provoquait avec une teinte de provocation, comme pour l'inciter à revenir si elle en avait le cran.
Lorsque mon t-shirt fut enfin retiré, je m'avançai vers elle, avide retrouver sa peau et enfin la sentir contre la mienne mais elle m'en empêcha en me poussant en arrière et me faisant atterrir sur le lit. Avec un sifflement de frustration proche de celui d'un serpent, j'attrapai violemment les draps avant qu'elle ne s'empare de mes poignets, ce qui me fit serrer les draps si fort que je crus que j'allais attraper une crampe.
Je fus à la fois frustré et soulagé en la sentant assise sur moi. Frustré de me retrouver incapable de bouger et soulagé d'enfin pouvoir sentir de nouveau son corps toucher le mien. Dès que ses lèvres rencontrèrent de nouveau les miennes, je lui rendis son baiser aussi sauvagement, ma respiration devenue tellement incontrôlable qu'elle ressemblait de plus en plus à des soupirs.
Dès que mes mains furent libérées, je les posai sur sa taille et commençai à les faire descendre jusqu'à la limite que dessinait son short avant de les faire remonter avec avidité, savourant de nouveau le contact, la chaleur et les formes de son corps ainsi que le contact de ses mains glissant sur ma peau qui me donnait l'impression d'être gelé et brûlé en même temps à chaque parcelle de peau qu'elle touchait. Lorsque je la sentis s'accrocher à mon jean, je posai mes mains à plat sous sa poitrine avant de les faire descendre jusqu'à son nombril en y laissant la trace de mes ongles qui menaçaient de se changer en griffes.
Lorsqu'elle détacha ses lèvres des miennes, je laissai ma tête retomber complètement contre le matelas, la bouche entrouverte et les yeux fermés pour mieux ressentir les effets de ses baisers. Plus je sentais ses lèvres descendre le long de mon corps, plus ses baisers devenaient un supplice, un merveilleux supplice, et je finis par attraper de nouveau violemment les draps.
Lorsque je la sentis remonter en collant son corps contre le mien, un nouveau soupir m'échappa, presque un gémissement, et je m'empressai de reposer mes mains le long de sa taille pour les laisser immobiles, savourant le contact de sa peau brûlante et les contours de sa silhouette que je sentais au fur et à mesure qu'elle remontait.
Lorsqu'elle s'empara de nouveau de mes lèvres, je passai une main dans ses cheveux pour attirer davantage son visage vers le mien tandis que je lui rendais son baiser comme si je n'avais pas senti ses lèvres depuis des années tandis que mon autre main se posait au bas de ses reins pour coller davantage son corps au mien, ma peau découvrant enfin la sienne.
Maintenant cette position, je nous fis basculer sur le côté pour qu'elle se retrouve sur le dos. Tandis que ma langue glissait entre ses lèvres, mes mains attrapèrent les siennes pour les poser au-dessus de nos têtes. Je les relâchai en les laissant glisser le long de ses bras. Lorsqu'elles se retrouvèrent à la base de ses bras, je détachai mes lèvres des siennes pour les poser sur son cou tandis que mon corps descendait en glissant contre le sien. Lorsqu'elle fut libérée, mes mains virent se poser sur sa poitrine, parcourant chaque parcelle de peau avec avidité tandis que mes lèvres continuaient de descendre le long de son cou.
Lorsque j'arrivai à la base de son cou, mes mains quittèrent sa poitrine en glissant entre ses seins avant que mes lèvres ne prennent le relais, se posant sur la moindre parcelle de peau qui les recouvrait et dessinant des petits cercles avec ma langue à chacune de leurs extrémités, ne me retenant pas de les mordre par moments. Pendant ce temps, mes mains posées à plat sur son corps glissaient doucement vers le bas et une fois au niveau de son nombril, je fis glisser ma langue entre ses seins avant de quitter sa poitrine et poser mes lèvres sur sa peau tout en continuant de descendre jusqu'à son nombril pendant que mes mains remontaient lentement le long de sa taille.
Lorsque je fus au niveau de son nombril, j'y fis glisser ma langue tandis que mes mains redescendaient le long de sa taille. Lorsque mes lèvres et mes mains rencontrèrent son short, je ne résistai pas et mes ongles changés en griffes parcoururent sa surface, y créant de fines déchirent de frustration avant de redevenir des ongles en rencontrant la peau de ses jambes... vite dissimulée sous ses cuissardes.
Je finis par me redresser et attrapai l'un de ses pieds et la forcer à replier sa jambe pour de la débarrasser de cette cuissarde avant de faire la même chose avec l'autre. Dès que ce fut fait, je me penchai en avant en collant de nouveau mon corps au sien et mes lèvres aux siennes donc je me séparai rapidement pour redescendre en faisant glisser mon corps contre le sien. Lorsque j'arrivai de nouveau au niveau de son short, mes posées à plat, suivies de près par mes lèvres, glissèrent avec avidité sur sa surface avant de retrouver la peau de ses jambes.
Je posai mes mains sur ses jambes et les fis doucement glisser le long de ses dernières tandis que mes lèvres embrassaient l'intérieur de sa cuisse droite tout en descendant. Une fois au niveau du genou, je changeai de cuisse tandis que mes mains atteignaient ses chevilles avant de commencer à remonter. Remontant mes lèvres le long de l'intérieur de sa cuisse, je savourai chaque partie de sa peau que je pouvais toucher, sentir, ressentir ou goûter et lorsque mes lèvres rencontrèrent de nouveau son short, je mordis le tissu de frustration avant de faire glisser ma langue entre ce dernier et la peau de sa cuisse.
Akira- Messages : 2698
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Âge: 23 ans
Pouvoirs: Morphe d'Eau
Animae: Tiago, un Griffon
Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Sentant que je me retrouvais sur le dos, je ne fis cependant pas un geste pour l'en empêcher, je ne désirais qu'une chose : que ma peau soit toujours contre la sienne, que son corps aussi brûlant que le mien soit toujours à ma portée, pour que je puisse le toucher, l'embrasser, le ressentir tout aussi intensément que j'en avais envie. Lorsque mes mains s'éloignèrent de son torse pour toucher le tissu qui me paraissait rêche et froid à présent, je serrai les poings de frustration, alors que je répondais fiévreusement à son baiser.
Lorsque ses mains glissèrent le long de mes bras pour enflammer mon corps, je serrai les poings, laissant sur mes paumes des marques d'ongles témoignant des sensations qui montaient de mon ventre pour m'envahir tout entière, brouillant définitivement mes idées. Alors qu'il cherchait à détacher ses lèvres des miennes, je me redressai légèrement pour ne pas le lâcher avant de faire tomber ma tête sur le matelas, mes pupilles dilatées fixant un point invisible sur le plafond plongé dans l'ombre. Je restai un instant immobile, la respiration sifflante et saccadée, retenant parfois un gémissement de plaisir en savourant ses lèvres et sa langue sur ma poitrine.
Alors que ses lèvres glissèrent sur mon ventre, je me cambrai pour mieux sentir ses baisers sur ma peau fragilisée par ses ongles. Mon pouvoir de Guérison ne répondait même plus, me laissant des marques de suçon et de griffes sur le corps, mais je n'arrivais même pas à m'en rendre compte.
Son corps glissant sur mes jambes nues m'indiquèrent que mes cuissardes avaient été enlevées. Je m'empressai de l'embrasser tant que ses lèvres étaient à ma portée, étant pour le moment dans l'incapacité de bouger. Lorsque ses lèvres et ses mains glissèrent de nouveau contre mon corps, l'enflammant comme jamais, je passai mes mains sur mon visage, me mordant violemment la lèvre pour empêcher un gémissement s'échapper de mes lèvres.
Mes jambes furent bientôt paralysées par ses baisers, alors que ses mains enserrant mon corps me procuraient des frissons que je n'avais pas souvent ressenti. Je me redressai difficilement sur mes avant-bras, la tête toujours penchée légèrement en arrière, avant de m'appuyer sur mon seul avant-bras gauche, ma main droite se posant à la base de son cou pour l'obliger à se séparer de moi. Je me redressai lentement, ne le lâchant pas du regard, lui rendant le regard qu'il m'avait jeté tout à l'heure. Je lui enjoignais silencieusement de s'enfuir en courant ou de ne pas bouger : c'étaient les seuls choix qui se présentaient à lui.
Une fois à hauteur de mon visage, j'attendis quelques secondes -Qui me parurent un supplice- pour voir s'il bougeait ou non, avant de fondre vers ses lèvres avec violence, avide de retrouver ses baisers qui me rendaient folle. Je me retournai, enjambant ses jambes alors qu'il tombait sur le dos, me séparant cependant de son corps. Je suçotai sa lèvre inférieure alors que ma main droite glissait lentement sur son torse, et ma main gauche se plaça dans son cou. Je posai furtivement mes lèvres dans son cou, avant de descendre lentement, parcourant de mes lèvres la moindre parcelle de peau qu'il m'offrait, suçotant sa peau et sa chair alors que ma main gauche, plaquée à présent à la base de son cou, l'empêchait de se relever. Mes lèvres étaient arrivées au niveau de son nombril lorsque ma main se fit arrêter par son pantalon. Je relevai mon regard brûlant vers lui, le fixant un instant avant de descendre ma main gauche en frôlant sa peau, arrivant à la hauteur de ma main droite.
Alors que mes mains défaisaient en hâte sa ceinture, je me redressai légèrement, le fixant intensément, perdant la raison. Mes mains se plaquèrent sur le tissu pour descendre jusqu'à ses genoux, avant de l'agripper et de tirer le vêtement vers le sol. Une fois que j'eus confusément entendu qu'il était tombé au sol, je retrouvai avec délice sa peau contre la mienne pour mordiller le lobe de son oreille, mes deux mains posées de chaque côté de son visage agrippant le drap. Je fondis alors de nouveau vers ses lèvres, l'embrassant avec une intensité qui croissait à mesure que sa peau brûlante enflammait la mienne.
Lorsque ses mains glissèrent le long de mes bras pour enflammer mon corps, je serrai les poings, laissant sur mes paumes des marques d'ongles témoignant des sensations qui montaient de mon ventre pour m'envahir tout entière, brouillant définitivement mes idées. Alors qu'il cherchait à détacher ses lèvres des miennes, je me redressai légèrement pour ne pas le lâcher avant de faire tomber ma tête sur le matelas, mes pupilles dilatées fixant un point invisible sur le plafond plongé dans l'ombre. Je restai un instant immobile, la respiration sifflante et saccadée, retenant parfois un gémissement de plaisir en savourant ses lèvres et sa langue sur ma poitrine.
Alors que ses lèvres glissèrent sur mon ventre, je me cambrai pour mieux sentir ses baisers sur ma peau fragilisée par ses ongles. Mon pouvoir de Guérison ne répondait même plus, me laissant des marques de suçon et de griffes sur le corps, mais je n'arrivais même pas à m'en rendre compte.
Son corps glissant sur mes jambes nues m'indiquèrent que mes cuissardes avaient été enlevées. Je m'empressai de l'embrasser tant que ses lèvres étaient à ma portée, étant pour le moment dans l'incapacité de bouger. Lorsque ses lèvres et ses mains glissèrent de nouveau contre mon corps, l'enflammant comme jamais, je passai mes mains sur mon visage, me mordant violemment la lèvre pour empêcher un gémissement s'échapper de mes lèvres.
Mes jambes furent bientôt paralysées par ses baisers, alors que ses mains enserrant mon corps me procuraient des frissons que je n'avais pas souvent ressenti. Je me redressai difficilement sur mes avant-bras, la tête toujours penchée légèrement en arrière, avant de m'appuyer sur mon seul avant-bras gauche, ma main droite se posant à la base de son cou pour l'obliger à se séparer de moi. Je me redressai lentement, ne le lâchant pas du regard, lui rendant le regard qu'il m'avait jeté tout à l'heure. Je lui enjoignais silencieusement de s'enfuir en courant ou de ne pas bouger : c'étaient les seuls choix qui se présentaient à lui.
Une fois à hauteur de mon visage, j'attendis quelques secondes -Qui me parurent un supplice- pour voir s'il bougeait ou non, avant de fondre vers ses lèvres avec violence, avide de retrouver ses baisers qui me rendaient folle. Je me retournai, enjambant ses jambes alors qu'il tombait sur le dos, me séparant cependant de son corps. Je suçotai sa lèvre inférieure alors que ma main droite glissait lentement sur son torse, et ma main gauche se plaça dans son cou. Je posai furtivement mes lèvres dans son cou, avant de descendre lentement, parcourant de mes lèvres la moindre parcelle de peau qu'il m'offrait, suçotant sa peau et sa chair alors que ma main gauche, plaquée à présent à la base de son cou, l'empêchait de se relever. Mes lèvres étaient arrivées au niveau de son nombril lorsque ma main se fit arrêter par son pantalon. Je relevai mon regard brûlant vers lui, le fixant un instant avant de descendre ma main gauche en frôlant sa peau, arrivant à la hauteur de ma main droite.
Alors que mes mains défaisaient en hâte sa ceinture, je me redressai légèrement, le fixant intensément, perdant la raison. Mes mains se plaquèrent sur le tissu pour descendre jusqu'à ses genoux, avant de l'agripper et de tirer le vêtement vers le sol. Une fois que j'eus confusément entendu qu'il était tombé au sol, je retrouvai avec délice sa peau contre la mienne pour mordiller le lobe de son oreille, mes deux mains posées de chaque côté de son visage agrippant le drap. Je fondis alors de nouveau vers ses lèvres, l'embrassant avec une intensité qui croissait à mesure que sa peau brûlante enflammait la mienne.
Dernière édition par Mana le Jeu 18 Aoû - 1:50, édité 1 fois
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
En sentant les muscles de ses bras se contracter, signe qu'elle serrait les poings, je fis glisser mes mains sur sa peau avec plus d'insistance, ressentant comme une sorte de soulagement en sentant l'effet que mes caresses semblaient avoir, comme si c'était le signe que j'attendais pour pouvoir continuer. Lorsqu'elle commença à se redresser en même temps que moi, ne lâchant pas mes lèvres, je faillis me laisser retomber pour me laisser aller en m'abandonnant de nouveau au goût de ses lèvres que j'avais de moins en moins envie de quitter.
Entendre le rythme de sa respiration ne faisait que perturber le rythme de la mienne au fur et à mesure que je descendais le long de son corps dont je devenais accro au fur et à mesure que je le découvrais. Plus j'y goûtais et y touchais, plus ce corps brûlant, dont chaque partie me répugnait il y a encore quelques minutes, me paraissait parfait et occupait toutes mes pensées.
Je la sentis se redressai mais continuai d'embrasser et de toucher chaque parcelle de peau de ses jambes qui s'offrait à moi, en redemandant davantage au fur et à mesure que j'y goûtais. Lorsqu'elle me força à me redresser, je relevai la tête vers son visage, la respiration haletante et lorsque je vis la façon dont elle me regardait, je ne parvins pas à masquer dans mon regard la frustration proche de la rage qu'elle m'infligeait et l'envie d'elle que j'avais en soutenant son regard, la bouche entrouverte, comme un fauve prêt à sauter sur sa proie qui n'avait pas arrêté de lui échapper.
Une fois à hauteur de son visage, je continuai à soutenir son regard et la dévisager en contenant tant bien que mal les tremblements de mon corps. Lorsque ses lèvres s'emparèrent des miennes, je lui rendis son baiser sauvagement, comme si j'essayais de mordre ses lèvres avec les miennes en échappant un gémissement de plaisir étouffé. Tout en l'embrassant, je collai mon torse au sien, voulant de nouveau sentir le contact brûlant de sa peau dont elle m'avait privé, en plaquant une main dans son dos, l'autre sur sa nuque pour l'attirer contre moi.
Lorsque je me retrouvai sur le dos, je sentis son corps se détacher du mien. Je commençai à me redresser pour le retrouver mais je fus stoppé par ses lèvres suçotant mon inférieure et je me laissai retomber sur le matelas en posant mes mains sur ses hanches. Je fermai les yeux tandis que ma respiration se faisait de plus en plus longue pour éviter de devenir trop haletante.
Sa main glissant sur mon torse me fit frissonner et je me mordis la lèvre inférieure avant de lâcher un nouveau soupir. Lorsqu'elle descendit le long de mon cou, mes mains commencèrent à remonter le long de sa taille jusqu'à sa poitrine avant de redescendre doucement le long de son ventre jusqu'à son short. En sentant ses lèvres suçoter ma peau, j'agrippai violemment son short avant de descendre jusqu'à ses cuisses. Je les fis descendre jusqu'à ses genoux pliés avant de les faire remonter le long de l'arrière de ses cuisses puis de ses fesses avant de remonter lentement le long de son dos avec de plus en plus d'insistance au fur et à mesure que ses lèvres descendaient le long de mon corps.
Lorsque je sentis ses lèvres au niveau de mon nombril et sa main à la naissance de mon jean, un nouveau soupir m'échappa. J'essayai de me redresser mais sa main posée à la base de ma gorge m'en empêcha. Lorsque je croisai son regard, je crus que je devenais fou et je laissai ma tête retomber en arrière tandis que je crispais mes mains dans son dos, la pointe de mes griffes piquant sa peau, y laissant dix fines, presque invisibles, traces de piqûres avant que seules ses épaules me soient accessibles.
En sentant sa main gauche glisser le long de mon corps, ma respiration commença à redevenir de plus en plus incontrôlable. Je relevai la tête, ne pouvant plus m'empêcher de la regarder autant que je ne pouvais plus me passer de son corps. Je la fixai avec folie et envie, n'arrivant plus à penser à quoi que ce soit. En sentant ses mains défaire mon jean, je sentis mon corps trembler de frustration en sentant ses mains, son corps si proches du mien sans pour autant les sentir contre ma peau et je laissai ma tête retomber en arrière tandis que je ramenais mon poings serré vers ma bouche pour planter mes crocs, qui ne cessaient de changer de forme entre mes dents normales et mes crocs, dans mon pouce.
Lorsqu'elle revint vers moi, je m'empressai d’enlacer mes bras autour de son corps pour l'attirer contre moi, retrouvant avec un soupir de soulagement et de plaisir son corps brûlant contre le mien embrassant son épaule avec délice tandis que je la sentais mordiller mon lobe. Lorsque ses lèvres s'emparèrent de nouveau des miennes, je m'empressai de lui rendre son baiser, remontant une main jusque dans ses cheveux tandis que l'autre restait dans son dos, maintenant son corps contre le mien.
Ma main glissa de ses cheveux à son visage, comme si je cherchais à m'en imprégner tandis que l'autre caressait son corps de sa nuque jusqu'à mi-hauteur de l'arrière de ses cuisses avant de remonter lentement. Je dégageai les cheveux qui lui tombaient sur le visage en l'embrassant de plus en plus passionnément avant de ramener mes mains à la base de ses bras.
Je les fis descendre le long de sa taille jusqu'à son short que j'agrippai violemment. Je détachai mes lèvres des siennes mais en sentant son souffle proche du mien, je l'embrassai de nouveau avant de parvenir à les détacher de nouveau pour les plaquer contre son cou que j'embrassais comme si j'essayais d'y coller mes lèvres tandis que mes mains se hâtaient d'ouvrir son short avant de le faire glisser le long de ses jambes. Lorsque je ne pus plus le faire descendre, ce furent les griffes de mes pieds qui attrapèrent son short pour prendre le relais tandis que mes mains remontaient avec de plus en plus d'insistance le long de ses jambes, de ses fesses et de son dos.
Lorsque son short tomba a sol, je détachai mes lèvres de sa peau pour la fixer avec un mélange de folie, de défi et d'envie dans le regard supportant tant bien que mal le supplice de ne déjà plus sentir le goût de sa peau. Puis j'enlaçai de nouveau mes bras autour de son corps et posai mes mains derrière sa tête pour attirer cette dernière vers mon visage. Je m'emparai de ses lèvres et l'embrassai sauvagement tandis que mes mains redescendaient le long de sa taille jusqu'à ses hanches où elles se posèrent à plat avant de les attirer vers moi. Un gémissement étouffé de soulagement et de plaisir m'échappa en sentant enfin nos corps se confondre.
Entendre le rythme de sa respiration ne faisait que perturber le rythme de la mienne au fur et à mesure que je descendais le long de son corps dont je devenais accro au fur et à mesure que je le découvrais. Plus j'y goûtais et y touchais, plus ce corps brûlant, dont chaque partie me répugnait il y a encore quelques minutes, me paraissait parfait et occupait toutes mes pensées.
Je la sentis se redressai mais continuai d'embrasser et de toucher chaque parcelle de peau de ses jambes qui s'offrait à moi, en redemandant davantage au fur et à mesure que j'y goûtais. Lorsqu'elle me força à me redresser, je relevai la tête vers son visage, la respiration haletante et lorsque je vis la façon dont elle me regardait, je ne parvins pas à masquer dans mon regard la frustration proche de la rage qu'elle m'infligeait et l'envie d'elle que j'avais en soutenant son regard, la bouche entrouverte, comme un fauve prêt à sauter sur sa proie qui n'avait pas arrêté de lui échapper.
Une fois à hauteur de son visage, je continuai à soutenir son regard et la dévisager en contenant tant bien que mal les tremblements de mon corps. Lorsque ses lèvres s'emparèrent des miennes, je lui rendis son baiser sauvagement, comme si j'essayais de mordre ses lèvres avec les miennes en échappant un gémissement de plaisir étouffé. Tout en l'embrassant, je collai mon torse au sien, voulant de nouveau sentir le contact brûlant de sa peau dont elle m'avait privé, en plaquant une main dans son dos, l'autre sur sa nuque pour l'attirer contre moi.
Lorsque je me retrouvai sur le dos, je sentis son corps se détacher du mien. Je commençai à me redresser pour le retrouver mais je fus stoppé par ses lèvres suçotant mon inférieure et je me laissai retomber sur le matelas en posant mes mains sur ses hanches. Je fermai les yeux tandis que ma respiration se faisait de plus en plus longue pour éviter de devenir trop haletante.
Sa main glissant sur mon torse me fit frissonner et je me mordis la lèvre inférieure avant de lâcher un nouveau soupir. Lorsqu'elle descendit le long de mon cou, mes mains commencèrent à remonter le long de sa taille jusqu'à sa poitrine avant de redescendre doucement le long de son ventre jusqu'à son short. En sentant ses lèvres suçoter ma peau, j'agrippai violemment son short avant de descendre jusqu'à ses cuisses. Je les fis descendre jusqu'à ses genoux pliés avant de les faire remonter le long de l'arrière de ses cuisses puis de ses fesses avant de remonter lentement le long de son dos avec de plus en plus d'insistance au fur et à mesure que ses lèvres descendaient le long de mon corps.
Lorsque je sentis ses lèvres au niveau de mon nombril et sa main à la naissance de mon jean, un nouveau soupir m'échappa. J'essayai de me redresser mais sa main posée à la base de ma gorge m'en empêcha. Lorsque je croisai son regard, je crus que je devenais fou et je laissai ma tête retomber en arrière tandis que je crispais mes mains dans son dos, la pointe de mes griffes piquant sa peau, y laissant dix fines, presque invisibles, traces de piqûres avant que seules ses épaules me soient accessibles.
En sentant sa main gauche glisser le long de mon corps, ma respiration commença à redevenir de plus en plus incontrôlable. Je relevai la tête, ne pouvant plus m'empêcher de la regarder autant que je ne pouvais plus me passer de son corps. Je la fixai avec folie et envie, n'arrivant plus à penser à quoi que ce soit. En sentant ses mains défaire mon jean, je sentis mon corps trembler de frustration en sentant ses mains, son corps si proches du mien sans pour autant les sentir contre ma peau et je laissai ma tête retomber en arrière tandis que je ramenais mon poings serré vers ma bouche pour planter mes crocs, qui ne cessaient de changer de forme entre mes dents normales et mes crocs, dans mon pouce.
Lorsqu'elle revint vers moi, je m'empressai d’enlacer mes bras autour de son corps pour l'attirer contre moi, retrouvant avec un soupir de soulagement et de plaisir son corps brûlant contre le mien embrassant son épaule avec délice tandis que je la sentais mordiller mon lobe. Lorsque ses lèvres s'emparèrent de nouveau des miennes, je m'empressai de lui rendre son baiser, remontant une main jusque dans ses cheveux tandis que l'autre restait dans son dos, maintenant son corps contre le mien.
Ma main glissa de ses cheveux à son visage, comme si je cherchais à m'en imprégner tandis que l'autre caressait son corps de sa nuque jusqu'à mi-hauteur de l'arrière de ses cuisses avant de remonter lentement. Je dégageai les cheveux qui lui tombaient sur le visage en l'embrassant de plus en plus passionnément avant de ramener mes mains à la base de ses bras.
Je les fis descendre le long de sa taille jusqu'à son short que j'agrippai violemment. Je détachai mes lèvres des siennes mais en sentant son souffle proche du mien, je l'embrassai de nouveau avant de parvenir à les détacher de nouveau pour les plaquer contre son cou que j'embrassais comme si j'essayais d'y coller mes lèvres tandis que mes mains se hâtaient d'ouvrir son short avant de le faire glisser le long de ses jambes. Lorsque je ne pus plus le faire descendre, ce furent les griffes de mes pieds qui attrapèrent son short pour prendre le relais tandis que mes mains remontaient avec de plus en plus d'insistance le long de ses jambes, de ses fesses et de son dos.
Lorsque son short tomba a sol, je détachai mes lèvres de sa peau pour la fixer avec un mélange de folie, de défi et d'envie dans le regard supportant tant bien que mal le supplice de ne déjà plus sentir le goût de sa peau. Puis j'enlaçai de nouveau mes bras autour de son corps et posai mes mains derrière sa tête pour attirer cette dernière vers mon visage. Je m'emparai de ses lèvres et l'embrassai sauvagement tandis que mes mains redescendaient le long de sa taille jusqu'à ses hanches où elles se posèrent à plat avant de les attirer vers moi. Un gémissement étouffé de soulagement et de plaisir m'échappa en sentant enfin nos corps se confondre.
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Akira- Messages : 2698
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Je lui rendis sauvagement ses baisers, savourant son corps contre le mien, brûlant, attirant, ce corps qui me faisait tant envie et qui me faisait perdre la raison. Je le laissai, dans la confusion de mes actes, dénuder la dernière partie de mon corps, ne désirant qu'une chose : que ses mains soient contre moi, que je puisse continuer à l'embrasser, ne voulant plus quitter ses lèvres qui me procuraient tant de sensations. Je sentais tout le long de mon corps des frissons, accentués aux endroits où des marques de son passage subsistaient. Mais je ne voulais pas les guérir, je souhaitais les garder comme une sorte de reliques, comme pour me prouver que je ne rêvais pas. Comme si je voulais, en fait, me prouver que j'avais fait quelque chose d'horrible. Mais je me fichais pas mal de la nature même de ce que je faisais, dans mon esprit fou le bien et le mal ne se distinguaient plus, seule gouvernait cette intense sensation de plaisir.
J'accompagnais ses mains sur mes hanches lorsqu'il m'attira vers lui, avant de me séparer de ses lèvres pour mordre les miennes, me cambrant légèrement face à la vague brûlante qui naissait en moi, alors que je gémissais presque lorsque nos corps s'unirent.
Ce fus les protestations de Kestrel qui me réveillèrent. Dans mon esprit embrumé, je devinais qu'elle était aux prises avec un chat. Sur le ventre, je me redressai légèrement sur mes avant-bras pour tenter d'évaluer la situation. Que faisait un chat dans notre chambre ?... je ravisais mon jugement lorsque je n'entendis aucun bruit de bataille dans la pièce. Que faisait donc Kestrel dehors ? Elle devrait être dans notre chambre... Ouvrant lentement les yeux, je me rendis alors lentement compte de trois choses : au vue de la tête de lit, je n'étais pas dans ma chambre. L'air froid mordant ma peau m'indiquait que j'étais totalement nue. Je vis derrière le rideau de mes cheveux noirs une forme encore assoupie. Je ne mis qu'un temps à reconnaître l’énergie vitale de l'homme avec qui j'avais passé la nuit.
Je me redressai brusquement, ramenant les draps vers moi, avant de fixer, horrifiée, Akira. Mais qu'est-ce qui m'étais passée par la tête ?! Restant quelques instants à fixer le jeune homme qui dormait avec effroi, je reculai maladroitement loin de lui, avant de ne sentir sous mes jambes du vide. Mes genoux glissèrent du matelas, alors que je me raccrochai désespérément aux draps, que j'emportai finalement dans ma chute. Tombant au sol dans un bruit sourd, je me battis avec le drap qui s'était entortillé autour de moi et avec ma chaine qui m'étranglait, avant de me redressai tout aussi sec, fixant de nouveau Akira qui avait l'air de s'être réveillé. Mon Dieu, mais comment j'allais bien pouvoir faire ?!
J'accompagnais ses mains sur mes hanches lorsqu'il m'attira vers lui, avant de me séparer de ses lèvres pour mordre les miennes, me cambrant légèrement face à la vague brûlante qui naissait en moi, alors que je gémissais presque lorsque nos corps s'unirent.
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Ce fus les protestations de Kestrel qui me réveillèrent. Dans mon esprit embrumé, je devinais qu'elle était aux prises avec un chat. Sur le ventre, je me redressai légèrement sur mes avant-bras pour tenter d'évaluer la situation. Que faisait un chat dans notre chambre ?... je ravisais mon jugement lorsque je n'entendis aucun bruit de bataille dans la pièce. Que faisait donc Kestrel dehors ? Elle devrait être dans notre chambre... Ouvrant lentement les yeux, je me rendis alors lentement compte de trois choses : au vue de la tête de lit, je n'étais pas dans ma chambre. L'air froid mordant ma peau m'indiquait que j'étais totalement nue. Je vis derrière le rideau de mes cheveux noirs une forme encore assoupie. Je ne mis qu'un temps à reconnaître l’énergie vitale de l'homme avec qui j'avais passé la nuit.
Je me redressai brusquement, ramenant les draps vers moi, avant de fixer, horrifiée, Akira. Mais qu'est-ce qui m'étais passée par la tête ?! Restant quelques instants à fixer le jeune homme qui dormait avec effroi, je reculai maladroitement loin de lui, avant de ne sentir sous mes jambes du vide. Mes genoux glissèrent du matelas, alors que je me raccrochai désespérément aux draps, que j'emportai finalement dans ma chute. Tombant au sol dans un bruit sourd, je me battis avec le drap qui s'était entortillé autour de moi et avec ma chaine qui m'étranglait, avant de me redressai tout aussi sec, fixant de nouveau Akira qui avait l'air de s'être réveillé. Mon Dieu, mais comment j'allais bien pouvoir faire ?!
Mana- Messages : 401
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
J'étais en train de voler à travers la forteresse de Minas Tirith du Seigneur des Anneaux sous ma forme Corbeau. C'était la guerre et j'apercevais du feu et des explosions dans tous les sens. Je finis par entrer dans la salle où Denethor avait voulu se faire brûler avec son fils vers la fin et j'aperçus Joey de Friends et Tsunade de Naruto en train de se battre à coups de guitare. Soudain, le sol trembla et s'effondra sous leurs pieds. C'est alors qu'une chaîne accrochée à mon pied que je n'avais pas vu m'entraîna à mon tour vers ce trou au fond duquel se trouvait le tourbillon de la rivière des morts qu'on voit dans Hercule... et je me réveillai à cause de toute l'agitation qui régnait à côté de moi.
Je mis un certain temps à reconnecter mes neurones et comprendre tout ce qui se passait, où je me trouvait et tutti quanti. Mais lorsque j'aperçus Mana au sol, ce fut comme si j'avais reçu une décharge et je me levai d'un bond pour reculer le plus possible jusqu'à heurter le mur contre lequel était posé le lit, la fixant avec de grands yeux affolés (là pour le coup, ça m'a réveillé). Bon sang mais alors j'avais pas rêvé? C'est VRAIMENT arrivé (je pensais que ça avait été un rêve érotique que j'avais fait)? Mais comment ça avait pu arriver? A quoi j'avais pensé? Ils sont drogués les plats indous?
Réalisant (enfin) que j'étais à walp, je plaquai mes mains sur mon entre-jambe tout en continuant de la fixer avec de grands yeux horrifiés. Oh bon sang c'est pas vrai! Comment je vais faire pour partir d'ici sans avoir à la recroiser? C'est impossible, on devait rentrer ensemble, sans compter que je ne comprend rien à ce qu'on me dit dans ce pays!
Oh bon sang, je veux mourir!
Je mis un certain temps à reconnecter mes neurones et comprendre tout ce qui se passait, où je me trouvait et tutti quanti. Mais lorsque j'aperçus Mana au sol, ce fut comme si j'avais reçu une décharge et je me levai d'un bond pour reculer le plus possible jusqu'à heurter le mur contre lequel était posé le lit, la fixant avec de grands yeux affolés (là pour le coup, ça m'a réveillé). Bon sang mais alors j'avais pas rêvé? C'est VRAIMENT arrivé (je pensais que ça avait été un rêve érotique que j'avais fait)? Mais comment ça avait pu arriver? A quoi j'avais pensé? Ils sont drogués les plats indous?
Réalisant (enfin) que j'étais à walp, je plaquai mes mains sur mon entre-jambe tout en continuant de la fixer avec de grands yeux horrifiés. Oh bon sang c'est pas vrai! Comment je vais faire pour partir d'ici sans avoir à la recroiser? C'est impossible, on devait rentrer ensemble, sans compter que je ne comprend rien à ce qu'on me dit dans ce pays!
Oh bon sang, je veux mourir!
Akira- Messages : 2698
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Je devinai aisément à la réaction d'Akira qu'il pensait à peu près la même chose que moi. Je lui tournai le dos, m'appuyant contre le lit, me maudissant à voix basse. Un peu plus et je me frappais le front contre le mur. Quelle inconscience !... Dans mon esprit, les événements de la nuit passaient à l'envers, et j'étais heureuse de ma peau si sombre qui masquait les potentielles rougeurs face à mes souvenirs et aux sensations que je me rappelais avoir eu. J'attrapai rapidement mon débardeur et mon short, ouvrant de grands yeux quand je le vis déchiré, avant de me souvenir de la raison. J'enfilai rapidement mes vêtements, avant de me relever, évitant le regard d'Akira. Je posais le drap sur le lit, avant de toussoter.
_ Tu... Tu te prépares et... Rendez-vous dans le hall dans une heure. Voilà.
Je partis presque en courant dans ma chambre, avant de fermer la porte à clé et d'ouvrir à Kestrel qui rentrait, visiblement en colère.
# Non mais t'es complètement timbrée ma pauvre fille ! Non seulement tu n'as rien fait lorsqu'Akira a tué une mère et sa fille, mais en plus tu as couché avec lui ! Et pour finir... TU M'AS LAISSÉE ME FAIRE MANGER PAR UN CHAT !
Je rentrais la tête dans les épaules face à la colère de Kestrel, me remémorant maintenant l'épisode dans le restaurant. Après ma honte suprême, je ressentais à présent la même colère qu'hier soir. Je relevai le regard, froide, avant de me diriger vers ma valise pour en sortir un jean noir et un tee shirt blanc cassé simple.
# Je sais Kestrel, une fois de plus je ne sais pas ce qui m'a pris.
je filais ensuite sous la douche rapidement, avant de rassembler toutes mes affaires et faire mon sac. Je jetai celui-ci sur mes épaules, avant de sortir de ma poche une paire de lunettes de soleil que je mis sur ma tête. Fermant la porte de ma chambre, je descendis dans le hall avec une demi heure d'avance, cherchant à savourer le calme pendant l'absence d'Akira.
_ Tu... Tu te prépares et... Rendez-vous dans le hall dans une heure. Voilà.
Je partis presque en courant dans ma chambre, avant de fermer la porte à clé et d'ouvrir à Kestrel qui rentrait, visiblement en colère.
# Non mais t'es complètement timbrée ma pauvre fille ! Non seulement tu n'as rien fait lorsqu'Akira a tué une mère et sa fille, mais en plus tu as couché avec lui ! Et pour finir... TU M'AS LAISSÉE ME FAIRE MANGER PAR UN CHAT !
Je rentrais la tête dans les épaules face à la colère de Kestrel, me remémorant maintenant l'épisode dans le restaurant. Après ma honte suprême, je ressentais à présent la même colère qu'hier soir. Je relevai le regard, froide, avant de me diriger vers ma valise pour en sortir un jean noir et un tee shirt blanc cassé simple.
# Je sais Kestrel, une fois de plus je ne sais pas ce qui m'a pris.
je filais ensuite sous la douche rapidement, avant de rassembler toutes mes affaires et faire mon sac. Je jetai celui-ci sur mes épaules, avant de sortir de ma poche une paire de lunettes de soleil que je mis sur ma tête. Fermant la porte de ma chambre, je descendis dans le hall avec une demi heure d'avance, cherchant à savourer le calme pendant l'absence d'Akira.
Mana- Messages : 401
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
J'éprouvai une sorte de soulagement en voyant que Mana semblait être aussi choquée que moi et la voir me tourner le dos. J'en profitai pour avaler ma salive sans pour autant parvenir à diminuer le volume de mes yeux et sans parvenir à détacher mon regard d'elle. Plus les souvenirs de la nuit dernière me revenaient en mémoire, moins j'arrivais à détourner le regard tandis que je sentais mes joues virer de plus en plus au rouge tellement je ne savais plus où me mettre. Ce ne fut que lorsqu'elle se mit à bouger que je parvins à détourner les yeux.
Mes jambes finirent par me lâcher et je tombai à genoux sur le matelas. Je risquai un rapide coup d’œil vers Mana et détournai aussitôt le regard en voyant qu'elle était en train de se rhabiller. J'en profitai d'ailleurs pour récupérer au moins mon jean, me sentant suffisamment con comme ça sans avoir besoin de rester dans cette "tenue".
Lorsqu'elle donna très rapidement ses instructions, je me figeai sur place, comme si un fauve se trouvait derrière la porte et que le moindre bruit lui indiquerait notre présence et me contentai de hocher la tête en fixant intensément le bord du lit avec des yeux figés, n'osant plus la regarder en face.
Dès que la porte se fut fermée derrière elle, je m'y précipitai pour la verrouiller sans trop savoir pourquoi. Je finis par m'y adosser et me laisser glisser pour me retrouver assis au sol, le regard abruti. Oh bon sang, comment ça a pu arriver?
*Alors toi, tu détestes te faire soigner mais dès que tu croises une Guérisseuse gradée, tu ne peux pas t'empêcher de coucher avec.*
*Hein? N... N'importe quoi, je...*
*Quelles Guérisseuses gradées est-ce que tu connais?*
*Euh... ben... Azylis... Alice... et... Mana...*
*Alors?*
*Oh bon sang c'est v... Ah non! Il y a Ambre!*
*Tu lui as déjà parlé seul à seul?*
*... Non.*
"Oh bon sang, c'est pas vrai." Me lamentai-je.
Je me retournai et me frappai la tête contre la porte. Le pire, c'est que j'en avais même pas eu envie cette fois-là... pas au début en tout cas. Mais comment ça a pu arriver? On était en train de s'engueuler et...
Puis la scène du restaurant me revint en mémoire et je sentis une violente nausée remonter et je me précipitai à la salle de bain pour aller vomir. Alors que je relevais la tête en reprenant ma respiration, une nouvelle nausée me reprit et je vomis de nouveau avant de tousser mes restes. Je restai un moment sans bouger, la tête suspendue au-dessus de la lunette des toilettes, les larmes aux yeux.
"Je le hais." Sanglotai-je en fermant les yeux et essayant vainement de retenir mes larmes.
Je le hais. Je hais Anikeï. Je le hais de m'avoir fait faire ça. Et je me hais de l'avoir fait, d'avoir tué une petite fille devant sa mère avant de tuer cette dernière. Je me hais de lui avoir obéit. Il est vraiment ignoble. Je suis vraiment ignoble.
Je finis par m'adosser contre le mur et posai ma tête contre ce dernier, parvenant enfin à contenir mes larmes sans pour autant chercher à les essuyer. Comment peut-on demander à quelqu'un de faire ça? Et comment peut-on arriver à faire ça? Et qui sait ce qu'il serait capable de me dire de faire encore? Il serait certainement capable de m'ordonner de faire quelque chose de pire encore même si en ce moment j'ai l'impression que rien ne peut être pire que ce que j'ai fait. Je ne pourrai jamais y arriver.
*Alors laisse tomber. Ne cherche plus à devenir comme lui, c'est certain que pour y parvenir tu devras recommencer ce genre d'expérience.*
*Non. Non si je laisse tomber, tu seras obligé d'être toujours derrière moi, tu ne seras jamais plus un véritable Griffon et les actes que tu commettras pour vivre et survivre ne seront plus sans conséquence morale. Vous, les Animaux, vous n'agissez qu'en fonction de ce que vous dicte votre instinct animal et vous ne pouvez pas faire autrement, du coup, vos actes ne sont pas critiquables alors que quand vous êtes des Animae, vous pouvez penser, réfléchir et si vous tuer d'autres animaux pour vous nourrir alors que vous aviez la capacité de refuser de céder à vos instincts, ça fait de vous des meurtriers et je ne veux pas que tu tombes aussi bas que ces imbéciles d'humains, aussi bas que moi. Il faut que j'arrive à ne plus avoir besoin de toi. Et si je laisse tomber maintenant, ça voudra dire que j'ai tué cette petite et sa mère pour rien.*
*On en reparlera quand ce sera le moment alors.*
*Merci.*
Je finis par me relevai, tirai la chasse d'eau avant d'aller prendre une douche. Lorsque j'en sortis, je m'approchai du miroir pour voir la mine que j'avais et lorsque j'aperçus mon reflet, j'écarquillai les yeux d'horreur.
"Comment je vais faire pour planquer ces suçons et traces de griffures????" Criai-je dans la salle de bain en regardant les traces que j'avais surtout au niveau du cou.
En plus, on crève de chaud ici alors si je dégaine l'écharpe, on va vraiment me prendre pour un dingue! Oh bon sang la honte! Je veux rentrer à Valhalla! Je veux y retourner et m'enfermer dans ma chambre!
Ne sachant pas exactement à quelle heure Mana était partie et ne voulant pas risquer d'arriver une nouvelle fois à la bourre (surtout aujourd'hui), je me pressai de me sécher, m'habiller, faire mon sac et regagner le hall de l'hôtel. J'avais un quart d'heure d'avance sur l'heure annoncée par Mana mais je n'en savais rien et du coup, lorsque je l'aperçue je commençai à stresser, pensant être vraiment à la bourre et je me pressai de descendre. Evitant soigneusement de la regarder, je me rendis devant le réceptionniste pour lui rendre la clé de la chambre.
"Arigato... euh gracias, THANK YOU voilà!" Tentai-je de le remercier mais incapable de me concentrer tellement je me sentais mal à l'aise.
Mes jambes finirent par me lâcher et je tombai à genoux sur le matelas. Je risquai un rapide coup d’œil vers Mana et détournai aussitôt le regard en voyant qu'elle était en train de se rhabiller. J'en profitai d'ailleurs pour récupérer au moins mon jean, me sentant suffisamment con comme ça sans avoir besoin de rester dans cette "tenue".
Lorsqu'elle donna très rapidement ses instructions, je me figeai sur place, comme si un fauve se trouvait derrière la porte et que le moindre bruit lui indiquerait notre présence et me contentai de hocher la tête en fixant intensément le bord du lit avec des yeux figés, n'osant plus la regarder en face.
Dès que la porte se fut fermée derrière elle, je m'y précipitai pour la verrouiller sans trop savoir pourquoi. Je finis par m'y adosser et me laisser glisser pour me retrouver assis au sol, le regard abruti. Oh bon sang, comment ça a pu arriver?
*Alors toi, tu détestes te faire soigner mais dès que tu croises une Guérisseuse gradée, tu ne peux pas t'empêcher de coucher avec.*
*Hein? N... N'importe quoi, je...*
*Quelles Guérisseuses gradées est-ce que tu connais?*
*Euh... ben... Azylis... Alice... et... Mana...*
*Alors?*
*Oh bon sang c'est v... Ah non! Il y a Ambre!*
*Tu lui as déjà parlé seul à seul?*
*... Non.*
"Oh bon sang, c'est pas vrai." Me lamentai-je.
Je me retournai et me frappai la tête contre la porte. Le pire, c'est que j'en avais même pas eu envie cette fois-là... pas au début en tout cas. Mais comment ça a pu arriver? On était en train de s'engueuler et...
Puis la scène du restaurant me revint en mémoire et je sentis une violente nausée remonter et je me précipitai à la salle de bain pour aller vomir. Alors que je relevais la tête en reprenant ma respiration, une nouvelle nausée me reprit et je vomis de nouveau avant de tousser mes restes. Je restai un moment sans bouger, la tête suspendue au-dessus de la lunette des toilettes, les larmes aux yeux.
"Je le hais." Sanglotai-je en fermant les yeux et essayant vainement de retenir mes larmes.
Je le hais. Je hais Anikeï. Je le hais de m'avoir fait faire ça. Et je me hais de l'avoir fait, d'avoir tué une petite fille devant sa mère avant de tuer cette dernière. Je me hais de lui avoir obéit. Il est vraiment ignoble. Je suis vraiment ignoble.
Je finis par m'adosser contre le mur et posai ma tête contre ce dernier, parvenant enfin à contenir mes larmes sans pour autant chercher à les essuyer. Comment peut-on demander à quelqu'un de faire ça? Et comment peut-on arriver à faire ça? Et qui sait ce qu'il serait capable de me dire de faire encore? Il serait certainement capable de m'ordonner de faire quelque chose de pire encore même si en ce moment j'ai l'impression que rien ne peut être pire que ce que j'ai fait. Je ne pourrai jamais y arriver.
*Alors laisse tomber. Ne cherche plus à devenir comme lui, c'est certain que pour y parvenir tu devras recommencer ce genre d'expérience.*
*Non. Non si je laisse tomber, tu seras obligé d'être toujours derrière moi, tu ne seras jamais plus un véritable Griffon et les actes que tu commettras pour vivre et survivre ne seront plus sans conséquence morale. Vous, les Animaux, vous n'agissez qu'en fonction de ce que vous dicte votre instinct animal et vous ne pouvez pas faire autrement, du coup, vos actes ne sont pas critiquables alors que quand vous êtes des Animae, vous pouvez penser, réfléchir et si vous tuer d'autres animaux pour vous nourrir alors que vous aviez la capacité de refuser de céder à vos instincts, ça fait de vous des meurtriers et je ne veux pas que tu tombes aussi bas que ces imbéciles d'humains, aussi bas que moi. Il faut que j'arrive à ne plus avoir besoin de toi. Et si je laisse tomber maintenant, ça voudra dire que j'ai tué cette petite et sa mère pour rien.*
*On en reparlera quand ce sera le moment alors.*
*Merci.*
Je finis par me relevai, tirai la chasse d'eau avant d'aller prendre une douche. Lorsque j'en sortis, je m'approchai du miroir pour voir la mine que j'avais et lorsque j'aperçus mon reflet, j'écarquillai les yeux d'horreur.
"Comment je vais faire pour planquer ces suçons et traces de griffures????" Criai-je dans la salle de bain en regardant les traces que j'avais surtout au niveau du cou.
En plus, on crève de chaud ici alors si je dégaine l'écharpe, on va vraiment me prendre pour un dingue! Oh bon sang la honte! Je veux rentrer à Valhalla! Je veux y retourner et m'enfermer dans ma chambre!
Ne sachant pas exactement à quelle heure Mana était partie et ne voulant pas risquer d'arriver une nouvelle fois à la bourre (surtout aujourd'hui), je me pressai de me sécher, m'habiller, faire mon sac et regagner le hall de l'hôtel. J'avais un quart d'heure d'avance sur l'heure annoncée par Mana mais je n'en savais rien et du coup, lorsque je l'aperçue je commençai à stresser, pensant être vraiment à la bourre et je me pressai de descendre. Evitant soigneusement de la regarder, je me rendis devant le réceptionniste pour lui rendre la clé de la chambre.
"Arigato... euh gracias, THANK YOU voilà!" Tentai-je de le remercier mais incapable de me concentrer tellement je me sentais mal à l'aise.
Akira- Messages : 2698
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Lorsqu'Akira débarqua en courant, croyant visiblement être en retard, je ne cherchai pas à le rassurer en lui disant qu'on avait le temps. Je me contentai de détourner le regard, gênée et en colère -Contre lui mais aussi contre moi-même- mais gardant tout de même un regard neutre. J'attendis qu'il rende les clés au réceptionniste, jetant de rapides coups d’œil pour savoir quand il aurait fini. J'ignorais superbement l'autre homme qui m'avait dévisagé lorsque j'étais arrivée dans le hall. Notre mission était finie, je n'avais pas à me faire passer pour une indienne.
Lorsque le brun eut fini, je sortis sans un mot de l'hôtel, me dirigeant vers les garages avant de me planter devant la grande porte en fer cachant nos motos. Je me tournai vers Akira.
_ Il faut vérifier que les motos soient en état de rouler, et ensuite nous partons vers le bateau. Nous embarquons en fin d'après-midi.
J'ouvris le garage ensuite, m'approchant immédiatement de ma moto pour la vérifier. Après cinq minutes d'inspection rapide mais minutieuse, je grimpai, mis mon casque et mes mitaines, avant de laisser Kestrel se cacher entre mon sac et mon dos et de démarrer, attendant Akira.
Lorsque le brun eut fini, je sortis sans un mot de l'hôtel, me dirigeant vers les garages avant de me planter devant la grande porte en fer cachant nos motos. Je me tournai vers Akira.
_ Il faut vérifier que les motos soient en état de rouler, et ensuite nous partons vers le bateau. Nous embarquons en fin d'après-midi.
J'ouvris le garage ensuite, m'approchant immédiatement de ma moto pour la vérifier. Après cinq minutes d'inspection rapide mais minutieuse, je grimpai, mis mon casque et mes mitaines, avant de laisser Kestrel se cacher entre mon sac et mon dos et de démarrer, attendant Akira.
Mana- Messages : 401
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Mana ne fit pas de commentaires et n'eut pas de réaction particulière face à mon retard. Je ne savais pas si c'était bon signe ou pas mais je préférais ne pas savoir, bien content de ne pas avoir à la regarder. Je la suivis en silence lorsqu'elle sortit de l'hôtel pour se rendre au garage où on avait laissé nos motos (même si celle que j'utilisais n'était pas à moi).
Lorsqu'elle s'arrêta et se tourna vers moi, je me figeai et évitai de respirer en essayant de rougir le moins possible. Je me contentai de hocher la tête jusqu'à ce qu'elle se retourne pour ouvrir le garage... avant de me rappeler que je n'y connaissais rien en moto et encore moins en mécanique et cie. Mais je préférai ne rien dire à Mana. Je me contentai de regarder approximativement aux mêmes endroits qu'elle regardait sur sa propre moto. Ne voyant rien qui me fasse réagir, je priai pour qu'elle n'ait effectivement rien avant de monter dessus.
*Ça va aller Tiago? Tu es prêt à refaire un long voyage?*
*Je n'ai rien fait depuis des jours. Je n'attends que ça.*
*Tant mieux alors!*
Je mis mon sac sur le dos avant de mettre le contact pour démarrer la moto. Je fronçai les sourcils pour me concentrer. Une mitaine apparut sur chacune de mes mains et une paire de lunettes pour moto apparut autour de mes yeux. Je préférai ne pas faire apparaître de casque : déjà je n'aime pas ça et puis, il faisait super chaud dans ce pays, j'étais sûr que j'allais mourir asphyxié si j'en portais un.
Un fois prêt, j'attendis que Mana parte devant avant de sortir en la suivant. Puis nous prîmes la route pour quitter la ville tandis que je "voyais" Tiago prendre son envol, quittant enfin sa cachette.
Lorsqu'elle s'arrêta et se tourna vers moi, je me figeai et évitai de respirer en essayant de rougir le moins possible. Je me contentai de hocher la tête jusqu'à ce qu'elle se retourne pour ouvrir le garage... avant de me rappeler que je n'y connaissais rien en moto et encore moins en mécanique et cie. Mais je préférai ne rien dire à Mana. Je me contentai de regarder approximativement aux mêmes endroits qu'elle regardait sur sa propre moto. Ne voyant rien qui me fasse réagir, je priai pour qu'elle n'ait effectivement rien avant de monter dessus.
*Ça va aller Tiago? Tu es prêt à refaire un long voyage?*
*Je n'ai rien fait depuis des jours. Je n'attends que ça.*
*Tant mieux alors!*
Je mis mon sac sur le dos avant de mettre le contact pour démarrer la moto. Je fronçai les sourcils pour me concentrer. Une mitaine apparut sur chacune de mes mains et une paire de lunettes pour moto apparut autour de mes yeux. Je préférai ne pas faire apparaître de casque : déjà je n'aime pas ça et puis, il faisait super chaud dans ce pays, j'étais sûr que j'allais mourir asphyxié si j'en portais un.
Un fois prêt, j'attendis que Mana parte devant avant de sortir en la suivant. Puis nous prîmes la route pour quitter la ville tandis que je "voyais" Tiago prendre son envol, quittant enfin sa cachette.
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Je roulais à vive allure, m'assurant cependant qu'Akira me suivait, et Tiago par la même occasion. Après plusieurs kilomètres parcourus, ce qui eut pour effet de me calmer un peu, nous arrivâmes sur le port. Je descendis de ma moto et enlevai mon casque, m'appuyant sur mon véhicule. J'évitai de croiser le regard du brun, autant parce que j'étais gênée et parce que je voulais oublier ce qui s'était passé hier. J'avais décidé de le laisser s'occuper de ses remords, il pouvait aller en parler si lui le voulait, mais cette décision m'étonnerais.
Après quelques minutes d'attente, nous pûmes monter à bord pour garer nos motos, et je partis récupérer nos clés. Comme à l'aller, je donnais les deux clés à Akira, en silence, avant de partir sur le pont, m'asseyant par terre. Kestrel se percha sur mon épaule, alors que je poussai un long soupir.
# Ce type me soule.
# En même temps, tu n'as pas été très fine... Tu aurais du le laisser partir, le surveiller de loin au lieu de lui sauter dessus comme une morte de faim !
# C'est faux ! Il m'a sauté dessus, pas l'inverse !
# Rappelle moi l'ordre des actions ?
#... Bon, d'accord. Mais on en parle plus. Ok ?!
Le sujet était clos, D'autant que je savais que j'avais tord.
Après quelques minutes d'attente, nous pûmes monter à bord pour garer nos motos, et je partis récupérer nos clés. Comme à l'aller, je donnais les deux clés à Akira, en silence, avant de partir sur le pont, m'asseyant par terre. Kestrel se percha sur mon épaule, alors que je poussai un long soupir.
# Ce type me soule.
# En même temps, tu n'as pas été très fine... Tu aurais du le laisser partir, le surveiller de loin au lieu de lui sauter dessus comme une morte de faim !
# C'est faux ! Il m'a sauté dessus, pas l'inverse !
# Rappelle moi l'ordre des actions ?
#... Bon, d'accord. Mais on en parle plus. Ok ?!
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Mana- Messages : 401
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Je suivais Mana qui allait plus vite qu'à l'aller (ou alors c'est moi qui ne suis pas encore assez habitué à conduire une moto, ce n'est pas impossible) et j'arrivais tout juste à suivre correctement le rythme (quand on était en ligne droite, ça allait mais les virages, quand ils étaient un peu trop serrés, c'était une autre histoire).
Lorsque nous arrivâmes au port et que nous descendîmes de nos véhicules, j'évitai de me retrouver trop près d'elle et manifestement, elle ne manifestait aucune envie qu'on se retrouve près l'un de l'autre, ce qui me rassurait un tout petit peu (parce que ça n'enlevait pas la gène que je n'arrêtais pas de ressentir chaque fois que je la sentait près de moi). Chaque fois que je la voyais, je n'arrêtais pas de repenser à ce qui c'était passé la nuit dernière je n'arrêtais pas de ressentir une vague de regret mais pourtant parallèlement autre chose, comme une sorte de... satisfaction et ça en devenait vraiment frustrant.
Une fois à bord, nous rangeâmes nos motos pour qu'elles ne risquent rien pendant le voyage. Lorsque Mana vint me passer ma clé de cabine, j'eus un moment de doute lorsque je remarquai qu'elle me donnait deux clé mais je compris vite que, comme à l'aller, c'était pour Tiago.
"Merci." Répondis-je avec un hochement de la tête en évitant toutefois de la regarder.
Je passai le reste de la journée accoudé sur le pont du bateau à regarder tranquillement le paysage infini de la mer en luttant contre l'envie que j'avais de me transformer en Corbeau pour aller voler, ce qui m'aurait bien changé les idées.
Lorsque la nuit tomba enfin, comme la première fois, je guettai le moment où il n'y avait plus personne dans les environs pour faire venir Tiago pour qu'il entre se reposer dans la seconde cabine. J'eus beaucoup de mal à m'endormir cette nuit, du coup, je ne dormis pas beaucoup et lorsque le soleil fut suffisamment levé et que je dus ouvrir la porte de la cabine de Tiago pour qu'il reprenne son envol, j'avais l'impression d'avoir à peine commencé à m'endormir.
Je passai donc le reste de la journée enfermé dans ma cabine à essayer de me reposer.
Lorsque nous arrivâmes au port et que nous descendîmes de nos véhicules, j'évitai de me retrouver trop près d'elle et manifestement, elle ne manifestait aucune envie qu'on se retrouve près l'un de l'autre, ce qui me rassurait un tout petit peu (parce que ça n'enlevait pas la gène que je n'arrêtais pas de ressentir chaque fois que je la sentait près de moi). Chaque fois que je la voyais, je n'arrêtais pas de repenser à ce qui c'était passé la nuit dernière je n'arrêtais pas de ressentir une vague de regret mais pourtant parallèlement autre chose, comme une sorte de... satisfaction et ça en devenait vraiment frustrant.
Une fois à bord, nous rangeâmes nos motos pour qu'elles ne risquent rien pendant le voyage. Lorsque Mana vint me passer ma clé de cabine, j'eus un moment de doute lorsque je remarquai qu'elle me donnait deux clé mais je compris vite que, comme à l'aller, c'était pour Tiago.
"Merci." Répondis-je avec un hochement de la tête en évitant toutefois de la regarder.
Je passai le reste de la journée accoudé sur le pont du bateau à regarder tranquillement le paysage infini de la mer en luttant contre l'envie que j'avais de me transformer en Corbeau pour aller voler, ce qui m'aurait bien changé les idées.
Lorsque la nuit tomba enfin, comme la première fois, je guettai le moment où il n'y avait plus personne dans les environs pour faire venir Tiago pour qu'il entre se reposer dans la seconde cabine. J'eus beaucoup de mal à m'endormir cette nuit, du coup, je ne dormis pas beaucoup et lorsque le soleil fut suffisamment levé et que je dus ouvrir la porte de la cabine de Tiago pour qu'il reprenne son envol, j'avais l'impression d'avoir à peine commencé à m'endormir.
Je passai donc le reste de la journée enfermé dans ma cabine à essayer de me reposer.
Akira- Messages : 2698
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Je restai assise où j'étais pendant toute la nuit, fixant l'horizon. J'avais hâte de rentrée au Vahalla, de pouvoir enfin l'éviter. Lorsque j'avais donné les clés à Akira, je m'étais sentis gênée, en colère, mais aussi encore un peu attirée. Je repensais à cette nuit avec un mélange de frustration, de gêne et de satisfaction. Je n'arrivais pas à regretter ce que j'avais fait, même si ce qui s'était passé n'aurait jamais du se produire.
Lorsque le bateau arriva à bon port, nous sortîmes les motos du bateau pour partir vers l'aéroport. Je ne le regardais pas, évitant de lui parler. Je voulais que le voyage passe le plus vite possible, mais nous avions encore un voyage en avion... Qui risquait d'être long. Nous attendîmes à peine une heure dans le hall avant de monter chercher nos places. Comme à l'aller, nous nous retrouvâmes côte à côte. Je détournai le regard de l'autre côté, prenant bien garde à l'oublier. Kestrel, cachée sous mes cheveux, cherchait à me distraire, ce qui n'était pas une tâche facile.
Lorsque l'avion atterrit à Seattle, je me tournai pour la première fois depuis la sortie du bateau vers Akira.
_ Il nous reste quelques heures de route jusqu'au Valhalla, je vais aller directement en salle du conseil, mais je tairais ce que tu as fait hier soir. On en a suffisamment fait je pense.
_ Je récupérais ma moto ensuite pour prendre la direction du Valhalla, suivie d'Akira.
Lorsque le bateau arriva à bon port, nous sortîmes les motos du bateau pour partir vers l'aéroport. Je ne le regardais pas, évitant de lui parler. Je voulais que le voyage passe le plus vite possible, mais nous avions encore un voyage en avion... Qui risquait d'être long. Nous attendîmes à peine une heure dans le hall avant de monter chercher nos places. Comme à l'aller, nous nous retrouvâmes côte à côte. Je détournai le regard de l'autre côté, prenant bien garde à l'oublier. Kestrel, cachée sous mes cheveux, cherchait à me distraire, ce qui n'était pas une tâche facile.
Lorsque l'avion atterrit à Seattle, je me tournai pour la première fois depuis la sortie du bateau vers Akira.
_ Il nous reste quelques heures de route jusqu'au Valhalla, je vais aller directement en salle du conseil, mais je tairais ce que tu as fait hier soir. On en a suffisamment fait je pense.
_ Je récupérais ma moto ensuite pour prendre la direction du Valhalla, suivie d'Akira.
Mana- Messages : 401
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Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Lorsque nous arrivâmes au port, je sortis de ma cabine et suivis Mana en silence pour aller récupérer nos motos. Peu après avoir quitté la ville, nous fîmes une pause pour permettre à Tiago de se poser un peu étant donné qu'il volait depuis l'aube. Comme depuis le début du retour, on évitait autant que possible de se parler et j'évitai soigneusement de la regarder. Chaque fois qu'elle entrait dans mon champ de vision, j'avais aussitôt des flash de ce qui s'était passé la nuit dernière, ce qui me donnait envie de plus vite détourner le regard tout en m'en empêchant.
Une fois à l'aéroport et que je sus qu'on allait devoir patienter une heure, je prétextai avoir faim pour m'éloigner d'elle et aller me chercher un sandwich alors que j'avais l'appétit coupé, si bien que lorsque vint l'heure pour nous d'embarquer, je jetai ledit sandwich à la poubelle sans avoir mordu une seule fois dedans. J'avais espéré qu'on ne serait pas côte à côte dans l'avion mais bien entendu, ça aurait été trop beau. Du coup, je passai la majorité du voyage à regarder à travers le hublot en regrettant de ne pas pouvoir me jeter au travers de ce dernier.
Une fois arrivés à Seattle, je levai les yeux vers le visage de Mana lorsque cette dernière m'adressa la parole (déjà parce qu'elle m'adressait la parole et parce qu'avec les yeux baissés j'avais une vue qui me rappelait très violemment ce qui c'était passé la nuit dernière). Par contre, je fus surpris qu'elle décide de ne pas parler de ce que j'avais fait l'autre soir mais décidai de ne pas discuter et profiter de la chance qu'elle m'offrait.
"Mer... ci." Dis-je avec un hochement de la tête en ayant l'impression de ne plus être capable de parler, bien que je savais que c'était à cause du nœud que j'avais dans la gorge à repenser à ce que j'avais fait.
Nous récupérâmes nos motos et nous mîmes en route pour Valhalla. Le trajet me parut être une éternité, surtout lorsque j'apercevais le dos de Mana, ce qui me faisait immanquablement ressentir cette gène, cette frustration, cette colère et cette satisfaction qui m'agaçaient tant. Nous ne fîmes que deux haltes pour permettre à nos Animae de se reposer et boire.
Alors que le soleil commençait à se coucher, le bâtiment de l'école nous apparut enfin. J'accélérai au maximum mais ma moto était moins puissante que celle de Mana et je ne réussis qu'à parvenir à sa hauteur. Une fois arrivés, nous allâmes ranger les motos dans le garage de l'école. Une fois dehors, j'eus un moment de gène. J'aurais voulu dire quelque chose mais rien ne sortit. Ni même un "merci", "désolé", "au revoir" ou n'importe quoi d'autre. Je ne savais vraiment pas quoi dire et j'avais l'impression que si je voulais parler, je n'y arriverais pas.
Je finis donc par baisser les yeux pour éviter d'avoir à regarder Mana puis fis quelques pas pour commencer à m'éloigner d'elle avant de me transformer en un grand Corbeau et prendre mon envol, me dirigeant vers le bâtiment de l'école. Je n'aurais vraiment pas cru que cette mission aurait été si difficile.
Une fois à l'aéroport et que je sus qu'on allait devoir patienter une heure, je prétextai avoir faim pour m'éloigner d'elle et aller me chercher un sandwich alors que j'avais l'appétit coupé, si bien que lorsque vint l'heure pour nous d'embarquer, je jetai ledit sandwich à la poubelle sans avoir mordu une seule fois dedans. J'avais espéré qu'on ne serait pas côte à côte dans l'avion mais bien entendu, ça aurait été trop beau. Du coup, je passai la majorité du voyage à regarder à travers le hublot en regrettant de ne pas pouvoir me jeter au travers de ce dernier.
Une fois arrivés à Seattle, je levai les yeux vers le visage de Mana lorsque cette dernière m'adressa la parole (déjà parce qu'elle m'adressait la parole et parce qu'avec les yeux baissés j'avais une vue qui me rappelait très violemment ce qui c'était passé la nuit dernière). Par contre, je fus surpris qu'elle décide de ne pas parler de ce que j'avais fait l'autre soir mais décidai de ne pas discuter et profiter de la chance qu'elle m'offrait.
"Mer... ci." Dis-je avec un hochement de la tête en ayant l'impression de ne plus être capable de parler, bien que je savais que c'était à cause du nœud que j'avais dans la gorge à repenser à ce que j'avais fait.
Nous récupérâmes nos motos et nous mîmes en route pour Valhalla. Le trajet me parut être une éternité, surtout lorsque j'apercevais le dos de Mana, ce qui me faisait immanquablement ressentir cette gène, cette frustration, cette colère et cette satisfaction qui m'agaçaient tant. Nous ne fîmes que deux haltes pour permettre à nos Animae de se reposer et boire.
Alors que le soleil commençait à se coucher, le bâtiment de l'école nous apparut enfin. J'accélérai au maximum mais ma moto était moins puissante que celle de Mana et je ne réussis qu'à parvenir à sa hauteur. Une fois arrivés, nous allâmes ranger les motos dans le garage de l'école. Une fois dehors, j'eus un moment de gène. J'aurais voulu dire quelque chose mais rien ne sortit. Ni même un "merci", "désolé", "au revoir" ou n'importe quoi d'autre. Je ne savais vraiment pas quoi dire et j'avais l'impression que si je voulais parler, je n'y arriverais pas.
Je finis donc par baisser les yeux pour éviter d'avoir à regarder Mana puis fis quelques pas pour commencer à m'éloigner d'elle avant de me transformer en un grand Corbeau et prendre mon envol, me dirigeant vers le bâtiment de l'école. Je n'aurais vraiment pas cru que cette mission aurait été si difficile.
Akira- Messages : 2698
Age : 34
Feuille de personnage
Âge: 23 ans
Pouvoirs: Morphe d'Eau
Animae: Tiago, un Griffon
Re: {/!\} Hama āpakō dēkhanē kē li'ē.
Une fois arrivés au Valhalla, je rangeai ma moto, laissant Akira partir devant. Une fois seule, je m'appuyai contre un arbre et allumai une cigarette. Soufflant un nuage de fumée, je tentai de me calmer en attendant la réunion quotidienne. J'allais faire mon rapport, en omettant les faits qui se sont passés après la mission. Ca n'était pas la peine d'aggraver les choses, et je voulais être tranquille et oublier cette mission. Après avoir fini ma cigarette, j'écrasai le mégot à terre avant de marcher vers l'Ecole.
Marchant calmement dans les couloirs des Valars, je saluai mes collègues avec un air neutre. Entrant dans la salle du conseil, je laissai la réunion commencer, attendant mon tour. Lorsqu'il arriva, je me levai et balayai l'assistance du regard.
_ Bonsoir à tous...
Marchant calmement dans les couloirs des Valars, je saluai mes collègues avec un air neutre. Entrant dans la salle du conseil, je laissai la réunion commencer, attendant mon tour. Lorsqu'il arriva, je me levai et balayai l'assistance du regard.
_ Bonsoir à tous...
Mana- Messages : 401
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