Re: Desespérant !

par **Farfaya** Mer 16 Juin - 15:43

Je me levais...pour mieux me rasseoir, une seconde fois, toujours ramenée en arrière par Edward, et je lui lançais un regard agacé...avant de me radoucir immédiatement lorsqu'il céda.

- Tu vois, t'as pas toujours raison, répliquais-je, malicieuse.

Ouais, j'ai réussis à le caser !! ^^
Je frissonnais en sentant son souffle dans mon cou, et caressais les touches d'ivoires du bout des doigts, le regard triste, un sourire doux sur le visage.

- Je...je ne sais plus jouer seule...soupirais-je en détournant le regard. Mais...je peux jouer d'autre chose, si tu veux...

Mouais...on a fait plus énergique et convainquant tout de même.

par **Edward** Mer 16 Juin - 15:51

J'eus une grimace, vaincu et détournais le regard, prenant une mine boudeuse que démentais mon regard amusé, fixé sur le clavier du piano.

"Pour une fois et en plus, il s'agit de moi, pas de toi."

Je lui tirais la langue, lui lançant un regard espiègle.
Je haussais les épaules.

"Tant que je t'entend jouer, ça me va."

Je tournais la tête pour lui sourire.

par **Farfaya** Mer 16 Juin - 16:14

Je penchais la tête sur le côté et lui tirais la langue à mon tour, amusée. Il peut dire ce qu'il veut, là pour le coup, je l'ai eu U_u
Soupirant, j'immitais son comportement précédent et lui lançais un regard de chien battu, avant de parcourrir la salle des yeux. De quoi, et surtout qu'est-ce je vais bien pouvoir lui jouer ? T.T

Avisant un violon quelques mètres plus loin, j'esquissais un sourire, et, lui lançant un dernier regard, je me levais pour me saisir de l'instrument. Ramenant mes cheveux sur mon épaule droite, je positionnais le violon sur mon épaule gauche et attrapais l'archet.

- Qu'est-ce que tu ne me ferais pas faire...soupirais-je en esquissant un sourire...

...Avant de commencer à jouer. La mélodie, simple et entrainante, était pourtant chargée d'un certain mystère. Je jouais les yeux fermés, le sourire aux lèvres, ravie de constater qu'après tout ce temps sans avoir touché à l'instrument, je m'en sortais toujours aussi bien.

https://www.youtube.com/watch?v=X-bcZt2xZzc&feature=related

par **Edward** Mer 16 Juin - 17:17

Moi qui penser que j'aurais droit à un morceaux de piano...
Quelle ne fut pas ma surprise en la voyant se lever pour récupéré un violon. Ca aussi ça faisait partie des instrument qu' "une petite-fille-bien-comme-il -faut" doit apprendre à jouer?
Ben faut croire.
Je me retournais sur le tabouret pour faire face à Farfaya. Quand elle commence à jouer, j'ouvris des yeux surpris.
La mélodie qu'elle tirait à l'instrument de bois, bien que simple, était magnifique.
Je la regardais jouer avec délice. Debout, le violon à la main, toute traces de fatigue semblait s'être envolée, repoussé par le musique.
Elle ne m'avait jamais semblait aussi belle qu'en cet instant.
J'aurais voulu pouvoir arrêter le temps, une fois de plus...Ou au moins avoir un apreille photo.
A défaut, je gravais son image, pour être sure de ne jamais l'oublier.
Quand la mélodie cessa, je dévisageais Farfaya avec un sourire heureux. Pourtant, en cet instant, je souffrais le martyr, je n'avais qu'une envie: me lever, la prendre dans mes bras pour gouter une nouvelle fois à la douceur de ses lèvres.

" Tu es magnifique..." soufflais-je sans la quitter des yeux.

par **Farfaya** Mer 16 Juin - 17:43

Je jouais les yeux fermés, mon sourire s'élargissant encore en arrivant à la dernière partie du morceau, que je préférais. Ce morceau, c'était tant de bon souvenirs...ce n'était pas un de ceux que j'affectionnais le plus, mais c'était bien le préféré de mon frère. Tirant une dernière note longue au violon, j'abaissais l'archet et rouvris les yeux pour croiser le regard d'Edward. Un frisson parcourru ma colone vértébrale face à l'intensité de son regard, et je sentis mon coeur faire un bon dans ma poitrine à son compliment.

Je restais debout quelques secondes, soufflée, incapable du moindre mouvement, cloué sur place par son regard d'acier...avant de me ressaisir soudain. Je ne pouvais rester immobile ainsi plus longtemps, il fallait que je fasse quelque chose pour noyer la douleur de son regard, quelque chose pour desserrer l'étau qui broyait mon coeur en cet instant. Lâchant archet et violon sans plus me préoccuper de la dure chute de l'instrument sur le sol, je réduisis l'espace qui nous séparait presque en courrant, avant de tout simplement me jeter sur lui. Un genou sur le siège, je stoppais ma course en plaquant mes lèvres contre les siennes, passant un bras autour de son cou, m'appuyant de l'autre main sur le piano, tirant quelques notes discordantes au clavier, m'emparant de ses lèvres avec avidité...et tant pis pour le reste.

par **Edward** Mer 16 Juin - 18:00

Un éclair de surpise traversa mon regard. Elle semblait s'être statufié.
Quoi? J'aurais pas du? Question idiote, bien sure que j'aurais pas du ><
Je retins un soupir avant de retenir un sursaut. Je rêve ou elle vient de lacher son violon??
Je n'eus pas le temps d'apprécier la chute de l'instrument que Farfaya m'avait rejoint.
Je n'eus pas le temps de réaliser se qui m'arrivais que je me sentis basculer en arrière, le piano m'empêcha de chuter.
Ses lèvres douce et sucrée sur les miennes me firent l'effet d'un électro choc.
Comme par réflexe, je refermais mes bras autour se sa taille, lui rendant son baiser avec passion.
Mon coeur battait la chamade et comme la première fois que j'avais gouté à ses lèvres, je perdais la tête. Resserant mes bras autour de sa taille, je me redressais, soulevant légérement Farfaya.
Avançant de quelques pas, je l'appuyais contre le premier meuble venu...Une commode, je crois.
Remontant mes mains dans son dos, j'en passais une sur sa nuque, relevant ses cheveux que je caressais de l'autre, m'emparant encore un peu plus de ses lèvres.

par **Farfaya** Mer 16 Juin - 18:15

Lâchant le piano pour poser ma main sur son épaule, mes doigts se crispèrent sur son kimono lorsque ses bras se refermèrent autour de ma taille, et mon autre main serra plus fort encore sa nuque, soudant nos lèvres en un baiser passionné. Puis il se releva soudain, me soulevant lègèrement, et il avança jusqu'à ce que je sente le bord d'un meuble dans mon dos. Partant légèrement en arrière, il me ramena à lui en glissant une main sur ma nuque, et un violent frisson parcourru tout mon corps, qui s'accentua encore lorsque je sentis sa main dans mes cheveux.

Laissant mes doigts glisser sur sa nuque, je crochetais le col de son kimono et tirais dessus, dénudant à demi son épaule droite. Quittant ses lèvres à regret, je me hissais sur la pointe des pieds pour passer ma langue derrière son oreille avant de descendre dans son cou pour embrasser l'arrière de son épaule, me callant sur le meuble pour me grandir au maximum et avoir accès à sa nuque, que j'effleurais du bout des lèvres.

- Excuse-moi...soufflais-je en essayant de me détacher de lui...avant de plaquer à nouveau mon corps contre le sien, l'embrassant à nouveau presque avec violence sans parvenir pourtant à me détacher de lui.

par **Edward** Mer 16 Juin - 18:40

Ses frison ne firent qu'accentuer ma folie. L'attirant un peu plus contre moi, j'abandonnais ses lèvres chaudes pour gouter à la peau de son cou.
Sucrée comme je me l'imaginais.
Quand elle s'accrocha à mon kimono et passa sa langue derrière mon oreille, je rejetais la tête en arrière, soupirant de plaisir.
Glissant mes mains le long de ses courbes, je m'arretais au niveau de sa taille pour la soulever légérement pour l'asseoir sur la commode, levant le menton pour lui offrir mon cou.
Son souffle à mon oreille m'arracha un nouveau frison. Quand elle s'éloigna de moi, je rafermis ma prise sur sa taille pour l'attirer contre moi.

" C'est...Ri..en"

Moi, je ne m'arrêterais plus. Une main entournant sa taille, je remontais l'autre le long de son dos, effleurant du bout des doigts sa colone vertébrale pour passer sur sa nuque, son épaule, descendre doucement sur sa poitrine, ouvrant légérement la fermeture éclair de sa combinaison.
Du bout de doigts, je carressais la naissances de ses seins, je m'emparais une nouvelle fois de ses lèvres.
Je ne voulais pas entendre ses excuses, ni lui laissais le temps de nous arrêter.
L'embrassant plus doucement aux coin des lèvres, je dégageais d'une mains ses cheveux, effleurant sa peau velouté et passais ma langue derrière son oreille pour enfin suivre la courbe de son épaule.

Relegant ma Raison très très loin, je savourait enfin le gout de sa peau, oubliant tout le reste.
JE pouvais bien mourir après ça...Quoique, si je pouvais y gouter encore et encore, je ne dirais certainement pas non.

par **Farfaya** Mer 16 Juin - 18:57

Ses mains sur mon corps m'arrachaient frissons sur frissons, et bien qu'une voix bien désagréable, probablement celle de ce qui restait de ma Raison, ne me hurle que nous étions déjà allés trop loin, j'étais absolument incapable de me détacher de lui. M'accrochant de plus belle à son kimono lorsqu'il me souleva pour me hisser sur la commode, je me penchais pour atteindre sa nuque, dénouant d'une main tremblante le lien qui maintenait ses cheveux, achevant de dénuder son épaule de l'autre.

Enroulant mes jambes autour de sa taille, je l'attirais à moi, passant mes deux mains dans ses cheveux, me cambrant, haletante, sous ses caresses, brûlante de désir. Je posais mon front sur le haut de son crâne, échappant un gémissement de plaisir lorsqu'il caressa ma poitrine, la violence du frisson qu'il m'arracha me donnant le vertige. Glissant ma joue contre la sienne, je me penchais encore pour déposer un léger baiser sur chacune de ses paupières, avant qu'il ne s'empare à nouveau de mes lèvres dans un baiser à me couper le souffle, descendant ensuite dans mon cou puis sur mon épaule. Je me raccrochais à lui avec l'énergie du désespoir tendit que toute la pièce tanguait, et je nichais ma tête dans son cou, glissant doucement la peau dénudée de ma poitrine contre son épaule brûlante, écartant ses cheveux d'une main pour embrasser sa nuque avec avidité.

par **Edward** Mer 16 Juin - 19:48

Glissant un main le long de sa taille puis de sa jambe, je laissais retomber mon bras, la manche de mon kimono glissa et je remontais ma main lui faisant faire le chemin inverse, remontant le long de sa jambe, puis de sa taille, suivant la courbe de sa poitrine, je la passais dans son dos pour l'attirer encore un peu plus contre moi, si seulement c'est encore possible.
Je penchais la tête couvrant son cou de baiser brulant, lui offrant ma nuque. Je souris en sentant sa main glisser sur mon bras encore couvert pour faire définivement mon kimono.
Je remontais une main jusqu'à sa fermeture éclair pour la descendre un peu plus, faisant suivre à mes lèvres la courbe de son épaule.
D'une main, je caressais son dos du bout des doigts, je passais l'autre sous sa combinaison, découvrant à mon tour son épaule.
Je laissais glisser ma main le long de son bras, penchant la tête, je decendis de son cou à sa poitrine, achevant de gouter à sa peau du bout de la langue.
Ses baisers sur ma nuque, ses mains dans mes cheveux dénoue...m'aurait étonné, m'encourageais, je me redressais m'emparant un nouvelle fois de ses lèvres avec passion mais douceur, dessinant du bout des doigts le 8 couché, symbole de l'infine à la naissance de sa poitrine.
Plus rien ne pourrait nous arrêter.
Ni crise, ni alcool.
Elle s'offrait à moi en toute liberté et je lui appartenait déjà depuis une éternité.

par **Farfaya** Mer 16 Juin - 20:15

Haletante, toute Raison désertée, je ne vivais plus que pour le plaisir de sentir ses mains sur mes courbes, son corps contre le mien, ses lèvres sur les miennes. Profitant du fait qu'il m'offrait son cou, je le parcourru du bout des lèvres tendit que je me débarrassais totalement de la manche de son kimono, commençant doucement à faire glisser son kimono sur son autre épaule, avec pour objectif final de l'en débarrasser totalement. Mais nous n'y étions pas encore, et je savourais la douceur de sa peau couleur miel sous mes doigts.

Il abaissa encore la fermeture éclair de mon haut, et mes mains se crispèrent dans ses cheveux lorsque je sentis ses lèvres sur ma peau, l'enflammant plus encore si c'était possible. Je passais mes mains dans son dos à l'instant où il découvrait mon épaule, et je frissonnais de plus belle, soupirant de plaisir. Suivant du bout de la langue sa cicatrice à l'épaule, je remontais lentement mes mains dans son dos, parcourrant sa peau du bout des doigts, plaquant mon corps contre le sien, frissonnant en sentant sa peau brûlante contre la mienne...

Puis il s'emparra à nouveau de mes lèvres, et je lui rendis son baiser avec force, me cambrant en sentant ses doigts réaliser de petits cercles à la naissance de mes seins, ne retenant pas un nouveau gémissement. Depuis combien de temps rêvais-je de sa peau sans vouloir me l'avouer ? Je ne m'en rappelais pas...et m'en moquais royalement. Folle de désir, je le repoussais soudain en arrière, lui lançant un regard enflammé. Sautant à terre, je l'attrapais par le col de son kimono et, crochetant sa chambe, le poussais pour qu'il tombe en arrière. Le rattrapant avant qu'il ne tombe pour de bon, je me jetais à nouveau sur lui, l'empoignant par le col de son kimono pour hisser ses lèvres jusqu'aux miennes, m'avançant doucement jusqu'à ce qu'il soit totalement allongé au sol. Détachant mes lèvres des siennes, je descendis dans son cou, passant une jambe de l'autre côté de son corps pour me retrouver au-dessus de lui, encadrant son visage de mes deux coudes. Embrassant le creux de sa gorge, je remontais sur sa clavicule, avant de passer ma langue derrière son oreille, haletante.

- Ed...ward...murmurais-je tant bien que mal...Ed...ward...To...shizo, je...Je...soufflais-je, tentant désespérement de prononcer les mots qu'il attendait depuis si longtemps.

par Rika Mer 16 Juin - 20:32

- P... p... p... PARDON DU DÉRANGEMENT!!!!

je m'inclinais au moins 10 fois, à une vitesse qui me stupéfia moi même, avant de me stopper, les yeux rivés vers le sol et le corps formant un angle droit

.- J... j... j... je... s... suis... pardon.... désolée.... vais... m... m'en aller... tout... t... Tout... m... maintenant...!

La main tremblante crispée sur la poignée, je n'arrivais même plus à esquisser le moindre geste, totalement pétrifiée, les joues écarlates (une fraise aurait fait pâle figure à coté).

Je fais quoi? je m'en vais de suite? oui c'est mieux... si mes jambes acceptaient de bouger, se serait sympa de leur part!!!!!!!

...Dire qu'à la base, j'étais seulement venue visiter...

par **Edward** Mer 16 Juin - 20:54

Quand elle me repoussa, m'arrachant à la douceur de sa peau, la chaleur de son corps, je cru qu'elle allait mettre fin au jeu, qui était passé à un stade supérieur.
J'allais m'excuser, la dévorant pourtant du regard quand je pris conscience de son regard eflammé. Je ne pu retenir un sourire, mais eu tout juste le temps de refermer mes bras sur sa taille quand elle se jeta sur moi...Encore remarquais-je malgré moi.
Quand elle tentant de me faire tomber je m'accrochais à elle, pour l'entrainer dans ma chute, mais elle nous rattrapa, je la dévisageais surpris avant de lui voler un baisais et me retrouver...Par terre...
J'ai rien compris là et bizarrement, je m'en fiche, mais royalement.
Glissant mes main le long de son corps, je carressais ses jambes remontant doucement jusqu'à la fermeture éclair.
Mais je fus incapable de l'ouvrir plus encore, je jetant la tête en arrière quand je sentis ses lèvres dans mon cou.
Laissant retomber une main au sol, je m'aggripais à la première chose qui me tomba sous la main...Le pied du tabouret, je crois, et crisapais l'autre main dans ses cheveux.
Je frisonnais comme si j'étais pris dans un blizar, ce qui n'était pas loin d'être vrai. ^
Une tempête faisait rage dans mon esprit, mais plutôt que provoquer par mes fouttu crise, elle l'était par le plaisir qui me submergeait chaque fois que ses lèvres frolait ma peau.

Quand elle murmura mon prenom...mes prénom à mon oreille, je frisonnais de plus belle, carressant ses cheveux d'une main et son dos de l'autre, l'attirant un peu plus contre moi.
Je fermais les yeux, espèrant entendre ses mots.
Mais au lieu de ça, j'entendis une sorte d'hurlement étouffé qui me fit brutalement revenir à la réalité.
Rouvrant les yeux, je relevais la tête.

Oups...la porte était pas fermé. Farfaya veanti d'ailleurs de s'en rendre compte, avant qu'elle n'est pu réagir, je refermais mes deux bras autour d'elle, l'attirais contre moi et passant une main entre nos deux corps remontais sa fermeture éclair.
La tenant toujours dans mes bras, je la repoussais sur le côté et nous redressais.
Le tout en dix secondes.
Fusillant la jeune fille qui venait de rentrer du regard, je renfilais la manche de mon kimono sans prendre la peine de le rajuster.
Elle était rouge comme un tomate trop mur...Remarque, ça se comprend.
Je sais pas qui c'est mais là, je la hais.
J'allais l'entendre...

"Tu cherchais quelque chose??"

Je viens d'être surpris dans une position compromettante et j'ai l'air de m'en fouttre comme de l'an 40, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.
Ca l'est d'ailleurs, mais quand les portes sont fermés.
Mais quel con!

par **Farfaya** Mer 16 Juin - 21:13

J'esquissais un sourire en le sentant frissonner sous mes caresses, que je redoublais de plus belle, continuant à murmurer son prénom tout en dévorant sa peau sans plus me retenir.

- ...Toshizo...je...je t'ai...

Je n'eu pas le temps d'en ajouter plus. Alors que je venais de puiser tout le courage nécessaire en m'abreuvant de sa peau, ivre de son parfum, pour prononcer cette phrase en entier pour la première fois, je fus coupée par une espèce de hurlement catastrophé provenant de l'entrée de la salle. Par pitié, dites moi que je n'ai pas été assez conne pour laisser la porte ouverte...ah...ben si. A cheval sur Edward, je redressais brutalement la tête pour croiser le regard horrifié d'une élève. Alors là...je suis à cheval sur Edward presque torse nu, et la fermeture éclair de ma combinaison est descendue jusqu'au nombril...je crois qu'on fait pas plus explicite là.

La pauvre gamine semblait attrocement gênée...presque autant que moi. Rougissant, j'allais m'écarter pour remonter ma fermeture éclair...mais n'en n'eu pas le temps. Sentant des bras se refermer autour de moi, je me retrouvais soudain plaquée contre Edward, et je sentis sa main glisser entre nous pour remonter ma fermeture éclair. Je n'eu que le temps de lui lancer un regard surpris, avant de me retrouver assise à côté de lui...j'ai rien compris là. Complètement sonnée, brutalement ramenée sur terre, j'entendis à peine Edward s'adresser à l'élève. Baissant la tête, je me passais une main sur le visage alors qu'un nouveau vertige m'assaillait, me sentant soudain glaciale.

par Rika Mer 16 Juin - 21:49

Sous l'interpellation du garçon, je me raidis, me crispant encore davantage et lâchais la poignée.

- R... rien du tout! J... je ne vais pas vous... vous déranger davantage!

je me redressais, les yeux fermés (les paupières crispées serait plus juste)... ben tien! Je vais rajouter ma main dessus, au moins je serais certaine de ne RIEN voir!

- D... désolée du dérangement! P... Pardon! En... Encore d... désolée!

Je reculais de quelques pas, cherchant la poignée à tâtons...

C'est pas faute aussi! Il y a des chambres, c'est pas pour rien!

par **Edward** Mer 16 Juin - 21:59

Mais j'y crois pas!!! J'suis maudis. Elle allait le dire.
Je soupirais, affaisant les épaules, je jetais un oeil à Farfaya toujours assise et fronçais les sourcils.
Et voilà, j'suis lucide...
Je tremblais au souvenir de sa peau contre la mienne, sous se lèvres, la siennes sous les miennes...
Le gout de sa peau...
STOPPPPPP!!! Je me passais une main sur le visage.
Tu va crever mon vieux, alors soit gentil, n'oublis pas que c'est beaucoup mieux qu'elle n'est rien dit et qu'on ne soit pas aller plus loin.
Remarque, au point ou on en été.
Je relevais les yeux sur la jeune fille qui semblait paniquée. J'etouffais un rire en la voyant galérer à trouver la poignet de la porte.

"Laisse la ouverte va...Et respire, on va pas te bouffer."

Me détournant, je m'accroupis près de Farfaya pour la dévisageais, évitant soigneusement de la toucher, on sais jamais.

"Ca va?" demandais-je inquiet. Je joignis les mains, les serrant l'une contre l'autre pour m'obliger à ne pas repousser ses cheveux ou caresser sa joue.

par **Farfaya** Mer 16 Juin - 22:16

Tête basse, une main couvrant mes yeux, j'essayais de reprendre mes esprits, mais j'avais du mal à reprendre mon souffle. Je me sentais soudain gelée de l'intérieur, glacée au souvenir de la chaleur de sa peau contre la mienne, de la violence de notre désir, de la puissance de notre passion. Serrant les poings, subissant le contre-coup de notre passion en plus de celui de ma nuit blanche, je me forçais à redresser la tête pour essayer de lui offrir un sourire rassurant, laissant la main qui couvrait mon visage glisser au sol. Je remarquais avec tristesse qu'il s'efforçait de remettre un peu de distance entre-nous, mais j'étais trop épuisée, à tout les sens du terme, pour songer maintenant à ce genre de détail, surtout après ce que nous venions de faire...

- Je...je crois, soufflais-je, avant de tendre le bras pour achever de remettre son kimono en place.

C'était légitime, après tout, c'était moi qui le lui avait retiré, et il avait bien remonté ma fermeture éclair...Je baissais une nouvelle fois la tête pour tenter de rassembler mes idées une fois pour toute, avant de ramener mes jambes contre moi pour essayer de me relever. Soupirant, je finis par prendre appuis sur l'épaule d'Edward, me relevant tant bien que mal sans oser croiser son regard de peur de ce que j'y lirais. Regrettait-il ce qu'il venait de se passer ?...surement, car encore une fois, au final, c'était lui qui en souffrait le plus...

- Je...crois que je devrais dormir...je vais y allez...maintenant, sinon, je ne sais pas si j'aurais le temps d'atteindre ma chambre...soufflais-je en rosissant, me sentant ridicule.

par **Edward** Mer 16 Juin - 23:08

Je baissais les yeux sur mon kimono qu'elle remettait en place et lui offrit un sourire reconnaissant, me demandant furtivement si son geste était motivé par la jalousie.
Ses doigts effleurèrent la peau de mon cou et je frisonnais, me forçant à regarder ailleurs. Quand elle pris appuis sur mon épaule, je me relevais doucement et grimaçais.
Elle donnait l'impression qu'elle allait s'écrouler.

"T'as raison, faut que tu dorme." soufflais-je en fixant mes pieds.

Soupirant, je pris sur moi, relevais les yeux, passais un bras sous ses genoux, l'autre autour de sa taille et la soulevait.
Je lui lançais un regard qui signifait que je ne tolerais aucune protestation.
Je levais les yeux sur la jeune fille, étant donné qu'elle est là.

"Tu veux bien prendre de l'avance et prévvenir l'infirmerie, s'il te plait?"

par Rika Mer 16 Juin - 23:23

Je la tiens!!!! Merci mon dieu, je tiens cette satanée poignée!!!

...

Comment ça je peux laisser la porte ouverte...?
Hey mais... s'il s'adressait à moi ainsi, ça signifiait peut être que je pouvais rouvrir les yeux! Je retirais ma main, puis ouvris les yeux... avant de rapidement détourner le regard! Ok, elle ne faisait que remettre le kimono du garçon en place, MAIS fallait voir leurs regards! Sur le coup, je ne demandais qu'une chose: disparaitre dans un trou de souris!

Bon, maintenant, esquivons-nous le plus rapidement et discrètement possible... voilà, reculons douuuuucement... faisant demi-tour siiiilencieusement... tirons-nous raaaaapidem....

"Tu veux bien prendre de
l'avance et prévenir l'infirmerie, s'il te plait?"
... Et shit....
Je me redressais vivement, limite au garde à vous:

- Tout de suite!

Je filais d'un pas raide et rapide vers le lieux dit, tentant de me
décontracter le plus possible.

par **Farfaya** Jeu 17 Juin - 18:36

Je pris soudain conscience que j'avais laissé ma main en appuis sur l'épaule d'Edward, et je la laissais glisser en soupirant pour la ramener contre-moi, résistant à l'envie d'embarquer son kimono avec...je viens de le lui remettre, et là, j'ai comme l'impression qu'on est épiés. Redressant la tête, j'esquissais un sourire triste à la réponse d'Edward tout en jaugeant la jeune fille qui nous avait interrompus. Elle galérait à essayer de trouver la poignée de la porte, une main plaquée sur les yeux, de jolies mèches rouges dans ses cheveux d'encre. Une autre fois, je lui aurais trouvé l'air sympa...mais là, j'arrive pas à savoir si je lui en veux à mort ou si je lui suis reconnaissante.

Prenant mon courrage à deux mains, j'allais rompre le bref mais lourd silence qui venait de s'installer en me décidant enfin à y aller, mais avant que je n'ai le temps de faire un pas, je me sentis basculer et quitter le sol. Retenant une exclamation surprise, je me raccrochais au col du kimono d'Edward, faisant tout de même attention à ne pas tirer sans le vouloir sur une mèche de ses cheveux libres (comme quoi, ya des fois ou c'est pas pratique), avant de lui lancer un regard surpris...et de croiser le sien, qui me signifiait clairement que je n'avais pas interêt à protester. Je soupirais, résignée, détournant le regard sans pouvoir m'empêcher de rougir...avant de tourner à nouveau la tête pour lui lancer un regard horrifié.

- Quoi ??!! m'exclamais-je alors que la jeune fille disparaissait dans le couloir avant que je n'ais le temps de la rappeler. Noooooooonnnnn !!! Pas l'infirmerie !!! Elles vont me coller une perf...gémis-je en fermant les yeux, appuyant mon front contre l'épaule d'Edward.

par **Edward** Jeu 17 Juin - 21:30

Ses rougissements me tirèrent un sourire qu'elle ne pu voir puisqu'elle avait appuyé son front contre mon épaule.
Elle le fait exprés hein??
Je me forçais à rester droit et à marcher calmement, pensant à des choses désagréable, genre, mes crises matinales, ou Reia qui fait la tronche, pour rester concentré.
Son souffle dans mon cou me poussait au bord du précipice de la folie.
Le souvenir de ses lèvres sur ma peau, le gout de la sienne, me poussait dans le dos, et en bas, très loin, une petite voix ricaner.
Murmurant des borborigne incompréhensible. Surment un autre génie se moquant de nous et nos stupides barrières bien fragiles depuis quelques minutes.
Je me concentrais sur les méches rouges qui strillait la chevelure ébéne de la jeune fille devant nous.
La pauvre, elle avait pas eu de chance.
N'importe quel autre couple se serait relevé et serait partis en courant direction une chambre. Mais nous, on profitais de sa présence pour ne pas replonger, sans même oser se l'avouer.
La voix de Farfaya au creux de mon cou me tira un frison incontrolable qui vint un peu plus appuyé dans mon dos pour me précipité dans le gouffre de la folie.

"T'as peur des piqures?" Soufflais-je amusé.

"Si t'es sage, t'aura droit à un glace." me moquais-je sans pour autant osé croiser son regard.

par **Farfaya** Jeu 17 Juin - 22:02

La tête contre son épaule, maudissant mes rougissements, je fermais les yeux, passant mes bras autour de son cou pour essayer de m'alléger un peu, croisant mes mains sur sa nuque, juste sous ses cheveux. Bercée par la démarche souple d'Edward, je luttais désespérement contre le sommeil, me détendant malgré moi petit à petit, aux anges, au chaud dans ses bras.

- J'aime pas les glaces...Et puis...j'ai pas peur...des piqures...c'est le concept...de l'aiguille qui reste dans le bras...que j'aime pas...soufflais-je, à deux doigts de sombrer, n'appelant plus qu'à abandonner le combat pour m'endormir dans ses bras, où je me sentais en sécurité.

par **Edward** Ven 18 Juin - 13:35

Je devais me faire violence pour rester un minimum lucide.
Je remarquais enfin que malgré l'agitation du momentknie n'avais pas mal à la tête et ne pus retenir un sourire.
Les yeux fixé sur la jeune fille devant moi, je retins un haussement d'épaules.

"T'as qu'à dormir, ou te faire au concept." soufflais-je.

Quelque chose me dit qu'il va falloir que je trouve un truc pour ne plus être dans ma chambre la nuit.
Le pire, c'est que je suis même pas sure que j'aurais regretté quoi que se soit si on avait pas été...dérangé.
Quand je pense que...Non, je pense pas, c'est mauvais pour ma santé mentale.

par **Farfaya** Ven 18 Juin - 13:48

Je n'en pouvais plus, mais luttais pourtant toujours contre le sommeil, refusant catégoriquement de m'endormir dans ses bras. Pas que le concept soit désagréable, bien au contraire, bercée par sa démarche souple et posée, la tête sur son épaule, enfermée dans le cocon rassurant de ses bras chauds, mais, et d'une, j'imaginais déjà l'aiguille dans mon bras, et un frisson de dégoût parcourru ma colone vertébrale rien qu'à cette idée, et de deux...je ne pouvais pas lui faire ça...remarque, après ce qu'on vient de manquer de faire, un peu plus, un peu moins...

Je crois que je ne pourrais plus le regarder en face avant un moment. Le regard qu'il avait, après que j'ai joué du violon...si personne ne nous avait interrompu, je crois bien que je le violais. Remarque, il était relativement consentant...Rahhhhhh, ta gueule, la p'tite voix !! Objectif majeur au réveil pour ne plus perdre la face : l'éviter au maximum. Ben ça va être marrant tient...et puis zut...Comme si mon corps n'avais plus attendu que son ordre pour obéir, je poussais un dernier soupir, et avant que je n'ai le temps de répliquer, je m'endormis dans ses bras.

par **Edward** Ven 18 Juin - 21:28

Je la sentais se détendre petit à petit dans mes bras dans lesquel elle se lovait de plus en plus, me faisait perdre un peu plus la tête à chaque fois.
Ne l'entendant pas répondre, je baissais les yeux, mais je ne pus appercevoir son visage, caché dans mon cou.
Sa répisration était devenu plus rigulière et posée, me rendant dingue. Je compris qu'elle c'était endormis. Je regardais la jeune fille devant moi et en quelques secondes .

"Euh...J'sais pas comment tu t'appelle."

Je grinçais des dents, déchiré entre détestation et reconnaissance.
Je soupirais.

"Laisse tomber l'infirmerie, je la ramène dans sa chambre..."

Je tournais les talons, mais me ravisais et, debout au milieu du couloir, Farfaya dans les bras, je tournais la tête vers la jeune fille.

"Si tu pouvais oublier se que t'as vu, se serait sympas."

Sur ce, je me décidais pour grimper les 5 étanges qui me séparait de la chambre de Farfaya.
Une fois le dit étage atteint, quelque peu essouflé, je m'aidait de mon pouvoir pour ouvrir la porte et allongais Farfaya sur son lit.
Elle devait vraiment être très fatigué pour ne pas s'être réveillé durant l'ascension.
Debout devant son lit, j'allais passer une dernière fois la main dans ses cheveux, me resignant à me contenter du souvenir de sa peau.
Je me détournais rageusement mais fermais la porte délicatement pour ne pas la réveiller.
Je me précipitais dehors pour retrouver Kumbaya et me vider la tête, ce qui fut bien sur impossible.

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