Пребывание в Москве
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Valhalla :: Par delà l'horizon :: Reste du Monde :: Europe
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Пребывание в Москве
La nuit avait été à la fois courte et longue. Mais elle n'en restait pas moins l'une des plus belles de ma vie. J'avais pu Le revoir devant moi et Il m'avait regardée. Je rêvais d'un moment comme celui-ci depuis le jour où j'avais récupéré mes pouvoirs lors de ma cérémonie d'Admission. Il avait été comme un flocon de neige au-dessus d'un torrent de lave : plus glacé qu'aucun autre ne l'a jamais été pour finir par disparaître soudainement, devenu totalement insaisissable. Mes pensées ne L'ont plus quitté le reste de la nuit.
Mais si cette nuit avait été à la fois, longue et courte, la journée d'aujourd'hui allait être longue. Très longue. Le voyage en lui-même allait être long, mais avec Mr. Sourire, ça allait être dur. Ce qui m'énerve le plus chez Hishigi, c'est que, malgré moi, je le considère comme mon meilleur ami. Pourtant, les envies de le frapper, l'étrangler et cie. ne manquent pas, mais il est tellement gentil qu'il serait capable de m'aider à le faire, ce qui m'énerverait encore plus. Mais s'il n'avait pas été là, je serais partie hier et je ne L'aurais pas rencontré cette nuit. Rien que pour ça, j'étais prête à supporter son sourire trop gentil qui m'agace tant.
Un peu avant midi, mon kiseru à la bouche, mon sac à dos sur l'épaule et mon Thorn d'amour enroulé autour de mon cou, je marchai tranquillement en direction du garage. Je ne croisai presque personne en route et le peu qui passèrent à proximité ne firent même pas attention à moi, ce qui n'était pas plus mal. Une fois sur place, je me rendis à un coin à l'ombre. Je m'assis sur un banc, croisant les jambes. Je retirai mon kiseru de la bouche. Levant la tête en l'air, je soufflai un filet de fumée en attendant l'arrivée d'Hishigi.
Mais si cette nuit avait été à la fois, longue et courte, la journée d'aujourd'hui allait être longue. Très longue. Le voyage en lui-même allait être long, mais avec Mr. Sourire, ça allait être dur. Ce qui m'énerve le plus chez Hishigi, c'est que, malgré moi, je le considère comme mon meilleur ami. Pourtant, les envies de le frapper, l'étrangler et cie. ne manquent pas, mais il est tellement gentil qu'il serait capable de m'aider à le faire, ce qui m'énerverait encore plus. Mais s'il n'avait pas été là, je serais partie hier et je ne L'aurais pas rencontré cette nuit. Rien que pour ça, j'étais prête à supporter son sourire trop gentil qui m'agace tant.
Un peu avant midi, mon kiseru à la bouche, mon sac à dos sur l'épaule et mon Thorn d'amour enroulé autour de mon cou, je marchai tranquillement en direction du garage. Je ne croisai presque personne en route et le peu qui passèrent à proximité ne firent même pas attention à moi, ce qui n'était pas plus mal. Une fois sur place, je me rendis à un coin à l'ombre. Je m'assis sur un banc, croisant les jambes. Je retirai mon kiseru de la bouche. Levant la tête en l'air, je soufflai un filet de fumée en attendant l'arrivée d'Hishigi.
Alice- Messages : 223
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Re: Пребывание в Москве
Lorsqu'Alice a accepté que je l'accompagne à Moscou la veille, je m'étais rendu à la salle du Conseil pour en informer ses membres. Même si devinais qu'Alice s'en moquait totalement, je n'avais pas envie qu'elle aie de soucis parce qu'elle serait partie sans que personne ne sache où. Heureusement, je pouvais prétexter que c'était également pour que je n'ai moi-même pas d'ennuis. J'avais essayé de trouver Itaku pour l'informer que je ne serais pas à Valhalla pendant un certain temps. Malheureusement, je n'avais pas réussi à la voir et en plus de mes affaires à préparer, j'avais un cours à donner à un groupe d'Istari. J'ai donc fini par lui laisser un mot sur son lit avant d'aller donner ledit cours.
J'ai passé la majeure partie de la matinée à finir de préparer mes affaires en surveillant l'heure. D'ordinaire, je n'aime pas ne pas être ponctuel, mais comme cette fois-ci, c'est Alice que je devais retrouver, je préférais éviter plus qu'aucun autre jour d'être en retard. Peu avant midi, je descendis donc les escaliers du bâtiment, mon sac à dos sur l'épaule, Alina posée sur l'autre et mon Katana accroché à ma ceinture.
Je fis une halte en cours de route pour aider un jeune Domë qui venait tout juste d'arriver et qui était naturellement perdu pour lui indiquer le chemin à suivre afin de trouver les dortoirs. Puis, je repris ma route. Lorsque j'arrivai enfin au niveau du garage, Alice était déjà là, assise à l'ombre en train de fumer tranquillement son kiseru avec Thorn enroulé autour de son cou. Je regardai rapidement l'heure pour vérifier que j'étais bien à l'heure, ce qui était heureusement le cas, puis m'avançai vers elle en lui adressant un sourire.
-Bonjour Alice. Bonjour Thorn.
J'ai passé la majeure partie de la matinée à finir de préparer mes affaires en surveillant l'heure. D'ordinaire, je n'aime pas ne pas être ponctuel, mais comme cette fois-ci, c'est Alice que je devais retrouver, je préférais éviter plus qu'aucun autre jour d'être en retard. Peu avant midi, je descendis donc les escaliers du bâtiment, mon sac à dos sur l'épaule, Alina posée sur l'autre et mon Katana accroché à ma ceinture.
Je fis une halte en cours de route pour aider un jeune Domë qui venait tout juste d'arriver et qui était naturellement perdu pour lui indiquer le chemin à suivre afin de trouver les dortoirs. Puis, je repris ma route. Lorsque j'arrivai enfin au niveau du garage, Alice était déjà là, assise à l'ombre en train de fumer tranquillement son kiseru avec Thorn enroulé autour de son cou. Je regardai rapidement l'heure pour vérifier que j'étais bien à l'heure, ce qui était heureusement le cas, puis m'avançai vers elle en lui adressant un sourire.
-Bonjour Alice. Bonjour Thorn.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Пребывание в Москве
Je restai un moment sans bouger, même lorsque j'entendis des pas s'approcher tranquillement vers moi. Thorn redressa la tête lorsqu'Hishigi nous salua. Rouvrant les yeux, je redressai la tête en remettant mon kiseru à la bouche. Je le fixai un moment sans rien dire, comme si je réfléchissais à ce que j'allais faire de lui. Un sourire carnassier finit par se dessiner sur mes lèvres, révélant mes dents coinçant mon kiseru entre elles.
-Salut. Dis-je en décroisant les jambes.
Je finis par me relever. Je retirai mon kiseru de la bouche et soufflai un filet de fumée devant moi. J'examinai rapidement son sac à dos, son sabre et sa Chouette qu'il avait emmené avec lui. Remettant mon kiseru à la bouche, je finis par m'avancer dans sa direction, mon sourire carnassier s'élargissant au fur et à mesure que je me rapprochais de lui. Je finis par passer à côté de lui pour ensuite me diriger vers le garage. Je sortis mes clés de ma poche puis ouvris ma voiture avant de monter à l'intérieur. Je démarrai le moteur tandis que le Cobra de mon coeur glissait silencieusement à l'arrière. Je sortis du garage et roulais jusqu'au niveau d'Hishigi.
-Dépêche-toi de grimper. Dis-je à travers la fenêtre ouverte sans le regarder mais en faisant rugir le moteur pour l'aider à s'activer.
Une fois qu'il fut à l'intérieur et que sa Chouette se fut installé avec mon Thorn chéri, je me mis en route, pied au plancher, ne laissant derrière nous qu'un nuage de poussière.
-Salut. Dis-je en décroisant les jambes.
Je finis par me relever. Je retirai mon kiseru de la bouche et soufflai un filet de fumée devant moi. J'examinai rapidement son sac à dos, son sabre et sa Chouette qu'il avait emmené avec lui. Remettant mon kiseru à la bouche, je finis par m'avancer dans sa direction, mon sourire carnassier s'élargissant au fur et à mesure que je me rapprochais de lui. Je finis par passer à côté de lui pour ensuite me diriger vers le garage. Je sortis mes clés de ma poche puis ouvris ma voiture avant de monter à l'intérieur. Je démarrai le moteur tandis que le Cobra de mon coeur glissait silencieusement à l'arrière. Je sortis du garage et roulais jusqu'au niveau d'Hishigi.
-Dépêche-toi de grimper. Dis-je à travers la fenêtre ouverte sans le regarder mais en faisant rugir le moteur pour l'aider à s'activer.
Une fois qu'il fut à l'intérieur et que sa Chouette se fut installé avec mon Thorn chéri, je me mis en route, pied au plancher, ne laissant derrière nous qu'un nuage de poussière.
Alice- Messages : 223
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Re: Пребывание в Москве
Je lui adressai un sourire lorsqu'elle me salua à son tour. Je ne bougeai pas de ma place lorsqu'elle se leva et commença a faire ce que je supposais être un bref examen de ce que j'avais apporté avec moi. J'eus un moment d'incertitude lorsqu'elle commença à s'avancer vers moi avec son sourire qui ne cessait de s'élargir, incapable de deviner si c'était un mauvais signe pour moi ou non étant donné qu'elle arbore ce sourire en toutes situations.
Heureusement pour moi, elle se contenta de passer à côté de moi sans rien faire ni rien dire mais j'éprouvai tout de même une sorte de malaise, comme si j'avais échappé de peu à un gros risque, ce qui était certainement le cas. Lorsqu'elle se fut suffisamment éloignée, je me retournai pour sa suivre du regard. Je hochai un sourcil de surprise avec un sourire amusé et appréciateur en la voyant monter dans une voiture. La majorité des personnes de l'école préfèrent utiliser des motos, d'ailleurs, la majorité des véhicules regroupés dans le garage étaient à deux roues. Voir une fois de plus Alice ne pas faire comme la majorité des gens m'amusa relativement.
Lorsque ladite voiture fut à ma hauteur et qu'Alice me dit de monter, je me pressai de m'exécuter, d'autant plus que le son du moteur me laissait supposer qu'elle serait capable de partir sans m'attendre si je n'allais pas suffisamment vite à son goût. Une fois, la portière fermée, je n'eus pas le temps de mettre ma ceinture que la voiture repartait déjà à vive allure et je m'empressai de m'attacher. Je risquai tout de même un regard vers Alice pour voir si elle était "en état" de faire toute la route avec certitude. Ne l'ayant vue que très peu de fois sobre et n'ayant jamais eu l'occasion de partir en mission avec elle, je ne savais pas si la laisser conduire était prudent ou relativement aussi sûr qu'avec n'importe qui d'autre. Elle n'avait pas l'air d'avoir de mal à se concentrer sur la route, ce qui me donna quelques espoirs de survie.
-Au fait, est-ce que tu sais combien de temps nous allons passer à Moscou?
Finis-je par lui demander, réalisant que je n'en avais aucune idée.
Heureusement pour moi, elle se contenta de passer à côté de moi sans rien faire ni rien dire mais j'éprouvai tout de même une sorte de malaise, comme si j'avais échappé de peu à un gros risque, ce qui était certainement le cas. Lorsqu'elle se fut suffisamment éloignée, je me retournai pour sa suivre du regard. Je hochai un sourcil de surprise avec un sourire amusé et appréciateur en la voyant monter dans une voiture. La majorité des personnes de l'école préfèrent utiliser des motos, d'ailleurs, la majorité des véhicules regroupés dans le garage étaient à deux roues. Voir une fois de plus Alice ne pas faire comme la majorité des gens m'amusa relativement.
Lorsque ladite voiture fut à ma hauteur et qu'Alice me dit de monter, je me pressai de m'exécuter, d'autant plus que le son du moteur me laissait supposer qu'elle serait capable de partir sans m'attendre si je n'allais pas suffisamment vite à son goût. Une fois, la portière fermée, je n'eus pas le temps de mettre ma ceinture que la voiture repartait déjà à vive allure et je m'empressai de m'attacher. Je risquai tout de même un regard vers Alice pour voir si elle était "en état" de faire toute la route avec certitude. Ne l'ayant vue que très peu de fois sobre et n'ayant jamais eu l'occasion de partir en mission avec elle, je ne savais pas si la laisser conduire était prudent ou relativement aussi sûr qu'avec n'importe qui d'autre. Elle n'avait pas l'air d'avoir de mal à se concentrer sur la route, ce qui me donna quelques espoirs de survie.
-Au fait, est-ce que tu sais combien de temps nous allons passer à Moscou?
Finis-je par lui demander, réalisant que je n'en avais aucune idée.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Пребывание в Москве
J'espérais qu'il n'allait pas être trop bavard pendant le trajet. J'avais déjà fait l'effort d'accepter qu'il vienne, je n'avais certainement pas envie de faire celui de supporter une conversation. Ayant vidé mon kiseru, je rangeai ce dernier dans une poche intérieure de mon manteau. Je sortis ensuite une paquet de clopes de ma poche. J'en sortis une que je mis à la bouche, l'allumant avec un claquement de doigts.
Un sourire carnassier révélant mes dents coinçant ma clope entre elles se dessina sur mes lèvres lorsqu'il me questionna.
-Ça peut aller de trois jours à un mois. Répondis-je sans chercher à le regarder.
Je tirai une bouffée de ma clope puis retirai cette dernière de ma bouche. Je soufflai un filet de fumée par la fenêtre en continuant de fixer la route et ses hérissons géants sans chercher à ralentir.
-T'as qu'à mettre de la musique si tu t'emmerdes. Mets ce que tu veux, je m'en fous. Finis-je par lui dire en posant ma tête sur mon poing dont le bras était accoudé à la portière.
En fin d'après-midi, nous arrivâmes enfin à Denver. Je ne mis pas longtemps à me rendre à l'aéroport. Une fois ma voiture garée, nous sortîmes. Fixant l'entrée, je soufflai ma dernière fumée de clope en poussant un long soupir. Je déteste ce genre d'endroit rempli de cons. Mais bon, il faut bien y passer pour monter dans leur machin volant. Nous finîmes donc par entrer.
Pendant qu'on récupérait nos billets, j'entendis deux vigiles parler pas loin de nous et leur conversation me tira un sourire carnassier sans que je ne me donne la peine de me tourner vers eux.
-La fille là-bas aux cheveux roses...
-Ouais c'est elle que j'avais interpellé l'autre fois.
-Alors c'est elle? Pourtant, elle a pas l'air solide, comment elle a fait pour te péter le nez avec les dents de devant et te casser le poignet?
-T'as vu sa gueule? Ça se voit d'ici que c'est une junkie. Je lui avais juste demandé d'ouvrir son sac et elle s'est jetée sur moi. Il me semblait qu'on l'avait enfermée, je ne pensais pas qu'elle sortirait si vite, elle doit avoir des relations. C'est une barge cette nana.
-N'empêche qu'elle t'avait pas loupé. Se marra le premier.
-Ta gueule, vas l'interpeller si tu veux!
-Sans façon.
Une fois que nous eûmes nos billets et confié nos Animae (je déteste laisser mon Thorn chéri comme ça mais c'est le seul moyen pour qu'il m'accompagne), nous embarquâmes à bord.
Un sourire carnassier révélant mes dents coinçant ma clope entre elles se dessina sur mes lèvres lorsqu'il me questionna.
-Ça peut aller de trois jours à un mois. Répondis-je sans chercher à le regarder.
Je tirai une bouffée de ma clope puis retirai cette dernière de ma bouche. Je soufflai un filet de fumée par la fenêtre en continuant de fixer la route et ses hérissons géants sans chercher à ralentir.
-T'as qu'à mettre de la musique si tu t'emmerdes. Mets ce que tu veux, je m'en fous. Finis-je par lui dire en posant ma tête sur mon poing dont le bras était accoudé à la portière.
En fin d'après-midi, nous arrivâmes enfin à Denver. Je ne mis pas longtemps à me rendre à l'aéroport. Une fois ma voiture garée, nous sortîmes. Fixant l'entrée, je soufflai ma dernière fumée de clope en poussant un long soupir. Je déteste ce genre d'endroit rempli de cons. Mais bon, il faut bien y passer pour monter dans leur machin volant. Nous finîmes donc par entrer.
Pendant qu'on récupérait nos billets, j'entendis deux vigiles parler pas loin de nous et leur conversation me tira un sourire carnassier sans que je ne me donne la peine de me tourner vers eux.
-La fille là-bas aux cheveux roses...
-Ouais c'est elle que j'avais interpellé l'autre fois.
-Alors c'est elle? Pourtant, elle a pas l'air solide, comment elle a fait pour te péter le nez avec les dents de devant et te casser le poignet?
-T'as vu sa gueule? Ça se voit d'ici que c'est une junkie. Je lui avais juste demandé d'ouvrir son sac et elle s'est jetée sur moi. Il me semblait qu'on l'avait enfermée, je ne pensais pas qu'elle sortirait si vite, elle doit avoir des relations. C'est une barge cette nana.
-N'empêche qu'elle t'avait pas loupé. Se marra le premier.
-Ta gueule, vas l'interpeller si tu veux!
-Sans façon.
Une fois que nous eûmes nos billets et confié nos Animae (je déteste laisser mon Thorn chéri comme ça mais c'est le seul moyen pour qu'il m'accompagne), nous embarquâmes à bord.
Alice- Messages : 223
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Re: Пребывание в Москве
Entre trois jours et un mois? C'était relativement imprécis comme estimation mais je présumai que le séjour risquait de se prolonger davantage vers le mois que vers les trois jours étant donné qu'il était rare de voir Alice revenir si tôt à Valhalla, aussi je ne cherchai pas à en savoir davantage, d'autant plus qu'elle ne devait pas savoir elle-même quand elle déciderait de repartir, à moins qu'elle ne le sache mais ne veuille tout simplement pas me répondre. Ne sachant pas ce qu'elle comptait faire à Mouscou, je pouvais difficilement deviner.
-D'accord, merci.
Lui répondis-je avec un sourire en allumant la radio avant de chercher une station que je trouverai intéressante. Je ne m'inquiétai relativement peu de savoir si celle que je choisirai conviendrait à Alice, sachant qu'elle n'hésiterait pas à l'éteindre si c'était le cas. Le reste du voyage se fit sans dialogue supplémentaire.
Une fois à l'aéroport, je suivis Alice dans le bâtiment pour aller chercher nos billets ainsi que de quoi permettre à Alina et Thorn de pouvoir voyager eux-aussi. Je n'aimais pas l'idée de savoir Alina en cage mais nous savions que c'était le meilleur moyen pour qu'elle puisse venir avec nous, ainsi que Thorn. Pendant que l'on retirait nos billets, j'entendis l'extrait de la conversation entre les deux vigiles. Je me retournai légèrement vers eux pour vérifier s'ils parlaient bien de la personne à laquelle je pensais et il fixaient effectivement Alice qui ne semblait les avoir entendu également mais ne semblait pas troublée pour autant. On aurait presque dit qu'elle était fier d'elle. Je ne pus m'empêcher d'éprouver de la compassion pour cet homme qui n'avait fait que son travail et c'était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Je finis par me retourner vers Alice, un sourire aux lèvres, étant à peine surpris de ce que je venais d'entendre.
Je me demande tout de même s'il lui est arrivé de se montrer relativement douce avec quelqu'un d'autre que son reptile dans la vie. Sérieux, y a des fois où je me demande si elle est zoophile quand on voit comment elle lui cause et le regarde. M'enfin, comme d'habitude je suis l'exception qui confirme la règle. C'est pour ça qu'elle m'a proposé de l'accompagner! Quelle fille saine d'esprit voudrait se passer d'un séjour avec Moi sans dec? Ah j'y suis! C'était une façon subtile de me garder pour elle! C'est qu'elle est timide dans le fond la petite Alice! C'est vrai qu'une bête de se... merde ça va faire vulgaire c'est vrai, une bête de perfection comme moi ça intimide toujours un peu au début, même pour une nana comme Alice. Et puis, regarde moi ça! Toutes ces filles qui se retournent sur mon passage. Que je suis beau! Que je suis parfait! Vive Moi! Même les vigiles ils me guettent (bon par contre, ils peuvent aller se brosser, je touche pas à ces trucs Moi. Chui hétéro point barre), que c'est dur d'être Moi parfois. Ah la pauvre Alice, déjà que pas beaucoup de gens l'aiment mais là, elle va se faire une armée d'ennemies en furie rien que parce qu'elle est en ma divine et parfaite compagnie (mais dans un autre sens, elle est à une place privilégiée du coup, la veinarde). Bon allez, faut que je me calme, c'est un coup à prendre la grosse tête ce genre de situation, je dois garder mon sang froid et faire comme si j'étais aussi normal que toutes ces personnes dingues de Moi et... saluuuuuuut mon reflet! Tu sais que t'es un sacré canon toi? T'es presque aussi parfait que l'original! Tu le sais? Ben je te le redis. Mais fais gaffe à ce que la vitrine te viole pas, faudrait que je fasse un vitricide pour te tirer de là et là, ça attirerait encore plus l'attention sur moi et alors là, ça me prendrait la nuit à combler toutes ces filles! Hein? Oui je sais que chui pafait. Je suis Dieu, je ne peux qu'être parfait! Rah que je m'aime! Vive Moi! Et à l'avenir évite de me faire ce genre de coup foireux le reflet! T'es tellement superbe que j'ai failli me perdre dans mon regard!
Allez, en route pour l'avion, plus je serai en altitude, plus je serai dans mon domaine. Une fois installé, je jetai un œil pour voir les fans qui avaient eu la chance de se retrouver autour de moi. A droite, y avait Alice (caractérielle mais pas désagréable à regarder!), à gauche y avait... un type (on s'en fout), devant, il y avait une nana (pas mal non plus mais elle avait l'air d'être avec le type assis à côté d'elle, ah là là pauvre mec, si sa nana pose les yeux sur Moi, il va tomber de haut (surtout si ce couillon se décide à sauter de l'avion) mais chui sûr qu'il comprendra, il peut pas être si con) et derrière Moi, il y a... nom de Moi! Un gros! Oh putain les boules, j'espère qu'il est hétéro parce que s'il craque sur Moi comme tous ces types qui se reconvertissent dès qu'ils voient ma divine personne, il serait capable de me bouffer tellement il me trouverait divinement appétissant (et pas qu'au sens érotique (c'est la version tout public ça)). Oh putain le stress, je vais jamais fermer l’œil ou alors faudra que j'attende qu'il se soit endormi et en étant sûr qu'il a bien becté sinon, c'est un coup à me réveiller en pleine nuit avec un gros en mode folle furieuse sur Moi tellement il aura envie de Moi! Pourquoi chui si parfait? Je savais que ça me retomberait à ma parfaite gueule un jour! Pourquoi chui pas né normal? Mais ya Alice à côté de Moi, au pire, elle transformera ce pâté en... en pâté! Ouais ça sonne bien! Rah que chui drôle! Je fais de ces jeux de mots des fois, je m'étonne Moi-même! Vive Moi! Je me demande quand même comment elle est quand elle dort. Peut-être qu'elle cause dans son sommeil et que c'est dans ces moments-là qu'elle est susceptible de prononcer des paroles agréables qu'elle pourrait prononcer si elle souhaitait être relativement plus aimable avec les personnes qu'elle rencontre.
Quelques minutes après notre embarquement à bord, l'avion prit son envol.
-D'accord, merci.
Lui répondis-je avec un sourire en allumant la radio avant de chercher une station que je trouverai intéressante. Je ne m'inquiétai relativement peu de savoir si celle que je choisirai conviendrait à Alice, sachant qu'elle n'hésiterait pas à l'éteindre si c'était le cas. Le reste du voyage se fit sans dialogue supplémentaire.
Une fois à l'aéroport, je suivis Alice dans le bâtiment pour aller chercher nos billets ainsi que de quoi permettre à Alina et Thorn de pouvoir voyager eux-aussi. Je n'aimais pas l'idée de savoir Alina en cage mais nous savions que c'était le meilleur moyen pour qu'elle puisse venir avec nous, ainsi que Thorn. Pendant que l'on retirait nos billets, j'entendis l'extrait de la conversation entre les deux vigiles. Je me retournai légèrement vers eux pour vérifier s'ils parlaient bien de la personne à laquelle je pensais et il fixaient effectivement Alice qui ne semblait les avoir entendu également mais ne semblait pas troublée pour autant. On aurait presque dit qu'elle était fier d'elle. Je ne pus m'empêcher d'éprouver de la compassion pour cet homme qui n'avait fait que son travail et c'était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Je finis par me retourner vers Alice, un sourire aux lèvres, étant à peine surpris de ce que je venais d'entendre.
Je me demande tout de même s'il lui est arrivé de se montrer relativement douce avec quelqu'un d'autre que son reptile dans la vie. Sérieux, y a des fois où je me demande si elle est zoophile quand on voit comment elle lui cause et le regarde. M'enfin, comme d'habitude je suis l'exception qui confirme la règle. C'est pour ça qu'elle m'a proposé de l'accompagner! Quelle fille saine d'esprit voudrait se passer d'un séjour avec Moi sans dec? Ah j'y suis! C'était une façon subtile de me garder pour elle! C'est qu'elle est timide dans le fond la petite Alice! C'est vrai qu'une bête de se... merde ça va faire vulgaire c'est vrai, une bête de perfection comme moi ça intimide toujours un peu au début, même pour une nana comme Alice. Et puis, regarde moi ça! Toutes ces filles qui se retournent sur mon passage. Que je suis beau! Que je suis parfait! Vive Moi! Même les vigiles ils me guettent (bon par contre, ils peuvent aller se brosser, je touche pas à ces trucs Moi. Chui hétéro point barre), que c'est dur d'être Moi parfois. Ah la pauvre Alice, déjà que pas beaucoup de gens l'aiment mais là, elle va se faire une armée d'ennemies en furie rien que parce qu'elle est en ma divine et parfaite compagnie (mais dans un autre sens, elle est à une place privilégiée du coup, la veinarde). Bon allez, faut que je me calme, c'est un coup à prendre la grosse tête ce genre de situation, je dois garder mon sang froid et faire comme si j'étais aussi normal que toutes ces personnes dingues de Moi et... saluuuuuuut mon reflet! Tu sais que t'es un sacré canon toi? T'es presque aussi parfait que l'original! Tu le sais? Ben je te le redis. Mais fais gaffe à ce que la vitrine te viole pas, faudrait que je fasse un vitricide pour te tirer de là et là, ça attirerait encore plus l'attention sur moi et alors là, ça me prendrait la nuit à combler toutes ces filles! Hein? Oui je sais que chui pafait. Je suis Dieu, je ne peux qu'être parfait! Rah que je m'aime! Vive Moi! Et à l'avenir évite de me faire ce genre de coup foireux le reflet! T'es tellement superbe que j'ai failli me perdre dans mon regard!
Allez, en route pour l'avion, plus je serai en altitude, plus je serai dans mon domaine. Une fois installé, je jetai un œil pour voir les fans qui avaient eu la chance de se retrouver autour de moi. A droite, y avait Alice (caractérielle mais pas désagréable à regarder!), à gauche y avait... un type (on s'en fout), devant, il y avait une nana (pas mal non plus mais elle avait l'air d'être avec le type assis à côté d'elle, ah là là pauvre mec, si sa nana pose les yeux sur Moi, il va tomber de haut (surtout si ce couillon se décide à sauter de l'avion) mais chui sûr qu'il comprendra, il peut pas être si con) et derrière Moi, il y a... nom de Moi! Un gros! Oh putain les boules, j'espère qu'il est hétéro parce que s'il craque sur Moi comme tous ces types qui se reconvertissent dès qu'ils voient ma divine personne, il serait capable de me bouffer tellement il me trouverait divinement appétissant (et pas qu'au sens érotique (c'est la version tout public ça)). Oh putain le stress, je vais jamais fermer l’œil ou alors faudra que j'attende qu'il se soit endormi et en étant sûr qu'il a bien becté sinon, c'est un coup à me réveiller en pleine nuit avec un gros en mode folle furieuse sur Moi tellement il aura envie de Moi! Pourquoi chui si parfait? Je savais que ça me retomberait à ma parfaite gueule un jour! Pourquoi chui pas né normal? Mais ya Alice à côté de Moi, au pire, elle transformera ce pâté en... en pâté! Ouais ça sonne bien! Rah que chui drôle! Je fais de ces jeux de mots des fois, je m'étonne Moi-même! Vive Moi! Je me demande quand même comment elle est quand elle dort. Peut-être qu'elle cause dans son sommeil et que c'est dans ces moments-là qu'elle est susceptible de prononcer des paroles agréables qu'elle pourrait prononcer si elle souhaitait être relativement plus aimable avec les personnes qu'elle rencontre.
Quelques minutes après notre embarquement à bord, l'avion prit son envol.
Kazuma- Messages : 824
Age : 35
Feuille de personnage
Âge: 23 ans
Pouvoirs: Contrôleur d'Ombres
Animae: Alina, une chouette au plumage couleur neige
Re: Пребывание в Москве
Plusieurs heures plus tard, l'avion atterrit enfin à destination. Nous descendîmes de l'appareil avec les autres passagers. Je déteste me retrouver en pleine foule comme ça. Les imbéciles que je trouve devant moi prennent toujours leur temps pour avancer. Si je n'étais pas sûre que le crétin devant moi perdrait sont temps à se retourner plutôt qu'accélérer directement, il y a un moment qu'il se serrait pris un coup de pied quelque part. En plus, je n'ai plus de clopes.
Environ une heure plus tard, on était dans le hall de l'aéroport. On avait récupéré nos Animae et j'avais loué une voiture de location. Sauf que j'avais à peine eu les clés en main qu'un imbécile avait essayé de mes les voler en pleine course. Mon coup de poing à la figure lui avait remis les idées en place. Mais maintenant, on était devant deux imbéciles de flics qui étaient venus pour l'arrêter. Plus le temps passait, plus je perdais patience. Je ne pensais qu'à allumer mon kiseru et fumer une partie du contenu de mon sac mais là, c'était moi que ces imbéciles voudraient arrêter. En plus, je commençais à avoir une envie de Vodka. Mister sourire devait avoir senti que je perdais patience vu qu'il finit par terminer lui-même la conversation avec les flics.
Heureusement, ils finirent par partir en embarquant le petit con qui nous avait fait perdre du temps. Une fois dans la voiture, je sortis mon kiseru de ma poche et ouvris mon sac. Je sortis de quoi remplir mon kiseru, un élastique et une seringue de morphine. Une fois mon kiseru en bouche, je relevai ma manche, révélant mon bras plein de traces d'aiguilles. J'enroulai l'élastique autour de ce dernier, serrai le poing pour révéler une veine avant d'y planter l'aiguille de la seringue et m'injecter le produit. Je fermai les yeux, lâchant un long soupir de soulagement .
-J'ai cru que j'allais en prendre un pour tuer les autres. Dis-je sans rouvrir les yeux.
Je tirai une bouffée de mon kiseru avant de souffler un filet de fumée qui se propagea dans la voiture. Je rouvris ensuite les yeux. Je rangeai l'élastique et la seringue dans mon sac puis refermai ce dernier. Je démarrai ensuite le moteur de la voiture. Le trajet ne fut pas très évident, ce n’est jamais facile de deviner si les voitures que je vois sont réelles ou pas et quelle couleur affichent les feux vu que je les vois en violet, jaune et bleu et en train de clignoter. Quant aux panneaux, je n'arrivais même plus à voir ce qu'ils représentaient ni la forme qu'ils avaient.
Un peu plus d'une demie-heure plus tard, je m'arrêtai devant une maison toute simple. Je jetai un coup d'oeil aux rétros pour voir si les poeles sauteuses que j'avais croisé étaient toujours derrière nous pour réaliser qu'elles n'étaient plus là. Je tirai une dernière bouffée de mon kiseru avant d'éteindre ce dernier. Je soufflai une série d'anneaux de fumée avant de sortir de la voiture, mon Thorn chéri autour du cou. J'avançai en marchant de travers jusqu'à la porte d'entrée où je m'adossai lourdement en essayant de reprendre mes esprits. Je finis par fermer les yeux pour me concentrer (et parce que le citron géant derrière Hishigi me donnait envie de le frapper).Un peu plus d'une minute plus tard, je les rouvris, totalement sobre. Je posai mon regard sur Hishigi.
-Si un jour, tu viens à parler de n'importe quoi ayant de près ou de loin un rapport avec cet endroit, je te tuerai. Le prévins-je, ne me donnant même pas la peine de lui adresser un sourire carnassier.
Je me détachai ensuite de la porte pour me retourner vers cette dernière et appuyai sur la sonnette. Quelques secondes plus tard, une fille nous ouvrit. Elle avait environ ma taille, les cheveux longs et noirs et les mêmes yeux que moi. Elle avait l'air d'avoir environ le même âge que moi mais était plus jeune d'un an. Lorsqu'elle me vit, elle me sourit.
-Salut grande soeur. Me dit-elle.
-Salut Lena. Répondis-je en rentrant.
-J'ai emmené un ami. Il s'appelle Hishigi, tu devrais bien l'aimer. Dis-je en avançant dans le couloir sans me retourner.
Ma jeune soeur se tourna alors vers Hishigi et lui tendit la main avec un sourire.
-Enchantée, je m'appelle Lena. Venez, entrez. C'est la première fois qu'Irina emmène quelqu'un avec elle. On a une chambre d'amis à l'étage avec les autres, je vais aller vous la préparer. Vous n'avez qu'à suivre Irina à la cuisine, Fedot et Lyov y sont. Lui dit-elle en refermant la porte derrière Hishigi.
Une fois devant la porte de la cuisine entrouverte, je poussai cette dernière du pied. Un type de vingt-sept ans aux cheveux châtains et courts et les yeux bleus et un garçon de six ans aux cheveux châtains et les yeux de sa mère étaient en train de faire une partie de cartes sur la table. A mon entrée, ils tournèrent les yeux vers moi.
-Salut Fed'. Dis-je au mari de ma soeur.
-Salut Irina. Me répondit-il avec un sourire.
-Tante Irina! S'exclama Lyov.
Il repoussa sa chaise, posa les pieds au sol et courut à toutes jambes dans ma direction, fou de joie. J'eus tout juste le temps de m'accroupir et d'ouvrir les bras (donnant l'occasion à mon Thorn chéri de regagner le sol) qu'il s'était déjà jeté dedans en manquant de me faire tomber à la renverse. Je refermai mes bras autour de son corps et l'y serrai fortement. Je me redressai en le soulevant et le gardant dans mes bras.
-Bonjour mon grand! Lui dis-je avec un sourire tendre et rayonnant avant de poser un baiser sur sa joue tandis qu'il enroulait ses bras autour de mon cou.
Environ une heure plus tard, on était dans le hall de l'aéroport. On avait récupéré nos Animae et j'avais loué une voiture de location. Sauf que j'avais à peine eu les clés en main qu'un imbécile avait essayé de mes les voler en pleine course. Mon coup de poing à la figure lui avait remis les idées en place. Mais maintenant, on était devant deux imbéciles de flics qui étaient venus pour l'arrêter. Plus le temps passait, plus je perdais patience. Je ne pensais qu'à allumer mon kiseru et fumer une partie du contenu de mon sac mais là, c'était moi que ces imbéciles voudraient arrêter. En plus, je commençais à avoir une envie de Vodka. Mister sourire devait avoir senti que je perdais patience vu qu'il finit par terminer lui-même la conversation avec les flics.
Heureusement, ils finirent par partir en embarquant le petit con qui nous avait fait perdre du temps. Une fois dans la voiture, je sortis mon kiseru de ma poche et ouvris mon sac. Je sortis de quoi remplir mon kiseru, un élastique et une seringue de morphine. Une fois mon kiseru en bouche, je relevai ma manche, révélant mon bras plein de traces d'aiguilles. J'enroulai l'élastique autour de ce dernier, serrai le poing pour révéler une veine avant d'y planter l'aiguille de la seringue et m'injecter le produit. Je fermai les yeux, lâchant un long soupir de soulagement .
-J'ai cru que j'allais en prendre un pour tuer les autres. Dis-je sans rouvrir les yeux.
Je tirai une bouffée de mon kiseru avant de souffler un filet de fumée qui se propagea dans la voiture. Je rouvris ensuite les yeux. Je rangeai l'élastique et la seringue dans mon sac puis refermai ce dernier. Je démarrai ensuite le moteur de la voiture. Le trajet ne fut pas très évident, ce n’est jamais facile de deviner si les voitures que je vois sont réelles ou pas et quelle couleur affichent les feux vu que je les vois en violet, jaune et bleu et en train de clignoter. Quant aux panneaux, je n'arrivais même plus à voir ce qu'ils représentaient ni la forme qu'ils avaient.
Un peu plus d'une demie-heure plus tard, je m'arrêtai devant une maison toute simple. Je jetai un coup d'oeil aux rétros pour voir si les poeles sauteuses que j'avais croisé étaient toujours derrière nous pour réaliser qu'elles n'étaient plus là. Je tirai une dernière bouffée de mon kiseru avant d'éteindre ce dernier. Je soufflai une série d'anneaux de fumée avant de sortir de la voiture, mon Thorn chéri autour du cou. J'avançai en marchant de travers jusqu'à la porte d'entrée où je m'adossai lourdement en essayant de reprendre mes esprits. Je finis par fermer les yeux pour me concentrer (et parce que le citron géant derrière Hishigi me donnait envie de le frapper).Un peu plus d'une minute plus tard, je les rouvris, totalement sobre. Je posai mon regard sur Hishigi.
-Si un jour, tu viens à parler de n'importe quoi ayant de près ou de loin un rapport avec cet endroit, je te tuerai. Le prévins-je, ne me donnant même pas la peine de lui adresser un sourire carnassier.
Je me détachai ensuite de la porte pour me retourner vers cette dernière et appuyai sur la sonnette. Quelques secondes plus tard, une fille nous ouvrit. Elle avait environ ma taille, les cheveux longs et noirs et les mêmes yeux que moi. Elle avait l'air d'avoir environ le même âge que moi mais était plus jeune d'un an. Lorsqu'elle me vit, elle me sourit.
-Salut grande soeur. Me dit-elle.
-Salut Lena. Répondis-je en rentrant.
-J'ai emmené un ami. Il s'appelle Hishigi, tu devrais bien l'aimer. Dis-je en avançant dans le couloir sans me retourner.
Ma jeune soeur se tourna alors vers Hishigi et lui tendit la main avec un sourire.
-Enchantée, je m'appelle Lena. Venez, entrez. C'est la première fois qu'Irina emmène quelqu'un avec elle. On a une chambre d'amis à l'étage avec les autres, je vais aller vous la préparer. Vous n'avez qu'à suivre Irina à la cuisine, Fedot et Lyov y sont. Lui dit-elle en refermant la porte derrière Hishigi.
Une fois devant la porte de la cuisine entrouverte, je poussai cette dernière du pied. Un type de vingt-sept ans aux cheveux châtains et courts et les yeux bleus et un garçon de six ans aux cheveux châtains et les yeux de sa mère étaient en train de faire une partie de cartes sur la table. A mon entrée, ils tournèrent les yeux vers moi.
-Salut Fed'. Dis-je au mari de ma soeur.
-Salut Irina. Me répondit-il avec un sourire.
-Tante Irina! S'exclama Lyov.
Il repoussa sa chaise, posa les pieds au sol et courut à toutes jambes dans ma direction, fou de joie. J'eus tout juste le temps de m'accroupir et d'ouvrir les bras (donnant l'occasion à mon Thorn chéri de regagner le sol) qu'il s'était déjà jeté dedans en manquant de me faire tomber à la renverse. Je refermai mes bras autour de son corps et l'y serrai fortement. Je me redressai en le soulevant et le gardant dans mes bras.
-Bonjour mon grand! Lui dis-je avec un sourire tendre et rayonnant avant de poser un baiser sur sa joue tandis qu'il enroulait ses bras autour de mon cou.
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Pouvoirs: Guérisseuse de Feu
Animae: Thorn, le cobra qu'il vaut mieux ne pas regarder dans les yeux
Re: Пребывание в Москве
Nous finîmes par nous retrouver dans l'aéroport. J'avais été relativement tendu pendant le trajet de l'avion jusqu'à notre point d'arrêt définitif : j'avais l'impression qu'Alice allait perdre patience à tout instant et à se jeter, toutes griffes dehors, sur le pauvre garçon devant elle. Mais heureusement, elle n'en fit rien et nous arrivâmes sans soucis. Du moins, jusqu'à ce qu'un garçon tente de lui dérober les clés de la voiture qu'elle venait tout juste de louer, sans succès suite au coup qu'Alice venait de lui donner. Quelques instants plus tard, deux policiers vinrent pour emmener ledit garçon et prendre notre déposition. Sauf qu'une nouvelle fois, je sentis Alice perdre progressivement patience et je m'empressai de terminer la discussion à sa place.
Lorsque nous fûmes dans la voiture, je haussai un sourcil en la voyant se piquer le bras. Je ne lui dis rien mais lui adressai tout de même un léger sourire désabusé. Je n'aimais pas l'idée qu'elle soit si dépendante de ces produits mais non seulement, elle était suffisamment grande pour décider de ce qu'elle souhaitait faire à son corps, elle est d'ailleurs plus âgée que moi, et puis elle est tout de même une Guérisseuse Valar, ce qui me rassurait relativement quant à sa santé. Un léger rire m'échappa suite à sa réplique.
-Oui, c'est ce que j'avais cru comprendre.
Lui répondis-je avec un sourire. Je haussai toutefois les sourcils lorsqu'elle démarra la voiture.
-Tu ne préfères pas que je condui...
Mais avant même que je ne termine ma phrase, elle avait démarré. Le trajet fut une véritable horreur! Même quand chui bourré, je ne conduis pas comme ça! Bon en même temps, même quand chui bourré, je reste clean, c'est normal, je suis Dieu après tout! Mais même quoi! Elle est pas bien de rouler comme ça dans cet état? En plus, je suis Dieu!!! Qui c'est que je dois prier pour rester en vie dans ces moments-là?? Je peux pas mourir comme ça, je suis trop beau pour en finir maintenant! Je savais que j'aurais dû l'ouvrir cette entreprise à mon parfait nom qui vendrait du rêve! Rien que le nom, ça fait rêver : entreprise Kazuma. Ça aurait été grand, ça aurait été beau, ça aurait été parfait! Exactement à l'image de son parfait créat... nom de Moi! Elle est pas passée loin de mon parfait corps la bagnole! Je jetai un œil dans le rétro pour la voir se prendre un mur et... bonjooooooooooooour superbe reflet . Tu sais que tu m'as manqué depuis... NON!!! Chui sûr que c'est ma divine vie qui commence à défiler devant mes yeux (et quoi de mieux que de commencer en me montrant la perfection que je suis?)! Je veux pas mourir! Tout le monde m'aime, JE m'aime! Depuis que chui né, j'apporte du rêve et le bonheur autour de moi, je mérite pas ça! En plus, les couillons en face ont des réflexes de merde et font des manœuvres pour éviter Alice qui les mettent en danger.
Nous finîmes toutefois par arriver à destination et toujours en vie. Je pris un instant pour respirer un grand coup et savourer la chance qu'on avait d'être toujours en vie et sans le moindre dommage après la conduite d'Alice. Je la suivis jusqu'à la porte de la maison en me préparant à tout instant à la réceptionner en cas d'une hypothétique chute due à sa démarche. Elle arriva toutefois jusqu'à la porte pour s'y adosser un moment. J'eus un moment d'hésitation lorsqu'elle rouvrit les yeux. On aurait dit une personne... normale (elle est peut-être shootée pour de bon là) et c'était la première fois que je la voyais avec un air sobre, bien que son expression encourageant les gens à éviter de l'approcher soit toujours présente. J'avalai ma salive lorsqu'elle me prévint de ne jamais parler de cet endroit. Le fait qu'elle ne daigne même pas arborer un de ses habituels sourires carnassiers qui en disent long quant au degré qu'on pourrait éprouver m'inquiéta davantage. Je ne savais pas ce qu'il y avait dans cette maison mais ça devait être relativement très important pour elle.
-D'accord, pas de soucis.
Lui assurai-je avec un hochement de tête en lui adressant un léger sourire. Contrairement à ce que j'avais imaginé, elle n'ouvrit pas la porte mais sonna pour qu'on vienne nous ouvrir. Une femme qui avait sensiblement le même âge que moi nous ouvrit la porte. La voir sourire à la vue d'Alice me surpris relativement mais ce ne fut rien à côté de l'étonnement qui s'afficha sur mon visage (j'ai juste haussé les sourcils, ça fait plus viril que faire les gros yeux. J'ai une réputation à tenir quand même nom de Moi) lorsqu'elle l'appela grande sœur. Je tournai aussitôt la tête vers Alice, qu'elle venait d'appeler Irina (c'était certainement son nom avant qu'elle ne devienne Valar), avant de reporter mon regard sur la fille devant nous en constant qu'elles avaient effectivement les mêmes yeux.
Elle s'appelait donc Lena et voir Alice ne pas chercher à démentir leur liens fraternels me confirma qu'elle n'avait pas menti. Je n'avais jamais vraiment réfléchi au fait qu'Alice puisse avoir de la famille. Certes, elle ne s'était jamais confiée à personne, du moins à ma connaissance, mais j'avais justement envisagé que ça puisse avoir un lien avec un passé familial relativement difficile comme la perte des membres de cette dernière ou bien une mauvaise entente avec eux, un peu comme Akira avec ses parents, et que ça aurait contribué à forger le caractère qu'elle avait aujourd'hui. Mais non seulement, elle avait toujours de la famille mais manifestement, sa sœur semblait l'apprécier et ça devait être réciproque étant donné qu'elle venait la voir.
Je fus toutefois, relativement touché de l'entendre me présenter comme un ami. Certes, depuis qu'elle m'avait avoué que j'étais l'une de ses raisons de rester à Valhalla, en plus de m'être senti vraiment honoré, j'étais désormais certains qu'elle me considérait comme un ami, ce qui m'avait vraiment fait plaisir, surtout de la part d'Alice qui semble autant apprécier la compagnie des autres qu'Anikeï, le côté fou furieux psychopathe en moins.
Sa sœur semblait relativement plus sociable qu'elle vu la façon dont elle m'accueillit. Je lui rendis son sourire en lui serrant la main qu'elle me tendait.
-Enchanté, comme votre sœur l'a dit : je m'appelle Hishigi. Merci beaucoup, c'est très gentil.
La remerciai-je avant qu'elle ne monte à l'étage. Je suivis ensuite Alice en me demandant qui étaient les fameux Fedot et Lyov. Pour que Lena les ait nommés comme si je devais être au courant de leur existence, ils devaient aussi être de la famille d'Alice. Peut-être deux autres frangins mais bon, on s'en fout, c'est que des mecs et chui pas homo. Elle ouvrit la porte et on se retrouva avec un môme et un mec. Alice et le type se saluèrent normalement mais à peine le gosse vit Alice qu'il commença à s'exciter.
-Tante Irina!
Tante Irina?!
-Tante Irina?!
Merde, ça je l'ai déjà pensé. Et merde, à tous les coups c'est le mari de la frangine! C'est pour ça qu'elle ne m'a pas demandé de l'accompagner à la chambre d'amis, je me disais bien que c'était pas normal (elle aurait pu faire une exception mine de rien, c'est pas n'importe qui qu'elle reçoit quand même : c'est Moi!). Vieux trou duc va et en plus, le drôle ça doit être leur gosse et... putain de Moi! Il lui a carrément sauté dessus! Non mais je déconne pas! Il a foncé sur ALICE tête la première (dommage qu'il se soit pas vautré en plein élan) et lui a sauté dessus sans peur! Et ALICE l'a réceptionné de bon cœur en lui ouvrant les bras! Et en plus, elle est folle de bonheur, ça crève les yeux, son visage brille comme si elle était plus heureuse que jamais, je le sais, c'est l'expression qu'ont les filles quand elles me voient (quand je me suis occupé d'elles j'en parle même pas)! Mais elle, elle n'a jamais eu cette expression devant moi, je ne l'ai jamais vue avec cette expression tout court d'ailleurs. J'aurais droit au même accueil si je me jette dans ses bras? Je jetai un œil à Alice avant de laisser tomber : trop risqué. Par contre, tu m'étonnes qu'elle ne veuille pas que j'en parle à qui que ce soit : avec le caractère qu'elle a envers les autres, il est compréhensible qu'elle ne souhaite pas qu'on sache qu'elle puisse se montrer gentille, surtout avec un enfant.
Je finis par la regarder avec son neveux avec un sourire doux. Il était évident qu'elle l'aimait énormément et que c'était réciproque.
Lorsque nous fûmes dans la voiture, je haussai un sourcil en la voyant se piquer le bras. Je ne lui dis rien mais lui adressai tout de même un léger sourire désabusé. Je n'aimais pas l'idée qu'elle soit si dépendante de ces produits mais non seulement, elle était suffisamment grande pour décider de ce qu'elle souhaitait faire à son corps, elle est d'ailleurs plus âgée que moi, et puis elle est tout de même une Guérisseuse Valar, ce qui me rassurait relativement quant à sa santé. Un léger rire m'échappa suite à sa réplique.
-Oui, c'est ce que j'avais cru comprendre.
Lui répondis-je avec un sourire. Je haussai toutefois les sourcils lorsqu'elle démarra la voiture.
-Tu ne préfères pas que je condui...
Mais avant même que je ne termine ma phrase, elle avait démarré. Le trajet fut une véritable horreur! Même quand chui bourré, je ne conduis pas comme ça! Bon en même temps, même quand chui bourré, je reste clean, c'est normal, je suis Dieu après tout! Mais même quoi! Elle est pas bien de rouler comme ça dans cet état? En plus, je suis Dieu!!! Qui c'est que je dois prier pour rester en vie dans ces moments-là?? Je peux pas mourir comme ça, je suis trop beau pour en finir maintenant! Je savais que j'aurais dû l'ouvrir cette entreprise à mon parfait nom qui vendrait du rêve! Rien que le nom, ça fait rêver : entreprise Kazuma. Ça aurait été grand, ça aurait été beau, ça aurait été parfait! Exactement à l'image de son parfait créat... nom de Moi! Elle est pas passée loin de mon parfait corps la bagnole! Je jetai un œil dans le rétro pour la voir se prendre un mur et... bonjooooooooooooour superbe reflet . Tu sais que tu m'as manqué depuis... NON!!! Chui sûr que c'est ma divine vie qui commence à défiler devant mes yeux (et quoi de mieux que de commencer en me montrant la perfection que je suis?)! Je veux pas mourir! Tout le monde m'aime, JE m'aime! Depuis que chui né, j'apporte du rêve et le bonheur autour de moi, je mérite pas ça! En plus, les couillons en face ont des réflexes de merde et font des manœuvres pour éviter Alice qui les mettent en danger.
Nous finîmes toutefois par arriver à destination et toujours en vie. Je pris un instant pour respirer un grand coup et savourer la chance qu'on avait d'être toujours en vie et sans le moindre dommage après la conduite d'Alice. Je la suivis jusqu'à la porte de la maison en me préparant à tout instant à la réceptionner en cas d'une hypothétique chute due à sa démarche. Elle arriva toutefois jusqu'à la porte pour s'y adosser un moment. J'eus un moment d'hésitation lorsqu'elle rouvrit les yeux. On aurait dit une personne... normale (elle est peut-être shootée pour de bon là) et c'était la première fois que je la voyais avec un air sobre, bien que son expression encourageant les gens à éviter de l'approcher soit toujours présente. J'avalai ma salive lorsqu'elle me prévint de ne jamais parler de cet endroit. Le fait qu'elle ne daigne même pas arborer un de ses habituels sourires carnassiers qui en disent long quant au degré qu'on pourrait éprouver m'inquiéta davantage. Je ne savais pas ce qu'il y avait dans cette maison mais ça devait être relativement très important pour elle.
-D'accord, pas de soucis.
Lui assurai-je avec un hochement de tête en lui adressant un léger sourire. Contrairement à ce que j'avais imaginé, elle n'ouvrit pas la porte mais sonna pour qu'on vienne nous ouvrir. Une femme qui avait sensiblement le même âge que moi nous ouvrit la porte. La voir sourire à la vue d'Alice me surpris relativement mais ce ne fut rien à côté de l'étonnement qui s'afficha sur mon visage (j'ai juste haussé les sourcils, ça fait plus viril que faire les gros yeux. J'ai une réputation à tenir quand même nom de Moi) lorsqu'elle l'appela grande sœur. Je tournai aussitôt la tête vers Alice, qu'elle venait d'appeler Irina (c'était certainement son nom avant qu'elle ne devienne Valar), avant de reporter mon regard sur la fille devant nous en constant qu'elles avaient effectivement les mêmes yeux.
Elle s'appelait donc Lena et voir Alice ne pas chercher à démentir leur liens fraternels me confirma qu'elle n'avait pas menti. Je n'avais jamais vraiment réfléchi au fait qu'Alice puisse avoir de la famille. Certes, elle ne s'était jamais confiée à personne, du moins à ma connaissance, mais j'avais justement envisagé que ça puisse avoir un lien avec un passé familial relativement difficile comme la perte des membres de cette dernière ou bien une mauvaise entente avec eux, un peu comme Akira avec ses parents, et que ça aurait contribué à forger le caractère qu'elle avait aujourd'hui. Mais non seulement, elle avait toujours de la famille mais manifestement, sa sœur semblait l'apprécier et ça devait être réciproque étant donné qu'elle venait la voir.
Je fus toutefois, relativement touché de l'entendre me présenter comme un ami. Certes, depuis qu'elle m'avait avoué que j'étais l'une de ses raisons de rester à Valhalla, en plus de m'être senti vraiment honoré, j'étais désormais certains qu'elle me considérait comme un ami, ce qui m'avait vraiment fait plaisir, surtout de la part d'Alice qui semble autant apprécier la compagnie des autres qu'Anikeï, le côté fou furieux psychopathe en moins.
Sa sœur semblait relativement plus sociable qu'elle vu la façon dont elle m'accueillit. Je lui rendis son sourire en lui serrant la main qu'elle me tendait.
-Enchanté, comme votre sœur l'a dit : je m'appelle Hishigi. Merci beaucoup, c'est très gentil.
La remerciai-je avant qu'elle ne monte à l'étage. Je suivis ensuite Alice en me demandant qui étaient les fameux Fedot et Lyov. Pour que Lena les ait nommés comme si je devais être au courant de leur existence, ils devaient aussi être de la famille d'Alice. Peut-être deux autres frangins mais bon, on s'en fout, c'est que des mecs et chui pas homo. Elle ouvrit la porte et on se retrouva avec un môme et un mec. Alice et le type se saluèrent normalement mais à peine le gosse vit Alice qu'il commença à s'exciter.
-Tante Irina!
Tante Irina?!
-Tante Irina?!
Merde, ça je l'ai déjà pensé. Et merde, à tous les coups c'est le mari de la frangine! C'est pour ça qu'elle ne m'a pas demandé de l'accompagner à la chambre d'amis, je me disais bien que c'était pas normal (elle aurait pu faire une exception mine de rien, c'est pas n'importe qui qu'elle reçoit quand même : c'est Moi!). Vieux trou duc va et en plus, le drôle ça doit être leur gosse et... putain de Moi! Il lui a carrément sauté dessus! Non mais je déconne pas! Il a foncé sur ALICE tête la première (dommage qu'il se soit pas vautré en plein élan) et lui a sauté dessus sans peur! Et ALICE l'a réceptionné de bon cœur en lui ouvrant les bras! Et en plus, elle est folle de bonheur, ça crève les yeux, son visage brille comme si elle était plus heureuse que jamais, je le sais, c'est l'expression qu'ont les filles quand elles me voient (quand je me suis occupé d'elles j'en parle même pas)! Mais elle, elle n'a jamais eu cette expression devant moi, je ne l'ai jamais vue avec cette expression tout court d'ailleurs. J'aurais droit au même accueil si je me jette dans ses bras? Je jetai un œil à Alice avant de laisser tomber : trop risqué. Par contre, tu m'étonnes qu'elle ne veuille pas que j'en parle à qui que ce soit : avec le caractère qu'elle a envers les autres, il est compréhensible qu'elle ne souhaite pas qu'on sache qu'elle puisse se montrer gentille, surtout avec un enfant.
Je finis par la regarder avec son neveux avec un sourire doux. Il était évident qu'elle l'aimait énormément et que c'était réciproque.
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Re: Пребывание в Москве
Je restai un moment à serrer Lyov dans mes bras tandis qu'il me rendait mon étreinte. Au bout d'un moment, je finis par le reposer doucement au sol en le regardant avec un sourire ravi et fier.
-Tu as encore grandi depuis la dernière fois dis donc mon petit Lyov. Le félicitai-je en passant ma main dans ses cheveux châtains.
Il m'adressa un sourire fier avant de tourner les yeux et poser son regard sur Mr. Sourire. Il reporta ensuite son attention sur moi, l'air interrogateur et un peu plus intimidé. Je m'accroupis devant lui en lui adressant un sourire doux et rassurant.
-C'est un copain de tante Irina. Il s'appelle Hishigi. Tu n'as pas à avoir peur de lui, il est très gentil. Dis-lui bonjour, ça lui fera plaisir. Lui dis-je avec un clin d’œil.
Il reporta son attention sur Hishigi, toujours un peu intimidé.
-B... Bonjour. Finit-il par dire avec un petit sourire.
Mon visage devint radieux. Ce qu'il peut être adorable quand il sourit comme ça. Il aurait été un pâtisserie, je l'aurais croqué à pleines dents tellement il est craquant! Ne tenant plus, je l’enlaçai de nouveau dans mes bras.
-Tiens, c'est pour te récompenser. Lui dis-je en ouvrant légèrement mon sac.
Je plongeai ma main à l'intérieur pour y fouiller. Lorsque je la ressortis, je tenais la boîte d'un jeu pour la Nintendo 3DS. Je le tendis à mon neveu chéri avec un sourire. A la vue du jeu, son visage s'illumina.
-Merci! Merci tante Irina! S'exclama-t-il en prenant le jeu avant de plonger de nouveau dans mes bras.
-Allez, file l'essayer. L'encourageai avec un sourire en coin avant de me relever.
Il ne se fit pas prier et quitta la cuisine au pas de course. Le bruit de ses pas montant à toute vitesse les marches de l'escalier nous parvinrent. Quelques secondes plus tard, on entendit Lena hausser la voix en lui disant de ne pas courir comme ça dans le couloir. Fed' finit par pousser un soupir de lassitude.
-Où tu trouves l'argent pour lui acheter tout ça? Le mois dernier, tu lui as carrément acheté la console et un jeu. Demanda-t-il avec tout de même de la surprise dans sa voix.
Je tournai la tête dans sa direction. Un sourire carnassier révélant mes dents se dessina sur mes lèvres. Je pris la chaise la plus proche et m'assis dessus, croisant une jambe sur l'autre. Mon Thorn chéri s'enroula autour de ma jambe pour monter. Il finit par s'enrouler sur lui-même, posé sur mes jambes.
-Tu es jaloux? Demandai-je même s'il savait que je me fichais de la réponse.
Il sembla hésiter à dire le fond de sa pensée. Pendant un instant, je le soupçonnai de manquer de le faire mais il finit par s'abstenir. De toute façon, quoi qu'il dise, ça ne changerait rien et s'il m'agaçait trop, sa tête risquait de faire connaissance avec la table.
-Non. Se contenta-t-il de répondre en poussant un nouveau soupir, vaincu.
-Tu veux boire quelque chose?
-Vodka comme d'habitude.
-Vas pour la Vodka et vous... Hishigi c'est ça? Désolé, je ne me suis pas présenté : je m'appelle Fedot, enchanté. Lui dit-il en lui tendant la main pour la serrer avec un sourire.
-Je vous sers quelques chose à boire? Lui proposa-t-il.
A ce moment-là, ma sœur entra à son tour dans la cuisine.
-Votre chambre est prête. Faites comme chez vous, vous n'avez pas à vous gêner ici. Lui assura-t-elle avec un sourire.
Elle finit par baisser les yeux sur moi et me toisa d'un petit air sévère tout en veillant à ne pas paraître trop sévère pour que je n'ai pas à réagir.
-Tu lui as encore acheté un jeu c'est ça? Depuis que tu lui as offert cette console, on est obligé de la lui confisquer quand il va se coucher sinon à une heure du matin, il y joue encore. Se plaignit-elle.
Elle releva ensuite les yeux vers son mari qui s'empressa de détourner le regard.
-Et après c'est lui qui y joue. Termina-t-elle avec l'air de se demander lequel des deux avait le cas le plus grave.
J'éclatai de rire en décroisant les jambes pour enrouler mes bras autour de mon ventre. Je relevai la tête vers Fed'.
-Alors t'étais vraiment jaloux?
-N'importe quoi. Bon vous voulez boire quelque chose vous aussi? Je fais comme Irina : je prends un verre de Vodka aussi. Dit-il à Hishigi et Lena pour essayer de changer de sujet.
-Tu as encore grandi depuis la dernière fois dis donc mon petit Lyov. Le félicitai-je en passant ma main dans ses cheveux châtains.
Il m'adressa un sourire fier avant de tourner les yeux et poser son regard sur Mr. Sourire. Il reporta ensuite son attention sur moi, l'air interrogateur et un peu plus intimidé. Je m'accroupis devant lui en lui adressant un sourire doux et rassurant.
-C'est un copain de tante Irina. Il s'appelle Hishigi. Tu n'as pas à avoir peur de lui, il est très gentil. Dis-lui bonjour, ça lui fera plaisir. Lui dis-je avec un clin d’œil.
Il reporta son attention sur Hishigi, toujours un peu intimidé.
-B... Bonjour. Finit-il par dire avec un petit sourire.
Mon visage devint radieux. Ce qu'il peut être adorable quand il sourit comme ça. Il aurait été un pâtisserie, je l'aurais croqué à pleines dents tellement il est craquant! Ne tenant plus, je l’enlaçai de nouveau dans mes bras.
-Tiens, c'est pour te récompenser. Lui dis-je en ouvrant légèrement mon sac.
Je plongeai ma main à l'intérieur pour y fouiller. Lorsque je la ressortis, je tenais la boîte d'un jeu pour la Nintendo 3DS. Je le tendis à mon neveu chéri avec un sourire. A la vue du jeu, son visage s'illumina.
-Merci! Merci tante Irina! S'exclama-t-il en prenant le jeu avant de plonger de nouveau dans mes bras.
-Allez, file l'essayer. L'encourageai avec un sourire en coin avant de me relever.
Il ne se fit pas prier et quitta la cuisine au pas de course. Le bruit de ses pas montant à toute vitesse les marches de l'escalier nous parvinrent. Quelques secondes plus tard, on entendit Lena hausser la voix en lui disant de ne pas courir comme ça dans le couloir. Fed' finit par pousser un soupir de lassitude.
-Où tu trouves l'argent pour lui acheter tout ça? Le mois dernier, tu lui as carrément acheté la console et un jeu. Demanda-t-il avec tout de même de la surprise dans sa voix.
Je tournai la tête dans sa direction. Un sourire carnassier révélant mes dents se dessina sur mes lèvres. Je pris la chaise la plus proche et m'assis dessus, croisant une jambe sur l'autre. Mon Thorn chéri s'enroula autour de ma jambe pour monter. Il finit par s'enrouler sur lui-même, posé sur mes jambes.
-Tu es jaloux? Demandai-je même s'il savait que je me fichais de la réponse.
Il sembla hésiter à dire le fond de sa pensée. Pendant un instant, je le soupçonnai de manquer de le faire mais il finit par s'abstenir. De toute façon, quoi qu'il dise, ça ne changerait rien et s'il m'agaçait trop, sa tête risquait de faire connaissance avec la table.
-Non. Se contenta-t-il de répondre en poussant un nouveau soupir, vaincu.
-Tu veux boire quelque chose?
-Vodka comme d'habitude.
-Vas pour la Vodka et vous... Hishigi c'est ça? Désolé, je ne me suis pas présenté : je m'appelle Fedot, enchanté. Lui dit-il en lui tendant la main pour la serrer avec un sourire.
-Je vous sers quelques chose à boire? Lui proposa-t-il.
A ce moment-là, ma sœur entra à son tour dans la cuisine.
-Votre chambre est prête. Faites comme chez vous, vous n'avez pas à vous gêner ici. Lui assura-t-elle avec un sourire.
Elle finit par baisser les yeux sur moi et me toisa d'un petit air sévère tout en veillant à ne pas paraître trop sévère pour que je n'ai pas à réagir.
-Tu lui as encore acheté un jeu c'est ça? Depuis que tu lui as offert cette console, on est obligé de la lui confisquer quand il va se coucher sinon à une heure du matin, il y joue encore. Se plaignit-elle.
Elle releva ensuite les yeux vers son mari qui s'empressa de détourner le regard.
-Et après c'est lui qui y joue. Termina-t-elle avec l'air de se demander lequel des deux avait le cas le plus grave.
J'éclatai de rire en décroisant les jambes pour enrouler mes bras autour de mon ventre. Je relevai la tête vers Fed'.
-Alors t'étais vraiment jaloux?
-N'importe quoi. Bon vous voulez boire quelque chose vous aussi? Je fais comme Irina : je prends un verre de Vodka aussi. Dit-il à Hishigi et Lena pour essayer de changer de sujet.
Alice- Messages : 223
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Re: Пребывание в Москве
Je ne pouvais cesser de me demander si quelqu'un d'autre avait un jour vu Alice avec cette expression au visage à Valhalla. Si ça me confirmait qu'elle pouvait être relativement plus gentille et accessible qu'elle ne voulait le montrer, je n'en restais pas moins surpris de la voir si différente d'à son habitude. La fois où je l'ai vue faire sa plus grande preuve de gentillesse qui m'ait été donné de voir était lorsqu'elle avait accepté de superviser un cours à ma place sans rien me demander en retour bien que le moment où je me demande immanquablement si elle va m'agresser ou non avait bien eu lieu. Mais là, j'avais l'impression de voir une toute autre personne. Déjà que je n'aimerais pas être un Télépathe entrant dans sa caboche en temps normal, si en plus elle a des tendances de schizo ce serait vraiment un coup à se faire interner.
Un sourire se dessina sur mes lèvres en voyant le petit garçon, bien que visiblement intimidé par ma présence, ce qui était relativement peu surprenant, surtout pour un garçon de son âge, finir par me dire bonjour en me souriant. Mon sourire s'adoucit davantage.
-Bonjour Lyov.
Le saluai-je à mon tour. J'eus à peine terminé ma phrase qu'Alice l'enlaça de nouveau avec amour (elle essaie même pas de l'étrangler quoi! Pourtant c'est un drôle! Ça écoute pas, ça gueule, ça braille, quand ça parle on comprend pas, c'est petit, c'est chiant, bref c'est un drôle quoi!) avant de plonger sa main dans son sac dans l'intention de lui offrir quelque chose. J'eus un instant d'incertitude et d'inquiétude en la voyant faire ça, sachant que son sac contenait des produits illicites, mais finalement elle en sortit une boîte d'un jeu vidéo qu'elle lui tendit avec un sourire (un sourire normal en plus!). Lorsque Lyov plongea de nouveau dans ses bras, cédant à sa joie, je ne pus m'empêcher de me demander s'il était conscient de la chance qu'il avait de pouvoir agir ainsi en toute insouciance. A ma connaissance, personne ne se risquerait à en faire de même à moins d'avoir décidé d'en finir avec la vie, ou dans le meilleur des cas de devenir infirme.
Il finit par quitter la cuisine au pas de course pour aller l'essayer. Je tâchai de garder une expression relativement neutre mais je ne pouvais m'empêcher de regarder Alice, presque avec une curiosité maladive. Si je m'étais douté qu'elle avait une part de gentillesse contrairement à Anikeï, je n'étais pas attendu à la voir un jour dans le rôle de tata gâteau. Et je savais que ça allait être difficile mais il fallait qu'en plus de n'en parler à personne, je devrai également m'abstenir de lui faire le moindre commentaire sur son changement d'attitude sous peine de voir Irina redevenir Alice, ce qui ne tarda pas à arriver lorsque Fedot lui adressa la parole. En plus de l'habituel sourire carnassier inquiétant qu'elle affichait de nouveau, voir Fedot sembler surveiller ses paroles me confirma qu'il n'avait pas droit au même traitement de faveur que son fils. Il finit toutefois par proposer à boire à Alice avant de se présenter à moi.
-Pas de soucis, oui c'est bien ça. Enchanté. Et vous pouvez me tutoyer.
Lui répondis-je avec un sourire en lui serrant la main qu'il me tendait.
-D'accord mais toi aussi alors.
Répondit-il en semblant commencer à se détendre. C'est vrai que voir un inconnu entrer chez soi a quelque chose de relativement inquiétant mais j'étais heureux de voir qu'il semblait rapidement se faire à ma présence. Je n'eus pas le temps de réfléchir à ma réponse que Lena entra à son tour dans la cuisine.
-Merci beaucoup. Si jamais je peux faire quelque chose pour vous aider en quoi que ce soit, n'hésitez pas à me le dire. Et vous pouvez me tutoyer.
Lui répondis-je avec un sourire reconnaissant.
-Vous rigolez? Vous êtes l'invité! Alors ne vous avisez pas d'essayer de faire une corvée ou ça ira mal pour vous! En plus, je n'aime pas avoir quelqu'un dans les pattes quand je fais quelque chose.
Répondit-elle d'un ton relativement menaçant. Elle ne paraissait pas aussi intimidante qu'Alice mais était tout de même suffisamment inquiétante pour qu'on puisse sentir quelque chose de familier.
-Mais vas pour le tutoiement si tu fais pareil.
Me répondit-elle avec un sourire en coin.
-D'accord.
Répondis-je avec un sourire. J'écoutai ensuite la suite de la conversation. Si elle aussi semblait mesurer ses propos envers Alice, elle semblait déjà plus détendue avec elle que ne l'était son mari et au moment où Alice éclata de rire, je me retins difficilement d'en faire autant mais ne parvins pas à masquer le sourire amusé qui s'était dessiné sur mes lèvres. Je laissai sa femme répondre en premier lorsqu'il tenta de changer de sujet en nous demandant si on voulait boire quelque chose nous aussi avant de le faire.
-Vas pour la Vodka, ça me fera pas de mal.
Soupira-t-elle en s'asseyant.
-Une Vodka aussi dans ce cas, merci.
Répondis-je avec un sourire.
Un sourire se dessina sur mes lèvres en voyant le petit garçon, bien que visiblement intimidé par ma présence, ce qui était relativement peu surprenant, surtout pour un garçon de son âge, finir par me dire bonjour en me souriant. Mon sourire s'adoucit davantage.
-Bonjour Lyov.
Le saluai-je à mon tour. J'eus à peine terminé ma phrase qu'Alice l'enlaça de nouveau avec amour (elle essaie même pas de l'étrangler quoi! Pourtant c'est un drôle! Ça écoute pas, ça gueule, ça braille, quand ça parle on comprend pas, c'est petit, c'est chiant, bref c'est un drôle quoi!) avant de plonger sa main dans son sac dans l'intention de lui offrir quelque chose. J'eus un instant d'incertitude et d'inquiétude en la voyant faire ça, sachant que son sac contenait des produits illicites, mais finalement elle en sortit une boîte d'un jeu vidéo qu'elle lui tendit avec un sourire (un sourire normal en plus!). Lorsque Lyov plongea de nouveau dans ses bras, cédant à sa joie, je ne pus m'empêcher de me demander s'il était conscient de la chance qu'il avait de pouvoir agir ainsi en toute insouciance. A ma connaissance, personne ne se risquerait à en faire de même à moins d'avoir décidé d'en finir avec la vie, ou dans le meilleur des cas de devenir infirme.
Il finit par quitter la cuisine au pas de course pour aller l'essayer. Je tâchai de garder une expression relativement neutre mais je ne pouvais m'empêcher de regarder Alice, presque avec une curiosité maladive. Si je m'étais douté qu'elle avait une part de gentillesse contrairement à Anikeï, je n'étais pas attendu à la voir un jour dans le rôle de tata gâteau. Et je savais que ça allait être difficile mais il fallait qu'en plus de n'en parler à personne, je devrai également m'abstenir de lui faire le moindre commentaire sur son changement d'attitude sous peine de voir Irina redevenir Alice, ce qui ne tarda pas à arriver lorsque Fedot lui adressa la parole. En plus de l'habituel sourire carnassier inquiétant qu'elle affichait de nouveau, voir Fedot sembler surveiller ses paroles me confirma qu'il n'avait pas droit au même traitement de faveur que son fils. Il finit toutefois par proposer à boire à Alice avant de se présenter à moi.
-Pas de soucis, oui c'est bien ça. Enchanté. Et vous pouvez me tutoyer.
Lui répondis-je avec un sourire en lui serrant la main qu'il me tendait.
-D'accord mais toi aussi alors.
Répondit-il en semblant commencer à se détendre. C'est vrai que voir un inconnu entrer chez soi a quelque chose de relativement inquiétant mais j'étais heureux de voir qu'il semblait rapidement se faire à ma présence. Je n'eus pas le temps de réfléchir à ma réponse que Lena entra à son tour dans la cuisine.
-Merci beaucoup. Si jamais je peux faire quelque chose pour vous aider en quoi que ce soit, n'hésitez pas à me le dire. Et vous pouvez me tutoyer.
Lui répondis-je avec un sourire reconnaissant.
-Vous rigolez? Vous êtes l'invité! Alors ne vous avisez pas d'essayer de faire une corvée ou ça ira mal pour vous! En plus, je n'aime pas avoir quelqu'un dans les pattes quand je fais quelque chose.
Répondit-elle d'un ton relativement menaçant. Elle ne paraissait pas aussi intimidante qu'Alice mais était tout de même suffisamment inquiétante pour qu'on puisse sentir quelque chose de familier.
-Mais vas pour le tutoiement si tu fais pareil.
Me répondit-elle avec un sourire en coin.
-D'accord.
Répondis-je avec un sourire. J'écoutai ensuite la suite de la conversation. Si elle aussi semblait mesurer ses propos envers Alice, elle semblait déjà plus détendue avec elle que ne l'était son mari et au moment où Alice éclata de rire, je me retins difficilement d'en faire autant mais ne parvins pas à masquer le sourire amusé qui s'était dessiné sur mes lèvres. Je laissai sa femme répondre en premier lorsqu'il tenta de changer de sujet en nous demandant si on voulait boire quelque chose nous aussi avant de le faire.
-Vas pour la Vodka, ça me fera pas de mal.
Soupira-t-elle en s'asseyant.
-Une Vodka aussi dans ce cas, merci.
Répondis-je avec un sourire.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Пребывание в Москве
Presque deux semaines s'étaient écoulées depuis qu'on était arrivé à Moscou. Bien entendu, Mister Sourire avait vite plu à tout le monde, ce qui me permettait de passer plus de temps avec mon Lyov adoré, ce petit être si adorable qui était ma Première raison de ne pas quitter ce bled qu'ils appellent une école. Je crois même qu'il avait aidé Fed' à avoir une promotion à son boulot. Du coup, il avait décidé d'inviter tout le monde au resto' pour fêter ça en laissant le choix à Hishigi dudit resto'. Sauf que, vu qu'il n'était jamais venu ici, il fallait lui faire visiter. Du coup, après avoir emmené Lyov à l'école le matin, je faisais le guide touristique en lui montrant les meilleurs bars de la ville et deux-trois restaurants qui me tombaient sous la main avant de lui dire de foutre le camp pour visiter le coin lui-même. C'est un grand garçon, il était capable de se démerder tout seul et dans le pire des cas, il avait mon numéro de portable. Sauf qu'il n'a pas tout de suite compris que le pire des cas n'était pas s'être perdu deux heures et demie en ville, mais le banc dans lequel j'ai frappé sa tête a dû l'aider à mieux comprendre.
Aujourd'hui était le jour où on devait justement aller au resto' en fin de journée pour la promotion de Fed' et exceptionnellement, j'avais invité Hishigi a boire un verre avec moi une fois Lyov posé à l'école (il est grand temps que je me remette à fumer). Lorsque nous rentrâmes à l'intérieur, personne ne fit attention à nous. Personne sauf le barman à qui je devais à peu près vingt et un mille roubles (environs cinq cents euros) de consommation qui soupira en me reconnaissant et à qui j'adressai un sourire carnassier avant d'aller m'asseoir à une table de libre. Je tournai les yeux vers Hishigi pour fixer les siens. Un sourire carnassier se dessina sur mes lèvres.
-Alors, rassuré? Toujours peur que je vous quitte? Lui demandai-je avec un léger rire amusé.
Le barman finit par venir à notre table, une bouteille de Vodka à la main. Il la posa sur la table.
-Toujours pas de quoi payer ta note? Demanda-t-il sans y croire.
Je levai la tête vers lui, accentuant mon sourire carnassier.
-Encore oublié. Lui répondis-je en attrapant la bouteille.
Je l'ouvris avant de la porter à mes lèvres en fermant les yeux. Puis j'avalais trois gorgées. Le barman me fixa, partagé entre l'envie de me gueuler dessus et celle de ne justement pas me gueuler dessus.
-Tu sais que je ne devrais même plus te servir et reprendre la bouteille? Finit-il par lâcher.
Je rouvris les yeux avant de les tourner dans sa direction. Je décollai la bouteille de mes lèvres. J'attrapai ensuite le col du barman pour approcher son visage du mien. Je le fixai un moment sans me départager de mon sourire carnassier. Je fis glisser ma langue sur mes lèvres qui avaient encore le goût de la Vodka.
-Si tu y tiens tant, je peux te la rendre comme la dernière fois. Lui proposai-je sans élever la voix mais en serrant de plus en plus fermement son col.
-C... C'est bon, ça ira! S'exclama-t-il, ayant renoncé à me faire la morale.
Il devait s'être souvenu que je lui avais ouvert la tête en explosant la bouteille de Vodka dessus la dernière fois qu'il m'avait dit ça. J'avais d'ailleurs dû rétrécir la plaie pour qu'il saigne moins vite jusqu'à l'arrivée de l'ambulance sinon il ne nous servirait pas aujourd'hui. Avec un petit ricanement, je le relâchai avant de reporter tranquillement la bouteille à mes lèvres.
-Et... Et vous? Qu'est-ce que je vous sers? Demanda-t-il à Hishigi en s'éloignant un peu de la table pour rester hors de portée.
Aujourd'hui était le jour où on devait justement aller au resto' en fin de journée pour la promotion de Fed' et exceptionnellement, j'avais invité Hishigi a boire un verre avec moi une fois Lyov posé à l'école (il est grand temps que je me remette à fumer). Lorsque nous rentrâmes à l'intérieur, personne ne fit attention à nous. Personne sauf le barman à qui je devais à peu près vingt et un mille roubles (environs cinq cents euros) de consommation qui soupira en me reconnaissant et à qui j'adressai un sourire carnassier avant d'aller m'asseoir à une table de libre. Je tournai les yeux vers Hishigi pour fixer les siens. Un sourire carnassier se dessina sur mes lèvres.
-Alors, rassuré? Toujours peur que je vous quitte? Lui demandai-je avec un léger rire amusé.
Le barman finit par venir à notre table, une bouteille de Vodka à la main. Il la posa sur la table.
-Toujours pas de quoi payer ta note? Demanda-t-il sans y croire.
Je levai la tête vers lui, accentuant mon sourire carnassier.
-Encore oublié. Lui répondis-je en attrapant la bouteille.
Je l'ouvris avant de la porter à mes lèvres en fermant les yeux. Puis j'avalais trois gorgées. Le barman me fixa, partagé entre l'envie de me gueuler dessus et celle de ne justement pas me gueuler dessus.
-Tu sais que je ne devrais même plus te servir et reprendre la bouteille? Finit-il par lâcher.
Je rouvris les yeux avant de les tourner dans sa direction. Je décollai la bouteille de mes lèvres. J'attrapai ensuite le col du barman pour approcher son visage du mien. Je le fixai un moment sans me départager de mon sourire carnassier. Je fis glisser ma langue sur mes lèvres qui avaient encore le goût de la Vodka.
-Si tu y tiens tant, je peux te la rendre comme la dernière fois. Lui proposai-je sans élever la voix mais en serrant de plus en plus fermement son col.
-C... C'est bon, ça ira! S'exclama-t-il, ayant renoncé à me faire la morale.
Il devait s'être souvenu que je lui avais ouvert la tête en explosant la bouteille de Vodka dessus la dernière fois qu'il m'avait dit ça. J'avais d'ailleurs dû rétrécir la plaie pour qu'il saigne moins vite jusqu'à l'arrivée de l'ambulance sinon il ne nous servirait pas aujourd'hui. Avec un petit ricanement, je le relâchai avant de reporter tranquillement la bouteille à mes lèvres.
-Et... Et vous? Qu'est-ce que je vous sers? Demanda-t-il à Hishigi en s'éloignant un peu de la table pour rester hors de portée.
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Re: Пребывание в Москве
Les deux semaines qui venaient de s'écouler avaient été à la fois relativement uniques et relativement communes. Elles avaient été communes car je les avais passées dans dans une famille dont les membres s'entendaient relativement bien entre eux mais c'était également pour cette raison qu'elles étaient également uniques étant donné qu'il s'agissait de la famille d'Alice. Cette dernière n'ayant jamais fait la moindre allusion à sa famille depuis que je la connais , j'avais envisagé qu'elle n'en avait plus mais il s'avérait que c'était l'exact inverse : elle avait une famille dans laquelle elle se comportait relativement comme une personne se conduisant au sein de sa famille (sans pour autant renier le comportement que tout le monde à Valhalla lui connaissait).
Comme au premier jour de notre arrivée, l'énorme différence dans son comportement s'effectuait lorsqu'elle se trouvait avec Lyov, son neveu. Elle était tellement différente en sa présence, tellement gentille, tellement attentionnée, tellement passionnée par ce petit garçon qu'elle en était relativement plus effrayante que la Alice habituelle (elle était encore plus gentille et douce que Reia!). En fait, elle cédait à la moindre de ses demandes. Lorsqu'il lui demandait de jouer avec lui, elle cédait aussitôt. Il voulait sortir se promener, elle lui ouvrait la porte. Il y a bien eu quelques fois où elle a tenté de refuser mais il suffisait que Lyov la supplie avec insistance pour qu'elle finisse par craquer. J'avais fini par repenser à ce qu'elle m'avait dit la veille de notre départ de Valhalla et j'étais persuadé que Lyov faisait parti des quatre raisons qui l'empêchaient de quitter l'école. Étant donné ma place dans ces quatre raisons, j'étais persuadé que Lyov était sa deuxième, voir sa première raison de rester : elle l'adorait tellement qu'elle devait souhaiter garder son pouvoir de Guérison qui était une assurance certaine pour la santé de son neveu qu'elle aimait tant.
En dehors de ça, Fedot avait eu une promotion à son travail et il semblerait que j'y ai contribué. Même si je restais certain que c'était avant tout parce que ses supérieurs l'avaient jugé apte pour ce poste qu'ils le lui avaient accordé, j'étais tout de même content si c'était effectivement en partie grâce à moi qu'il en était arrivé là. Il avait ensuite décider d'inviter tout le monde au restaurant pour fêter ça et c'était à moi de choisir ledit restaurant. Il a l’œil, ça se voit! Il sait que mon divin choix ne se portera pas sur le premier resto' qui me tombera sous la main (sauf si les serveuses sont bien plus appétissantes que la bouffe, en plus, j'ai jamais eu l'occasion de me faire une russe! Et comme il y a un début à t... ah putain merde, c'est vrai que je peux plus maintenant! Putain de contrat imaginaire des gens casés). Mais de toute façon, même si je devais choisir un resto' merdique, c'est obligé qu'on aurait un Kazu (parfait, c'est jamais assez fort que Je suis là) de repas! Quand ils verront ma divine et parfaite personne, ils seront obligés de se surpasser et on se retrouvera dans un resto' deux étoiles en train de se faire servir un repas cinq étoiles dans des cloches en carton (faut pas trop leur en demander non plus, ils ne sont pas Moi, pauvres d'eux va, je les autoriserai à me faire un baise-main pour leur peine).
Sauf que voilà, chui jamais venu ici et du coup, il fallait que je repère les bonscoups à tirer resto' de la ville. Et au début, Alice était supposée m'aider à visiter la ville après avoir déposé Lyov à l'école le matin. Mais il s'est vite avéré qu'elle ne comptait me faire visiter que les bons bars de la ville avant de se débarrasser de moi, me laissant le loisir de visiter la ville par moi-même. Mais la ville était tellement grande que le premier jour, j'avais fini par me perdre et n'ayant pas entré l'adresse de Lena et Fedot dans mon portable, je ne pouvais pas me servir de ce dernier pour me guider jusqu'à chez eux et je m'étais vu contraint d'appeler Alice, car n'ayant également pas pris les numéros de sa sœur et son beau-frère. Ce fut la dernière journée que je passai sans ces fameux numéros de portables. J'avais essayé de retrouver mon chemin par moi-même mais après deux heures et demie durant lesquelles je m'était davantage perdu que réorienté, j'avais finalement appelé Alice pour qu'elle vienne me chercher, sauf qu'elle n'a pas apprécié que je la dérange. C'est ainsi que j'ai manqué de perdre connaissance lorsqu'elle m'a fracassé la tête contre le banc sur lequel je l'attendait, me rappelant bien que ce n'était pas parce qu'elle était aux petits soins avec son neveu qu'elle l'était avec les autres.
Aujourd'hui, elle m'avait invité à la suivre dans un bar. Bien entendu, j'avais accepté, après tout j'avais fini par me faire à l'idée que ce genre d'invitation, c'était sa manière de faire un geste gentil. Lorsque nous entrâmes, le barman afficha une expression qui m'indiqua aussitôt qu'Alice ne lui était pas étrangère et qu'il aurait, au contraire, souhaité ne pas la connaître. Tâchant d'éviter de faire la moindre remarque, je m'assis à la table qu'elle choisit. Lorsque je la vis me fixer de cette manière, je tâcher de rester calme tout en fronçant légèrement les sourcils d'interrogation et de crainte avant qu'elle ne m'interroge. Sa question me tira un sourire doux bien que légèrement amusé.
-Non, sur ce point, je ne me fais plus de soucis.
Lui répondis-je.
-Mais tu n'es toujours pas à l’abri d'une attaque. Tu m'as même dit que tu te faisais toujours attaquer lorsque tu viens à Moscou. Même si je sais que tu peux te débrouiller toute seule, sur ce point-là je suis toujours inquiet si tu dois venir ici seule.
Lui avouai-je. Puis le barman vint à notre rencontre. Tout en veillant à rester le plus silencieux possible durant leur échange, je ne pu m'empêcher de plaindre ce pauvre homme et d'être inquiet pour son cas lorsqu'Alice empoigna son col avec ce sourire. J'aurais aimé lui venir en aide, essayer de faire comprendre à Alice qu'il ne faisait que son travail, mais en plus de risquer d'envenimer la situation, je risquais d'entrer dans la ligne de mire d'Alice alors qu'elle avait commencé la journée par une marque de relative gentillesse envers moi en m'invitant ici, ce qui pourrait être plus dangereux pour moi que pour le barman (sorry mon pote mais chacun pour sa poire et, ne nous voilons pas la face, la mienne vaut largement plus le coup que la tienne. Même Alice s'en voudrait d'abîmer une perfection pareille, chui sûre que si elle se saoule et se shoote tant, c'est pour se punir de toutes les fois où elle s'en prend à Moi, depuis le temps que je dis qu'elle est gentille dans le fond!).
Heureusement, elle finit par le lâcher sans lui infliger de dommages physiques (pour les dégâts mentaux, j'étais déjà relativement moins confiant). Je réfléchis un instant lorsqu'il me demanda ce que je voulais.
-Juste une pression s'il vous plaît.
Lui répondis-je avec un sourire en espérant ne pas l'angoisser davantage, bien que ça ne sembla pas avoir un grand effet (quand Alice passe, les sourires trépassent!). Alice resta tout le reste de la matinée et une partie de l'après-midi à descendre bouteille sur bouteille sans jamais être relativement trop saoule. Pour ma part, je ne buvais une bière qu'une fois de temps en temps, tâchant de rester sobre, ce qui sembla rassurer le barman qui semblait plus en confiance quand il venait nous resservir. Nous finîmes par partir et ce dernier me dispensa de payer ma consommation en me remerciant d'avoir accompagné Alice (je crois que c'était la première fois qu'elle quittait son bar sans avoir causé de dégâts).
Comme au premier jour de notre arrivée, l'énorme différence dans son comportement s'effectuait lorsqu'elle se trouvait avec Lyov, son neveu. Elle était tellement différente en sa présence, tellement gentille, tellement attentionnée, tellement passionnée par ce petit garçon qu'elle en était relativement plus effrayante que la Alice habituelle (elle était encore plus gentille et douce que Reia!). En fait, elle cédait à la moindre de ses demandes. Lorsqu'il lui demandait de jouer avec lui, elle cédait aussitôt. Il voulait sortir se promener, elle lui ouvrait la porte. Il y a bien eu quelques fois où elle a tenté de refuser mais il suffisait que Lyov la supplie avec insistance pour qu'elle finisse par craquer. J'avais fini par repenser à ce qu'elle m'avait dit la veille de notre départ de Valhalla et j'étais persuadé que Lyov faisait parti des quatre raisons qui l'empêchaient de quitter l'école. Étant donné ma place dans ces quatre raisons, j'étais persuadé que Lyov était sa deuxième, voir sa première raison de rester : elle l'adorait tellement qu'elle devait souhaiter garder son pouvoir de Guérison qui était une assurance certaine pour la santé de son neveu qu'elle aimait tant.
En dehors de ça, Fedot avait eu une promotion à son travail et il semblerait que j'y ai contribué. Même si je restais certain que c'était avant tout parce que ses supérieurs l'avaient jugé apte pour ce poste qu'ils le lui avaient accordé, j'étais tout de même content si c'était effectivement en partie grâce à moi qu'il en était arrivé là. Il avait ensuite décider d'inviter tout le monde au restaurant pour fêter ça et c'était à moi de choisir ledit restaurant. Il a l’œil, ça se voit! Il sait que mon divin choix ne se portera pas sur le premier resto' qui me tombera sous la main (sauf si les serveuses sont bien plus appétissantes que la bouffe, en plus, j'ai jamais eu l'occasion de me faire une russe! Et comme il y a un début à t... ah putain merde, c'est vrai que je peux plus maintenant! Putain de contrat imaginaire des gens casés). Mais de toute façon, même si je devais choisir un resto' merdique, c'est obligé qu'on aurait un Kazu (parfait, c'est jamais assez fort que Je suis là) de repas! Quand ils verront ma divine et parfaite personne, ils seront obligés de se surpasser et on se retrouvera dans un resto' deux étoiles en train de se faire servir un repas cinq étoiles dans des cloches en carton (faut pas trop leur en demander non plus, ils ne sont pas Moi, pauvres d'eux va, je les autoriserai à me faire un baise-main pour leur peine).
Sauf que voilà, chui jamais venu ici et du coup, il fallait que je repère les bons
Aujourd'hui, elle m'avait invité à la suivre dans un bar. Bien entendu, j'avais accepté, après tout j'avais fini par me faire à l'idée que ce genre d'invitation, c'était sa manière de faire un geste gentil. Lorsque nous entrâmes, le barman afficha une expression qui m'indiqua aussitôt qu'Alice ne lui était pas étrangère et qu'il aurait, au contraire, souhaité ne pas la connaître. Tâchant d'éviter de faire la moindre remarque, je m'assis à la table qu'elle choisit. Lorsque je la vis me fixer de cette manière, je tâcher de rester calme tout en fronçant légèrement les sourcils d'interrogation et de crainte avant qu'elle ne m'interroge. Sa question me tira un sourire doux bien que légèrement amusé.
-Non, sur ce point, je ne me fais plus de soucis.
Lui répondis-je.
-Mais tu n'es toujours pas à l’abri d'une attaque. Tu m'as même dit que tu te faisais toujours attaquer lorsque tu viens à Moscou. Même si je sais que tu peux te débrouiller toute seule, sur ce point-là je suis toujours inquiet si tu dois venir ici seule.
Lui avouai-je. Puis le barman vint à notre rencontre. Tout en veillant à rester le plus silencieux possible durant leur échange, je ne pu m'empêcher de plaindre ce pauvre homme et d'être inquiet pour son cas lorsqu'Alice empoigna son col avec ce sourire. J'aurais aimé lui venir en aide, essayer de faire comprendre à Alice qu'il ne faisait que son travail, mais en plus de risquer d'envenimer la situation, je risquais d'entrer dans la ligne de mire d'Alice alors qu'elle avait commencé la journée par une marque de relative gentillesse envers moi en m'invitant ici, ce qui pourrait être plus dangereux pour moi que pour le barman (sorry mon pote mais chacun pour sa poire et, ne nous voilons pas la face, la mienne vaut largement plus le coup que la tienne. Même Alice s'en voudrait d'abîmer une perfection pareille, chui sûre que si elle se saoule et se shoote tant, c'est pour se punir de toutes les fois où elle s'en prend à Moi, depuis le temps que je dis qu'elle est gentille dans le fond!).
Heureusement, elle finit par le lâcher sans lui infliger de dommages physiques (pour les dégâts mentaux, j'étais déjà relativement moins confiant). Je réfléchis un instant lorsqu'il me demanda ce que je voulais.
-Juste une pression s'il vous plaît.
Lui répondis-je avec un sourire en espérant ne pas l'angoisser davantage, bien que ça ne sembla pas avoir un grand effet (quand Alice passe, les sourires trépassent!). Alice resta tout le reste de la matinée et une partie de l'après-midi à descendre bouteille sur bouteille sans jamais être relativement trop saoule. Pour ma part, je ne buvais une bière qu'une fois de temps en temps, tâchant de rester sobre, ce qui sembla rassurer le barman qui semblait plus en confiance quand il venait nous resservir. Nous finîmes par partir et ce dernier me dispensa de payer ma consommation en me remerciant d'avoir accompagné Alice (je crois que c'était la première fois qu'elle quittait son bar sans avoir causé de dégâts).
Kazuma- Messages : 824
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Re: Пребывание в Москве
Sans me départager de mon sourire carnassier, je haussai un sourcil en entendant sa réponse. Vu le ton de la phrase en plus du "sur ce point", il allait encore m'emmerder pour autre chose. Il vaut mieux pour lui que ce ne soit pas un truc qui m'agace. Quand il eut dit de quoi il s'agissait, je reposai ma bouteille sur la table.
-Héhé... Héhéhéhé... Commençai-je à ricaner.
-Tu as raison : je sais me débrouiller toute seule. Tu as d'ailleurs intérêt de t'en contenter. Approuvai-je.
Lorsque le barman s'éloigna après avoir pris la commande d'Hishigi, je reportai la bouteille à mes lèvres. J'avalai deux gorgées de Vodka avant de reporter mon attention sur ce dernier. Je le toisai avec un nouveau sourire carnassier révélant mes dents. De ma main libre, j'empoignai ses cheveux et rapprochai sa tête de la mienne. Tête que je frappai avec ma bouteille qui explosa sur le coup. Hishigi ainsi que mon bras se retrouvèrent trempés de Vodka. Sentant qu'il avait été blessé par l'explosion de la bouteille, je tâchai de refermer la plaie (c'est moi qui devrai répondre aux flics si jamais il y reste). Tirant sur ses cheveux, je le forçai à me regarder. Je le fixais avec un sourire carnassier tandis qu'une langue de feu jaillissait faiblement d'entre mes lèvres.
-Et si je te prends à intervenir pendant que je m'occupe de quelqu'un, ce ne sera plus pour moi que tu t'inquièteras. Le prévins-je en murmurant lentement chacune de mes paroles.
Là-dessus, je le relâchai et criai au barman qui devait avoir vu la scène de m'apporter une autre bouteille. Le reste de la journée se passa dans le calme. Je me contentais de descendre les bouteilles que je commandais, ignorant les murmures des types qui me voyaient faire en se demandant comment je pouvais rester dans le même état après ma troisième bouteille. Puis, je finis par me lever. Je me dirigeai vers la sortie en titubant légèrement. Je levai les yeux au ciel en entendant le barman ne rien faire payer à Hishigi. J'y crois pas, il devient pote même dans des bars celui-là. Il restait environ trois heures avant que je ne doive aller chercher mon Lyov adoré à l'école. Nous prîmes donc le chemin de chez Lena.
Lorsque nous arrivâmes enfin devant l'allée de la maison, j'aperçus une voiture en même temps que mon portable sonnait pour annoncer que j'avais reçu un message. Même si je devinais qui l'avais envoyé et ce qu'il contenait, je sortis tout de même mon portable. C'était bien Lena qui m'annonçait qu'ils avaient une visite inattendue en me déconseillant de rentrer. Je rangeai mon portable dans ma poche en regardant la fenêtre de la cuisine. A cette distance, j'arrivais à "sentir" les battements des cœurs de ceux qui s'y trouvaient et leur brusque accélération me confirma qu'on nous avait vu. Tu as été un bref trop lente petite sœur. J'attrapai alors le dos de la veste d'Hishigi pour arrêter sa marche et le faire reculer jusqu'à moi.
-Quoi qu'il se passe à l'intérieur, tu restes dans ton coin sans rien dire et sans rien faire tant qu'on ne t'a pas adressé la parole même si tu es tenté de faire le contraire. Lui ordonnai-je, ne cherchant même pas à arborer un sourire carnassier.
Là-dessus, je repris ma route jusqu'à la porte d'entrée. Je l'ouvris et entrai. Je passai devant la cuisine sans accorder un regard à Lena, Fed' et l'homme aux cheveux courts et noirs, les yeux marrons et un peu plus grand que Fed' qui était avec eux.
-T'es toujours vivante? Je t'aurais cru mor...
-Vas te faire foutre. Le coupai-je sans lui adresser un regard.
Je montai ensuite les escaliers. Une fois à l'étage, je rentrai dans ma chambre dont je claquai la porte derrière moi.
-Espèce de sale petite...
-Papa, s'il te plaît. Le coupa Lena, la voix et le regard effrayés.
-Ferme-la! Je vais lui apprendre le respect à celle-là! S'exclama-t-il en quittant la cuisine.
Il monta à son tour les escaliers sans faire attention à Hishigi. Une fois qu'il fut à l'étage, il ouvrit la porte de ma chambre à la volée qui se referma d'elle-même après avoir heurté le mur. Mon géniteur s'avança vers moi sans que je ne lui prête attention. Une fois à ma hauteur, il m'attrapa par le bras et me força à me tourner vers lui pour lui faire face. J'essayai de me libérer de sa prise mais tout ce que je réussis à faire fut de déchirer ma manche. Il empoigna alors mon bras dénudé.
-Depuis quand tu me parle comme ç... Commença-t-il avant de voir le regard furieux que je lui lançais.
-Et ne me regarde pas comme ça. Me prévint-il.
-Je te regarde comme je veux, salopard. Sifflai-je d'un ton venimeux.
Il me donna alors une gifle que je ne sentis pas mais dont la force me fit tout de même tomber au sol.
-Et c'est quoi ces cheveux? Du rose? Tu veux te faire passer pour quoi? Une traînée, ben c'est réussi!
-Si t'es pas content, fous le ca...
Mais il ne me laissa pas terminer. Il me coupa le souffle en me donnant un coup de pied à l'estomac. Il empoigna alors mes cheveux et me traîna à travers la chambre.
-Lâche-moi vieux con ou je te...
-Ou tu quoi? On sait tous les deux que tu ne me feras rien! Me coupa-t-il en cognant ma tête contre la table de nuit.
-Alors ferme-là et joue ton rôle de traînée jusqu'au bout. Ordonna-t-il en lâchant mes cheveux.
Il attrapa alors mon col à deux mains et tira dessus d'un coup sec, déchirant une grande partie de mon haut. Je serrais les poings au point de les faire craquer ainsi que les dents en le défigurant du regard tellement j'avais envie de le frapper. Lorsqu'il commença à détacher la ceinture de mon jean, j'eus un début de mouvement et manquai de lui coller mon poing à la figure mais m'arrêtai au dernier moment. Là-dessus, ce fut à son tour d'effectuer ce mouvement à la différence qu'il ne s'arrêta pas et me frappa au visage. Le choc me fit heurter un pied du lit et je me retrouvai avec le coin de la lèvre en train de saigner ainsi qu'avec une légère entaille à l'arcade.
Une fois ma ceinture retirée, il attrapa mon poignet et me força à me relever. Il me fit faire le tour de mon lit avant de me jeter dessus. Il s'empressa alors de m'y rejoindre et m'attrapa de nouveau le poignet autour duquel il noua un bout de ma ceinture. Il noua l'autre bout à un pied du lit. Je tentai de le repousser mais il était trop lourd pour que j'arrive à le repousser facilement d'un mouvement de hanches avec une main immobilisée. Il attrapa alors mon autre poignet.
-Lâche-moi! Lui criai-je d'une voix furieuse en le voyant commencer à détacher sa propre ceinture.
Je tentai de me libérer mais il avait une trop bonne prise pour que je puisse faire quoi que ce soit.
-Lâche-moi! Répétai-je en tremblant de rage.
Lorsque je vit qu'il avait terminé de retirer sa ceinture, je tentai de me débattre plus sauvagement que tout à l'heure mais à part lui donner un coup de tête, je ne pouvais pas me libérer sans utiliser mes pouvoirs.
-Lâche-m...
Il me coupa en me fouettant le visage avec sa ceinture.
-Ta gueule maintenant! Cracha-t-il en nouant mon dernier poignet de libre à l'autre pied du lit.
Lorsque ce fut fait, il acheva de déchirer mon haut avant de commencer à déboutonner mon jean.
-Fous le camp! Me touche pas! Dégage! FOUS LE CAMP!! ME TOUCHE PAS!! Finis-je par hurler en me secouant comme une diablesse.
Mais tout ce que je récoltai fut une nouvelle gifle.
Lena et Fedot regardaient le plafond de la cuisine d'où émanaient nos cris avec impuissance et tristesse. Ils finirent par regarder tristement Hishigi avec une expression indiquant qu'ils ne pouvaient rien faire.
-Héhé... Héhéhéhé... Commençai-je à ricaner.
-Tu as raison : je sais me débrouiller toute seule. Tu as d'ailleurs intérêt de t'en contenter. Approuvai-je.
Lorsque le barman s'éloigna après avoir pris la commande d'Hishigi, je reportai la bouteille à mes lèvres. J'avalai deux gorgées de Vodka avant de reporter mon attention sur ce dernier. Je le toisai avec un nouveau sourire carnassier révélant mes dents. De ma main libre, j'empoignai ses cheveux et rapprochai sa tête de la mienne. Tête que je frappai avec ma bouteille qui explosa sur le coup. Hishigi ainsi que mon bras se retrouvèrent trempés de Vodka. Sentant qu'il avait été blessé par l'explosion de la bouteille, je tâchai de refermer la plaie (c'est moi qui devrai répondre aux flics si jamais il y reste). Tirant sur ses cheveux, je le forçai à me regarder. Je le fixais avec un sourire carnassier tandis qu'une langue de feu jaillissait faiblement d'entre mes lèvres.
-Et si je te prends à intervenir pendant que je m'occupe de quelqu'un, ce ne sera plus pour moi que tu t'inquièteras. Le prévins-je en murmurant lentement chacune de mes paroles.
Là-dessus, je le relâchai et criai au barman qui devait avoir vu la scène de m'apporter une autre bouteille. Le reste de la journée se passa dans le calme. Je me contentais de descendre les bouteilles que je commandais, ignorant les murmures des types qui me voyaient faire en se demandant comment je pouvais rester dans le même état après ma troisième bouteille. Puis, je finis par me lever. Je me dirigeai vers la sortie en titubant légèrement. Je levai les yeux au ciel en entendant le barman ne rien faire payer à Hishigi. J'y crois pas, il devient pote même dans des bars celui-là. Il restait environ trois heures avant que je ne doive aller chercher mon Lyov adoré à l'école. Nous prîmes donc le chemin de chez Lena.
Lorsque nous arrivâmes enfin devant l'allée de la maison, j'aperçus une voiture en même temps que mon portable sonnait pour annoncer que j'avais reçu un message. Même si je devinais qui l'avais envoyé et ce qu'il contenait, je sortis tout de même mon portable. C'était bien Lena qui m'annonçait qu'ils avaient une visite inattendue en me déconseillant de rentrer. Je rangeai mon portable dans ma poche en regardant la fenêtre de la cuisine. A cette distance, j'arrivais à "sentir" les battements des cœurs de ceux qui s'y trouvaient et leur brusque accélération me confirma qu'on nous avait vu. Tu as été un bref trop lente petite sœur. J'attrapai alors le dos de la veste d'Hishigi pour arrêter sa marche et le faire reculer jusqu'à moi.
-Quoi qu'il se passe à l'intérieur, tu restes dans ton coin sans rien dire et sans rien faire tant qu'on ne t'a pas adressé la parole même si tu es tenté de faire le contraire. Lui ordonnai-je, ne cherchant même pas à arborer un sourire carnassier.
Là-dessus, je repris ma route jusqu'à la porte d'entrée. Je l'ouvris et entrai. Je passai devant la cuisine sans accorder un regard à Lena, Fed' et l'homme aux cheveux courts et noirs, les yeux marrons et un peu plus grand que Fed' qui était avec eux.
-T'es toujours vivante? Je t'aurais cru mor...
-Vas te faire foutre. Le coupai-je sans lui adresser un regard.
Je montai ensuite les escaliers. Une fois à l'étage, je rentrai dans ma chambre dont je claquai la porte derrière moi.
-Espèce de sale petite...
-Papa, s'il te plaît. Le coupa Lena, la voix et le regard effrayés.
-Ferme-la! Je vais lui apprendre le respect à celle-là! S'exclama-t-il en quittant la cuisine.
Il monta à son tour les escaliers sans faire attention à Hishigi. Une fois qu'il fut à l'étage, il ouvrit la porte de ma chambre à la volée qui se referma d'elle-même après avoir heurté le mur. Mon géniteur s'avança vers moi sans que je ne lui prête attention. Une fois à ma hauteur, il m'attrapa par le bras et me força à me tourner vers lui pour lui faire face. J'essayai de me libérer de sa prise mais tout ce que je réussis à faire fut de déchirer ma manche. Il empoigna alors mon bras dénudé.
-Depuis quand tu me parle comme ç... Commença-t-il avant de voir le regard furieux que je lui lançais.
-Et ne me regarde pas comme ça. Me prévint-il.
-Je te regarde comme je veux, salopard. Sifflai-je d'un ton venimeux.
Il me donna alors une gifle que je ne sentis pas mais dont la force me fit tout de même tomber au sol.
-Et c'est quoi ces cheveux? Du rose? Tu veux te faire passer pour quoi? Une traînée, ben c'est réussi!
-Si t'es pas content, fous le ca...
Mais il ne me laissa pas terminer. Il me coupa le souffle en me donnant un coup de pied à l'estomac. Il empoigna alors mes cheveux et me traîna à travers la chambre.
-Lâche-moi vieux con ou je te...
-Ou tu quoi? On sait tous les deux que tu ne me feras rien! Me coupa-t-il en cognant ma tête contre la table de nuit.
-Alors ferme-là et joue ton rôle de traînée jusqu'au bout. Ordonna-t-il en lâchant mes cheveux.
Il attrapa alors mon col à deux mains et tira dessus d'un coup sec, déchirant une grande partie de mon haut. Je serrais les poings au point de les faire craquer ainsi que les dents en le défigurant du regard tellement j'avais envie de le frapper. Lorsqu'il commença à détacher la ceinture de mon jean, j'eus un début de mouvement et manquai de lui coller mon poing à la figure mais m'arrêtai au dernier moment. Là-dessus, ce fut à son tour d'effectuer ce mouvement à la différence qu'il ne s'arrêta pas et me frappa au visage. Le choc me fit heurter un pied du lit et je me retrouvai avec le coin de la lèvre en train de saigner ainsi qu'avec une légère entaille à l'arcade.
Une fois ma ceinture retirée, il attrapa mon poignet et me força à me relever. Il me fit faire le tour de mon lit avant de me jeter dessus. Il s'empressa alors de m'y rejoindre et m'attrapa de nouveau le poignet autour duquel il noua un bout de ma ceinture. Il noua l'autre bout à un pied du lit. Je tentai de le repousser mais il était trop lourd pour que j'arrive à le repousser facilement d'un mouvement de hanches avec une main immobilisée. Il attrapa alors mon autre poignet.
-Lâche-moi! Lui criai-je d'une voix furieuse en le voyant commencer à détacher sa propre ceinture.
Je tentai de me libérer mais il avait une trop bonne prise pour que je puisse faire quoi que ce soit.
-Lâche-moi! Répétai-je en tremblant de rage.
Lorsque je vit qu'il avait terminé de retirer sa ceinture, je tentai de me débattre plus sauvagement que tout à l'heure mais à part lui donner un coup de tête, je ne pouvais pas me libérer sans utiliser mes pouvoirs.
-Lâche-m...
Il me coupa en me fouettant le visage avec sa ceinture.
-Ta gueule maintenant! Cracha-t-il en nouant mon dernier poignet de libre à l'autre pied du lit.
Lorsque ce fut fait, il acheva de déchirer mon haut avant de commencer à déboutonner mon jean.
-Fous le camp! Me touche pas! Dégage! FOUS LE CAMP!! ME TOUCHE PAS!! Finis-je par hurler en me secouant comme une diablesse.
Mais tout ce que je récoltai fut une nouvelle gifle.
Lena et Fedot regardaient le plafond de la cuisine d'où émanaient nos cris avec impuissance et tristesse. Ils finirent par regarder tristement Hishigi avec une expression indiquant qu'ils ne pouvaient rien faire.
Alice- Messages : 223
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Re: Пребывание в Москве
J'eus un instant d'incertitude en la voyant se mettre à rire (j'aime pas quand elle rit, je préfère quand elle fait carrément la gueule ça fait moins peur) mais heureusement pour moi, elle n'eut pas de réaction violente et se contenta d'une mise en garde. Je lui adressai alors un sourire avec un hochement de tête pour lui indiquer que j'avais compris. Mais, alors que je regardais le pauvre barman s'éloigner de notre table après avoir relevé ma commande, Alice m'attrapa les cheveux, l'attira vers la table avant de fracasser sa bouteille contre ma tête. Je du m'agripper au bord de la table et serrer les dents pour éviter de trop bouger malgré la brûlure que produisait la Vodka sur la plaie qui venait de se former. Plaie que je sentis tout de même se refermer rapidement grâce à Alice.
Je tâchai de rester parfaitement immobile en entendant sa menace malgré le frisson qui me parcourait le dos à cause de l'incertitude de mon sort si je tentais quoi que ce soit. D'autant plus que, n'étant pas un Morphe, je ne pouvais pas risquer de tenter de m'échapper de force, sa prise sur mes cheveux était si forte que me libérer reviendrait à perdre une relativement grosse poignée de cheveux et là, je te raconte pas le désastre! Même si je serais quand même bien plus parfait que je commun des mortels (faut pas charrier non plus, même défiguré, je reste irrésistiblement parfait, c'est quand même de Moi dont on parle!) mais merde quoi! Mes cheveux, c'est sacré! Z'avez déjà vu pareille merveille en dehors de Moi? Sauf que justement, ils sont tellement parfaits qu'elle pourrait justement vouloir me les prendre! Putain le stress, qu'ai-je fait pour être si parfait? J'aurais pu être un simple mortel aussi moche que la moyenne mais il a fallu que j'hérite de la Beauté doublée de l'Intelligence et de la Perfection, roh bon sang que je m'aime, vive Moi! J'évitai également de faire un mouvement brusque à cause de la Vodka qui me recouvrait une relativement bonne partie du corps, ce qui, face à quelqu'un manipulant le Feu, Alice qui plus est, pouvait être plus que dangereux. Mais elle finit par me relâcher et il n'y eut plus d'incidents le reste de la matinée.
Une fois que nous eûmes quitté le bar, nous retournâmes chez Lena. Lorsque nous arrivâmes dans l'allée de la maison, nous y vîmes une voiture qui n'était ni à Lena ni à Fedot. Au même moment, le portable d'Alice sonna. Elle prit le temps de s'arrêter pour le lire avant de me stopper en plein élan en m'attrapant le dos de ma veste. Je haussai les sourcils de surprise lorsqu'elle me prévint de ce que je devais faire une fois à l'intérieur. Je compris qu'elle savait à qui appartenait cette voiture et vu l'expression qu'elle arborait, c'était un sujet relativement sérieux pour elle.
-D'accord.
Lui répondis-je avant de la suivre. Nous entrâmes à l'intérieur et tendis que je refermais la porte derrière moi, j'entendis une voix masculine s'adresser à Alice depuis la cuisine. J'écarquillai légèrement les yeux en entendant la manière dont elle répondit à cette voix sans même prendre la peine d'adresser un regard vers la cuisine avant de monter les escaliers, probablement pour aller dans sa chambre. J'allais me rendre à la cuisine mais j'entendis des bruits de pas indiquant que quelqu'un en sortait et, suivant les recommandations d'Alice, je m'arrêtai pour éviter d'avoir à entrer dans le champ de vision de l'homme qui en sortait.
-Papa, s'il te plaît.
Papa? Bah en même temps, elle est pas née par l'opération du saint esprit notre Alice (parce que niveau "saint" ya encore du boulot) mais... mais fuck quoi (ouais je suis en mode wesh wesh là, ça va chier de confettis!), son père quoi! Ni Alice ni sa frangine n'ont causé de leurs parents depuis que je suis là, je pensais qu'ils avaient rendu l'âme, assassinés par leur fille aînée! Et puis, c'est Moi, qui joue le rôle de père avec Alice (bon ok, le père avec autorité zéro mais je veille sur elle!). En plus, ça me faisait deux filles avec Azy'. En plus, elles peuvent pas se voir. Si c'est pas mignon ça : deux frangines qui se détestent pour l'amour de leur paternel, quel péché d'être parfait!
Lorsqu'il eut entamé sa montée des escaliers, je rejoignis Lena et Fedot dans la cuisine, les interrogeant du regard. Mais avant que l'un de nous puisse dire quoi que ce soit, des cris provenant de l'étage, vraisemblablement de la chambre d'Alice, nous parvinrent et nous levâmes tous la tête vers le plafond. Lorsque la signification de ces cris devint relativement claire, j'entrepris de quitter la cuisine mais Lena et Fedot me stoppèrent en m'attrapant chacun un bras. Je me retournai vers eux pour les voir me regarder avec une mine désolée.
-Mais vous avez entendu comme moi! Il est en train de la...
-On sait. Mais c'est Irina qui ne veut pas qu'on intervienne.
Répondit Fedot en se mordant les lèvres.
-Mais...
Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Alice était en train de se faire violer, par son propre père qui plus est, et personne ne voulait intervenir pour empêcher ça.
-Et... Mais... Comment ça se fait qu'elle ne se défende pas? J'ai rapidement vu sa corpulence, Irina a déjà maîtrisé des hommes bâtis plus solidement que votre père. Et là, de ce que j'entends, elle essaie à peine de le repousser. C'est parce que c'est son père qu'elle...
-Non, c'est parce qu'il est le grand-père de Lyov.
Répondit tristement Lena en baissant la tête.
-De quoi?
-Il est le grand-père de Lyov. Avec son petit-fils, il est un grand-père exemplaire, du coup Lyov l'adore. Et tu sais combien Irina l'aime. Du coup, elle ne veut pas le blesser, elle a trop peur de l'effet que ça aurait sur Lyov. La première fois que ce genre de scène a eu lieu ici, Fedot a passé notre père à tabac. Irina s'est jetée sur lui comme une chienne atteinte de la rage et si notre père ne m'avait pas aidée à la maîtriser, elle l'aurait tué. Elle avait tellement frappé son visage contre le sol qu'il avait perdu connaissance et a passé plusieurs mois à l'hôpital. On a dit à Lyov que son père était parti un moment à cause du travail pour ne pas l'inquiéter.
Expliqua-t-elle tandis que Fedot approuvait d'un hochement de la tête avec une grimace en se remémorant ce souvenir.
-Le soucis, c'est qu'il sait qu'il ne risque rien avec elle.
Continua Fedot en levant les yeux au plafond.
-Et du coup, il en profite pour abuser d'elle en lui rappelant qu'à la moindre blessure, il n'hésitera pas à aller la montrer à Lyov en lui disant qui lui a fait ça.
Dit-il en serrant les poings de frustration. D'ailleurs, il n'était pas le seul dans cet état. Je regardai de nouveau le plafond d'où provenaient les cris d'Alice en serrant les poings et les dents, mon corps tremblant de rage. Comme était-ce possible d'être aussi ignoble? C'était malsain, vicieux, sadique et bien plus encore! Et comment était-ce possible d'être attentionnée à ce point envers son neveu? Elle était encore plus protectrice que... Je reportai alors mon regard vers le jeune couple, les yeux écarquillés.
-Attendez, Irina... Lyov... Elle ne serait pas...
Lena hocha tristement la tête.
-C'est sa mère biologique.
Là, mon cœur loupa plusieurs battements, ce qui ne l'empêcha pas cogner avec force contre ma poitrine. Je dus prendre une chaise pour m'asseoir et prendre le temps de digérer la nouvelle. Alice était la mère de Lyov. C'était pour ça qu'elle était si attentionnée et si protectrice envers lui. C'est pour ça qu'elle acceptait de se faire malmener au point de se faire violer par son propre père pour ne pas le traumatiser. Alice était maman.
-Mais pourtant, elle se fait passer pour sa tante. Et le père...
-Il est peut-être en train de lui concevoir un deuxième enfant en ce moment.
Répondit Lena en s'asseyant à son tour à une chaise, les larmes aux yeux. Ne tenant plus, elle plongea son visage dans ses mains pour éclater en sanglots. Fedot enroula ses bras autour de son corps pour essayer de la calmer mais les sanglots de sa femme ne firent que doubler d'intensité tandis que je restais figé d'horreur. Ce ne fut que lorsque les sanglots de Lena commencèrent à se calmer sans pour autant cesser que je commençai à recouvrer mes esprits.
-C'est pour ça qu'elle... qu'elle a préféré que vous soyez ses parents?
Ils se contentèrent de hocher la tête en guise de réponse avant que Lena ne se reperde dans ses sanglots.
-Tu veux que je lui raconte?
Demanda doucement Fedot à sa femme.
-Non. Je... Je vais le faire.
Répondit Lena, les yeux rouges de larmes. Elle prit le temps d'essuyer son visage humide de larmes avant de reprendre son souffle, ce qu'elle ne parvint pas à faire immédiatement à cause de quelques sanglots échappés.
-Elle avait quatorze ans et moi treize quand notre père s'est mis à boire. Aux yeux de tous, il était le père de famille modèle mais à partir du moment où il rentrait à la maison, il... il se mettait à vider bouteilles sur bouteilles et quand il était assez saoul... il nous frappait, nous battait.
Commença-t-elle en laissant de nouvelles larmes glisser sur son visage.
-Au début, il se contentait de nous frapper et on avait tout de même le soutient de notre mère qui ne pouvait rien faire pour l'arrêter mais... mais elle pansait nos blessures quand il en avait fini avec nous. Mais plus le temps passait, plus... plus il se montrait violent envers nous. Notre mère a fini par arrêter de s'occuper de nous. Elle se mettait à nous repousser en nous accusant de... de lui voler l'attention de son mari. C'est à partir de ce moment-là qu'Irina est devenue une junkie. Elle avait à peine seize ans. Je pensais que j'allais me retrouver complètement toute seule mais... mais au contraire, à chaque crise de violence de notre père, quand il essayait de s'en prendre à moi, elle se mettait entre nous pour prendre les coups à ma place, recevoir les objets qu'il m'envoyait, encaisser les bouteilles qu'il voulait fracasser sur ma tête sans broncher.
Elle se mit à trembler de plus en plus violemment avant d'éclater de nouveau en sanglots. Fedot fit de son mieux pour la calmer mais le pauvre n'était pas au mieux non plus. Pour ma part, je tâchais de rester à ma place en gardant mon calme autant que possible en serrant les poings tout en me retenant de monter à l'étage tellement les cris d'Alice devenaient blessants. Lena finit par se reprendre difficilement.
-Si elle n'avait pas été là pour lui tenir tête, je suis sûre qu'il aurait fini par... par me tuer ou me rendre infirme. C'est pour ça que malgré son caractère, on lui laisse tout passer : elle a toujours veillé sur moi. Et à ses dix-huit ans, il l'a... il l'a...
Elle se mordit les lèvres en se mettant de nouveau à pleurer.
-Il l'a mise enceinte.
Termina-t-elle en éclatant de nouveau en sanglots. Elle mit un certain temps avant de se calmer de nouveau et reprendre la parole.
-Quand elle a appris qu'elle était enceinte, elle m'a annoncé qu'elle partait d'ici. A l'époque, j'avais déjà rencontré Fedot et même si je ne lui avais pas raconté ce qui se passait chez nous, il savait qu'on vivait mal. Du coup, quand Irina est partie, je suis partie vivre chez lui. Personne n'a eu de nouvelles d'Irina pendant neuf mois. Puis, un soir, elle est venue frapper à notre porte avec Lyov dans les bras. Elle était totalement désintoxiquée mais semblait encore fragile, elle venait juste de se remettre de l'accouchement. C'est là qu'elle m'a demandé de m'occuper de lui comme sa mère. Elle disait qu'elle ne serait jamais une bonne mère.
-Alors qu'elle veille mieux sur lui qu'un chien de garde.
Ajouta Fedot avec un léger sourire sans joie. J'approuvai d'un hochement de tête, beaucoup trop concentré à rester calme pour oser parler.
-C'est vrai. Bien sûr, on a tout de suite accepté. Et puis, c'était une manière de la remercier pour ce qu'elle avait enduré à ma place. Après notre départ, notre père avait arrêté de boire et quand il a appris pour Lyov, il a accepté de ne pas dire qui étaient ses vrais parents s'ils avait une chance d'être présent en tant que grand-père. Fedot et moi étions contre mais Irina a fini par dire que soit il serait son grand-père, soit elle le tuait. Même si ça la met hors d'elle, elle voulait que Lyov ait un grand-père dans sa vie.
Elle baissa les yeux sur la table.
-Mais s'il a changé du tout au tout, a toujours fait ce qu'il pouvait pour m'aider en quoi que ce soit, a été un grand-père et un beau-père modèle. Il continue de voir Irina comme la fille indigne qui remettait en cause son autorité de père et la déteste presque autant qu'elle le hait. Et depuis qu'il sait à quel point elle est attentionnée envers Lyov il... il lui fait ce qu'il veut sans crainte de ce qu'elle pourrait lui faire.
Termina-t-elle, son visage de nouveau humide de larmes.
-C'est pour ça qu'elle préfère tout encaisser sans rien dire sans chercher à le blesser et en veillant à ce que personne ne le blesse.
Je tâchai de rester parfaitement immobile en entendant sa menace malgré le frisson qui me parcourait le dos à cause de l'incertitude de mon sort si je tentais quoi que ce soit. D'autant plus que, n'étant pas un Morphe, je ne pouvais pas risquer de tenter de m'échapper de force, sa prise sur mes cheveux était si forte que me libérer reviendrait à perdre une relativement grosse poignée de cheveux et là, je te raconte pas le désastre! Même si je serais quand même bien plus parfait que je commun des mortels (faut pas charrier non plus, même défiguré, je reste irrésistiblement parfait, c'est quand même de Moi dont on parle!) mais merde quoi! Mes cheveux, c'est sacré! Z'avez déjà vu pareille merveille en dehors de Moi? Sauf que justement, ils sont tellement parfaits qu'elle pourrait justement vouloir me les prendre! Putain le stress, qu'ai-je fait pour être si parfait? J'aurais pu être un simple mortel aussi moche que la moyenne mais il a fallu que j'hérite de la Beauté doublée de l'Intelligence et de la Perfection, roh bon sang que je m'aime, vive Moi! J'évitai également de faire un mouvement brusque à cause de la Vodka qui me recouvrait une relativement bonne partie du corps, ce qui, face à quelqu'un manipulant le Feu, Alice qui plus est, pouvait être plus que dangereux. Mais elle finit par me relâcher et il n'y eut plus d'incidents le reste de la matinée.
Une fois que nous eûmes quitté le bar, nous retournâmes chez Lena. Lorsque nous arrivâmes dans l'allée de la maison, nous y vîmes une voiture qui n'était ni à Lena ni à Fedot. Au même moment, le portable d'Alice sonna. Elle prit le temps de s'arrêter pour le lire avant de me stopper en plein élan en m'attrapant le dos de ma veste. Je haussai les sourcils de surprise lorsqu'elle me prévint de ce que je devais faire une fois à l'intérieur. Je compris qu'elle savait à qui appartenait cette voiture et vu l'expression qu'elle arborait, c'était un sujet relativement sérieux pour elle.
-D'accord.
Lui répondis-je avant de la suivre. Nous entrâmes à l'intérieur et tendis que je refermais la porte derrière moi, j'entendis une voix masculine s'adresser à Alice depuis la cuisine. J'écarquillai légèrement les yeux en entendant la manière dont elle répondit à cette voix sans même prendre la peine d'adresser un regard vers la cuisine avant de monter les escaliers, probablement pour aller dans sa chambre. J'allais me rendre à la cuisine mais j'entendis des bruits de pas indiquant que quelqu'un en sortait et, suivant les recommandations d'Alice, je m'arrêtai pour éviter d'avoir à entrer dans le champ de vision de l'homme qui en sortait.
-Papa, s'il te plaît.
Papa? Bah en même temps, elle est pas née par l'opération du saint esprit notre Alice (parce que niveau "saint" ya encore du boulot) mais... mais fuck quoi (ouais je suis en mode wesh wesh là, ça va chier de confettis!), son père quoi! Ni Alice ni sa frangine n'ont causé de leurs parents depuis que je suis là, je pensais qu'ils avaient rendu l'âme, assassinés par leur fille aînée! Et puis, c'est Moi, qui joue le rôle de père avec Alice (bon ok, le père avec autorité zéro mais je veille sur elle!). En plus, ça me faisait deux filles avec Azy'. En plus, elles peuvent pas se voir. Si c'est pas mignon ça : deux frangines qui se détestent pour l'amour de leur paternel, quel péché d'être parfait!
Lorsqu'il eut entamé sa montée des escaliers, je rejoignis Lena et Fedot dans la cuisine, les interrogeant du regard. Mais avant que l'un de nous puisse dire quoi que ce soit, des cris provenant de l'étage, vraisemblablement de la chambre d'Alice, nous parvinrent et nous levâmes tous la tête vers le plafond. Lorsque la signification de ces cris devint relativement claire, j'entrepris de quitter la cuisine mais Lena et Fedot me stoppèrent en m'attrapant chacun un bras. Je me retournai vers eux pour les voir me regarder avec une mine désolée.
-Mais vous avez entendu comme moi! Il est en train de la...
-On sait. Mais c'est Irina qui ne veut pas qu'on intervienne.
Répondit Fedot en se mordant les lèvres.
-Mais...
Je ne comprenais rien à ce qui se passait. Alice était en train de se faire violer, par son propre père qui plus est, et personne ne voulait intervenir pour empêcher ça.
-Et... Mais... Comment ça se fait qu'elle ne se défende pas? J'ai rapidement vu sa corpulence, Irina a déjà maîtrisé des hommes bâtis plus solidement que votre père. Et là, de ce que j'entends, elle essaie à peine de le repousser. C'est parce que c'est son père qu'elle...
-Non, c'est parce qu'il est le grand-père de Lyov.
Répondit tristement Lena en baissant la tête.
-De quoi?
-Il est le grand-père de Lyov. Avec son petit-fils, il est un grand-père exemplaire, du coup Lyov l'adore. Et tu sais combien Irina l'aime. Du coup, elle ne veut pas le blesser, elle a trop peur de l'effet que ça aurait sur Lyov. La première fois que ce genre de scène a eu lieu ici, Fedot a passé notre père à tabac. Irina s'est jetée sur lui comme une chienne atteinte de la rage et si notre père ne m'avait pas aidée à la maîtriser, elle l'aurait tué. Elle avait tellement frappé son visage contre le sol qu'il avait perdu connaissance et a passé plusieurs mois à l'hôpital. On a dit à Lyov que son père était parti un moment à cause du travail pour ne pas l'inquiéter.
Expliqua-t-elle tandis que Fedot approuvait d'un hochement de la tête avec une grimace en se remémorant ce souvenir.
-Le soucis, c'est qu'il sait qu'il ne risque rien avec elle.
Continua Fedot en levant les yeux au plafond.
-Et du coup, il en profite pour abuser d'elle en lui rappelant qu'à la moindre blessure, il n'hésitera pas à aller la montrer à Lyov en lui disant qui lui a fait ça.
Dit-il en serrant les poings de frustration. D'ailleurs, il n'était pas le seul dans cet état. Je regardai de nouveau le plafond d'où provenaient les cris d'Alice en serrant les poings et les dents, mon corps tremblant de rage. Comme était-ce possible d'être aussi ignoble? C'était malsain, vicieux, sadique et bien plus encore! Et comment était-ce possible d'être attentionnée à ce point envers son neveu? Elle était encore plus protectrice que... Je reportai alors mon regard vers le jeune couple, les yeux écarquillés.
-Attendez, Irina... Lyov... Elle ne serait pas...
Lena hocha tristement la tête.
-C'est sa mère biologique.
Là, mon cœur loupa plusieurs battements, ce qui ne l'empêcha pas cogner avec force contre ma poitrine. Je dus prendre une chaise pour m'asseoir et prendre le temps de digérer la nouvelle. Alice était la mère de Lyov. C'était pour ça qu'elle était si attentionnée et si protectrice envers lui. C'est pour ça qu'elle acceptait de se faire malmener au point de se faire violer par son propre père pour ne pas le traumatiser. Alice était maman.
-Mais pourtant, elle se fait passer pour sa tante. Et le père...
-Il est peut-être en train de lui concevoir un deuxième enfant en ce moment.
Répondit Lena en s'asseyant à son tour à une chaise, les larmes aux yeux. Ne tenant plus, elle plongea son visage dans ses mains pour éclater en sanglots. Fedot enroula ses bras autour de son corps pour essayer de la calmer mais les sanglots de sa femme ne firent que doubler d'intensité tandis que je restais figé d'horreur. Ce ne fut que lorsque les sanglots de Lena commencèrent à se calmer sans pour autant cesser que je commençai à recouvrer mes esprits.
-C'est pour ça qu'elle... qu'elle a préféré que vous soyez ses parents?
Ils se contentèrent de hocher la tête en guise de réponse avant que Lena ne se reperde dans ses sanglots.
-Tu veux que je lui raconte?
Demanda doucement Fedot à sa femme.
-Non. Je... Je vais le faire.
Répondit Lena, les yeux rouges de larmes. Elle prit le temps d'essuyer son visage humide de larmes avant de reprendre son souffle, ce qu'elle ne parvint pas à faire immédiatement à cause de quelques sanglots échappés.
-Elle avait quatorze ans et moi treize quand notre père s'est mis à boire. Aux yeux de tous, il était le père de famille modèle mais à partir du moment où il rentrait à la maison, il... il se mettait à vider bouteilles sur bouteilles et quand il était assez saoul... il nous frappait, nous battait.
Commença-t-elle en laissant de nouvelles larmes glisser sur son visage.
-Au début, il se contentait de nous frapper et on avait tout de même le soutient de notre mère qui ne pouvait rien faire pour l'arrêter mais... mais elle pansait nos blessures quand il en avait fini avec nous. Mais plus le temps passait, plus... plus il se montrait violent envers nous. Notre mère a fini par arrêter de s'occuper de nous. Elle se mettait à nous repousser en nous accusant de... de lui voler l'attention de son mari. C'est à partir de ce moment-là qu'Irina est devenue une junkie. Elle avait à peine seize ans. Je pensais que j'allais me retrouver complètement toute seule mais... mais au contraire, à chaque crise de violence de notre père, quand il essayait de s'en prendre à moi, elle se mettait entre nous pour prendre les coups à ma place, recevoir les objets qu'il m'envoyait, encaisser les bouteilles qu'il voulait fracasser sur ma tête sans broncher.
Elle se mit à trembler de plus en plus violemment avant d'éclater de nouveau en sanglots. Fedot fit de son mieux pour la calmer mais le pauvre n'était pas au mieux non plus. Pour ma part, je tâchais de rester à ma place en gardant mon calme autant que possible en serrant les poings tout en me retenant de monter à l'étage tellement les cris d'Alice devenaient blessants. Lena finit par se reprendre difficilement.
-Si elle n'avait pas été là pour lui tenir tête, je suis sûre qu'il aurait fini par... par me tuer ou me rendre infirme. C'est pour ça que malgré son caractère, on lui laisse tout passer : elle a toujours veillé sur moi. Et à ses dix-huit ans, il l'a... il l'a...
Elle se mordit les lèvres en se mettant de nouveau à pleurer.
-Il l'a mise enceinte.
Termina-t-elle en éclatant de nouveau en sanglots. Elle mit un certain temps avant de se calmer de nouveau et reprendre la parole.
-Quand elle a appris qu'elle était enceinte, elle m'a annoncé qu'elle partait d'ici. A l'époque, j'avais déjà rencontré Fedot et même si je ne lui avais pas raconté ce qui se passait chez nous, il savait qu'on vivait mal. Du coup, quand Irina est partie, je suis partie vivre chez lui. Personne n'a eu de nouvelles d'Irina pendant neuf mois. Puis, un soir, elle est venue frapper à notre porte avec Lyov dans les bras. Elle était totalement désintoxiquée mais semblait encore fragile, elle venait juste de se remettre de l'accouchement. C'est là qu'elle m'a demandé de m'occuper de lui comme sa mère. Elle disait qu'elle ne serait jamais une bonne mère.
-Alors qu'elle veille mieux sur lui qu'un chien de garde.
Ajouta Fedot avec un léger sourire sans joie. J'approuvai d'un hochement de tête, beaucoup trop concentré à rester calme pour oser parler.
-C'est vrai. Bien sûr, on a tout de suite accepté. Et puis, c'était une manière de la remercier pour ce qu'elle avait enduré à ma place. Après notre départ, notre père avait arrêté de boire et quand il a appris pour Lyov, il a accepté de ne pas dire qui étaient ses vrais parents s'ils avait une chance d'être présent en tant que grand-père. Fedot et moi étions contre mais Irina a fini par dire que soit il serait son grand-père, soit elle le tuait. Même si ça la met hors d'elle, elle voulait que Lyov ait un grand-père dans sa vie.
Elle baissa les yeux sur la table.
-Mais s'il a changé du tout au tout, a toujours fait ce qu'il pouvait pour m'aider en quoi que ce soit, a été un grand-père et un beau-père modèle. Il continue de voir Irina comme la fille indigne qui remettait en cause son autorité de père et la déteste presque autant qu'elle le hait. Et depuis qu'il sait à quel point elle est attentionnée envers Lyov il... il lui fait ce qu'il veut sans crainte de ce qu'elle pourrait lui faire.
Termina-t-elle, son visage de nouveau humide de larmes.
-C'est pour ça qu'elle préfère tout encaisser sans rien dire sans chercher à le blesser et en veillant à ce que personne ne le blesse.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Пребывание в Москве
Lena finit par se remettre à éclater en sanglots et plongea son visage dans ses bras croisés sur la table. Fed' se contenta de poser ses mains sur ses épaules pour essayer de la calmer. Mais, même s'il n'était pas au bord des larmes comme sa femme, il était tout de même furieux de ne rien pouvoir faire. Lena finit par poser sa main sur la sienne. Ses sanglots se firent un peu moins violents, mais c'était seulement parce qu'elle essayait de les contenir.
-Tu p... peux a... aller cher... cher Ly... Lyov s'i... s'il...
-Oui, je vais le chercher. L'interrompit-il avec douceur.
Il embrassa doucement la tête de sa femme avant de sortir de la maison. Quelques secondes plus tard, le son du moteur de la voiture se fit entendre. L'instant d'après, la voiture était partie.
Je sentis à peine que la ceinture de l'enfoiré qui se trouvait toujours sur moi avait été retirée de mon poignet. Le corps en sueur et fatigué et la respiration haletante, je sentais que j'avais à peine la force de bouger correctement. La seule chose que j'arrivais à faire sans peine était de le regarder sans chercher à lui cacher à quel point j'avais envie de le tuer, à quel point je le haïssais, à quel point il me répugnait. Lorsqu'il eut terminé de rattacher son pantalon, il se décida enfin à bouger. Il descendit du lit sans prendre la peine de me regarder, ce qui n'était pas plus mal. Moins il fera attention à moi, plus vite il disparaîtra de ma vue.
-La prochaine fois, sois plus respectueuse et présentable devant ton père. Se contenta-t-il de dire, les mains dans les poches en quittant ma chambre.
A peine eut-il disparu de mon champ de vision que je m'efforçai de me retourner. Je finis par me retrouver à plat ventre sur le matelas. Plongeant ma tête dans l'oreiller je me mis à crier à pleins poumons. Mon cri fut étouffé par l'oreiller que je finis par mordre à pleine dent. Mon corps tremblait de rage et de fatigue tandis que des larmes de frustration s'échappaient de mes yeux pour s'étendre aussitôt sur l'oreiller.
A travers la porte laissée ouverte, j'entendis ses pas descendre les escaliers. Relevant faiblement la tête, je tendis ma main de libre vers celle qui était toujours attachée. Le nœud était tellement serré qu'il me fallut une bonne minute pour le desserrer. Une fois libre, je me redressai et m'assis sur le bord du lit. Je finis par entendre le sons des voix de ma sœur et de son père depuis la cuisine. Entendre de nouveau cette voix me fit serrer les dents de rage. J'empoignai les draps du lit en tentant de respirer doucement.
Je finis par me mettre debout. Je remontai mon jean que je boutonnai ensuite. Je tirai ensuite sur les lambeaux qu'il restait de mon haut pour les faire tomber au sol sans qu'ils n'émettent le moindre bruit. Les jambes tremblantes et la tête me donnant des vertiges, je sortis de ma chambre. Je m'empressai de traverser le couloir jusqu'à la porte de la salle de bain. Je l'ouvris en prenant appuie dessus. Après avoir allumé la lumière, je me penchai sur le lavabo dont j'ouvris le robinet pour faire couler de l'eau. J'attrapai le savon, le passai rapidement sous l'eau et me mis à le frotter avec mes mains.
Lorsqu'elles furent recouvertes de mousse, je reposai le savon puis plongeai mes doigts mousseux dans ma bouche pour la nettoyer.
-Tu p... peux a... aller cher... cher Ly... Lyov s'i... s'il...
-Oui, je vais le chercher. L'interrompit-il avec douceur.
Il embrassa doucement la tête de sa femme avant de sortir de la maison. Quelques secondes plus tard, le son du moteur de la voiture se fit entendre. L'instant d'après, la voiture était partie.
Je sentis à peine que la ceinture de l'enfoiré qui se trouvait toujours sur moi avait été retirée de mon poignet. Le corps en sueur et fatigué et la respiration haletante, je sentais que j'avais à peine la force de bouger correctement. La seule chose que j'arrivais à faire sans peine était de le regarder sans chercher à lui cacher à quel point j'avais envie de le tuer, à quel point je le haïssais, à quel point il me répugnait. Lorsqu'il eut terminé de rattacher son pantalon, il se décida enfin à bouger. Il descendit du lit sans prendre la peine de me regarder, ce qui n'était pas plus mal. Moins il fera attention à moi, plus vite il disparaîtra de ma vue.
-La prochaine fois, sois plus respectueuse et présentable devant ton père. Se contenta-t-il de dire, les mains dans les poches en quittant ma chambre.
A peine eut-il disparu de mon champ de vision que je m'efforçai de me retourner. Je finis par me retrouver à plat ventre sur le matelas. Plongeant ma tête dans l'oreiller je me mis à crier à pleins poumons. Mon cri fut étouffé par l'oreiller que je finis par mordre à pleine dent. Mon corps tremblait de rage et de fatigue tandis que des larmes de frustration s'échappaient de mes yeux pour s'étendre aussitôt sur l'oreiller.
A travers la porte laissée ouverte, j'entendis ses pas descendre les escaliers. Relevant faiblement la tête, je tendis ma main de libre vers celle qui était toujours attachée. Le nœud était tellement serré qu'il me fallut une bonne minute pour le desserrer. Une fois libre, je me redressai et m'assis sur le bord du lit. Je finis par entendre le sons des voix de ma sœur et de son père depuis la cuisine. Entendre de nouveau cette voix me fit serrer les dents de rage. J'empoignai les draps du lit en tentant de respirer doucement.
Je finis par me mettre debout. Je remontai mon jean que je boutonnai ensuite. Je tirai ensuite sur les lambeaux qu'il restait de mon haut pour les faire tomber au sol sans qu'ils n'émettent le moindre bruit. Les jambes tremblantes et la tête me donnant des vertiges, je sortis de ma chambre. Je m'empressai de traverser le couloir jusqu'à la porte de la salle de bain. Je l'ouvris en prenant appuie dessus. Après avoir allumé la lumière, je me penchai sur le lavabo dont j'ouvris le robinet pour faire couler de l'eau. J'attrapai le savon, le passai rapidement sous l'eau et me mis à le frotter avec mes mains.
Lorsqu'elles furent recouvertes de mousse, je reposai le savon puis plongeai mes doigts mousseux dans ma bouche pour la nettoyer.
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Re: Пребывание в Москве
En acceptant d'accompagner Alice à Moscou j'avais été relativement loin de m'imaginer que j'assisterais à ce genre d'évènement. Déjà, de la part d'Alice, j'étais relativement surpris qu'elle ai conservé des liens avec des membres de sa famille vu la quasi-totale absence d'intérêt qu'elle accordait aux personnes qui croisaient sa route à Valhalla, sans compter le fait que chaque personne qui se risquait à lui adresser la parole prenait le risque de repartir avec un ou plusieurs membres de cassés. Mais ce qui m'avait le plus surpris était le fait qu'elle soit mère sans jamais avoir agi de telle sorte qu'on puisse le soupçonner un instant, du moins pour ma part, il ne me serait jamais venu à l'esprit l'idée qu'elle puisse être mère. Mais le plus surprenant était les circonstances dans lesquelles cet enfant avait été conçu. Si l'idée qu'elle puisse être mère était surprenante, celle qu'elle ait été abusée et qu'elle continue aujourd'hui encore à l'être était presque incohérente. C'est Alice quoi! Elle fait tellement peur que parfois, elle en serrait plus virile que Moi, mais on reste au conditionnel hein! Manquerait plus que ça qu'on trouve quelqu'un de plus viril et plus parfait que Moi, surtout une fille! Il suffit de me voir pour comprendre que c'est impossible. Je suis beau, je suis grand, je suis parfait, je suis... Moi! Je suis sûr que même les videurs des boîtes de nuit, le genre super baraqué, les muscles sur pattes, stresseraient en la voyant rappliquer. Si elle ne risquait pas d'abattre elle-même le type qu'elle aurait à protéger, elle serait un des meilleurs gardes du corps du monde (le meilleur c'est Moi bien sûr en toute humilité) et en même temps le deuxième garde du corps le plus attirant (le premier c'est encore Moi. Je suis pas le genre qui aime crier ses louanges mais faut dire les choses telles qu'elles sont et malheureusement, le Dieu que suis n'est que Perfection! Je suis l'intelligence doublé de la beauté parfaite! Je suis Kazuma, le symbole des Beaux et la menace des Moches! Tout ce qui a un rapport avec Moi frôle la perfection (la perfection tout court c'est bibi)! La preuve : Alice serait la deuxième plus belle garde du corps du monde et bizarrement elle est ma fille par procuration, coïncidence? Non, c'est juste mon influence divine qui joue des siennes (même à Moi ça me créé des surprises parfois) et fait des heureux autour de Moi. Tout le monde m'aime, tout ce qui vit m'aime, Je m'aime. Vive Moi! Rah si je pouvais, je m'embrasserais. Du coup, l'idée qu'une simple personne puisse la maltraiter impunément est relativement aberrante.
Fedot quitta la maison pour aller chercher Lyov à l'école. C'est vrai que même si le silence semblait être revenu à l'étage, je doutais qu'Alice soit disposée à aller chercher son fils qu'elle aimait beaucoup plus qu'il ne devait le soupçonner. C'est sans doute pour ça qu'elle a ce caractère qui fait qu'elle est à la fois crainte et détestée des autres : tout l'amour et la gentillesse qu'elle pourrait avoir pour les autres, elle les consacre exclusivement à son fils. Un certain nombre de personnes m'ont déjà dit que j'étais quelqu'un de trop gentil (quand on apporte autant de rêve partout où on va, tu m'étonnes en même temps) mais je pense qu'Alice l'est bien plus encore mais qu'elle est trop maladroite pour le montrer ou ne veut tout simplement pas le montrer.
Quelques instants après que Fedot soit parti, le bruit des pas de quelqu'un descendant les escaliers se fit entendre. Lena et moi tournâmes la tête vers la porte de la cuisine en même temps. Lorsque le père de cette dernière et d'Alice entra dans la cuisine, un léger courant d'air le traversa brièvement. Lorsque Lena se retourna vers ma chaise, elle eut un instant de surprise en constatant que je n'y étais plus, ni même dans la cuisine. J'attendis que son père qui ne m'avait pas vu depuis que nous étions rentrés, soit totalement entré dans la cuisine pour redonner à mon corps d'Air sa consistance humaine.
J'entrepris ensuite de monter les escaliers en silence. Lorsque j'arrivai à l'étage, j'aperçus furtivement la silhouette d'Alice pénétrant dans la salle de bain. J'eus un moment d'hésitation, me doutant qu'en ce moment, Alice ne souhaitait absolument pas la moindre compagnie auprès d'elle et qu'aller la voir était risqué. Mais il fallait que j'en ai le cœur net. Je ne remettais pas l'histoire de Lena en cause mais l'idée qu'Alice se laisse abuser par quelqu'un, surtout une personne comme son père, me semblait tellement insensée qu'il fallait que je le vois pour y croire réellement.
Je traversai donc aussi silencieusement que possible le couloir jusqu'à la porte de la salle de bain toujours ouverte. Je m'arrêtai une fois face à cette dernière. En temps normal, la tenue d'Alice m'aurait relativement gêné étant donné qu'elle était torse nu, c'était même la première fois que je voyais la Marque de son Animae : un tatouage représentant deux Cobras dont les queues étaient entrelacées, et je me serrais empressé de refermer la porte en m'excusant. Mais la voir se nettoyer la bouche au savon me choqua suffisamment pour mettre ma gêne temporairement de côté. Sur son visage, j’entrapercevais certaines marques témoignant du fait qu'elle avait été frappée et la voir venir à ce type d'extrémité pour se nettoyer l'intérieur de la bouche laissait clairement comprendre de quelle manière elle avait été salie au point de devoir la nettoyer ainsi. Cette simple idée m’écœura tellement que je sentais mon estomac et ma gorge noués.
-Alice.
Finis-je par murmurer d'une voix dans laquelle on pouvait relativement facilement sous-entendre des réflexions comme "mon dieu" "mais qu'est-ce qu'il t'as fait?!" "ma pauvre".
Fedot quitta la maison pour aller chercher Lyov à l'école. C'est vrai que même si le silence semblait être revenu à l'étage, je doutais qu'Alice soit disposée à aller chercher son fils qu'elle aimait beaucoup plus qu'il ne devait le soupçonner. C'est sans doute pour ça qu'elle a ce caractère qui fait qu'elle est à la fois crainte et détestée des autres : tout l'amour et la gentillesse qu'elle pourrait avoir pour les autres, elle les consacre exclusivement à son fils. Un certain nombre de personnes m'ont déjà dit que j'étais quelqu'un de trop gentil (quand on apporte autant de rêve partout où on va, tu m'étonnes en même temps) mais je pense qu'Alice l'est bien plus encore mais qu'elle est trop maladroite pour le montrer ou ne veut tout simplement pas le montrer.
Quelques instants après que Fedot soit parti, le bruit des pas de quelqu'un descendant les escaliers se fit entendre. Lena et moi tournâmes la tête vers la porte de la cuisine en même temps. Lorsque le père de cette dernière et d'Alice entra dans la cuisine, un léger courant d'air le traversa brièvement. Lorsque Lena se retourna vers ma chaise, elle eut un instant de surprise en constatant que je n'y étais plus, ni même dans la cuisine. J'attendis que son père qui ne m'avait pas vu depuis que nous étions rentrés, soit totalement entré dans la cuisine pour redonner à mon corps d'Air sa consistance humaine.
J'entrepris ensuite de monter les escaliers en silence. Lorsque j'arrivai à l'étage, j'aperçus furtivement la silhouette d'Alice pénétrant dans la salle de bain. J'eus un moment d'hésitation, me doutant qu'en ce moment, Alice ne souhaitait absolument pas la moindre compagnie auprès d'elle et qu'aller la voir était risqué. Mais il fallait que j'en ai le cœur net. Je ne remettais pas l'histoire de Lena en cause mais l'idée qu'Alice se laisse abuser par quelqu'un, surtout une personne comme son père, me semblait tellement insensée qu'il fallait que je le vois pour y croire réellement.
Je traversai donc aussi silencieusement que possible le couloir jusqu'à la porte de la salle de bain toujours ouverte. Je m'arrêtai une fois face à cette dernière. En temps normal, la tenue d'Alice m'aurait relativement gêné étant donné qu'elle était torse nu, c'était même la première fois que je voyais la Marque de son Animae : un tatouage représentant deux Cobras dont les queues étaient entrelacées, et je me serrais empressé de refermer la porte en m'excusant. Mais la voir se nettoyer la bouche au savon me choqua suffisamment pour mettre ma gêne temporairement de côté. Sur son visage, j’entrapercevais certaines marques témoignant du fait qu'elle avait été frappée et la voir venir à ce type d'extrémité pour se nettoyer l'intérieur de la bouche laissait clairement comprendre de quelle manière elle avait été salie au point de devoir la nettoyer ainsi. Cette simple idée m’écœura tellement que je sentais mon estomac et ma gorge noués.
-Alice.
Finis-je par murmurer d'une voix dans laquelle on pouvait relativement facilement sous-entendre des réflexions comme "mon dieu" "mais qu'est-ce qu'il t'as fait?!" "ma pauvre".
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Re: Пребывание в Москве
Avec le son de l'eau à quelques centimètres de mes oreilles, je n'entendais pas les bruits de pas provenant du couloir. Bruits qui devaient être pas mal étouffés vu que même mon Thorn chéri qui était toujours dans ma chambre n'entendait rien. Par contre, je "sentais" des battements de cœur de plus en plus distinctement. Quelqu'un se trouvait de plus en plus près de moi. Tentant de les ignorer, je continuai de me nettoyer la bouche et la langue. Je finis par sentir une silhouette s'arrêter devant la porte de la salle de bain. N'y prêtant pas attention et en espérant que cette personne n'allait pas avoir la mauvaise idée de rester là, je penchai ma tête vers l'eau pour me rincer la bouche. Je finis par recracher l'eau dans l'évier.
J'allais reprendre le savon pour nettoyer davantage ma bouche mais la voix d'Hishigi me parvint aux oreilles. Je fermai les yeux un instant et attrapai de nouveau le savon pour recommencer à frotter mes mains dessus.
-J'espère pour toi qu'il y a une autre Alice derrière moi. Le prévins-je en rouvrant les yeux sans pour autant me tourner vers lui.
J'eus la patience d'attendre au moins trois secondes mais il n'avait pas bougé d'un doigt. Je lâchai le savon qui tomba dans l'évier. Je me tournai vers lui sans chercher à cacher la rage dans laquelle il me mettait à rester là à me fixer comme ça.
-FOU LE CAMP D'ICI! Hurlai-je en tenant ma main dans sa direction.
Un jet de flamme blanche jaillit de ma main et fonça vers Hishigi. Une bonne partie de la porte de la salle de bain et du mur d'en face se retrouvèrent brûlées. Sans chercher à savoir si Hishigi s'en était sorti ou non, je claquai la porte de la salle de bain d'un coup de pied. En me retournant vers le lavabo, j'aperçus mon reflet. Serrant les dents de rage, je fracassai le miroir en donnant un coup de poing dessus. Des morceaux de verres restèrent plantés dans ma main sans que je ne m'en rende compte.
Pendant que je plaquais mes mains à chaque rebord du lavabo en sentant de nouvelles larmes de rage et de frustration franchir la barrière de mes yeux pour ensuite parcourir mon visage, Thorn sortit à son tour de la chambre et s'approcha d'Hishigi. Une fois à sa hauteur, il se redressa et commença à lui siffler sauvagement dessus, prêt à le mordre. Lorsqu'Hishigi s'éloigna enfin de la porte, Thorn prit sa place comme gardien et ne quitta pas Hishigi du regard.
J'allais reprendre le savon pour nettoyer davantage ma bouche mais la voix d'Hishigi me parvint aux oreilles. Je fermai les yeux un instant et attrapai de nouveau le savon pour recommencer à frotter mes mains dessus.
-J'espère pour toi qu'il y a une autre Alice derrière moi. Le prévins-je en rouvrant les yeux sans pour autant me tourner vers lui.
J'eus la patience d'attendre au moins trois secondes mais il n'avait pas bougé d'un doigt. Je lâchai le savon qui tomba dans l'évier. Je me tournai vers lui sans chercher à cacher la rage dans laquelle il me mettait à rester là à me fixer comme ça.
-FOU LE CAMP D'ICI! Hurlai-je en tenant ma main dans sa direction.
Un jet de flamme blanche jaillit de ma main et fonça vers Hishigi. Une bonne partie de la porte de la salle de bain et du mur d'en face se retrouvèrent brûlées. Sans chercher à savoir si Hishigi s'en était sorti ou non, je claquai la porte de la salle de bain d'un coup de pied. En me retournant vers le lavabo, j'aperçus mon reflet. Serrant les dents de rage, je fracassai le miroir en donnant un coup de poing dessus. Des morceaux de verres restèrent plantés dans ma main sans que je ne m'en rende compte.
Pendant que je plaquais mes mains à chaque rebord du lavabo en sentant de nouvelles larmes de rage et de frustration franchir la barrière de mes yeux pour ensuite parcourir mon visage, Thorn sortit à son tour de la chambre et s'approcha d'Hishigi. Une fois à sa hauteur, il se redressa et commença à lui siffler sauvagement dessus, prêt à le mordre. Lorsqu'Hishigi s'éloigna enfin de la porte, Thorn prit sa place comme gardien et ne quitta pas Hishigi du regard.
Alice- Messages : 223
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Âge: 25 ans
Pouvoirs: Guérisseuse de Feu
Animae: Thorn, le cobra qu'il vaut mieux ne pas regarder dans les yeux
Re: Пребывание в Москве
En entendant ça réponse, j'eus la confirmation qu'elle ne souhaitait voir personne à proximité d'elle et encore moins quelqu'un pouvant la voir dans son état actuel. Je fus partagé entre l'idée de faire ce qu'elle voulait en la laissant seule, de toute manière je savais que je ne pouvais rien faire pour pouvoir l'aider à améliorer son état physique, d'autant plus que c'est elle la Guérisseuse et pas moi, et l'idée de tout de même rester au cas où elle aurait besoin d'une épaule sur laquelle se reposer. Si j'avais eu un peu plus de temps, j'aurais fini par me dire que de toute manière, Alice n'était pas ce genre de personne et n'accepterait jamais que quelqu'un essaye de la rassurer, la consoler, la soulager. Mais elle ne me laissa pas le temps de méditer jusqu'à ce point-là.
En voyant l'expression de son visage lorsqu'elle se tourna vers moi, je sus aussitôt que j'allais me retrouver en danger. L'instant d'après, un jet de flamme blanche arriva dans ma direction. Je n'eus pas le temps de m'écarter suffisamment vite pour l'éviter et m'empressai donc de créer un espace privé d'oxygène autour de moi, ce qui réussit à me protéger en partie du feu d'Alice. Mais une partie de ce feu brûla tout de même une partie de la porte de la salle de bain et du mur derrière moi. L'instant d'après, ladite porte se referma, claquée devant moi.
Malheureusement pour moi, avec la faible distance qui nous avait séparé, je n'avais pas été suffisamment rapide pour me protéger à temps pour sortir indemne de son attaque. Du coup, une partie de ma chemise avait brûlé ainsi qu'une partie de mon flanc et mes bras avant que le feu ne soit éteint. Je finis par faire disparaître l'espace privé d'oxygène autour de moi. L'instant suivant, j'entendis un bruit de verre brisé dans la salle de bain mais au moment où je relevais les yeux vers la porte, Thorn sortit de la chambre d'Alice et s'avança vers moi en me sifflant dessus.
Je m'empressai de m'éloigner, relativement convaincu que si je ne le faisais pas, il me mordrait sans hésitation. Il se posta devant la porte de la salle de bain, manifestement pour la garder, et je compris que je ne devais définitivement plus m'en approcher temps qu'Alice serait à l'intérieur. Quelques secondes plus tard, j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer. Comme je n'avais entendu aucun son de moteur ni de pas venant du couloir d'entrée, j'en conclus que c'était le père d'Alice qui venait de quitter la maison.
En reportant mon regard sur la porte de la salle de bain gardée par Thorn, je devinai que, vu la position d'Alice juste avant qu'elle ne me claque la porte au nez, le bruit de verre brisé devait provenir du miroir au-dessus du lavabo qu'elle avait probablement brisé. Depuis que je la connaissais, c'était la première fois que je voyais Alice dans cet état. Le pire état dans lequel je l'avais vue était un état où elle était passée d'un profond agacement à un énervement mais rien de plus grave. Avec son caractère, ses manières à envoyer à l'infirmerie quiconque l'importunait, sa maitrise de ses pouvoirs (la seule fois où l'ont s'est affronté sérieusement, si l'ensemble du combat avait été relativement serré, j'avais tout de même fini par perdre de façon relativement lamentable mais faut pas croire, j'ai fait exprès de perdre! Bah ouais, elle va quand même pas croire que, Moi, j'aurais perdu contre quelqu'un! Même les couillons qui arrivent à éviter TOUS les coups qu'on leur envoie d'on ne sait quelle manière (je te jure, ceux-là, on croirait qu'ils sont contrôlés par une entité extérieure en plein complexe d'infériorité qui a décidé de diriger un perso qui doit être invincible, parfait (même si plus parfait que Moi c'est pas possible, mais même si j'étais pas là, ce qui serait encore plus impossible, ils seraient plus à chier qu'aussi parfait que l'entité le voudrait) tellement ils sont "doués" pour sortir indemnes de situations désespérées de manières... incongrues! Ouais c'est bien ça incongrues, ça souligne ma parfaite culture en définissant parfaitement le truc), ils peuvent rien contre Moi, alors forcément, ma fille par procuration peut rien faire!), elle ne s'est jamais retrouvée dans une situation relativement dramatique, du moins depuis que je la connais.
Et en quelques instants, une seule personne avait réussi à abuser d'elle et à lui faire perdre ses moyens au point qu'elle soit enragée de frustration, probablement entre autres diverses choses, et sans pouvoir lui donner ce qu'il mérite. Je finis par serrer les points et les dents avant de de traverser le couloir d'un pas pressé et décidé. Là, c'en était trop. Je descendis les escaliers aussi vite que je pus. Une fois en bas, j'entendis un bruit de moteur de voiture qu'on mettait en marche. J'accélérai le pas jusqu'à me retrouver à courir à travers le couloir jusqu'à la porte d'entrée que je m'empressai d'ouvrir. J'aperçus alors la voiture du père d'Alice en train de quitter l'avenue. Je tendis la main dans sa direction. L'instant d'après, un des pneus arrières explosa. La voiture freina brusquement et quelques secondes plus tard, le père d'Alice en sortit pour voir ce qui s'était passé.
Je m'avançai alors vers lui tandis qu'il commençait à crier d'agacement. Lorsque je fus à sa hauteur, il releva la tête vers moi, une expression interrogatrice sur le visage. Mais je ne lui laissai pas le temps de dire quoi que ce soit. Je lui donnai un violent coup de poing au visage qui fit heurter sa tête contre la vitre de la portière arrière de la voiture qui se fissura sous le choc. Je plaquai aussitôt ma main sur l'arrière de sa tête pour éloigner cette dernière de vitre pour mieux l'y renvoyer. Cette fois, la vitre se brisa totalement sur le coup et une partie du haut du corps de ce salaud se retrouva à l'intérieur de la voiture.
Je reculai d'un pas, tirai la jambe en arrière avant de la ramener à toute vitesse en avant pour le frapper aussi violemment à l'entre-jambe qu'un joueur de football en plein tir au but. L'homme poussa alors un hurlement de douleur en se plaquant les mains sur son entre-jambes. Lorsqu'il fut de nouveau hors de la voiture, sa joue que j'avais frappé était rouge et la seconde ainsi qu'une petite partie de son front avaient une entaille à cause du verre de la vitre brisée. Il me regarda quelques millièmes de secondes sans comprendre ce qui se passait avant d'afficher une expression indiquant qu'il n'allait pas se laisser faire mais dans le même temps, je lui envoyais un coup de poing dans l'estomac qui le fit se plier en deux. Cette douleur cumulée à celle qu'il avait à l'entre-jambes le fit tomber à genoux devant moi avec plusieurs gémissements de douleur, les mains toujours plaquées au même endroit. J'attrapai alors son col pour le forcer à me regarder tandis que je le fixais avec relativement autant de rage qu'Alice m'avait montré il y a quelques instants.
-C'est pas parce qu'elle est trop gentille pour se laisser faire que tu vas repartir tranquillement enfoiré.
Lui dis-je avant de lui donner un nouveau coup de poing au visage. Un bref cri de douleur lui échappa au même instant. Je remarquai que l'intérieur de sa bouche commençait à se teinter de sang et quelques secondes plus tard, il cracha une molaire au sol. Je lui donnai alors un nouveau coup de poing au visage qui lui laisserait probablement un œil au beurre noir pendant un certain temps.
-Putain mais... lâche-moi!
Cria-t-il en me donnant un coup de poing à l'estomac. Je le fixai, de plus en plus furieux.
-Et dire qu'elle se laisse faire par un type qui ne frappe pas plus fort que ça. Ça me rend malade!
Dis-je de plus en plus fort en lui donnant un coup de genou dans l'estomac qui lui coupa le souffle. Non mais putain, comment c'est possible que des connos comme ça, ça existe? Putain, déjà qu'en temps normal, chui pas fan des mecs mais alors les comme ça, je peux pas les encadrer! Putain c'est bien la preuve que les mecs sont aussi cons que les filles qui sont pas foutues de reconnaître la perfection que je suis (si si, yen a en plus des aveugles mais il faut bien de tout pour faire un monde et les cons sont compris dedans hélas). Non mais sérieux, ils ont toujours pas compris qu'ils sont censé essayer de devenir comme Moi! Non mais franchement, n'importe quel gonz saint d'esprit et n'ayant pas flashé sur moi (sont toujours trop nombreux, surtout cette tête de piaf d'Akira qui trouve toujours une occasion de me sauter dessus dès qu'il me voit, Leo qui tombe dans les vapes d'admiration et Ed' qui adopte le "je te repousse pour encore plus t'aimer", dans le genre c'est mignon mais nom de Moi JE SUIS HÉTÉRO BORDEL!) devrait percuter que pour au moins espérer franchir quelques marches de la perfection (faut pas trop leur en demander non plus, personne n'est Moi, faut être indulgent) ils doivent essayer de me ressembler! En plus, lui, il a pas d'excuse : il a pas juste entendu parler de Moi, il m'a eu à proximité de lui! A partir de là, c'est foutu, on ne peut définitivement plus m'oublier. Ben non, ya encore des cons comme ça qui s'entêtent à se croire meilleurs que les autres (faut y aller molo avec l'ego là!), je sais que la jalousie ça rend aveugle et encore plus con mais faut pas charrier!
-Alors le trou du cul, connard, faux cul, hypocrite et tout le reste que t'es va me faire le plaisir de se reprendre en main et essayer de devenir comme Moi, ok? Je sais qu'il y a du boulot mais quand on veut, on peut hein? Et estime-toi heureux que je daigne t'adresser la parole, yen a pas beaucoup qui ont ce privilège, ok? Sinon, je te jure que je vais t'en trouver des endroits où fourrer ton coton-tige et je te jure qu'après t'auras plus envie de le fourrer où que ce soit, déjà qu'avec ce que j'ai senti, me doute qu'il puisse pas rentrer bien loin en temps normal...
Lui dis-je avec un grand sourire de fou furieux en lui donnant des petites baffes sur la tronche qui devinrent assez vite (dès la deuxième) de vraies grosses baffes qui le faisaient gueuler de plus en plus fort (pas à la mort non plus mais assez pour sous-entendre le "putain mais arrête!"). C'est marrant : plus je lui fous des torgnoles, plus j'ai envie de le frapper de plus en plus fort (faut dire qu'il a aussi une belle tête de vainqueur/à claques).
-Et je te conseille de ne plus jamais, ne serait-ce qu'envisager, de reporter la main sur Irina ni même un seul membre de cette maison...
Lui dis-je en approchant mon visage du sien, mes yeux plantés dans les siens, avant de frapper violemment son front avec le mien (ça donne le tournis mais on se sent tellement bien après), lui arrachant un nouveau gémissement de douleur tandis qu'il posai la main dessus.
-... sinon je t'assure que je veillerai à ce que tu ne puisses plus te servir de tes mains si je décide de te les laisser.
Le prévins-je d'une voix glacée. Je le forçai à se relever et lui donnai un nouveau coup de poing à la figure qui le fit reculer si brutalement qu'il percuta son rétroviseur extérieur qui se détacha sur le coup. J'attrapai le dos de son manteau pour le tirer en arrière, ouvrit la portière de sa voiture pour caler sa tête dans l’entrebâillement. Je claquai ensuite brutalement la portière et le cri de douleur qu'il poussa me confirma que j'avais obtenu l'effet que je voulais.
-Refais souffrir une seule fois mon amie et je jure que tu envieras son sort actuel. C'EST COMPRIS?
Finis-je par lui hurler en claquant de nouveau la portière contre sa tête, lui arrachant un nouveau qui de douleur affolé.
-D'accord! D'accord! Arrête ça! J'ai compris! Arrête!
Cria-t-il en protégeant sa tête de ses bras. Je le toisai un instant d'un regard venimeux, luttant contre mon envie de le frapper davantage. Mais je finis par lâcher la portière en reculant de deux pas en me disant qu'il fallait qu'il soit tout de même en état de conduire pour pouvoir partir d'ici.
-Maintenant fiche-moi le camp d'ici. Ta roue arrière tiendra le coup jusqu'à chez toi.
Lui ordonnai-je. Il se releva péniblement, le visage relativement recouvert de sang bien que sa plus grosse douleur semblait provenir de son entre-jambes. Puis il remonta précautionneusement dans la voiture dont la roue arrière était de nouveau remplie d'air sans pour autant en laisser s'en échapper. Je lui lançai à la figure le rétroviseur que j'avais désormais dans ma main.
-Et on se grouille. Et surtout si t'as envie d'en parler à ton petit-fils, hésite pas à me prévenir. Un type comme toi pleurant vraiment dans les jupons de son petit-fils de six ans, je suis sûr que ça fera un carton sur internet.
Lui dis-je en sortant mon portable de ma poche pour le mettre en évidence. Aussi frustré qu'affolé, il mit le contact en route et s'empressa de quitter l'avenue avant de prendre la route avec sa roue de fortune qui rendit l'âme environ six cent mètres plus loin, lui faisant perdre le contrôle de son véhicule qui dévia de la route pour percuter une voiture garée (strike).
Avec un sourire satisfait (c'est toujours aussi jouissif quand ce genre de plan marche, même si de ma part, ya pas de quoi être surpris, vive Moi), je finis par me retourner et regagnai la maison. Une fois à l'intérieur, je traversai le couloir et en passant devant la cuisine, je tombai sur Lena qui me regardait avec un un mélange de peur et d'admiration.
-Tu es fou? Tu te rends compte de ce qu'Irina vas te faire quand elle va te tomber dessus?
S'exclama-t-elle. Je me contentai de lui adresser un sourire en haussant les épaules.
-Advienne que pourra mais c'était plus fort que moi là, désolé. Au moins maintenant, il y a peu de chances qu'il recommence.
-Ne le sois pas. Je suis inquiète de ce qu'elle va te faire mais je suis contente que tu l'aies fait.
Elle finit par s'approcher de moi pour me serrer dans ses bras. Je fus quelque peu surpris mais lui rendis tout de même son étreinte avec un sourire.
-Merci.
Murmura-t-elle.
-Je t'en prie.
Lui répondis-je tout aussi doucement. Je finis par la relâcher avec un sourire amusé bien que teinté d'amertume avant de reprendre mon trajet du couloir avant de gravir les escaliers en me préparant psychologiquement à ce qui allait m'attendre à l'étage.
En voyant l'expression de son visage lorsqu'elle se tourna vers moi, je sus aussitôt que j'allais me retrouver en danger. L'instant d'après, un jet de flamme blanche arriva dans ma direction. Je n'eus pas le temps de m'écarter suffisamment vite pour l'éviter et m'empressai donc de créer un espace privé d'oxygène autour de moi, ce qui réussit à me protéger en partie du feu d'Alice. Mais une partie de ce feu brûla tout de même une partie de la porte de la salle de bain et du mur derrière moi. L'instant d'après, ladite porte se referma, claquée devant moi.
Malheureusement pour moi, avec la faible distance qui nous avait séparé, je n'avais pas été suffisamment rapide pour me protéger à temps pour sortir indemne de son attaque. Du coup, une partie de ma chemise avait brûlé ainsi qu'une partie de mon flanc et mes bras avant que le feu ne soit éteint. Je finis par faire disparaître l'espace privé d'oxygène autour de moi. L'instant suivant, j'entendis un bruit de verre brisé dans la salle de bain mais au moment où je relevais les yeux vers la porte, Thorn sortit de la chambre d'Alice et s'avança vers moi en me sifflant dessus.
Je m'empressai de m'éloigner, relativement convaincu que si je ne le faisais pas, il me mordrait sans hésitation. Il se posta devant la porte de la salle de bain, manifestement pour la garder, et je compris que je ne devais définitivement plus m'en approcher temps qu'Alice serait à l'intérieur. Quelques secondes plus tard, j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer. Comme je n'avais entendu aucun son de moteur ni de pas venant du couloir d'entrée, j'en conclus que c'était le père d'Alice qui venait de quitter la maison.
En reportant mon regard sur la porte de la salle de bain gardée par Thorn, je devinai que, vu la position d'Alice juste avant qu'elle ne me claque la porte au nez, le bruit de verre brisé devait provenir du miroir au-dessus du lavabo qu'elle avait probablement brisé. Depuis que je la connaissais, c'était la première fois que je voyais Alice dans cet état. Le pire état dans lequel je l'avais vue était un état où elle était passée d'un profond agacement à un énervement mais rien de plus grave. Avec son caractère, ses manières à envoyer à l'infirmerie quiconque l'importunait, sa maitrise de ses pouvoirs (la seule fois où l'ont s'est affronté sérieusement, si l'ensemble du combat avait été relativement serré, j'avais tout de même fini par perdre de façon relativement lamentable mais faut pas croire, j'ai fait exprès de perdre! Bah ouais, elle va quand même pas croire que, Moi, j'aurais perdu contre quelqu'un! Même les couillons qui arrivent à éviter TOUS les coups qu'on leur envoie d'on ne sait quelle manière (je te jure, ceux-là, on croirait qu'ils sont contrôlés par une entité extérieure en plein complexe d'infériorité qui a décidé de diriger un perso qui doit être invincible, parfait (même si plus parfait que Moi c'est pas possible, mais même si j'étais pas là, ce qui serait encore plus impossible, ils seraient plus à chier qu'aussi parfait que l'entité le voudrait) tellement ils sont "doués" pour sortir indemnes de situations désespérées de manières... incongrues! Ouais c'est bien ça incongrues, ça souligne ma parfaite culture en définissant parfaitement le truc), ils peuvent rien contre Moi, alors forcément, ma fille par procuration peut rien faire!), elle ne s'est jamais retrouvée dans une situation relativement dramatique, du moins depuis que je la connais.
Et en quelques instants, une seule personne avait réussi à abuser d'elle et à lui faire perdre ses moyens au point qu'elle soit enragée de frustration, probablement entre autres diverses choses, et sans pouvoir lui donner ce qu'il mérite. Je finis par serrer les points et les dents avant de de traverser le couloir d'un pas pressé et décidé. Là, c'en était trop. Je descendis les escaliers aussi vite que je pus. Une fois en bas, j'entendis un bruit de moteur de voiture qu'on mettait en marche. J'accélérai le pas jusqu'à me retrouver à courir à travers le couloir jusqu'à la porte d'entrée que je m'empressai d'ouvrir. J'aperçus alors la voiture du père d'Alice en train de quitter l'avenue. Je tendis la main dans sa direction. L'instant d'après, un des pneus arrières explosa. La voiture freina brusquement et quelques secondes plus tard, le père d'Alice en sortit pour voir ce qui s'était passé.
Je m'avançai alors vers lui tandis qu'il commençait à crier d'agacement. Lorsque je fus à sa hauteur, il releva la tête vers moi, une expression interrogatrice sur le visage. Mais je ne lui laissai pas le temps de dire quoi que ce soit. Je lui donnai un violent coup de poing au visage qui fit heurter sa tête contre la vitre de la portière arrière de la voiture qui se fissura sous le choc. Je plaquai aussitôt ma main sur l'arrière de sa tête pour éloigner cette dernière de vitre pour mieux l'y renvoyer. Cette fois, la vitre se brisa totalement sur le coup et une partie du haut du corps de ce salaud se retrouva à l'intérieur de la voiture.
Je reculai d'un pas, tirai la jambe en arrière avant de la ramener à toute vitesse en avant pour le frapper aussi violemment à l'entre-jambe qu'un joueur de football en plein tir au but. L'homme poussa alors un hurlement de douleur en se plaquant les mains sur son entre-jambes. Lorsqu'il fut de nouveau hors de la voiture, sa joue que j'avais frappé était rouge et la seconde ainsi qu'une petite partie de son front avaient une entaille à cause du verre de la vitre brisée. Il me regarda quelques millièmes de secondes sans comprendre ce qui se passait avant d'afficher une expression indiquant qu'il n'allait pas se laisser faire mais dans le même temps, je lui envoyais un coup de poing dans l'estomac qui le fit se plier en deux. Cette douleur cumulée à celle qu'il avait à l'entre-jambes le fit tomber à genoux devant moi avec plusieurs gémissements de douleur, les mains toujours plaquées au même endroit. J'attrapai alors son col pour le forcer à me regarder tandis que je le fixais avec relativement autant de rage qu'Alice m'avait montré il y a quelques instants.
-C'est pas parce qu'elle est trop gentille pour se laisser faire que tu vas repartir tranquillement enfoiré.
Lui dis-je avant de lui donner un nouveau coup de poing au visage. Un bref cri de douleur lui échappa au même instant. Je remarquai que l'intérieur de sa bouche commençait à se teinter de sang et quelques secondes plus tard, il cracha une molaire au sol. Je lui donnai alors un nouveau coup de poing au visage qui lui laisserait probablement un œil au beurre noir pendant un certain temps.
-Putain mais... lâche-moi!
Cria-t-il en me donnant un coup de poing à l'estomac. Je le fixai, de plus en plus furieux.
-Et dire qu'elle se laisse faire par un type qui ne frappe pas plus fort que ça. Ça me rend malade!
Dis-je de plus en plus fort en lui donnant un coup de genou dans l'estomac qui lui coupa le souffle. Non mais putain, comment c'est possible que des connos comme ça, ça existe? Putain, déjà qu'en temps normal, chui pas fan des mecs mais alors les comme ça, je peux pas les encadrer! Putain c'est bien la preuve que les mecs sont aussi cons que les filles qui sont pas foutues de reconnaître la perfection que je suis (si si, yen a en plus des aveugles mais il faut bien de tout pour faire un monde et les cons sont compris dedans hélas). Non mais sérieux, ils ont toujours pas compris qu'ils sont censé essayer de devenir comme Moi! Non mais franchement, n'importe quel gonz saint d'esprit et n'ayant pas flashé sur moi (sont toujours trop nombreux, surtout cette tête de piaf d'Akira qui trouve toujours une occasion de me sauter dessus dès qu'il me voit, Leo qui tombe dans les vapes d'admiration et Ed' qui adopte le "je te repousse pour encore plus t'aimer", dans le genre c'est mignon mais nom de Moi JE SUIS HÉTÉRO BORDEL!) devrait percuter que pour au moins espérer franchir quelques marches de la perfection (faut pas trop leur en demander non plus, personne n'est Moi, faut être indulgent) ils doivent essayer de me ressembler! En plus, lui, il a pas d'excuse : il a pas juste entendu parler de Moi, il m'a eu à proximité de lui! A partir de là, c'est foutu, on ne peut définitivement plus m'oublier. Ben non, ya encore des cons comme ça qui s'entêtent à se croire meilleurs que les autres (faut y aller molo avec l'ego là!), je sais que la jalousie ça rend aveugle et encore plus con mais faut pas charrier!
-Alors le trou du cul, connard, faux cul, hypocrite et tout le reste que t'es va me faire le plaisir de se reprendre en main et essayer de devenir comme Moi, ok? Je sais qu'il y a du boulot mais quand on veut, on peut hein? Et estime-toi heureux que je daigne t'adresser la parole, yen a pas beaucoup qui ont ce privilège, ok? Sinon, je te jure que je vais t'en trouver des endroits où fourrer ton coton-tige et je te jure qu'après t'auras plus envie de le fourrer où que ce soit, déjà qu'avec ce que j'ai senti, me doute qu'il puisse pas rentrer bien loin en temps normal...
Lui dis-je avec un grand sourire de fou furieux en lui donnant des petites baffes sur la tronche qui devinrent assez vite (dès la deuxième) de vraies grosses baffes qui le faisaient gueuler de plus en plus fort (pas à la mort non plus mais assez pour sous-entendre le "putain mais arrête!"). C'est marrant : plus je lui fous des torgnoles, plus j'ai envie de le frapper de plus en plus fort (faut dire qu'il a aussi une belle tête de vainqueur/à claques).
-Et je te conseille de ne plus jamais, ne serait-ce qu'envisager, de reporter la main sur Irina ni même un seul membre de cette maison...
Lui dis-je en approchant mon visage du sien, mes yeux plantés dans les siens, avant de frapper violemment son front avec le mien (ça donne le tournis mais on se sent tellement bien après), lui arrachant un nouveau gémissement de douleur tandis qu'il posai la main dessus.
-... sinon je t'assure que je veillerai à ce que tu ne puisses plus te servir de tes mains si je décide de te les laisser.
Le prévins-je d'une voix glacée. Je le forçai à se relever et lui donnai un nouveau coup de poing à la figure qui le fit reculer si brutalement qu'il percuta son rétroviseur extérieur qui se détacha sur le coup. J'attrapai le dos de son manteau pour le tirer en arrière, ouvrit la portière de sa voiture pour caler sa tête dans l’entrebâillement. Je claquai ensuite brutalement la portière et le cri de douleur qu'il poussa me confirma que j'avais obtenu l'effet que je voulais.
-Refais souffrir une seule fois mon amie et je jure que tu envieras son sort actuel. C'EST COMPRIS?
Finis-je par lui hurler en claquant de nouveau la portière contre sa tête, lui arrachant un nouveau qui de douleur affolé.
-D'accord! D'accord! Arrête ça! J'ai compris! Arrête!
Cria-t-il en protégeant sa tête de ses bras. Je le toisai un instant d'un regard venimeux, luttant contre mon envie de le frapper davantage. Mais je finis par lâcher la portière en reculant de deux pas en me disant qu'il fallait qu'il soit tout de même en état de conduire pour pouvoir partir d'ici.
-Maintenant fiche-moi le camp d'ici. Ta roue arrière tiendra le coup jusqu'à chez toi.
Lui ordonnai-je. Il se releva péniblement, le visage relativement recouvert de sang bien que sa plus grosse douleur semblait provenir de son entre-jambes. Puis il remonta précautionneusement dans la voiture dont la roue arrière était de nouveau remplie d'air sans pour autant en laisser s'en échapper. Je lui lançai à la figure le rétroviseur que j'avais désormais dans ma main.
-Et on se grouille. Et surtout si t'as envie d'en parler à ton petit-fils, hésite pas à me prévenir. Un type comme toi pleurant vraiment dans les jupons de son petit-fils de six ans, je suis sûr que ça fera un carton sur internet.
Lui dis-je en sortant mon portable de ma poche pour le mettre en évidence. Aussi frustré qu'affolé, il mit le contact en route et s'empressa de quitter l'avenue avant de prendre la route avec sa roue de fortune qui rendit l'âme environ six cent mètres plus loin, lui faisant perdre le contrôle de son véhicule qui dévia de la route pour percuter une voiture garée (strike).
Avec un sourire satisfait (c'est toujours aussi jouissif quand ce genre de plan marche, même si de ma part, ya pas de quoi être surpris, vive Moi), je finis par me retourner et regagnai la maison. Une fois à l'intérieur, je traversai le couloir et en passant devant la cuisine, je tombai sur Lena qui me regardait avec un un mélange de peur et d'admiration.
-Tu es fou? Tu te rends compte de ce qu'Irina vas te faire quand elle va te tomber dessus?
S'exclama-t-elle. Je me contentai de lui adresser un sourire en haussant les épaules.
-Advienne que pourra mais c'était plus fort que moi là, désolé. Au moins maintenant, il y a peu de chances qu'il recommence.
-Ne le sois pas. Je suis inquiète de ce qu'elle va te faire mais je suis contente que tu l'aies fait.
Elle finit par s'approcher de moi pour me serrer dans ses bras. Je fus quelque peu surpris mais lui rendis tout de même son étreinte avec un sourire.
-Merci.
Murmura-t-elle.
-Je t'en prie.
Lui répondis-je tout aussi doucement. Je finis par la relâcher avec un sourire amusé bien que teinté d'amertume avant de reprendre mon trajet du couloir avant de gravir les escaliers en me préparant psychologiquement à ce qui allait m'attendre à l'étage.
Kazuma- Messages : 824
Age : 35
Feuille de personnage
Âge: 23 ans
Pouvoirs: Contrôleur d'Ombres
Animae: Alina, une chouette au plumage couleur neige
Re: Пребывание в Москве
Hishigi ne mit pas longtemps à déguerpir du coin, de toute façon c'était ce qu'il avait de mieux à faire en cet instant. Par contre, Thorn et moi qui l'avais "vu" partir également eûmes le même doute au même instant. Ce type de démarche, ce n'était pas celle de quelqu'un qui accepte péniblement de ne rien faire. Au contraire, c'était évident qu'il allait faire tout le contraire.
-L'abrutis! Jurai-je en serrant les dents.
Je me redressai et sortis de la salle de bain. Mais lorsque je fus dans le couloir, il était déjà en bas de l'escalier. C'est qu'il courrait vite l'animal. Lorsque j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, je rentrai vite dans ma chambre. Je me posai face à la fenêtre pour observer ce qui se passait dans la cour. Lorsque je vis Hishigi lui foutre un bon coup à la figure, j'écarquillai les yeux. J'étais à la fois choquée qu'il ose faire ça mais aussi qu'il ait fait ça. C'était la première fois que je voyais Hishigi en colère et frapper quelqu'un. Même pendant un entraînement, il ne frappait pas souvent d'habitude.
-Putain. Murmurai-je, toujours sous l'effet de surprise de voir qu'Hishigi pouvait ne pas être aussi gentil quand il voulait, surtout que j'avais "senti" que le coup de pied qu'il avait envoyé dans les couilles avait cassé un testicule.
Je n'entendais rien de ce qu'il lui disait mais vu la manière dont il le fixait, je devinais à peu près le contenu. Même son regard était totalement différent du Hishigi habituel. C'était tellement déstabilisant que je pense qu'il m'aurait fait assez peur si c'est à moi qu'il s'en était pris comme ça. Plus il le frappait, plus je ressentais une sorte de soulagement et une bouffée de colère monter.
Lorsque je le vis retourner à la maison, j'ouvris ma commode et en sortis un t-shirt que j'enfilai. Je finis par sortir de ma chambre. Lorsque Hishigi arriva en haut des escaliers, un fouet de feu apparut dans ma main. Je le lançai dans sa direction et il s'enroula autour de son cou. Tirant dessus d'un coup sec, j'attirai Hishigi jusqu'à moi. Faisant disparaître mon fouet de feu, j'attrapai son sol. Je fixai ses yeux avec le même regard qu'a Thorn en général avant de le projeter dans ma chambre. Sans attendre qu'il se relève, j'entrai à mon tour, claquant la porte derrière moi d'un coup de pied.
-Ça, tu vas me le payer cher. Lui promis-je d'une voix glacée en me rapprochant.
J'abattis violemment mon talon sur son tibia qui se retrouva fracturé sur le coup. Je plaquai ensuite mon pied dessus. Je m'accroupis et me penchai vers le visage d'Hishigi avec un sourire carnassier sur le mien révélant mes dents. Une langue de feu s'échappa faiblement de ma bouche lorsque je fus suffisamment proche de son visage.
-Je ne t'aurais jamais cru si con. Finis-je par lui dire avec dégoût.
Je lui donnai alors un violent coup de poing à la figure qui lui cassa le nez. Je finis par m'asseoir sur son torse et lui donnai un nouveau coup de poing à la figure, puis un autre et encore un sans m'arrêter. Chacun de mes coups était plus violent que le précédent et mon poing ne mit pas longtemps à se retrouver couvert de sang. Même si mon visage gardait une expression calme, mes yeux écarquillés exprimaient très bien la colère dans laquelle il m'avait mise.
J'allais lui donner un nouveau coup de poing mais le son d'un moteur de voiture s'engageant dans l'allée se fit entendre. C'était Fed' qui revenait avec Lyov. Je restai un moment à fixer Hishigi, le visage en sang, mon poing serré ramené près de mon visage. Je finis par le frapper une dernière fois.
-Tu as vraiment de la chance que je ne veuille pas qu'il te voit dans cet état. Murmurai-je d'une voix glacée.
Je plaquai ma main sur son visage. Quelques instants plus tard, ses blessures étaient guéries. Tout en restant assise sur lui, j'écrasai l'une de ses mains avec mon pied. Je plaquai ensuite ma main sur sa gorge que je me mis ensuite à serrer progressivement sans retenue.
-Mais tu n'auras pas l'occasion de faire d'autres conneries de la journée. Jurai-je en le défigurant du regard tandis que la température de ma main augmentait en même temps que la pression exercé par cette dernière.
-L'abrutis! Jurai-je en serrant les dents.
Je me redressai et sortis de la salle de bain. Mais lorsque je fus dans le couloir, il était déjà en bas de l'escalier. C'est qu'il courrait vite l'animal. Lorsque j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir, je rentrai vite dans ma chambre. Je me posai face à la fenêtre pour observer ce qui se passait dans la cour. Lorsque je vis Hishigi lui foutre un bon coup à la figure, j'écarquillai les yeux. J'étais à la fois choquée qu'il ose faire ça mais aussi qu'il ait fait ça. C'était la première fois que je voyais Hishigi en colère et frapper quelqu'un. Même pendant un entraînement, il ne frappait pas souvent d'habitude.
-Putain. Murmurai-je, toujours sous l'effet de surprise de voir qu'Hishigi pouvait ne pas être aussi gentil quand il voulait, surtout que j'avais "senti" que le coup de pied qu'il avait envoyé dans les couilles avait cassé un testicule.
Je n'entendais rien de ce qu'il lui disait mais vu la manière dont il le fixait, je devinais à peu près le contenu. Même son regard était totalement différent du Hishigi habituel. C'était tellement déstabilisant que je pense qu'il m'aurait fait assez peur si c'est à moi qu'il s'en était pris comme ça. Plus il le frappait, plus je ressentais une sorte de soulagement et une bouffée de colère monter.
Lorsque je le vis retourner à la maison, j'ouvris ma commode et en sortis un t-shirt que j'enfilai. Je finis par sortir de ma chambre. Lorsque Hishigi arriva en haut des escaliers, un fouet de feu apparut dans ma main. Je le lançai dans sa direction et il s'enroula autour de son cou. Tirant dessus d'un coup sec, j'attirai Hishigi jusqu'à moi. Faisant disparaître mon fouet de feu, j'attrapai son sol. Je fixai ses yeux avec le même regard qu'a Thorn en général avant de le projeter dans ma chambre. Sans attendre qu'il se relève, j'entrai à mon tour, claquant la porte derrière moi d'un coup de pied.
-Ça, tu vas me le payer cher. Lui promis-je d'une voix glacée en me rapprochant.
J'abattis violemment mon talon sur son tibia qui se retrouva fracturé sur le coup. Je plaquai ensuite mon pied dessus. Je m'accroupis et me penchai vers le visage d'Hishigi avec un sourire carnassier sur le mien révélant mes dents. Une langue de feu s'échappa faiblement de ma bouche lorsque je fus suffisamment proche de son visage.
-Je ne t'aurais jamais cru si con. Finis-je par lui dire avec dégoût.
Je lui donnai alors un violent coup de poing à la figure qui lui cassa le nez. Je finis par m'asseoir sur son torse et lui donnai un nouveau coup de poing à la figure, puis un autre et encore un sans m'arrêter. Chacun de mes coups était plus violent que le précédent et mon poing ne mit pas longtemps à se retrouver couvert de sang. Même si mon visage gardait une expression calme, mes yeux écarquillés exprimaient très bien la colère dans laquelle il m'avait mise.
J'allais lui donner un nouveau coup de poing mais le son d'un moteur de voiture s'engageant dans l'allée se fit entendre. C'était Fed' qui revenait avec Lyov. Je restai un moment à fixer Hishigi, le visage en sang, mon poing serré ramené près de mon visage. Je finis par le frapper une dernière fois.
-Tu as vraiment de la chance que je ne veuille pas qu'il te voit dans cet état. Murmurai-je d'une voix glacée.
Je plaquai ma main sur son visage. Quelques instants plus tard, ses blessures étaient guéries. Tout en restant assise sur lui, j'écrasai l'une de ses mains avec mon pied. Je plaquai ensuite ma main sur sa gorge que je me mis ensuite à serrer progressivement sans retenue.
-Mais tu n'auras pas l'occasion de faire d'autres conneries de la journée. Jurai-je en le défigurant du regard tandis que la température de ma main augmentait en même temps que la pression exercé par cette dernière.
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Feuille de personnage
Âge: 25 ans
Pouvoirs: Guérisseuse de Feu
Animae: Thorn, le cobra qu'il vaut mieux ne pas regarder dans les yeux
Re: Пребывание в Москве
A peine fus-je arrivé en haut des escaliers que quelque chose de brûlant s'enroula autour de mon cou. J'eus à peine le temps de porter ma main à la gorge que j'étais déjà tiré en avant. Je perdis l'équilibre dans la mêlée et trébuchai au sol, aux pied d'Alice, tandis que son fouet de feu disparaissait. J'eus tout juste le temps de me relever qu'elle empoignait déjà mon col. La manière dont elle me regarda me fit froid dans le dos. Non seulement, il était plus qu'évident que j'allais avoir des ennuis mais j'avais également l'impression de me retrouver face à un Serpent, un Serpent que j'avais mis en colère. L'instant suivant, elle me lança dans sa chambre. Si quelques minutes plus tôt elle avait semblé épuisée et affaiblit, elle avait toujours autant de force dans le corps.
En la voyant claquer la porte de sa chambre après y être entrée à son tour, je me hâtai à me relever. Mais elle ne m'en laissa pas le temps et abattit son talon sur mon tibia. La douleur fut si violente qu'un cri manqua de m'échapper. Je parvins toutefois à me contenir en serrant les dents et les poings sans pour autant masquer la douleur sur mon visage qui s’amplifia lorsqu'elle posa son pied à l'endroit où je suspectais une fracture du tibia en espérant que le diagnostic n'était pas pire.
Tout en supportant autant que possible la douleur, je tâchai de rester immobile lorsqu'elle se pencha vers moi. Ah ça y est, je savais qu'un jour elle y viendrait! Elle ne tient plus et va venir embrasser mes divines lèvres! Ça m'étonne d'ailleurs qu'elle l'ait pas fait plus tôt. Elle devait attendre d'avoir une occasion de m'immobiliser pour être sûre que je ne lui foutrais pas un vent quand elle se déciderait enfin à faire le grand pas en avant. Ah quel péché d'être parfait, j'intimide mes prétendantes, même les filles comme Alice. Qui sait ce qui se passerait si j'avais l'air plus accessible? Je serais cambriolé trois à quatre fois par jour et la seule chose qu'on viendrait cambrioler, ce serait Moi. Putain, ça fait à la fois flipper et à la fois envie. Que c'est dur d'être quelqu'un comme Moi, faut toujours aire des compromis pour satisfaire ses subordonnés. Et je peux même pas prendre de vacances, chaque fois que je reviens, ya toujours deux-trois trous duc qui ont cru qu'ils avaient leurs chances de pouvoir me remplacer. Mais ma seule présence divine suffit à ramener tout le monde à la réalité et du coup, je me retrouve avec tout plein de nouvelles recrues et chui de nouveau débordé (encore heureux que ma seule présence suffit à régler ce genre d'affaire. T'imagines si en plus leur donner une correction? C'est un coup à former des hystériques prêtes à tout détruire pour juste apercevoir ma parfaite image, tu m'étonnes en même temps, t'as vu le morceau? J'aurais été maso, j'aurais bien croqué dedans pour pouvoir y goûter tellement je me fais envie par moments. Sauf que ce serait un coup à aussi avoir des fans mâles qui voudraient que leur fasse l'honneur de devenir mes disciples et leur apprendre mes secrets de correction et ça, c'est un coup à les voir finir par s'imaginer des trucs avec Moi qui n'arriveront jamais). Ya pas à dire : être indispensable à la vie des gens, c'est du boulot (j'aurais peut-être dû réfléchir un peu plus avant de me faire éternel mais je m'en serais voulu de devoir mettre un jour un terme à la perfection que je suis. Non mais sérieux, t'imagines si, Moi, je n'étais plus là? Là, c'est suicide planétaire assuré).
Enfin, en tout cas, ça me gêne pas qu'elle prenne les choses en mains comme ça, au contraire, les filles les plus entreprenantes c'est en général celles qu'ont le plus de ressources, mais ça me rassure pas la manière dont elle sourit. Ché pas si elle est au courant mais chui pas branché trips sado-maso et là, je sens qu'elle ne sourit pas de cette manière parce qu'elle est amusée. Et effectivement, l'instant d'après, elle me donna un coup de poing au visage. La douleur que je ressentis au nez me laissa deviner qu'elle venait de me le casser. J'eus à peine le temps de sentir mon sang atteindre mes lèvre qu'Alice me donna un nouveau coup de poing au visage. Je tentai de me protéger ce dernier avec mes bras mais à chaque nouveau coup, elle arrivait à m'atteindre. Ses coups devenaient de plus en plus violents au point que l'un d'eux manqua de me faire perdre connaissance mais m'étourdit avec relativement de force. Elle frappait si rapidement et si fort que je n'avais même pas le temps de tenter quoi que ce soit (ya des fois où je me demande si elle n'est pas une championne du monde de boxe ou une connerie dans le genre tellement elle frappe fort).
Lorsqu'elle s'arrêta enfin de me frapper, j'avais quelques vertiges, la respirations irrégulière et le visage en sang. Je finis par tousser et du sang fut expulsé de ma bouche avant de me retomber au visage. Je finis par entendre un son de moteur de voiture venant d'être coupé. C'était probablement Fedot et Lyov qui venaient de rentrer et c'était certainement pour cette raison qu'Alice avait cessé de me frapper... ou pas, putain c'est pas bientôt fini oui?? Ses paroles me confirmèrent que c'était bien l'arrivée de son fils qui l'avait faite cesser de me frapper.
Lorsqu'elle plaqua sa main sur mon visage, j'eus un instant d'incompréhension et d'appréhension mais en sentant la douleur de mon visage disparaître progressivement, je compris qu'elle était en train de me soigner (encore heureux! L'aurait manqué plus que ça que je me retrouve avec la gueule en vrac). Au moment où je ne sentis plus aucune douleur au visage (même ma jambe était soignée!), Alice écrasa ma main, l'immobilisant au sol, avant d'attraper ma gorge. En sentant la pression de sa main augmenter et en entendant ce qu'elle venait de dire, je compris qu'elle comptait suffisamment me faire suffoquer pour que je perde connaissance (son pouvoir de Guérison pouvant toujours me sauver en cas d'état critique). J'attrapai son poignet avec ma main de valide et forçai pour la retirer de ma gorge mais sa prise était trop forte en plus du fait que j'étais relativement mal positionné pour pouvoir exercer la force de mon bras comme je l'aurais souhaité, de plus je sentais que sa main commençait à me brûler la gorge au fur et à mesure qu'elle resserrait sa prise dessus. Je ne parvins donc pas à lui faire lâcher prise (j'aimerais pas faire un bras de fer avec elle putain!). Je me retrouvai rapidement à court d'oxygène.
Voyant que je n'arriverai à rien contre elle avec la force brute, je la projetai à travers la chambre avec une rafale de Vent dans l'estomac. Elle atterrit près du lit. J'en profitai pour reprendre mon souffle en me massant la gorge. Je ne pus me retenir de tousser en me redressant péniblement. Lorsque je vis Alice commencer à bouger, je n'attendis pas de voir ce qu'elle comptait faire et tendis la main dans sa direction. Elle se retrouva immédiatement plaquée au sol. Je m'essuyai rapidement le visage du sang qui le recouvrait avec ma veste que je retirai ensuite. Je tendis ma main vers le mur à côté de la porte et Alice fut projetée à travers la chambre jusqu'à heurter ce dernier pour s'y retrouver plaquée. Mon ombre me quitta pour aller se confondre avec la sienne. Elle se retrouva incapable de bouger.
Je m'approchai d'elle en la fixant avec un regard navré.
-Je ne vais pas te demander de m'excuser pour ce que j'ai fait étant donné que je savais que tu ne voulais pas que je fasse quoi que ce soit. Mais il est temps que tu arrêtes de croire que Lyov est un bébé idiot. Il peut comprendre certaines choses et savoir en encaisser, d'autant plus qu'il est ton fils. Et je vais te le prouver sur le champ.
Lui dis-je, le regard à la fois désolé et dur. Je ramenai ensuite mes doigts sur mon pouce, mimant une bouche se refermant, et Alice fut incapable de rouvrir la sienne.
-Et tu verras que tu endures tout ça pour rien.
Je savais que lorsqu'elle pourrait de nouveau bouger par elle-même elle m'en voudrait au point de probablement vouloir me tuer vu son caractère et que cette histoire ne me concernait pas mais cette fois, c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, comme si de rien n'était et malheureusement pour moi, les personnes comme Alice et son père sont imperméables aux paroles qu'on peut bien leur dire et seuls les actes les font réagir. Même si l'idée de me mêler physiquement de ses histoires me dérageait, je savais qu'aucun discours, aucune critique, aucun conseil ne l'atteindrait et n'aurait atteint son père.
Je quittai alors la chambre en laissant la porte légèrement entrouverte afin qu'Alice puisse entendre ce qui allait se dire dans le couloir. Une fois sorti, j'aperçus Lyov montant les escaliers. Je lui adressai un sourire.
-Lyov. Tu peux venir s'il te plaît?
Lui demandai-je. Le jeune garçon s'avança aussitôt vers moi avec un sourire. Une fois qu'il fut devant moi, je m'accroupis pour me retrouver à sa hauteur. Je le regardai avec un sourire doux.
-Dis-moi, est-ce que tu me trouves gentil?
Lui demandai-je. Lyov haussa légèrement les sourcils, surpris par la question, mais finis par hocher la tête avec un nouveau sourire.
-Oui, très gentil même!
-C'est gentil à toi.
Lui répondis-je avec un sourire en passant ma main dans ses cheveux.
-Et quand tu fais une bêtise, papa ou maman te punis, n'est-ce pas?
Cette fois, Lyov me regarda en commençant à s'inquiéter.
-J'ai fait une bêtise?
-Non non ne t'en fais pas, tu n'as rien fait du tout, je t'assure. Je veux juste vérifier si ce que je te dis est juste ou non. Donc quand tu fais une bêtise, tu te fais punir?
-Euh, oui.
Répondit-il en détournant le regard, gêné, ce qui me tira un sourire relativement amusé.
-Donc, tu es d'accord avec moi si je te dis que si je devais punir quelqu'un, ce serait parce que ce quelqu'un aurait fait une très très grosse bêtise? Ne t'en fais pas, je ne vais pas te punir de quoi que ce soit, c'est promis.
Lui dis-je en portant la main sur le cœur en prenant un air solennel, ce qui fit rire Lyov.
-Donc, tu es d'accord?
-Oui! Même quand tante Irina fait quelque chose et que maman et papa la fâchent, toi, tu ne la fâches jamais!
-Et je ne t'ai pas fâché quand je t'ai surpris en pleine nuit à voler des bonbons dans la cuisine, et je n'ai rien dit à personne.
Lui dis-je avec un clin d’œil, ce qui le fit rire de nouveau.
-Et bien pourtant, aujourd'hui j'ai puni ton grand-père parce qu'il a fait une très très grosse bêtise.
Finis-je par lui dire, mon sourire baissant en intensité. Lyov me regarda alors avec de grands yeux. Ces derniers ressemblaient tellement à ceux de sa mère, pas seulement par leur couleur mais également par leur forme, que c'en était relativement troublant.
-C'est vrai? Qu'est-ce qu'il a fait?!
S'exclama-t-il sans pour autant manifester la moindre crainte à mon égard après que je lui ai dit que j'avais puni son grand-père, ce qui me rassura relativement.
-Il a été très méchant avec tante Irina. Il lui a fait beaucoup de mal et il l'a faite pleurer.
Lui dis-je doucement.
-C'est vrai?? Elle est où tante Iri...
-Elle est dans sa chambre mais elle se repose pour l'instant. Après le mal que ton grand-père lui a fait, il vaut mieux la laisser se reposer jusqu'à ce soir. Mais elle sera là pour manger avec nous, promis. Donc, ne vas pas la voir le moment d'accord? Elle a besoin d'être au calme.
Lui dis-je en le voyant sur le point de se diriger vers la porte de la chambre d'Alice.
-D'accord.
Finit-il par répondre à contre cœur en baissant la baissant la tête, l'air relativement boudeur.
-Mais ne t'en fais pas, elle va bien maintenant et depuis que j'ai puni ton grand-père, il ne fera plus de mal à tante Irina, c'est promis. D'ailleurs, entre nous, tu préfères qui entre ton grand-père et tante Irina?
-Tante Irina bien sûr! Et bien fait pour lui que tu l'aies puni! Je ne veux plus le voir!
Cria-t-il, de plus en plus en colère.
-Doucement, doucement, calme-toi.
Lui dis-je avec un sourire en riant légèrement devant son attitude emportée. Il n'hésitait pas à dire que quelqu'un ne lui plaisait pas, approuvait que quelqu'un ayant eu un comportement qui ne lui plait pas soit sanctionné et le punissait aussitôt à sa façon en décidant de ne plus vouloir le voir. Il me faisait de plus en plus penser à sa mère. Un sourire doux se dessina sur mon visage.
-Allez, tu peux aller dans ta chambre maintenant. Et n'oublie pas : laisse tante Irina se reposer, elle en a besoin. D'ailleurs, je suis sûr que ça lui ferait très plaisir que tu fasses un joli dessin pour elle quand elle se réveillera.
Finis-je par lui chuchoter à l'oreille. Un nouveau sourire éclaira son visage.
-D'accord! J'y vais tout de suite!
S'exclama-t-il en se précipitant vers sa chambre à toutes jambes. Lorsque la porte de sa chambre fut refermée, je me tournai vers celle d'Alice, relâchant cette dernière en faisant revenir mon ombre jusqu'à moi. Bon alors maintenant, si elle sort de là et qu'elle se jette sur moi, je rampe jusqu'à la fenêtre.
En la voyant claquer la porte de sa chambre après y être entrée à son tour, je me hâtai à me relever. Mais elle ne m'en laissa pas le temps et abattit son talon sur mon tibia. La douleur fut si violente qu'un cri manqua de m'échapper. Je parvins toutefois à me contenir en serrant les dents et les poings sans pour autant masquer la douleur sur mon visage qui s’amplifia lorsqu'elle posa son pied à l'endroit où je suspectais une fracture du tibia en espérant que le diagnostic n'était pas pire.
Tout en supportant autant que possible la douleur, je tâchai de rester immobile lorsqu'elle se pencha vers moi. Ah ça y est, je savais qu'un jour elle y viendrait! Elle ne tient plus et va venir embrasser mes divines lèvres! Ça m'étonne d'ailleurs qu'elle l'ait pas fait plus tôt. Elle devait attendre d'avoir une occasion de m'immobiliser pour être sûre que je ne lui foutrais pas un vent quand elle se déciderait enfin à faire le grand pas en avant. Ah quel péché d'être parfait, j'intimide mes prétendantes, même les filles comme Alice. Qui sait ce qui se passerait si j'avais l'air plus accessible? Je serais cambriolé trois à quatre fois par jour et la seule chose qu'on viendrait cambrioler, ce serait Moi. Putain, ça fait à la fois flipper et à la fois envie. Que c'est dur d'être quelqu'un comme Moi, faut toujours aire des compromis pour satisfaire ses subordonnés. Et je peux même pas prendre de vacances, chaque fois que je reviens, ya toujours deux-trois trous duc qui ont cru qu'ils avaient leurs chances de pouvoir me remplacer. Mais ma seule présence divine suffit à ramener tout le monde à la réalité et du coup, je me retrouve avec tout plein de nouvelles recrues et chui de nouveau débordé (encore heureux que ma seule présence suffit à régler ce genre d'affaire. T'imagines si en plus leur donner une correction? C'est un coup à former des hystériques prêtes à tout détruire pour juste apercevoir ma parfaite image, tu m'étonnes en même temps, t'as vu le morceau? J'aurais été maso, j'aurais bien croqué dedans pour pouvoir y goûter tellement je me fais envie par moments. Sauf que ce serait un coup à aussi avoir des fans mâles qui voudraient que leur fasse l'honneur de devenir mes disciples et leur apprendre mes secrets de correction et ça, c'est un coup à les voir finir par s'imaginer des trucs avec Moi qui n'arriveront jamais). Ya pas à dire : être indispensable à la vie des gens, c'est du boulot (j'aurais peut-être dû réfléchir un peu plus avant de me faire éternel mais je m'en serais voulu de devoir mettre un jour un terme à la perfection que je suis. Non mais sérieux, t'imagines si, Moi, je n'étais plus là? Là, c'est suicide planétaire assuré).
Enfin, en tout cas, ça me gêne pas qu'elle prenne les choses en mains comme ça, au contraire, les filles les plus entreprenantes c'est en général celles qu'ont le plus de ressources, mais ça me rassure pas la manière dont elle sourit. Ché pas si elle est au courant mais chui pas branché trips sado-maso et là, je sens qu'elle ne sourit pas de cette manière parce qu'elle est amusée. Et effectivement, l'instant d'après, elle me donna un coup de poing au visage. La douleur que je ressentis au nez me laissa deviner qu'elle venait de me le casser. J'eus à peine le temps de sentir mon sang atteindre mes lèvre qu'Alice me donna un nouveau coup de poing au visage. Je tentai de me protéger ce dernier avec mes bras mais à chaque nouveau coup, elle arrivait à m'atteindre. Ses coups devenaient de plus en plus violents au point que l'un d'eux manqua de me faire perdre connaissance mais m'étourdit avec relativement de force. Elle frappait si rapidement et si fort que je n'avais même pas le temps de tenter quoi que ce soit (ya des fois où je me demande si elle n'est pas une championne du monde de boxe ou une connerie dans le genre tellement elle frappe fort).
Lorsqu'elle s'arrêta enfin de me frapper, j'avais quelques vertiges, la respirations irrégulière et le visage en sang. Je finis par tousser et du sang fut expulsé de ma bouche avant de me retomber au visage. Je finis par entendre un son de moteur de voiture venant d'être coupé. C'était probablement Fedot et Lyov qui venaient de rentrer et c'était certainement pour cette raison qu'Alice avait cessé de me frapper... ou pas, putain c'est pas bientôt fini oui?? Ses paroles me confirmèrent que c'était bien l'arrivée de son fils qui l'avait faite cesser de me frapper.
Lorsqu'elle plaqua sa main sur mon visage, j'eus un instant d'incompréhension et d'appréhension mais en sentant la douleur de mon visage disparaître progressivement, je compris qu'elle était en train de me soigner (encore heureux! L'aurait manqué plus que ça que je me retrouve avec la gueule en vrac). Au moment où je ne sentis plus aucune douleur au visage (même ma jambe était soignée!), Alice écrasa ma main, l'immobilisant au sol, avant d'attraper ma gorge. En sentant la pression de sa main augmenter et en entendant ce qu'elle venait de dire, je compris qu'elle comptait suffisamment me faire suffoquer pour que je perde connaissance (son pouvoir de Guérison pouvant toujours me sauver en cas d'état critique). J'attrapai son poignet avec ma main de valide et forçai pour la retirer de ma gorge mais sa prise était trop forte en plus du fait que j'étais relativement mal positionné pour pouvoir exercer la force de mon bras comme je l'aurais souhaité, de plus je sentais que sa main commençait à me brûler la gorge au fur et à mesure qu'elle resserrait sa prise dessus. Je ne parvins donc pas à lui faire lâcher prise (j'aimerais pas faire un bras de fer avec elle putain!). Je me retrouvai rapidement à court d'oxygène.
Voyant que je n'arriverai à rien contre elle avec la force brute, je la projetai à travers la chambre avec une rafale de Vent dans l'estomac. Elle atterrit près du lit. J'en profitai pour reprendre mon souffle en me massant la gorge. Je ne pus me retenir de tousser en me redressant péniblement. Lorsque je vis Alice commencer à bouger, je n'attendis pas de voir ce qu'elle comptait faire et tendis la main dans sa direction. Elle se retrouva immédiatement plaquée au sol. Je m'essuyai rapidement le visage du sang qui le recouvrait avec ma veste que je retirai ensuite. Je tendis ma main vers le mur à côté de la porte et Alice fut projetée à travers la chambre jusqu'à heurter ce dernier pour s'y retrouver plaquée. Mon ombre me quitta pour aller se confondre avec la sienne. Elle se retrouva incapable de bouger.
Je m'approchai d'elle en la fixant avec un regard navré.
-Je ne vais pas te demander de m'excuser pour ce que j'ai fait étant donné que je savais que tu ne voulais pas que je fasse quoi que ce soit. Mais il est temps que tu arrêtes de croire que Lyov est un bébé idiot. Il peut comprendre certaines choses et savoir en encaisser, d'autant plus qu'il est ton fils. Et je vais te le prouver sur le champ.
Lui dis-je, le regard à la fois désolé et dur. Je ramenai ensuite mes doigts sur mon pouce, mimant une bouche se refermant, et Alice fut incapable de rouvrir la sienne.
-Et tu verras que tu endures tout ça pour rien.
Je savais que lorsqu'elle pourrait de nouveau bouger par elle-même elle m'en voudrait au point de probablement vouloir me tuer vu son caractère et que cette histoire ne me concernait pas mais cette fois, c'était plus fort que moi. Je ne pouvais pas rester sans rien faire, comme si de rien n'était et malheureusement pour moi, les personnes comme Alice et son père sont imperméables aux paroles qu'on peut bien leur dire et seuls les actes les font réagir. Même si l'idée de me mêler physiquement de ses histoires me dérageait, je savais qu'aucun discours, aucune critique, aucun conseil ne l'atteindrait et n'aurait atteint son père.
Je quittai alors la chambre en laissant la porte légèrement entrouverte afin qu'Alice puisse entendre ce qui allait se dire dans le couloir. Une fois sorti, j'aperçus Lyov montant les escaliers. Je lui adressai un sourire.
-Lyov. Tu peux venir s'il te plaît?
Lui demandai-je. Le jeune garçon s'avança aussitôt vers moi avec un sourire. Une fois qu'il fut devant moi, je m'accroupis pour me retrouver à sa hauteur. Je le regardai avec un sourire doux.
-Dis-moi, est-ce que tu me trouves gentil?
Lui demandai-je. Lyov haussa légèrement les sourcils, surpris par la question, mais finis par hocher la tête avec un nouveau sourire.
-Oui, très gentil même!
-C'est gentil à toi.
Lui répondis-je avec un sourire en passant ma main dans ses cheveux.
-Et quand tu fais une bêtise, papa ou maman te punis, n'est-ce pas?
Cette fois, Lyov me regarda en commençant à s'inquiéter.
-J'ai fait une bêtise?
-Non non ne t'en fais pas, tu n'as rien fait du tout, je t'assure. Je veux juste vérifier si ce que je te dis est juste ou non. Donc quand tu fais une bêtise, tu te fais punir?
-Euh, oui.
Répondit-il en détournant le regard, gêné, ce qui me tira un sourire relativement amusé.
-Donc, tu es d'accord avec moi si je te dis que si je devais punir quelqu'un, ce serait parce que ce quelqu'un aurait fait une très très grosse bêtise? Ne t'en fais pas, je ne vais pas te punir de quoi que ce soit, c'est promis.
Lui dis-je en portant la main sur le cœur en prenant un air solennel, ce qui fit rire Lyov.
-Donc, tu es d'accord?
-Oui! Même quand tante Irina fait quelque chose et que maman et papa la fâchent, toi, tu ne la fâches jamais!
-Et je ne t'ai pas fâché quand je t'ai surpris en pleine nuit à voler des bonbons dans la cuisine, et je n'ai rien dit à personne.
Lui dis-je avec un clin d’œil, ce qui le fit rire de nouveau.
-Et bien pourtant, aujourd'hui j'ai puni ton grand-père parce qu'il a fait une très très grosse bêtise.
Finis-je par lui dire, mon sourire baissant en intensité. Lyov me regarda alors avec de grands yeux. Ces derniers ressemblaient tellement à ceux de sa mère, pas seulement par leur couleur mais également par leur forme, que c'en était relativement troublant.
-C'est vrai? Qu'est-ce qu'il a fait?!
S'exclama-t-il sans pour autant manifester la moindre crainte à mon égard après que je lui ai dit que j'avais puni son grand-père, ce qui me rassura relativement.
-Il a été très méchant avec tante Irina. Il lui a fait beaucoup de mal et il l'a faite pleurer.
Lui dis-je doucement.
-C'est vrai?? Elle est où tante Iri...
-Elle est dans sa chambre mais elle se repose pour l'instant. Après le mal que ton grand-père lui a fait, il vaut mieux la laisser se reposer jusqu'à ce soir. Mais elle sera là pour manger avec nous, promis. Donc, ne vas pas la voir le moment d'accord? Elle a besoin d'être au calme.
Lui dis-je en le voyant sur le point de se diriger vers la porte de la chambre d'Alice.
-D'accord.
Finit-il par répondre à contre cœur en baissant la baissant la tête, l'air relativement boudeur.
-Mais ne t'en fais pas, elle va bien maintenant et depuis que j'ai puni ton grand-père, il ne fera plus de mal à tante Irina, c'est promis. D'ailleurs, entre nous, tu préfères qui entre ton grand-père et tante Irina?
-Tante Irina bien sûr! Et bien fait pour lui que tu l'aies puni! Je ne veux plus le voir!
Cria-t-il, de plus en plus en colère.
-Doucement, doucement, calme-toi.
Lui dis-je avec un sourire en riant légèrement devant son attitude emportée. Il n'hésitait pas à dire que quelqu'un ne lui plaisait pas, approuvait que quelqu'un ayant eu un comportement qui ne lui plait pas soit sanctionné et le punissait aussitôt à sa façon en décidant de ne plus vouloir le voir. Il me faisait de plus en plus penser à sa mère. Un sourire doux se dessina sur mon visage.
-Allez, tu peux aller dans ta chambre maintenant. Et n'oublie pas : laisse tante Irina se reposer, elle en a besoin. D'ailleurs, je suis sûr que ça lui ferait très plaisir que tu fasses un joli dessin pour elle quand elle se réveillera.
Finis-je par lui chuchoter à l'oreille. Un nouveau sourire éclaira son visage.
-D'accord! J'y vais tout de suite!
S'exclama-t-il en se précipitant vers sa chambre à toutes jambes. Lorsque la porte de sa chambre fut refermée, je me tournai vers celle d'Alice, relâchant cette dernière en faisant revenir mon ombre jusqu'à moi. Bon alors maintenant, si elle sort de là et qu'elle se jette sur moi, je rampe jusqu'à la fenêtre.
Kazuma- Messages : 824
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Re: Пребывание в Москве
Je "sentais" qu'il commençait à ne plus pouvoir respirer. Il ne lui restait plus que quelques instants avant de perdre connaissance. Sa tentative pour essayer de me faire lâcher prise ne m’empêcha pas maintenir la pression exercée sur sa gorge. Mais il créa une rafale de vent qui me frappa à l'estomac avant de me projeter à l'autre bout de la chambre, près de mon lit. Si j'avais senti le coup arriver, j'aurais empoigné sa gorge à deux mains pour être certaine de ne pas le lâcher au vol. Mais ce ne fut pas le cas et je lâchai ma prise à l'instant même où mon corps ne touchait plus le sol.
Alors que je commençais à me relever, je me retrouvai totalement plaquée au sol. C'était comme si un énorme poids était apparu dans mon dos. Foutue pression. Lorsque Hishigi eut terminé de se nettoyer la figure, un nouveau courant d'air m'enveloppa, faisant fouetter mes cheveux et mes vêtements avec violence dans tous les sens. Je me retrouvai ensuite à voler de nouveau à travers la chambre jusqu'à heurter le mur près de la porte. Lorsque j'essayai de me dégager de là, mon corps fut incapable de bouger. Je fermai les yeux poussant un soupir las. Ce pouvoir aussi je le déteste. Mais en même temps, il faut reconnaître qu'il va bien à Hishigi : lui qui est trop gentil avec tout le monde et qui ne frappe jamais sérieusement pendant un entraînement, il n'est pas du genre à aimer se battre, du coup ses tactiques d'immobilisation lui évitent d'avoir à frapper et se faire frapper pour rien. Mais il n'empêche que je ne supporte pas ces pouvoirs.
Je le fixai avec un regard venimeux en le voyant s'approcher de moi. Encore heureux pour lui qu'il ne comptait pas me demander de l'excuser. Il n'avait même pas idée de ce qui allait l'attendre dès que je pourrai de nouveau bouger. Par contre, je fronçai les sourcils lorsqu'il énonça le nom de Lyov. Puis j'écarquillai les yeux d'horreur lorsqu'il parla de me le prouver tout de suite. Je le fixai alors avec une expression enragée.
-Si tu lui dis quoi que ce soit je te...
Mais il me fit taire avec sa saloperie de pouvoir et je ne pus que le regarder quitter la chambre, incapable de faire autre chose que fixer son dos d'un regard meurtrier. Il laissa la porte entrouverte en sortant. Je ne le voyais plus mais lorsqu'il appela Lyov, ce dernier se posta dans mon champ de vision. Savoir que ce salopard allait blesser cet adorable petit être me rendait folle. Tous mes muscles étaient contractés sous l'effort que j'exerçais pour essayer de bouger sans pour autant obtenir le début d'un résultat.
-Et bien pourtant, aujourd'hui j'ai puni ton grand-père parce qu'il a fait une très très grosse bêtise.
Mes yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la rage. Même si je ne les sentais pas, mes muscles souffraient le martyr tellement je forçais dessus pour essayer de me libérer. Une larme de rage, de frustration et de tristesse glissa le long de ma joue en voyant l'expression affolée de mon petit Lyov chéri. Je te jure que je te tuerai Hishigi. Je te jure que tu...
-Tante Irina bien sûr! Et bien fait pour lui que tu l'aies puni! Je ne veux plus le voir!
Je me figeai aussitôt. Les yeux écarquillés de surprise, je regardai mon Lyov chéri s'énerver. Il s'énervait... pour moi. Mon cœur loupa de nombreux battements avant de se mettre à cogner avec force et vitesse contre ma poitrine. Il n'était ni terrifié, ni attristé. Il était juste furieux par ce qu'il venait d'apprendre. Si je n'avais pas été immobilisée, mes jambes ne m'auraient sans doute plus portée. Il était en colère contre une personne qu'il a toujours adoré juste pour moi. Mon corps se mit à trembler violemment. Mes yeux, toujours écarquillés, ne retinrent plus leurs larmes qui se mirent à glisser en abondance sur mon visage avant de s'égoutter au sol. Mon petit Lyov m'aime donc à ce point.
Je n'entendis pas ce qu'Hishigi lui chuchota à l'oreille mais ça eu pour effet de redonner le sourire à Lyov qui courut à travers le couloir à toute allure. Je pus alors de nouveau bouger par moi-même. Je tendis une main tremblante vers la porte que j'ouvris totalement. Le visage toujours recouvert de larmes que je ne pris pas la peine d'essuyer, je sortis dans le couloir. Je m'avançai doucement vers Hishigi en le fixant comme si je le voyais pour la première fois et qu'il était aussi exceptionnel que Lyov. A environ deux mètres de lui, j'accélérai brusquement le pas. J'attrapai son visage entre mes mains et plaquai ses lèvres contre les miennes. Je restai un instant les yeux fermés, laissant toujours mes larmes couler sans retenue, avant de reculer d'un pas. Je fixai Hishigi avec un sourire plein de reconnaissance.
-Merci. Finis-je dire doucement.
J'enroulai mes bras autour de son cou avant de me serrer contre lui.
-Merci Hi... shigi. Murmurai-je en posant mon visage contre son épaule, ma voix coupée par un sanglot.
Alors que je commençais à me relever, je me retrouvai totalement plaquée au sol. C'était comme si un énorme poids était apparu dans mon dos. Foutue pression. Lorsque Hishigi eut terminé de se nettoyer la figure, un nouveau courant d'air m'enveloppa, faisant fouetter mes cheveux et mes vêtements avec violence dans tous les sens. Je me retrouvai ensuite à voler de nouveau à travers la chambre jusqu'à heurter le mur près de la porte. Lorsque j'essayai de me dégager de là, mon corps fut incapable de bouger. Je fermai les yeux poussant un soupir las. Ce pouvoir aussi je le déteste. Mais en même temps, il faut reconnaître qu'il va bien à Hishigi : lui qui est trop gentil avec tout le monde et qui ne frappe jamais sérieusement pendant un entraînement, il n'est pas du genre à aimer se battre, du coup ses tactiques d'immobilisation lui évitent d'avoir à frapper et se faire frapper pour rien. Mais il n'empêche que je ne supporte pas ces pouvoirs.
Je le fixai avec un regard venimeux en le voyant s'approcher de moi. Encore heureux pour lui qu'il ne comptait pas me demander de l'excuser. Il n'avait même pas idée de ce qui allait l'attendre dès que je pourrai de nouveau bouger. Par contre, je fronçai les sourcils lorsqu'il énonça le nom de Lyov. Puis j'écarquillai les yeux d'horreur lorsqu'il parla de me le prouver tout de suite. Je le fixai alors avec une expression enragée.
-Si tu lui dis quoi que ce soit je te...
Mais il me fit taire avec sa saloperie de pouvoir et je ne pus que le regarder quitter la chambre, incapable de faire autre chose que fixer son dos d'un regard meurtrier. Il laissa la porte entrouverte en sortant. Je ne le voyais plus mais lorsqu'il appela Lyov, ce dernier se posta dans mon champ de vision. Savoir que ce salopard allait blesser cet adorable petit être me rendait folle. Tous mes muscles étaient contractés sous l'effort que j'exerçais pour essayer de bouger sans pour autant obtenir le début d'un résultat.
-Et bien pourtant, aujourd'hui j'ai puni ton grand-père parce qu'il a fait une très très grosse bêtise.
Mes yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la rage. Même si je ne les sentais pas, mes muscles souffraient le martyr tellement je forçais dessus pour essayer de me libérer. Une larme de rage, de frustration et de tristesse glissa le long de ma joue en voyant l'expression affolée de mon petit Lyov chéri. Je te jure que je te tuerai Hishigi. Je te jure que tu...
-Tante Irina bien sûr! Et bien fait pour lui que tu l'aies puni! Je ne veux plus le voir!
Je me figeai aussitôt. Les yeux écarquillés de surprise, je regardai mon Lyov chéri s'énerver. Il s'énervait... pour moi. Mon cœur loupa de nombreux battements avant de se mettre à cogner avec force et vitesse contre ma poitrine. Il n'était ni terrifié, ni attristé. Il était juste furieux par ce qu'il venait d'apprendre. Si je n'avais pas été immobilisée, mes jambes ne m'auraient sans doute plus portée. Il était en colère contre une personne qu'il a toujours adoré juste pour moi. Mon corps se mit à trembler violemment. Mes yeux, toujours écarquillés, ne retinrent plus leurs larmes qui se mirent à glisser en abondance sur mon visage avant de s'égoutter au sol. Mon petit Lyov m'aime donc à ce point.
Je n'entendis pas ce qu'Hishigi lui chuchota à l'oreille mais ça eu pour effet de redonner le sourire à Lyov qui courut à travers le couloir à toute allure. Je pus alors de nouveau bouger par moi-même. Je tendis une main tremblante vers la porte que j'ouvris totalement. Le visage toujours recouvert de larmes que je ne pris pas la peine d'essuyer, je sortis dans le couloir. Je m'avançai doucement vers Hishigi en le fixant comme si je le voyais pour la première fois et qu'il était aussi exceptionnel que Lyov. A environ deux mètres de lui, j'accélérai brusquement le pas. J'attrapai son visage entre mes mains et plaquai ses lèvres contre les miennes. Je restai un instant les yeux fermés, laissant toujours mes larmes couler sans retenue, avant de reculer d'un pas. Je fixai Hishigi avec un sourire plein de reconnaissance.
-Merci. Finis-je dire doucement.
J'enroulai mes bras autour de son cou avant de me serrer contre lui.
-Merci Hi... shigi. Murmurai-je en posant mon visage contre son épaule, ma voix coupée par un sanglot.
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Re: Пребывание в Москве
La porte de la chambre d'Alice finit par s'ouvrir, laissant cette dernière sortir. Je fronçai légèrement les sourcils en voyant l'expression de son visage : c'était la première fois que je la voyait me regarder de cette manière et je ne savais donc pas à quelle réaction de sa part j'allais avoir droit. Elle avait relativement l'air d'une machine tant sa démarche semblait robotisée. On aurait dit qu'elle semblait ébahie en me voyant, tu m'étonnes en même temps. T'as vu l'engin? Des fois, chui tellement impressionné parce que je vois dans mon reflet que si je pouvais j'aurais la mâchoire qui s'ouvrirait jusqu'à se casser la gueule par terre. J'ai beau savoir que je suis parfait, c'est pas forcément évident d'avoir l'air de rien quand je me vois! Pourtant je fais des efforts pour m'y habituer : des fois, je change la photo d'Itaku de mon fond d'écran de portable pour en mettre une de Moi mais à chaque fois, l'image me rend encore plus beau que la fois d'avant (pourtant c'est toujours la même!). Même les pixels arrivent pas à vouloir me déformer et se surpassent à chaque fois pour mieux illustrer ma parfaite et divine image! Même les êtres virtuels succombent à ma glorieuse personne, alors forcément, un humain normal, il n'a aucune chance, il est foutu dès l'instant où il entend le début de mon divin nom.
Mais là, je ne sais pas trop quel genre de réaction elle va avoir : je suis parfait, je le sais et elle le sait mais du coup, je sais pas si elle va me faire une crise d'admiration ou une crise de jalousie et se jeter sur Moi de frustration, sans compter qu'elle a certainement relativement mal pris ce que je viens de faire avec Lyov. Lorsqu'elle accéléra brusquement le pas, je tentai de faire un pas en arrière pour essayer de l'éviter mais elle était déjà relativement trop proche de moi avant-même d'avoir commencé pour que je puisse avoir la moindre chance. Lorsque ses mains attrapèrent mon visage, je commençai à me préparer à ressentir une certaine douleur qui allait provenir de je ne sais où, puis écarquillai les yeux autant que mes paupières le pouvaient lorsque mes lèvres rencontrèrent les siennes.
Je fus tellement surpris que l'idée de me dégager ne m'effleura même pas, en fait yavait plus beaucoup d'idées qui me passaient par la tronche là. Je savais qu'un jour on en arriverait là (c'était décidé depuis le jour où elle avait posé les yeux sur Moi, ni elle ni Moi ne pouvions y faire quoi que ce soit, ouais même Moi! Après tout, chaque conséquence dépendant de Moi ne peut être perturbée dans son déroulement, c'est ce qui arrive quand on est aussi parfait que Moi : tout ce qu'on fait est parfait et forcément rien ni personne ne peut ne peut y changer quoi que ce soit) mais je pensais pas que ça me surprendrait autant nom de Moi!
Je recouvrai mes esprits lorsqu'elle finit par reculer et fus davantage surpris en la voyant me sourire. C'était la première fois que je la voyais sourire ainsi face à quelqu'un d'autre que Lyov. Mon Dieu/Moi, ça y est, elle reconnaît enfin officiellement ma grandeur. Alice m'a VRAIMENT sourit! Je savais que je pouvais tout accomplir, même des miracles, dire qu'il y avait encore des couillons qui en doutaient (là, ils se le sont pris dans le cul pour le coup, bien fait pour leur gueule, ça leur apprendra!). Vive Moi!
Par contre, j'étais tellement surpris que je n'eus pas l'opportunité d'envisager de lui rendre son sourire. J'eus un moment d'hésitation lorsqu'elle me serra dans ses bras en pleurant contre mon épaule avant de me remercier (putain mais molo là avec les surprises! Elle les enchaîne trop vite là, chui pas encore totalement préparé! Elle va m'achever un de ces jours si elle continue comme ça! Je l'avais bien dit qu'être parfait et faire des trucs parfaits ça me surprenait parfois aussi!). Je finis par recouvrer une expression relativement plus douce et calme. Un sourire apparut à mon tour sur mon visage et j'enroulai mes bras autour de sa taille pour lui rendre son étreinte.
-Je t'en prie.
Lui répondis-je doucement.
Mais là, je ne sais pas trop quel genre de réaction elle va avoir : je suis parfait, je le sais et elle le sait mais du coup, je sais pas si elle va me faire une crise d'admiration ou une crise de jalousie et se jeter sur Moi de frustration, sans compter qu'elle a certainement relativement mal pris ce que je viens de faire avec Lyov. Lorsqu'elle accéléra brusquement le pas, je tentai de faire un pas en arrière pour essayer de l'éviter mais elle était déjà relativement trop proche de moi avant-même d'avoir commencé pour que je puisse avoir la moindre chance. Lorsque ses mains attrapèrent mon visage, je commençai à me préparer à ressentir une certaine douleur qui allait provenir de je ne sais où, puis écarquillai les yeux autant que mes paupières le pouvaient lorsque mes lèvres rencontrèrent les siennes.
Je fus tellement surpris que l'idée de me dégager ne m'effleura même pas, en fait yavait plus beaucoup d'idées qui me passaient par la tronche là. Je savais qu'un jour on en arriverait là (c'était décidé depuis le jour où elle avait posé les yeux sur Moi, ni elle ni Moi ne pouvions y faire quoi que ce soit, ouais même Moi! Après tout, chaque conséquence dépendant de Moi ne peut être perturbée dans son déroulement, c'est ce qui arrive quand on est aussi parfait que Moi : tout ce qu'on fait est parfait et forcément rien ni personne ne peut ne peut y changer quoi que ce soit) mais je pensais pas que ça me surprendrait autant nom de Moi!
Je recouvrai mes esprits lorsqu'elle finit par reculer et fus davantage surpris en la voyant me sourire. C'était la première fois que je la voyais sourire ainsi face à quelqu'un d'autre que Lyov. Mon Dieu/Moi, ça y est, elle reconnaît enfin officiellement ma grandeur. Alice m'a VRAIMENT sourit! Je savais que je pouvais tout accomplir, même des miracles, dire qu'il y avait encore des couillons qui en doutaient (là, ils se le sont pris dans le cul pour le coup, bien fait pour leur gueule, ça leur apprendra!). Vive Moi!
Par contre, j'étais tellement surpris que je n'eus pas l'opportunité d'envisager de lui rendre son sourire. J'eus un moment d'hésitation lorsqu'elle me serra dans ses bras en pleurant contre mon épaule avant de me remercier (putain mais molo là avec les surprises! Elle les enchaîne trop vite là, chui pas encore totalement préparé! Elle va m'achever un de ces jours si elle continue comme ça! Je l'avais bien dit qu'être parfait et faire des trucs parfaits ça me surprenait parfois aussi!). Je finis par recouvrer une expression relativement plus douce et calme. Un sourire apparut à mon tour sur mon visage et j'enroulai mes bras autour de sa taille pour lui rendre son étreinte.
-Je t'en prie.
Lui répondis-je doucement.
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Re: Пребывание в Москве
Les jours s'étaient écoulés. Puis les semaines s'étaient écoulées. Et les semaines sont devenues des mois. Des mois durant lesquelles je vivais ce qui me semblait être les plus beaux moments de bonheur de ma vie. Je me sentais bien. Je me surprenais parfois à sourire sans réelle raison, notamment lorsque Lena, Fed' ou Hishigi me demandaient pour quelle raison je souriais. J'étais heureuse, véritablement heureuse. La dernière fois que je m'étais sentie si bien, c'était le soir où Il était apparu devant moi dans cette cour intérieure, où j'avais pus me trouver si proche de Lui que j'avais pus Le toucher, sentir Son souffle se mêler au mien. Je ne pensais pas que j'aurais eu l'occasion de ressentir un pareil bonheur dans d'autres circonstances.
Puis l'hiver était venu s'installer, recouvrant Moscou de son manteau de neige. Le froid était moins mordant que les années précédentes mais savait tout de même marquer sa présence. Les décorations pour noël mettaient autant en valeur le blanc éclatant des flocons de neige qui tombaient que ces derniers faisaient honneur aux couleurs qui les entouraient. Lyov semblait plongé au cœur d'un compte de fée en voyant toutes ces lumières, toutes ces décorations. Il semblait aussi heureux que s'il vivait l'histoire d'Alice au pays des merveilles, son compte préféré. Voir son sourire resplendir, entouré par ces flocons de neige qui me rappelaient tant l'homme de mes rêves, me transportait également dans un monde enchanté qui ne m'incitait qu'à sourire de bonheur également.
Je finis par dire à Hishigi qu'il ferait mieux de rentrer à Valhalla. Je ne comptais pas y retourner avant la fin des fêtes de fin d'année, il était évident que j'allais les passer ici avec mon Lyov chéri. Mais lui, il avait bien de plus raisons de rentrer que rester ici. Trois jours avant noël, nous nous rendîmes donc à l'aéroport. J'avais proposé de l'accompagner parce qu'il n'avait pas de voiture pour s'y rendre et que j'estimais que je lui devais au moins ça. Une fois à l'aéroport, je descendis garer la voiture dans le parking sous-terrain. Une fois le moteur coupé, nous sortîmes de la voiture.
-Attends, t'en vas pas tout de suite. Lui dis-je.
J'ouvris le coffre de la voiture et me penchai à l'intérieur. Une fois redressée, je me tournai vers lui. Je lui tendis alors l'étui renfermant le violon qui lui était destiné.
-Je sais que t'adore en jouer mais que t'en n'as pas un à toi. Tu es trop pauvre et t'es comme moi : tu ne veux pas utiliser l'argent de ce bled pour t'offrir quoi que ce soit de ce genre. Lui dis-je avec un sourire carnassier.
C'était d'ailleurs en partie pour ça que j'avais tant de dettes sur le dos.
-Je me suis dit que ça ferait un bon cadeau de noël. Lena et Fed' ont aussi participé. Ils ont préféré que je te l'offre ici pour ne pas me voir te forcer à le prendre si tu te mettais à le refuser. Expliquai-je en conservant mon sourire carnassier révélant mes dents, laissant échapper une langue de feu de mes lèvres un instant.
-Et t'as intérêt à en prendre soin. Je vais mettre du temps à payer la dette qu'il m'a coûté. Lui dis-je en posant ma main sur ma hanche avec un léger rire.
Mon sourire finit par devenir plus doux. Je m'approchai alors d'Hishigi pour le serrer dans mes bras.
-Passe de bonnes fêtes. Dis-je doucement.
Puis l'hiver était venu s'installer, recouvrant Moscou de son manteau de neige. Le froid était moins mordant que les années précédentes mais savait tout de même marquer sa présence. Les décorations pour noël mettaient autant en valeur le blanc éclatant des flocons de neige qui tombaient que ces derniers faisaient honneur aux couleurs qui les entouraient. Lyov semblait plongé au cœur d'un compte de fée en voyant toutes ces lumières, toutes ces décorations. Il semblait aussi heureux que s'il vivait l'histoire d'Alice au pays des merveilles, son compte préféré. Voir son sourire resplendir, entouré par ces flocons de neige qui me rappelaient tant l'homme de mes rêves, me transportait également dans un monde enchanté qui ne m'incitait qu'à sourire de bonheur également.
Je finis par dire à Hishigi qu'il ferait mieux de rentrer à Valhalla. Je ne comptais pas y retourner avant la fin des fêtes de fin d'année, il était évident que j'allais les passer ici avec mon Lyov chéri. Mais lui, il avait bien de plus raisons de rentrer que rester ici. Trois jours avant noël, nous nous rendîmes donc à l'aéroport. J'avais proposé de l'accompagner parce qu'il n'avait pas de voiture pour s'y rendre et que j'estimais que je lui devais au moins ça. Une fois à l'aéroport, je descendis garer la voiture dans le parking sous-terrain. Une fois le moteur coupé, nous sortîmes de la voiture.
-Attends, t'en vas pas tout de suite. Lui dis-je.
J'ouvris le coffre de la voiture et me penchai à l'intérieur. Une fois redressée, je me tournai vers lui. Je lui tendis alors l'étui renfermant le violon qui lui était destiné.
-Je sais que t'adore en jouer mais que t'en n'as pas un à toi. Tu es trop pauvre et t'es comme moi : tu ne veux pas utiliser l'argent de ce bled pour t'offrir quoi que ce soit de ce genre. Lui dis-je avec un sourire carnassier.
C'était d'ailleurs en partie pour ça que j'avais tant de dettes sur le dos.
-Je me suis dit que ça ferait un bon cadeau de noël. Lena et Fed' ont aussi participé. Ils ont préféré que je te l'offre ici pour ne pas me voir te forcer à le prendre si tu te mettais à le refuser. Expliquai-je en conservant mon sourire carnassier révélant mes dents, laissant échapper une langue de feu de mes lèvres un instant.
-Et t'as intérêt à en prendre soin. Je vais mettre du temps à payer la dette qu'il m'a coûté. Lui dis-je en posant ma main sur ma hanche avec un léger rire.
Mon sourire finit par devenir plus doux. Je m'approchai alors d'Hishigi pour le serrer dans mes bras.
-Passe de bonnes fêtes. Dis-je doucement.
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Re: Пребывание в Москве
Les jours qui suivirent se passèrent relativement mieux que je ne l'aurais espéré. En fait, jamais je n'aurais envisagé d'imaginer que ce séjour en Russie puisse si bien se passer avec Alice. Mais depuis le jour de la venue de son père, cette dernière semblait avoir totalement changé. Je me doutais que la présence de son fils devait relativement beaucoup jouer et qu'une fois de retour à Valhalla, je retrouverais la Alice que j'avais toujours connu mais je voyais de moins en moins cette dernière durant la suite de notre séjour, laissant place à une Alice joyeuse et maman/tante poule.
La visite de la ville de Mouscou était relativement longue de part la taille de la ville et de ce fait, je remarquai à peine à quelle allure le temps passait, si bien que la venue de l'hiver faillit me surprendre, me faisant réaliser relativement plus clairement le temps qui s'était écoulé depuis que nous étions ici. En réalité, la seule chose qui m'avait permis de relativement m'apercevoir du temps qui défilait était l'absence d'Itaku. Sinon, j'avais tellement de choses à découvrir, tellement d'endroits à visiter que j'avais relativement peu l'occasion de m'ennuyer. Et puis, voir Lyov et Alice si heureux en cette période de fête était également un prétexte pour ne pas vouloir partir tout de suite. Voir un enfant avec un sourire rayonnant comme celui de Lyov donnait du baume au cœur et voir Alice arborer une expression relativement identique était aussi surprenant qu'agréable à voir. Si je n'avais jamais réellement su si elle était heureuse ou non avant, j'étais heureux de pouvoir constater qu'en ce moment elle l'était réellement.
Lors de la tombée des premiers flocons de neige sur Moscou, nous nous mîmes d'accord sur une date pour que je puisse "rentrer chez moi". Alice avait annoncé vouloir rester ici pendant les fêtes, ce que je comprenais parfaitement et approuvais également. Mais je ne pouvais en faire de même. Tout d'abord, malgré le fait que la famille d'Alice et même cette dernière m'avait suffisamment mis à l'aise pour que je puisse me sentir comme chez moi chez eux, j'étais tout de même conscient que je n'étais pas chez moi et que j'étais toujours un invité. Ensuite, contrairement à Alice, j'avais l'habitude de participer aux réunions qui se déroulaient à Valhalla, sauf lorsque j'avais des empêchements et ça faisait maintenant un certains nombre que j'avais manqué. De plus, les paysages de l'école et l'école en elle-même me manquaient. Et enfin et surtout, Itaku me manquait.
C'est ainsi que trois jours avant noël, Alice me conduisit à l'aéroport. J'avais été relativement surpris qu'elle se propose d'elle-même de m'y conduire mais ayant fini par m'habituer à son côté gentil, l'effet de surprise avait été bref et j'avais accepté de bon cœur. Une fois la voiture garée dans le parking souterrain, nous sortîmes. Avant que je ne sorte du périmètre de la voiture, Alice m'interpella, me disant d'attendre avant d'ouvrir le coffre de la voiture. J'attendis donc, les sourcils légèrement froncés en me demandant ce qu'elle me préparait. J'écarquillai les yeux de surprise lorsqu'elle me tendit un étui à violon que j'attrapai machinalement. Lorsque j'aperçus ledit violon, je sentis mon cœur accélérer ses battements. Je relevai les yeux Alice lorsqu'elle dit savoir que je n'utilisais jamais l'argent que l'école nous mettait à disposition pour m'offrir ce genre de chose. J'étais d'ailleurs peut-être le seul Valar de l'école ne possédant pas un véhicule à cause de cette raison. Mais j'étais également surpris que même avant notre venue à Moscou, elle m'avait prêté suffisamment d'attention pour avoir remarqué ce genre de détail, ce dont je me sentis flatté, d'autant qu'elle venait de me comparer à elle, ce que je trouvais relativement rare chez elle, et vu le peu de considération et de patience qu'elle accordait à la plupart des gens, je m'en sentis également flatté. Mais je ne m'étais pas attendu qu'elle m'offre un tel cadeau ni même qu'elle m'offre un jour quoi que ce soit.
-Alice, je... je ne peux pas accepter. C'est beaucoup trop.
Lui dis-je en me demandant si elle se rendait compte de la valeur d'un tel cadeau.
-D'autant plus que si je suis ta logique, tu l'as payé de ta poche et...
Mais sa réplique suivante m'empêcha de poursuivre la mienne. Apprendre que Lena et Fedot avaient également participé à l'achat de ce violon me touchait et me faisait également plaisir mais je ne m'en retrouvai que davantage gêné qu'ils aient fait ça après m'avoir hébergé chez eux tout ce temps. Je voulais essayer de dire quelque chose mais le sourire qu'avait affiché Alice après avoir parlé de me forcer à accepter le violon si je venais à le refuser me freinait relativement dans ma démarche, d'autant plus que lorsqu'elle laisse échapper cette langue de feu, c'est rarement bon signe et je n'avais pas de mal à imaginer de quelle manière elle pourrait me forcer à accepter.
-Mais Alice, je ne peux vraiment pas accepter. Je n'ai même pas quelque chose à vous offrir.
Mais en la voyant me dire de prendre soin du violon, je doutai qu'elle aie écouté une seule de mes paroles. Je finis par baisser la tête en poussant un soupir de lassitude en regardant de nouveau le violon. Je refermai ensuite l'étui avant de relever la tête vers Alice en lui rendant son sourire.
-Merci beaucoup. Même si c'est relativement peu utile de le préciser, j'en prendrai bien soin, ne t'en fais pas.
Lui répondis-je. Lorsqu'elle s'avança et me serra dans ses bras, je calai l'étui du violon contre la voiture avant de lui rendre son étreinte avec un sourire. Même si c'était la deuxième fois que j'avais droit à une étreinte de sa part, c'était la première fois que j'y avais droit dans une situation relativement banale, ce qui me prouvait qu'elle n'agissait pas sous le coup d'une émotion passagère mais bien qu'elle qu'elle avait envie de le faire et j'en étais vraiment heureux.
-Merci. Passe de bonnes fêtes toi aussi ainsi que toute la famille.
Répondis-je doucement sans la lâcher.
-Et merci de m'avoir permis de venir ici avec toi, j'ai beaucoup apprécié l'effort.
Lui dis-je avec un sourire reconnaissant même si elle ne pouvait voir ce dernier. Je finis par relâcher mon étreinte. Je la regardai et lui adressai un nouveau sourire.
-Et ne t'inquiète pas, je ne raconterai rien de ce qui s'est passé ici à personne.
Lui assurai-je. Je ramassai ensuite mon sac que je mis sur mon dos. Je regardai ensuite l'étui à violon, hésitai tout de même un instant à le prendre avant de céder, sachant que je partirai de toute manière avec, avec ou sans mon consentement.
-Si jamais tu as besoin ou juste envie que je revienne, n'hésite pas à me le dire. Mais ne tarde pas trop à rentrer toi aussi, même si je suis moins inquiet pour ton cas que pour un autre Valar, tu n'es pas à l’abri d'une attaque pour autant.
Lui dis-je avec un sourire.
-Au revoir Alice.
Lui dis-je doucement avant de prendre la direction de l'intérieur de l'aéroport.
La visite de la ville de Mouscou était relativement longue de part la taille de la ville et de ce fait, je remarquai à peine à quelle allure le temps passait, si bien que la venue de l'hiver faillit me surprendre, me faisant réaliser relativement plus clairement le temps qui s'était écoulé depuis que nous étions ici. En réalité, la seule chose qui m'avait permis de relativement m'apercevoir du temps qui défilait était l'absence d'Itaku. Sinon, j'avais tellement de choses à découvrir, tellement d'endroits à visiter que j'avais relativement peu l'occasion de m'ennuyer. Et puis, voir Lyov et Alice si heureux en cette période de fête était également un prétexte pour ne pas vouloir partir tout de suite. Voir un enfant avec un sourire rayonnant comme celui de Lyov donnait du baume au cœur et voir Alice arborer une expression relativement identique était aussi surprenant qu'agréable à voir. Si je n'avais jamais réellement su si elle était heureuse ou non avant, j'étais heureux de pouvoir constater qu'en ce moment elle l'était réellement.
Lors de la tombée des premiers flocons de neige sur Moscou, nous nous mîmes d'accord sur une date pour que je puisse "rentrer chez moi". Alice avait annoncé vouloir rester ici pendant les fêtes, ce que je comprenais parfaitement et approuvais également. Mais je ne pouvais en faire de même. Tout d'abord, malgré le fait que la famille d'Alice et même cette dernière m'avait suffisamment mis à l'aise pour que je puisse me sentir comme chez moi chez eux, j'étais tout de même conscient que je n'étais pas chez moi et que j'étais toujours un invité. Ensuite, contrairement à Alice, j'avais l'habitude de participer aux réunions qui se déroulaient à Valhalla, sauf lorsque j'avais des empêchements et ça faisait maintenant un certains nombre que j'avais manqué. De plus, les paysages de l'école et l'école en elle-même me manquaient. Et enfin et surtout, Itaku me manquait.
C'est ainsi que trois jours avant noël, Alice me conduisit à l'aéroport. J'avais été relativement surpris qu'elle se propose d'elle-même de m'y conduire mais ayant fini par m'habituer à son côté gentil, l'effet de surprise avait été bref et j'avais accepté de bon cœur. Une fois la voiture garée dans le parking souterrain, nous sortîmes. Avant que je ne sorte du périmètre de la voiture, Alice m'interpella, me disant d'attendre avant d'ouvrir le coffre de la voiture. J'attendis donc, les sourcils légèrement froncés en me demandant ce qu'elle me préparait. J'écarquillai les yeux de surprise lorsqu'elle me tendit un étui à violon que j'attrapai machinalement. Lorsque j'aperçus ledit violon, je sentis mon cœur accélérer ses battements. Je relevai les yeux Alice lorsqu'elle dit savoir que je n'utilisais jamais l'argent que l'école nous mettait à disposition pour m'offrir ce genre de chose. J'étais d'ailleurs peut-être le seul Valar de l'école ne possédant pas un véhicule à cause de cette raison. Mais j'étais également surpris que même avant notre venue à Moscou, elle m'avait prêté suffisamment d'attention pour avoir remarqué ce genre de détail, ce dont je me sentis flatté, d'autant qu'elle venait de me comparer à elle, ce que je trouvais relativement rare chez elle, et vu le peu de considération et de patience qu'elle accordait à la plupart des gens, je m'en sentis également flatté. Mais je ne m'étais pas attendu qu'elle m'offre un tel cadeau ni même qu'elle m'offre un jour quoi que ce soit.
-Alice, je... je ne peux pas accepter. C'est beaucoup trop.
Lui dis-je en me demandant si elle se rendait compte de la valeur d'un tel cadeau.
-D'autant plus que si je suis ta logique, tu l'as payé de ta poche et...
Mais sa réplique suivante m'empêcha de poursuivre la mienne. Apprendre que Lena et Fedot avaient également participé à l'achat de ce violon me touchait et me faisait également plaisir mais je ne m'en retrouvai que davantage gêné qu'ils aient fait ça après m'avoir hébergé chez eux tout ce temps. Je voulais essayer de dire quelque chose mais le sourire qu'avait affiché Alice après avoir parlé de me forcer à accepter le violon si je venais à le refuser me freinait relativement dans ma démarche, d'autant plus que lorsqu'elle laisse échapper cette langue de feu, c'est rarement bon signe et je n'avais pas de mal à imaginer de quelle manière elle pourrait me forcer à accepter.
-Mais Alice, je ne peux vraiment pas accepter. Je n'ai même pas quelque chose à vous offrir.
Mais en la voyant me dire de prendre soin du violon, je doutai qu'elle aie écouté une seule de mes paroles. Je finis par baisser la tête en poussant un soupir de lassitude en regardant de nouveau le violon. Je refermai ensuite l'étui avant de relever la tête vers Alice en lui rendant son sourire.
-Merci beaucoup. Même si c'est relativement peu utile de le préciser, j'en prendrai bien soin, ne t'en fais pas.
Lui répondis-je. Lorsqu'elle s'avança et me serra dans ses bras, je calai l'étui du violon contre la voiture avant de lui rendre son étreinte avec un sourire. Même si c'était la deuxième fois que j'avais droit à une étreinte de sa part, c'était la première fois que j'y avais droit dans une situation relativement banale, ce qui me prouvait qu'elle n'agissait pas sous le coup d'une émotion passagère mais bien qu'elle qu'elle avait envie de le faire et j'en étais vraiment heureux.
-Merci. Passe de bonnes fêtes toi aussi ainsi que toute la famille.
Répondis-je doucement sans la lâcher.
-Et merci de m'avoir permis de venir ici avec toi, j'ai beaucoup apprécié l'effort.
Lui dis-je avec un sourire reconnaissant même si elle ne pouvait voir ce dernier. Je finis par relâcher mon étreinte. Je la regardai et lui adressai un nouveau sourire.
-Et ne t'inquiète pas, je ne raconterai rien de ce qui s'est passé ici à personne.
Lui assurai-je. Je ramassai ensuite mon sac que je mis sur mon dos. Je regardai ensuite l'étui à violon, hésitai tout de même un instant à le prendre avant de céder, sachant que je partirai de toute manière avec, avec ou sans mon consentement.
-Si jamais tu as besoin ou juste envie que je revienne, n'hésite pas à me le dire. Mais ne tarde pas trop à rentrer toi aussi, même si je suis moins inquiet pour ton cas que pour un autre Valar, tu n'es pas à l’abri d'une attaque pour autant.
Lui dis-je avec un sourire.
-Au revoir Alice.
Lui dis-je doucement avant de prendre la direction de l'intérieur de l'aéroport.
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Re: Пребывание в Москве
En le voyant commencer à protester, je me mordis le coin de la lèvre inférieure en commençant à frapper le sol de la pointe du pied. Je suis en train de ne rien fumer du tout là alors il va vite arriver au bout de ma patience s'il commence à faire des manières. Mais heureusement pour lui, il se montra vite intelligent et accepta le violon. Je me contentai de lui adresser un sourire carnassier face à ses remerciements. Sinon, bien sûr que je me doutais qu'il en prendrait soin, je disais juste ça pour la forme. Sa chambre est toujours nickelle chrome. Je me demande même s'il y a eu un jour une trace de poussière à l'intérieur. Il faudra que je l'engage pour nettoyer la mienne un de ces jours. Alors un violon qu'on lui a offert, c'était couru qu'il en prendrait soin. Je finis toutefois par adoucir un peu mon sourire.
-Et ne t'inquiète pas. Notre cadeau, tu nous l'as déjà offert. Lui répondis-je avec un sourire en coin.
Lorsqu'il me rendit mon étreinte, je fermai doucement les yeux, gardant mon sourire aux lèvres. Un léger ricanement m'échappa lorsqu'il parla de l'effort que j'avais fait en le faisant venir à Moscou avec moi.
-Ça va. C'était pas si horrible que ça au bout du compte. Je vais même faire l'effort d'être plus patiente avec toi, même au bled. Lui répondis-je en me demandant tout de même comment j'allais y arriver.
Lorsqu'il relâcha son étreinte, j'en fis de même et me reculai d'un pas pour pouvoir le voir. J'éclatai de rire lorsqu'il m'assura qu'il ne raconterait rien de ce qui s'était passé ici.
-Encore heureux pour toi. Si tu en lâches un mot, je te tue et je tue celui ou celle à qui t'en auras parlé. Répondis-je simplement avec un sourire carnassier en laissant vaguement échapper une langue de feu de ma bouche.
Je me contentai de hausser brièvement les sourcils quand il me fit son blabla du papa inquiet, l'air de dire "on verra". Je plongeai ma main dans la poche de mon manteau. Lorsque je la ressortis, je lui lançai une clé qu'il attrapa au vol.
-Tu peux rentrer avec ma voiture, je te la prête. Mais évite de faire une entrée en fanfare avec, pas envie qu'on sache que je te l'ai prêtée. Lui dis-je avec un sourire en coin.
Je calai ensuite définitivement mes mains dans mes poches avec un sourire.
-Bye Hishigi. Lui répondis-je en le regardant s'éloigner.
Lorsqu'il disparut de mon champ de vision, je retournai vers la voiture. Mais au dernier moment, mes pas me conduisirent dans une autre direction. Je me stoppai dans un coin reculé du parking, loin de la sortie. Je me retrouvai adossée à un mur, une voiture garée de chaque côté m'empêchant toute fuite par la droite ou la gauche, incapable de faire le moindre geste à cause de l'ombre qui s'étaient mêlée à la mienne. J'eus le temps d'apercevoir les silhouettes de trois Valar s'approchant de moi en ricanant avant que ces derniers ne coupent le courant de l'étage qui se retrouva dans le noir.
-Et ne t'inquiète pas. Notre cadeau, tu nous l'as déjà offert. Lui répondis-je avec un sourire en coin.
Lorsqu'il me rendit mon étreinte, je fermai doucement les yeux, gardant mon sourire aux lèvres. Un léger ricanement m'échappa lorsqu'il parla de l'effort que j'avais fait en le faisant venir à Moscou avec moi.
-Ça va. C'était pas si horrible que ça au bout du compte. Je vais même faire l'effort d'être plus patiente avec toi, même au bled. Lui répondis-je en me demandant tout de même comment j'allais y arriver.
Lorsqu'il relâcha son étreinte, j'en fis de même et me reculai d'un pas pour pouvoir le voir. J'éclatai de rire lorsqu'il m'assura qu'il ne raconterait rien de ce qui s'était passé ici.
-Encore heureux pour toi. Si tu en lâches un mot, je te tue et je tue celui ou celle à qui t'en auras parlé. Répondis-je simplement avec un sourire carnassier en laissant vaguement échapper une langue de feu de ma bouche.
Je me contentai de hausser brièvement les sourcils quand il me fit son blabla du papa inquiet, l'air de dire "on verra". Je plongeai ma main dans la poche de mon manteau. Lorsque je la ressortis, je lui lançai une clé qu'il attrapa au vol.
-Tu peux rentrer avec ma voiture, je te la prête. Mais évite de faire une entrée en fanfare avec, pas envie qu'on sache que je te l'ai prêtée. Lui dis-je avec un sourire en coin.
Je calai ensuite définitivement mes mains dans mes poches avec un sourire.
-Bye Hishigi. Lui répondis-je en le regardant s'éloigner.
Lorsqu'il disparut de mon champ de vision, je retournai vers la voiture. Mais au dernier moment, mes pas me conduisirent dans une autre direction. Je me stoppai dans un coin reculé du parking, loin de la sortie. Je me retrouvai adossée à un mur, une voiture garée de chaque côté m'empêchant toute fuite par la droite ou la gauche, incapable de faire le moindre geste à cause de l'ombre qui s'étaient mêlée à la mienne. J'eus le temps d'apercevoir les silhouettes de trois Valar s'approchant de moi en ricanant avant que ces derniers ne coupent le courant de l'étage qui se retrouva dans le noir.
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