Plus haut, encore plus haut [Terminé]:

Monter encore et toujours plus haut. Cette école était plutôt construite en hauteur alors autant en profiter. J’arrivais enfin en haut de l’interminable escalier, enfin interminable pas vraiment puisque j’étais en haut. En prime il n’était pas si long que ça vu qu’il n’y avait même pas dix étages, je n’avais pas compté mais tant pis ce serais pour la descente. Je me demandais si on pouvait aller sur le toit du bâtiment parsque c’est ça qui m’intéressait vraiment. L’escalier s’arrêtait là mais je trouverais bien une autre issu. Je m’engageais, un peu au hasard, dans les couloirs. Après m’être un peu perdu je débouchais dans une coure intérieurs baignée de soleil. J’observais la coure il y avait des plante à l’intérieur du bâtiment et même un grand chêne. Faire pousser des arbres au sommet d’une tour était une idée assez original, mais n’était-ce pas dangereux par hasard ? En tout cas ici le vent soufflait. Par où ? Aucune idée puisqu’il semblait que c’était une coure intérieurs mais peu importait.
« - Génial ! »
Criais-je à moitié sans vraiment m’en rendre compte.

Je vis soudain quelqu’un tomber de l’arbre. Oh tient, c’était Beni.
« - Salut. »
C’était comme pour certain arbre où tu frappais et les fruits tombaient, là j’avais criée et Beni était tombée. Si je criais encore es-ce que d’autre gents tomberaient ? Il faudrait que j’essaye de nouveau la prochaine fois. Des arbres à gents c’était amusant.

« - Hum… »
Ben pas grand-chose en faite, j’avais toujours pas mon pouvoir, je visitais l’école et m’ennuyais à mourir.
« - Je me suis perdu dans la bibliothèque et j’ai rencontrée Ireyelle. »
Je savais qu’elles se connaissaient. Et on avait volé du chocolat mais je passerais ça sous silence.
« - Je crois que beaucoup de gents m’ignore parsqu’ils n’ont pas envie de perdre leur temps avec une gamine. »
C’est pour ça que je n’avais pratiquement rencontré personne, enfin peut-être.
« - Et toi ? »

Je haussais les épaules. Ce n’était pas très important, pour le moment j’étais contente d’avoir croisé Beni. Et si ça ce passait mal je pourrais toujours fuir, dans les montagnes j’étais sûre qu’on me retrouverait jamais et puis je finirais bien par trouver un moyen de rentrer chez moi. Comme traverser l’océan à la nage… non mauvaise idée. Alors je trouverais autre chose. Et avant de partir j’irais voler ma clé, encore fallait-il que je sache où elle se trouvait. Bon ce n’était pas pour demain.
« - Au faite t’en est où de ton entrainement ? »
Parsque ce qui était important c’était de changer de sujet et j’étais sûre que si elle avait fait des progrès elle voudrait me les montrer et voir un tour de magie c’était toujours intéressant. Et si elle en avait pas fait…ben tant pis.

Je souris, évidement que je voulais voir.
« - Bien sûre, montre. »
Je me demandais en quoi elle se transformerait, Ireyelle m’avait dit qu’elle voulait essayer la transformation en dragon mais à mon avis elle allait commencer par quelque chose de plus simple.

Un chat noir, j’aurais dû m’en douter, elle m’avait dit que c’était son animal favori. La transformation était plutôt réussi mais…
« - Tu as mit beaucoup de temps à te changer donc tu n’as pas pu rester très longtemps sous la forme animal. »
J’étais sûre que c’était plus facile à dire qu’à faire mais si personne ne critique elle ne s’améliorera jamais.
« - Sinon c’est toujours plus impressionnant que de juste changer la couleur de tes yeux. »

Je soupirais.
« - Non, toujours pas. »
Si ça avait été le cas je me serais sans doute jetée sur elle en lui hurlant " Regarde ! Regarde ce que je sais faire ! " ou quelque chose du genre. Mais ce n’était pas le cas et j’ignorais quand les dirigeants de cette école les… Heren I… quelque chose daigneraient me rendre mes pouvoirs.

« - Hein ? »
Je ne comprenais pas sa question.
« - Ce que j’aime faire… ? »
Faire des blagues, me promener, tiens, d’ailleurs faudrait que je commence à visiter les alentours de l’école.
« - Il y a plein de chose que j’aime faire. »
Je ne savais pas vraiment quoi lui répondre.

Beni essaya sans doute de m’expliquer ce qu’elle voulait mais je compris encore moins.
« - Je sais cuisiner mais pas tirer à l’arc. »
Au fusil oui, enfin un peu si la cible ne bougeais pas et n’était ni trop petite ni trop loin, mais pas à l’arc. En faite je n’irais pas jusqu’à dire que je savais utiliser un fusil je m’étais juste entrainée à tirer sur des ballons dans un fête foraine, j’en avais crevé trois et remportée une peluche.
« - Mais je veux bien apprendre ce serait chouette. »

« - Ah, je vois. »
Il fallait le dire plutôt.
« - Alors moi j’aime bien… »
Le mieux était de lui dire la même chose qu’à Ireyelle.
« -… les animaux, l’altitude et les conte de fées. »
Et oui moi j’étais quelqu’un de presque normal qui n’aimait pas particulièrement les armes blanches et le close-combat. Mais je pouvais toujours apprendre et m’adapter.

Yuna… Je n’avais aucune idée de qui c’était et je n’étais pas très emballée mais j’étais d’accord pour la rencontrer.
« - Si tu veux. »
Je lui aurais bien dis que ce n’était pas la peine mais ça semblait lui faire plaisir alors autant la laisser faire. Et puis qui sait peut-être que je m’entendrais bien avec cette Yuna.

Ce que je voulais faire… Quand ? Là, maintenant ? Qu’ai-t-je entrain de faire déjà juste avant de croiser Beni ? Ah, oui j’essayais de monter le plus haut possible. Où était le sommet de cette tour ? Il y avais l’arbre bien sûre mais aussi… Je désignais les murs entourant la cours.
« - Je voudrais monter là-haut. »

Je penchais la tête sur le côté étonnais.

- D'accord mais, je sais pas comment faire......dis-je en me grattant le crâne.

Bon, réfléchissons.....Il fallait monter les escaliers au max, ce qui été déjà fait....maintenant a part escalader le mur.....

Comment faire ? C’était facile il n’y avait pas trente-six milles solutions, il fallait escalader le mur. Ceci dit ce n’était pas forcément très compliqué.
« - Viens, on va voir. »
Dis-je avant de m’avancer jusqu’au pied du mur. Je passais ma main sur les pierres à ma hauteur et callait mes doigts dans l’interstice entre deux d’entre elles. Il n’y avait pas beaucoup d’espaces, elles étaient mieux ajustée que ce que je pensais, mais ça pouvait quand même le faire.