Quand ça me prend...
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Re: Quand ça me prend...
Il rit. Pire, il est juste mort de rire. Ca l'amuse. Je vais vraiment péter une pile là. Les ondes magnétiques se firent encore plus violente, créant une bulle autour de nous où l'air se fit lourd, et une des branches de l'arbre contre lequel j'étais appuyée commença à s'effriter, ne supportant plus la pression grandissante de mes champs de force. J'allais enchainer, profondément agacée par son fou rire qui l'empêchait de me répondre, lorsque (la pauvre) Amely bondit sur ses pieds pour hurler sur Edward.
Surprise, je relâchais brutalement la pression, les grincements du bois cessèrent dans mon dos, et l'air recommença à circuler librement tendit qu'Amely remettait les point sur les -i à Edward. Je ne pus retenir un sourire, ça lui apprendra à prendre les nouvelles pour des plats de nouilles...sourire qui se figea lorsque je croisais le regard d'Edward, qui me dévorait de son regard acier. Rosissant malgré moi, incapable de détourner les yeux, je compris soudain que mon attitude ne faisait que confirmer mes sentiments à son égard, et je me mordis la lèvre, réussissant enfin à fuir son regard. J'avais été complètement stupide, j'aurais mieux fais de réfléchir un minimum avant de piquer ma crise mais...malgré tout ce que je pouvais affirmer, je ne supportais tout simplement pas la simple idée qu'il puisse être bien avec une autre fille. Une fille gentille, souriante, aimable, sans tracas, qui l'aimerait sans même comprendre pourquoi, et qu'il pourrait aimer sans douter une seule seconde...Une fille comme Amely. Pas comme moi.
J'allais laisser tomber, donner raison à Amely, fusiller une dernière fois Edward du regard (pour la forme), et puis repartir, laisser tomber, recommencer à le fuir...Lorsque Amely, qui venait tout juste de se relever, s'effondra soudain, pâle comme la mort. De surprise, j'en décroisais les bras, les yeux écarquillés, complètement prise au dépourvu. Elle...vient bien de carrément faire un malaise là ?? Par...ma faute ??! Edward la rattrapa avant qu'elle ne touche le sol, et je m'avançais, doucement, choquée de prendre conscience des conséquences que pouvaient avoir mon attitude sur les élèves.
- Elle...va bien ? interrogeais-je d'une voix blanche sans oser m'approcher pour en juger par moi même...
...avant de littéralement exploser. Là, s'en était trop. Ines apparu près d'Edward et, lui lançant un regard complice que je ne vis pas, prit Amely dans ses bras et commença à s'éloigner.
- Mais bien sûr !! Bien sur que je t'ai dit ça, bien sûr que tu n'as aucune obligations envers moi, rien, niet, en même temps, vu que je passe mon temps à t'envoyer promener, on se demande bien pourquoi !! Depuis le temps, on aurait pu croire que tu te serais lassé, de moi, de mon égoïsme, de mon caractère de merde et de tout le reste, mais non, toi, t'en redemande, c'est à se demander si t'es pas maso !! Tu...t'es là à me tourner autour, à essayer de me faire craquer, et moi, à chaque fois, je suis obligée de jouer les pimbêches égoïste pour essayer de conserver un minimum de distance, parce que je te signale quand même que tous les crétins qui t'ont précédé bouffent actuellement les pissenlits par la racine, et que je ne tiens pas du tout à ce que ce soit ton cas un jour !! Evidemment que tu peux "aller voir ailleurs", très franchement, je ne doute pas une seule seconde que ce soit bien meilleur pour ta santé, mais si t'es assez...assez con pour pas calculer deux secondes que ne serait ce que t'imaginer avec une autre fille est une torture, merde je ne...je...Raaahh !!!
Et sur cette dernière imprécation, plus proche du grondement animal qu'humain, je me détournais rageusement pour emboiter le pas à Ines, décidée à l'accompagner jusqu'à l'infirmerie, où elle conduisait Amely, toujours inconsciente.
Surprise, je relâchais brutalement la pression, les grincements du bois cessèrent dans mon dos, et l'air recommença à circuler librement tendit qu'Amely remettait les point sur les -i à Edward. Je ne pus retenir un sourire, ça lui apprendra à prendre les nouvelles pour des plats de nouilles...sourire qui se figea lorsque je croisais le regard d'Edward, qui me dévorait de son regard acier. Rosissant malgré moi, incapable de détourner les yeux, je compris soudain que mon attitude ne faisait que confirmer mes sentiments à son égard, et je me mordis la lèvre, réussissant enfin à fuir son regard. J'avais été complètement stupide, j'aurais mieux fais de réfléchir un minimum avant de piquer ma crise mais...malgré tout ce que je pouvais affirmer, je ne supportais tout simplement pas la simple idée qu'il puisse être bien avec une autre fille. Une fille gentille, souriante, aimable, sans tracas, qui l'aimerait sans même comprendre pourquoi, et qu'il pourrait aimer sans douter une seule seconde...Une fille comme Amely. Pas comme moi.
J'allais laisser tomber, donner raison à Amely, fusiller une dernière fois Edward du regard (pour la forme), et puis repartir, laisser tomber, recommencer à le fuir...Lorsque Amely, qui venait tout juste de se relever, s'effondra soudain, pâle comme la mort. De surprise, j'en décroisais les bras, les yeux écarquillés, complètement prise au dépourvu. Elle...vient bien de carrément faire un malaise là ?? Par...ma faute ??! Edward la rattrapa avant qu'elle ne touche le sol, et je m'avançais, doucement, choquée de prendre conscience des conséquences que pouvaient avoir mon attitude sur les élèves.
- Elle...va bien ? interrogeais-je d'une voix blanche sans oser m'approcher pour en juger par moi même...
...avant de littéralement exploser. Là, s'en était trop. Ines apparu près d'Edward et, lui lançant un regard complice que je ne vis pas, prit Amely dans ses bras et commença à s'éloigner.
- Mais bien sûr !! Bien sur que je t'ai dit ça, bien sûr que tu n'as aucune obligations envers moi, rien, niet, en même temps, vu que je passe mon temps à t'envoyer promener, on se demande bien pourquoi !! Depuis le temps, on aurait pu croire que tu te serais lassé, de moi, de mon égoïsme, de mon caractère de merde et de tout le reste, mais non, toi, t'en redemande, c'est à se demander si t'es pas maso !! Tu...t'es là à me tourner autour, à essayer de me faire craquer, et moi, à chaque fois, je suis obligée de jouer les pimbêches égoïste pour essayer de conserver un minimum de distance, parce que je te signale quand même que tous les crétins qui t'ont précédé bouffent actuellement les pissenlits par la racine, et que je ne tiens pas du tout à ce que ce soit ton cas un jour !! Evidemment que tu peux "aller voir ailleurs", très franchement, je ne doute pas une seule seconde que ce soit bien meilleur pour ta santé, mais si t'es assez...assez con pour pas calculer deux secondes que ne serait ce que t'imaginer avec une autre fille est une torture, merde je ne...je...Raaahh !!!
Et sur cette dernière imprécation, plus proche du grondement animal qu'humain, je me détournais rageusement pour emboiter le pas à Ines, décidée à l'accompagner jusqu'à l'infirmerie, où elle conduisait Amely, toujours inconsciente.
Farfaya- Messages : 967
Age : 31
Feuille de personnage
Âge: 22 en apparence, la réalité m'appartient.
Pouvoirs: Ubiquiste et morphe de métal.
Animae: Denaro, un spécimen particulièrement imposant de tigre blanc.
Re: Quand ça me prend...
Je relevais les yeux sur Farfaya, hésitant entre l'amusement et la moquerie. Elle a pas l'air d'aller bien non.
Mais elle est pas morte...C'est déjà ça. Au moins, Farfaya à le chic pour se débarrasser des ses rivales, enfin, potentiel rivales, parce qu'Amely et tout sauf un rivale.
Et de toute façon, Farfaya n'en a pas.
La voix inquiète de Farfaya m'empêcha de faire tous commentaires. En revanche, elle, elle ne se retins pas.
Quand elle se redressant en hurlant, je grinçais des dents.
Vraiment pas drôle du tout ce jeu.... Remarque, elle n'avait jamais joué. Ce que je pouvais être con par moment. Mais en même temps, c'était peut être l'occasion d'enfin nous détacher l'un de l'autre.
Si elle ne me voyait plus, si je ne trainait plus dans ses pattes, elle m'oubliera plus facilement.
Je me redressais, remarquand à peine le regard complice d'Ines. En faite, je m'en fichais.
Je détournais les yeux, sans rien dire. J'aurais pu répliquer plein de chose. Lui dire que me voir avec une autre fille était une torture que je pouvait aisément lui éviter, puisque je ne voulait personne d'autre qu'elle.
Seulement, c'était la seule et unique torture que je pouvais lui éviter.
La peur de me voir m'écrouler hurlant de douleur à chaque seconde.
La peur de ne pas me voir me réveiller tout les matin.
La douleur de mon agonie, ravivé par mes cris et ma propre peur de mourir. Tout ça, je ne pouvais pas lui éviter.
Je devais saisir cette occasion, je devais me forcer à le faire.
Quand elle s'éloigna, je serrais les poings et fermais les yeux. Si j'avais su que cette rencontre finirais comme ça. Les dents serrées, je me détournais, Kumbaya sur les talons, j'allais me réfugié dans la forêt. A partir de maintenant, je ne croiserais plus Farfaya.
Mais elle est pas morte...C'est déjà ça. Au moins, Farfaya à le chic pour se débarrasser des ses rivales, enfin, potentiel rivales, parce qu'Amely et tout sauf un rivale.
Et de toute façon, Farfaya n'en a pas.
La voix inquiète de Farfaya m'empêcha de faire tous commentaires. En revanche, elle, elle ne se retins pas.
Quand elle se redressant en hurlant, je grinçais des dents.
Vraiment pas drôle du tout ce jeu.... Remarque, elle n'avait jamais joué. Ce que je pouvais être con par moment. Mais en même temps, c'était peut être l'occasion d'enfin nous détacher l'un de l'autre.
Si elle ne me voyait plus, si je ne trainait plus dans ses pattes, elle m'oubliera plus facilement.
Je me redressais, remarquand à peine le regard complice d'Ines. En faite, je m'en fichais.
Je détournais les yeux, sans rien dire. J'aurais pu répliquer plein de chose. Lui dire que me voir avec une autre fille était une torture que je pouvait aisément lui éviter, puisque je ne voulait personne d'autre qu'elle.
Seulement, c'était la seule et unique torture que je pouvais lui éviter.
La peur de me voir m'écrouler hurlant de douleur à chaque seconde.
La peur de ne pas me voir me réveiller tout les matin.
La douleur de mon agonie, ravivé par mes cris et ma propre peur de mourir. Tout ça, je ne pouvais pas lui éviter.
Je devais saisir cette occasion, je devais me forcer à le faire.
Quand elle s'éloigna, je serrais les poings et fermais les yeux. Si j'avais su que cette rencontre finirais comme ça. Les dents serrées, je me détournais, Kumbaya sur les talons, j'allais me réfugié dans la forêt. A partir de maintenant, je ne croiserais plus Farfaya.
Edward- Messages : 768
Age : 40
Feuille de personnage
Âge: 21 ans et vous en saurez pas plus...
Pouvoirs: Télékinésiste de Terre. Tout se que je veux et qui est dans tes mains, je me l'approprie.
Animae: Kumbaya,gros chat qui se dissimule à vous yeux pour mieux vous surprendre
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